mardi 31 janvier 2006

J'aurais voulu la consoler


Elle paraissait si triste, au bord du canal Saint Martin ce dimanche après-midi quand nous nous sommes promenés avec Giulia. Tout autour, les familles avec ou sans rollers, des poussettes, des patines à roullettes, des couples, des gruopes des gens, puis des pigeons et même je crois des mouettes (que venaient-ils faire là?). Mais tout le monde n'était pas ensemble. Il y a aussi cet homme seule nourrissant les oiseaux, puis l'autre, buvant un café devant le bistrot malgré qu'il faisait un peu, pas trop, frais.


Canal St Martin automne 2004
Vidéo envoyée par julie70
Vidéos assemblés, tournées avec ma camera photo Sony, le novembre 2004 près du canal Saint Martin (et l'accordéon dans le métro). Tel que c'était alors, par comparaison à ce que nous avons trouvé dimanche après-midi.

Ci-dessous, quelques images de notre balade photo dimanche après-midi, fin janvier 2006. C'est une grande plaisir de rencontrer mes copains blog, mes copains flicker et se balader ensemble!

Reflexions Reading along the canal

One of the bridgesThe art bookshop

Pour les autres images, cliquez ICI, je vais les ajouter petit à petit (dix à la fois...)
La boutique ci-dessus et prise il y a quelques jours, dimanche, pendant que celle ci-dessous arrive à travers plusieurs mois.

Encore une! Que pense-t-elle? vous allez vous dire et avec raison. C'est une expérience! Et puis, s'est étonnant, je crois, regardez au moins le début et vous allez voir! Fait avec images et vidéos prises dans la même journée de novembre 2004.


Canal St Martin, vidéo et images
Vidéo envoyée par julie70
Mix d'images avec des vidéos, c'est un experiment ausssi en passant par plusieurs programmes pour réduire le poids de résultat. C'est presque les mêmes vidéos, mais des images que j'y avais ajouté. Ensuite, récément, j'ai essayé de alléger le "poids". De 520 mega presque à la sortie de Première Elements, il est arrivé après Quicktime Pro à 15 mega! J'espère qu'il passera ainsi plus vite et malgré tout bien.

lundi 30 janvier 2006

Hotel de nord: adieu mr. James


Attirée par un chapeau, devant le restaurant où le fameux film "Hôtel de nord" se passait, j'y suis entrée, en novembre 2004.
J'étais charmé aussitôt aussi par l'air vieillot du restaurant et son patron, Mister James, un français d'ailleurs malgré son nom, m'avait acceuilli avec plein de gentillesse.

Ce jour-là, 18 novembre 2004, j'étais presque la seule à y manger, mais il avait reçu des reservations pour des groupes venant de très loin, pendant que je mangeais. Il m'a laissé le photographier, et quand j'ai dit que je suis fascinée par son chapeau, il l'a remis, même à l'intérieur.

Restaurant hotel de nord
Les tables avait l'air bien "français" et le restaurant un air ancienne, comme s'il sortait directement du film. Son propriétaire, mister James, aussi, même s'il utilisait déjà le téléphone portable.
Mister James
et voilà posant pour moi, devant les affiches des artistes qui sont venus jouer dans son établissement, un peu vieillot, rappelant à tous, seuls ou en tours, le film de jadis et son atmosphere
Mr James posing for me

Mr James, hat and cravat and smile

Nous sommes allées avec Giulia nous balader les quais de Canal Saint Martin hier après-midi, et nous avons trouvé un café "hip" à la mode, avec musique et bruit et pleine des jeunes ne se souciant plus ce qui était là, jadis.

Adieu, Mister James, il n'est plus là!

Il a vendu et pris son retrait, nous a dit le propriétaire du café voisin où nous sommes réfugiés pour boir, moi mon expresso et Giulia sa verre de bière habituelle.
CanalStMartin-strools
Adieu et bon retrait, mister James, quand je faisais des photos que je vous avais envoyé par la suite, je ne savais pas qu'elles deviendraient "documentaires".

Mister James et le restaurant vieillot ne sont plus là, mais il y a pleines des choses à voir, au bord du canal une dimanche après-midi! Nous sommes revenues pleines des photos et des souvenirs agréables!

dimanche 29 janvier 2006

Bonne année chinois


Je ne suis pas allée voir les manifestations de rue en costumes, mais j'ai rencontré à Paris près de métro, trois jeunes chinois attendant leur copains pour aller s'amuser cet après-midi. Ils m'ont permis de prendre leur photo. Mes souhaites de bonne année!

