Quelque fois, ce que je vois devant moi, me parle.
Nous étions en train d'aller visiter la maison de Burns, poète dont les écossais sont très fiers, et qui a vécu autour de Ayr où je suis allée la semaine dernière. D'un coup, voilà devant nous:
Peut être je pourrais raconter une histoire autour. Ou alors, cela m'a évoquée un état intérieure, tourmentée. En tout cas, j'ai trouvée bouleversant. Presque comme si une seule image aurait déjà valu tout le voyage.
Il me faut du temps, mais bien sûre je suis revenue avec pleine des choses de cette courte voyage. La première fois que j'avais été la principale orateur a un eveniment. La rencontre avec la femme qui s'occupe des chats des autres pour vivre et qui est devenue raconteuse des histoires a cause de son fils qui en avait besoin il y a 12 ans, et nos discussions sur ce qu'arrive quand on raconte, et les réactions a mes histoires personnelles que j'ai réussi a rendre amusantes et tristes en même temps, réussi a inspirer ceux qui écoutaient. Mais cette arbre, cette image prise dans un second pendant que Rosie conduisait la voiture, fait partie de 'haut' et de la mémoire qui me resterait, plus que les images de la mer, des danseuses âgées ou même de la rue Glasgow plus tard.
J'espère que l'image vous évoque quelque chose a vous aussi. Cela nous arrive de nous ressentir ainsi, de temps en temps. A n'importe quelle âge. Tant que cela ne dure pas trop longtemps...
C'est vrai que c'est une magnifique photo, un peu lugubre mais belle.
RépondreSupprimeren son hiver mais si vigoureux, un arbre échevelé malmené par le vent, très beau
RépondreSupprimerLe vent a imprégné cet arbre, qui au fil du temps a pris la courbure, le pli. Un peu comme nous parfois avec des situations répétitives qui nous amènent à nous comporter par avance comme toujours. Et parfois, le pli pris provoque presque la situation, d'ailleurs j'aurais du mal à dire avec cette photo si le jour où tu l'as prise il y avait du vent ou non... Bises Julie.
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