Ce soir en famille


Ce matin, il y a quarente ans, mon fils est né en Picardie. Ses deux enfants, 5 et 6 ans ont préparé ce gâteau pour lui. Bonne anniversaire!

Paris-balade: près de Pigalle


En octobre, 2004, je me suis baladée camera en main autour de la station de métro Pigalle. En partant de métro Chateau Rouge, à travers rue Cliancourt, puis remontant doucement, sur le boulevard vers Pigalle, le Moulin Rouge et jusqu'à Clichy.

Il y a une telle diversité à y voir! Entre autres, les meilleurs boutiques pour les musiciens professionnels.

Bien sûr, aussi des sex-shops, mais beaucoup des touristes surtout venant voir et, surtout photographier, ce qu'était une fois (et reste en renom surtout) le quartier chaud de Paris.

Ce jour-là, je suis surtout allée pour la partie 18e, puisque l'autre côté du boulevard est déjà 9e (et là, si vous regardez dans les petits cafés...), mais je n'y suis allée que une semaine plus tard et rapidement, dégoûté par l'agressivité (normal) que j'ai rencontré en 9e, j'avais pris le minibus et monté sur la butte Montmartre pour compenser.

Néamoins, avec les images prises ce jour-là, pendant mon premier promenade photo "pigalle", j'ai fait une vidéo qui le montre tel que je l'ai vu alors. C'est un peu long, dix minutes, mais vous pouvez la voir comme moi, jadis, en tout sa diversité (ci dessous).

Je disais, dans mon blog journal, il n'y a pas longtemps, que ce qui reste en nous est souvent notre première impression et cela ne s'efface que très difficilement, si jamais. Et c'est vrai pour tellement des choses différentes!
Dans le journal, je parlais de mon mari, je le voyais longtemps, et peut-être encore aujourd'hui, tel que j'avais l'impression qu'il était au début de notre connaissances, et ni changement de comportement, ni même modification physique vers la fin, n'a pu effacer ceci de ma tête. Mais c'est aussi vrai de Pigale.

En sortant de la Roumanie, nous sommes d'abord allés, mon père et moi, à Bruxelles où un copain de mon oncle nous a acceuilli. Il était allé avec sa jeune femme à Pigalle et nous a raconté d'avoir été accosté pour une 'spectacle privé'. Sa femme elle, m'a dit ensuite en privé que longtemps après elle était dégoûté même de son propre mari.

Quand je suis allée habiter Butte Montmartre, en haut, la dix-huitième, côté mairie, rue Mercadet, etc. était "chez moi" aussitôt, ainsi que les hauteurs de la butte. Mais je ne descendais pas "là-bas" vers le moulin rouge. Je me souvenais aussi, qu'au temps des premiers films porno, nous y sommes allés avec mon mari et après un ou deux, je comprenais encore mieux la bruxelloise et je n'y suis plus retournée.

Mais les boutiques ont changé, les maisons sont fermés, puis les cinémas aussi, il n'y reste plus beaucoup: ils ont émigré près des halles, rue Saint Denis. Comme la plupart des "pro". Puis, ils étaient remplacés par "cyberfilms", moins chers. (D'ailleurs, en face du rdv habituelle de Paris Carnet il y en a un et au début, attiré par "cyber" je m'y suis trompé de destination.

Mais aujourd'hui, (sans être tout à fait sûr) je parierai que c'est les touristes en balade, regardant, prenant des images et films pour pouvoir dire "j'y étais ou nous avons été surtout" qui doit faire la plus d'argent dans les environs. Et, bien sûr, les boutiques pas chers, les valises et les souvenirs.

Mais dans la tête, il reste toujours une image sulfureuse... et il restera longtemps, ce qui d'ailleurs apporte les touriste par là.

Je me dis souvent que je devrais éliminer certains idées fixes, préjugés, bons ou mauvais, les dissocier de mes premières impressions, mais c'est tellement difficile, sinon impossible! Q'en pensez-vous?

Pour ceux qui ont le temps et ont eu le courage de descendre jusqu'ici:

Pigalle et autour, promenade
Vidéo envoyée par julie70
Promenade photo de dix minutes de Chateau Rouge, Anvers, Pigalle, Moulin Rouge jusqu'à Place Clichy, l'automne 2004 si vous avez l'envie et le temps. Accompagné par Edith Piaf "on prend son plaisir où on veut" que je pensais être "à propos" pour ce quartier comme c'était jadis, elle finit par une image d'une couple qui s'aime tendrement, leur tendresse m'a réconcilié (comme souvent) avec tout et ma solitude aussi. Oui, il y a plein des couples qui s'aiment par là et partout dans le monde, même si ce n'était pas le mien, alors ou maintenant.

samedi 28 janvier 2006

Il y a neige et neige


Il y a neige et neige, beauté et beauté, plaisir et plaisir. Pendant que dans les montagnes j'ai trouvé des étendus enneigés magnifiques, qu'au Canada il se dépose partout même en plein campagne, dans mon jardin, hier midi, j'ai trouvé quelques cristaux déposés délicatement sous le cerisier de notre cour, et, comme ici, au milieu d'une feuille morte.

C'est des cristaux tout à fait différents que ceux, en lamelles, appercu à StNizier il y a deux semaine, mais elle m'ont ravie et enchantée! J'ai ressemblé ensuite quelques images de "première neige" autour de moi, de la neige en Vercors et de hier que vous pouvez voir aussi si vous désirez, si vous avez de temps (24).

Si on sait regarder autour et regarder bien, on peut avoir tellement des joies là où l'on se trouve et avec ce qu'on peut avoir! C'est finalement, ce que m'enseigne ces quelques cristaux trouvés hier au creu d'une feuille morte.

vendredi 27 janvier 2006

Direct de Canada

Coyote est arrivée chez elle, en Canada. D'abord, elle nous a laissé une hilarant histoire sur l'art de prendre l'avion sur son blog.

Ensuite, une des premières choses qu'elle a fait une fois chez elle, c'était de m'envoyer sept magnifiques images de neige, très différentes les unes des autres (et bien sûr, ensuite, m'autorisant d'en choisir et publier l'une d'elles.)

Laquelle prendre? Chacune avait son charme à elle, différente l'une de l'autre. Finalement, j'ai choisie celle-ci, dans laquelle on la voit sur ses skis dans la forêt, avec, probablement, ses deux chiens. Mais de loin, j'aurais dit d'abord, presque des ours! Et quelles ombres magnifiques!

Coyote était une de mes premières "vraie" lecteurs, dont j'ai fait connaissance d'abord sur le Web, avant la rencontrer personellement et constater qu'elle était encore plus charmant qu'à travers la toile.

Une des grandes joies de blog que j'ai eu cette dernière année et qui ne fait que croire, sont tous que j'ai rencontré, connu, à travers un commentaire qu'ils m'ont laissé, leur blog ou images ou même en personne. Chaque jour, j'ai la joie de découvrir encore quelqu'un que je ne connaissais pas, dont je ne savais pas qu'il ou elle lisait ce que j'écrivais!

D'un coup, je lis "je te lis depuis le printemps..." ou "j'ai lu ton journal et je comprends..." ou "j'ai aussi ressenti et..." Enfin, de plus en plus osent s'exprimer, se faire connaitre, ne serais-ce que par quelques mots venus et ressentis profondément.

Je ne reçois une grand nombres des commentaires, mais ce n'est pas la quantité qui compte, c'est la qualité de l'échange. De ce sentir compris, de réussir à toucher ne serait-ce que de temps en temps quelqu'un d'autre quelque part.

jeudi 26 janvier 2006

La neige et moi

Snow scenery
Vous allez mieux comprendre quelle plaisir ses vastes étendus de neige m'ont causé, quand je vous raconte que depuis 40 ans, je n'ai jamais été à la montagne l'hiver. J'ai connu mon premier homme, mari, lors une balade dans la neige (dans le train qui me conduisait vers) quand j'ai eu vingt ans, mais depuis il n'y que mes souhaits d'y revenir m'y promener. Voilà, c'est fait.

Mes jambes ne me tiennent plus comme avant et je ne peux plus marcher des heures et heures comme dans ma jeunesse, mais la neige s'est révellé à moi encore plus belle que je me souvenais.

Crimes des régimes communistes

Dans son rapport, au Conseil d'Europe, Göran Lindblad ne mâche pas ses mots (...) Il égrène la liste des crimes commis, «exécutions individuelles ou collectives, répression sanglante de manifestations et de grèves, déportations, réquisitions et privations de biens,de nourriture, tortures, travaux forcés, terreur».
Je n'ai pas bien ou beaucoup dormi cette nuit.

D'une côté, mon genoux me faisait mal en n'importe quelle position, d'autre côté je me tourmentais si je devais m'exprimer sur ce sujet on non.

Ce matin, en essayant de lire sur la vote, je ne suis pas mieux servie, je ne comprends grande chose, certains disent qu'on n'a rien voté et d'autres qu'il y a une résolution.
L’Assemblée – qui rassemble des parlementaires de 46 états européens – a déclaré dans une résolution que ces violations incluaient les assassinats et les exécutions, qu’ils soient individuels ou collectifs, les décès dans des camps de concentration, la mort par la faim, les déportations, la torture, le travail forcé et d’autres formes de terreur physique collective.
Bon, "je ne fais pas de politique" dans ce blog et je tâcherais d'oublier vote ou pas vote.

Je suis sûre, quand le temps viendra, on reconnaitra les crimes, tant physique que pshyhiques commises. Déjà, il parait que le nouveau responsable roumain demande qu'on léve la voile sur ceux commis durant la régime de Ceausescu (quoique j'espère que cela comprendra aussi ceux de son prédécesseur et je pourrais en dire des choses dessus, l'ayant vécu).

Je l'ai vécue sur mon dos (et de ceux autour de moi) pendant le nazisme et pendant le communisme aussi. Ma famille avait été décimé par la première et ensuite, ce qui restait souffrit à cause de communisme.

J'ai cru pourtant, jeune dès mes 15 ans et demi dans les mots d'ordre, voulant participer "à une monde nouvelle et la bonheur de tous". Mais on s'en servait seulement pour nous asservir, mieux exercer de la tyranie, de la dictature et se remplir les poches des dirigeants. J'ai pris des années à trouver des excuses, jusque toutes se sont épuisées devant des certitudes de plus en plus accablantes.

Je ne comprends pas l'hésitation de certains, ni des états, ni des gens. Les crimes sont des crimes.

Même les communistes avec qui j'ai parlé ici (Hue inclus, devant un supermarché quand il cherchait de devenir député) disent que ils savent que "là" n'était pas bien fait, qu'il y eu des attrocités.

Bien sûr, en ajoutant "mais, ici... sera différent".

Je connais, mieux que beaucoup, les principes de "dictature de proletariat". Comment une dictature peut être différent d'une autre?

A ne pas parler, bien sûr du fait que beaucoup des ouvriers français, au moins ceux que j'ai connu quand mon mari en était un chez Dassault, avaient des maisons, des voitures, un grand télévision, mieux meublés que notre modeste appartement loué et une grande affiche dans le garage. Ils ne savaient pas comment vivaient les ouvriers - pendant dizaines et dizaines d'années - dans les pays de l'est, dans le paradis comuniste (je ne parle pas de urss où je n'ai jamais été).

Il faudra ouvrir les blessures une fois et laisser la pue s'échapper pour pouvoir mieux laisser cicatriser. En Roumanie et Hongrie, deux pays et leurs gens que je connais bien, il y a encore trop des séquelles, d'ailleurs un peu moins dans cette deuxième pays.

Tout cette note ne mène a rien que soulager un tout petit peu de tout qui me tourmentait cette nuit - quand j'ai revécu plein des horreurs vus, entendus, vécus, jusqu'à mon émigration. Je ne vais pas les décrire ici, en sous-mots, en récits souvenirs, ils figurent dans mon journal publié.

Je suis soulagée d'avoir entendu ce matin qu'il n'y eu une rassemblement massif des communistes pour protester à Strassbourg, cela veut dire que personne ne veut plus s'associer entre eux à ce qui c'était passé "là".

J'apprécie ceci au moins, même si la vote, il parait, d'après d'autres sources, n'a pas passé. Sinon, pour la 15e anniversaire de libération des pays de l'est, peut-être, cela arrivera à la 20e ou 25eme, un jour quand le temps est mûre pour cela.

On ne peut pas condamner des crimes nazi et pas les faire avec les crimes communistes, chaque dictateur usant des mots d'ordre attractives probablement pour tromper des gens et mieux les utiliser à leurs buts.

mercredi 25 janvier 2006

Cocorico!


Bien sûr, ceci était fait au souvenir des morts d'il y a presque cent ans, les morts pour une guerre sanglant tuant tant des deux côtés. Il fallait faire son devoir. Et certains y croyaient encore.

Mais "cocorico" veut dire aussi "crier à la victoire" et, il ne faut jamais crier trop tôt qu'on a gagné!

Hier, exaltée, que je pourais montrer mes vidéos d'avant l'ère des blogs, je vois, ébahie que les images arrivent saccadés, même chez moi, pourtant, avant les mettre sur le blog, cela coulait comme dans un film. Aussi, certaines vidéos récents, celle que je me suis mise à enregister toute la matinée, sur mon séjour à Vercors, avec ma voix racontant et expliquant les images est devenu trop grand.

J'ai passé tout l'après-midi pour étudier comment transformer des images dans vidéos qui marchent bien sur n'importe quel ordinateur, qui sont assez petits, qui...

J'avais plusieurs applications (pour mon PC) certains gratuits, d'autres achetés. Les plus faciles bombaient ou moulinaient sans cesse quand je leur demandais à faire pourtant des choses qui me paraissaient évidents, d'autres ne faisait qu'à leur tête. Finalement, furax, j'ai pris un roman historique d'amour pour me détendre un peu.

Je vais y venir à bout, je vais trouver lesquels utiliser, mais la route est longue encore et pas dû tout sans trous à m'enfoncer ni colines à grimper. Tout n'est pas encore gagné, et de loin.

Il y a tellement des applications, aucun ne faisant ce que je veux et comment je le veux exactement, et probablement, d'autres que je ne connais pas, et puis les plus puissantes sont les plus dures à comprendre et utiliser. J'étais dégoûtée hier soir, quand on m'appelle pour aller chercher mon petit-fils au gymnase et on me dit que la petite est malade. D'un coup, j'ai tout oublié et mes soucis de logiciels sont devenus minuscule devant David me montrant des prises de judo apprises et Gabrielle gémissant puisqu'elle avait mal à l'oreille.

Il faut mettre tout en perspective!

Mais il ne faut pas désespérer non plus. Ni abandonner. Après avoir écrit tout que vous venez de lire, je vais voir, que font mes vidéos sur Daily et détruire le grand qui hier me disait "vous n'avez pas les... nécessaires" et ne marchait pas. Qu'est-ce que découvre?

Le vidéos sur Sait Nizier marche! La voilà. Je dois avouer que c'est longue... Toutefois, cette suite des images expliquées, vous donneront, je crois, un peu d'apercu de que je viens de vivre de belle à Vercors, quelquefois, mieux que juste les mots et puis, cela prouve que cela paye des fois de travailler et patienter aussi. Et vive les gens qui travaillent à Dailymotion qui l'ont finalement transformé comme il le fallait pour que cela marche!

StNizier en neige, photo-story
par julie70
Quelques jours merveilleux, mi janvier 2006 sur les hauteurs de Grenoble, à 1200 m passés avec Peire, Gelzy qui m'ont invité chez eux et leurs amis, entouré des montagnes et de neige, raconté par Julie70

mardi 24 janvier 2006

Gens, blogs et échos

Merci, Francine, pour ton commentaires et à vous tous ayant fêté avec moi l'anniversaire. Si je devrais résumer dans une seule phrase ce que m'a apporté l'année dernière, pour répondre à la quelstion que Natasha m'a posé il sera: "Je ne me sens plus seule".

Quand quelque chose m'arrive, comme l'eau qui coulait du haut dans mon salon (cela a dû être tout au début de l'année blog) aussitôt j'ai des commentaires et conseils et encouragements, la même chose à chaque fois que quelque chose ne va pas du tout. Et quand j'ai l'impression que j'écris dans le vent (ce que je ressens en dépit de numéros que les statistiques me donne quand personne ne commente ce que j'avais mise) miraculeusement, des femmes ou/et hommes, blogeurs ou non, que je ne connaissais pas encore ou des "vieux" copains apparaissent et disent quelques mots m'allant directement au coeur et me rassurant. Me disant, Julie, tu n'es pas seule au monde, Julie tu es en bonne voie. Ben oui, même à 72 ans on en a besoin. Autant, qu'en enfance. Julie, tu as eu raison à permettre les commentaires "anonymes", sinon Francine ne t'auras pas laissés ses mot chaleureux et qui montre qu'on comprend tes intentions, par exemple. Et Mamounette, te dis qu'elle comprend ta petite poème (donc aussi pas trop long) et... merci tous les autres, qui réagissez juste quand j'ai le plus besoin.

Une deuxième effet absolument fantastique est que le blogosphère inspire par ricochets et échos, comme le disait aussi Gelzy dans son blog. Une phrase lu dans un commentaire ou un blog me donne une idée pour réagir ou par association et l'étincelle permet de continuer, reprendre le flambeau comme on le dit. Mais c'est plus riche, puisqu'on ne continue pas sur la même route, une association menant à l'autre et ainsi de suite.

Hier, j'ai lu ce que Jean, "l'homme qui marche", a écrit sur le quartier Goute D'or. L'idée lui était venu était d'un photo. J'ai d'abord réagis avec une commentaire. Puis, je me suis rappellé que j'ai passé dans ce quartier pour faire des photos, "avant".

C'était il y a si longtemps, c'était 'avant les blogs', c'était il y plus d'une année.

Je n'étais pas tout à fait inactive alors non plus. Je prenais des cours de photos avec une groupe des femmes venant d'Amérique et d'Angleterre. Je parcourais Paris, je faisais des photos.

Ensuite, tout à fait selon mon idée qui ne collait pas dans l'idée de mon prof photo, je me suis mise à créer des vidéo-récit. En testant les divers applications qui permettait le faire et sans savoir où cela menera.

Mais finalement, rien n'est perdu dans la vie.

Quand j'ai voulu montrer le résultat de mes efforts, il y a plus d'une année, c'était une flop, personne n'était intéressé et mon ordinateur, sans assez de force dans ma batterie, marchait trop lentement en plus. J'avais l'impression d'avoir perdu des jours et jours de travail, des heures et de l'energie sans que personne regarde le résultat. Mais hier, en cherchant à répondre à Jean et ce qu'il disait dans son blog, je retrouve subitement plein des vidéo-récits, la plupart en musique, créés dans ma vie avant blogs et non seulement, je peux dorénavant les publier en sachant quon les regardera (les meilleurs publiés ont été visionnés 100 fois en seulement trois jours et je vais découvrir pourquoi celui-ci avance lentement et comment l'améliorer). Mais en plus, un pas plus loin, l'idée m'est arrivé que je pourrais raconter un peu sur "ma vie avant l'ère blog". Reprendre quelques anciennes images aussi et raconter mes rencontrer d'alors. Voilà, une exemple de à quoi les blogs peuvent mener. M'aident à vivre, mieux, depuis un an.

N'est-ce pas fantastique, la vie après... soixante-dix ans? J'ai beaucoup de chance et je ne me sens plus seule au monde non plus.

(Bien sûr, j'ai mes enfants et petits-enfants, mais chacun a ses préoccupations et mène sa vie de travail et familiale. Et même si je sais que mon fils et ma bru suivent ce que j'écris, ils interviennent très très rarement, et surtout si je suis très loin.)


Personnages Paris 18e
par julie70
Quatre des personnages intéressants à photographer rencontrés à mon ancienne quartier du Paris 18e lors mes pélégrinations dans ma vie avant blog: un clip des images avec musique. Le petit triangle le démare, un autre click sur l'image n'importe où ou alors sur le rectange qui arrive à la place de triangle quand cela marche, l'arrête.

De Chateau Rouge vers Marx Dormois


De Chateau Rouge vers Max Dormois
Vidéo envoyé par julie70

Celle-ci, fait par une autre méthode (plus automatique) sort moins saccadé sur le blog que celui sur les personnages, mais j'avais moins la maitrise des images les unes après les autres. Il y a encore à expériementer!)

J'ai arpenté avec une caméra à la main Paris 18e mon ancienne quartier bien aimé et si divers, finalement, je suis allée aussi dans ce quartier (avec l'appareil photo trois fois par la suite) et je m'y suis bien sentie même là!

Oui, il y a des noirs, il y a des arabes, et des chinois, et que sais-je encore qui d'autre, mais je ne sais pas si à cause de leur origines ils sont moins français que moi, venant, il y a seulement 43 ans en France. Je suis convaincu que certains sont né en France et ont suivi l'école français.

Mais certains, j'ai vu, c'est vrai qu'il se comportent et vivent comme "avant" ou comme dans le pays de leur origines et, probablement c'est à cause de cela, et pas à cause du prix des logements qu'ils vivent là-bas. Une partie de 19e et 20e sont moins cher et le banlieux aussi.

Le quartier "Goutte d'or" comme on l'appelle a une charme à lui. Et, pendant le mois de Ramadan (sans le savoir que c'était cela avant presque la fin) je me suis promené sans aucun problème trois fois par ses ruelles.

Je suis allée la première fois en "répérage" et oui, j'ai constaté que certaines n'aimaient pas se faire photographier, d'autres par contre étaient ravis. La deuxième fois, nous nous sommes réunis dans un petit café du marché près du métro Chateau rouge et de là chacun est parti seul. Je me suis perdue en suivant les rues étroites et en ayant faim, j'ai trouvé un boutique offrant des galettes... comme ceux de Roumanie. J'ai acheté, j'ai croqué dedans et mangé devant la boutique qui le vendait. Ce n'est qu'en discutant après avec le vendeur qu'il m'a dit qu'étant le Rmadan, il n'avait pas le droit de manger tout la journée. Je me suis sentie gené, de lui avoir fait envie par mon comportement mais il a dit gentillement "ça ne fait rien" et je compris alors pourquoi deux autres se sont un peu éloigné et tourné le dos pour discuter. Je suis retournée la troisième fois pour donner les photos faites (à ceux qui ne réfusaient pas être pris) et avec quelle joie et grand sourire j'ai été acceuillie! Je me souviens surtout du marchand des fruits et légumes de coin, je vais retrouver quelque part ses photos.

J'ai aussi fait bien sûr quelques prises sans demander permission, ainsi les animaux morts pendant ensanglantés, des femmes bavardant et vendant à la sauvette (vite me tournant le dos), des adolescents sortant de l'école, etc. Oui, c'est un quartier un peu différent, et on peut y aller si on a envie d'être dépaysé, mais en réalité, chaque quartier de Paris, chaque ville de banlieu (celle où j'habite aussi) à sa propre caractèrisque. Comme nous l'avons tous, nous aussi.

lundi 23 janvier 2006

C'est l'histoire de ma vie

Pour fêter l'anniversaire d'une année de mon blog, voici un text écrit le mars 2003
Et merci pour vous tous, fidèles lecteurs (ou ceux occasionels) de votre encouragement à continuer!

L’histoire de ma vie
Est comme mon pays natal
Pleine des vallées et des collines
De trous, abîmes et peu de cimes,
Quelques plateaux paisibles, heureux
Où l’on se croit au sommet du monde
Sans s’apercevoir qu’on est près du bord.

C’est l’histoire de ma vie

Je l’ai vécue et elle était pleine
De douleurs, regrets, échecs.
Aussi de travail, enthousiasmes et joies
De persistance, croyances et aveuglements
Également, déceptions amères, trop de fois
Et malgré tout, je ne regrette rien.

C’est l’histoire de ma vie

J’ai cru que je resterais toujours
Dans ma tranquille ville natale adorée,
Du paradis familial nous avons dû nous enfuir
Puis tournés en ennemi du paradis imaginé,
Parcourir, connaître et aimer d’autres lieux,
D’autres personnes, se faire d’autres amies.

C’est l’histoire de ma vie

En plusieurs pays je me suis enrichie,
Même les gens m’ayant heurtée m’ont grandie.
Maman m’a élevée être indépendante
M’a appris tôt : mes actes ont des conséquences
J’ai assumé, tombé, mais à chaque fois rebondi,
Longtemps après… ou l’heure qui a suivi.

C’est l’histoire de ma vie

Mon père m’a appris ne pas renoncer
Des circonstances profiter, longtemps résister
Mes dents serrer, monter et chanter
Même quand on a mal, tenir et sourire,
Devant l’adversité faire face et ne pas s’enfuir.
Mes amies m’ont aidé à m’épanouir.

C’est l’histoire de ma vie

Mes maris m’ont aimée puis m’ont trahie,
Mais les amies ont accompagné toute ma vie
M’ont soutenue, consolée, écoutée, racontée
Malgré moi souvent la vérité m’ont montrée.
J’ai agi selon ma tête, souvent selon mon cœur
Je ne regrette ni raisonnement ni emportement.

C’est l’histoire de ma vie

Pleine des projets pas trop mal réalisés
Pas seulement de rêves, mais des réalités.
Deux magnifiques enfants et cinq petits,
Deux livres publiés et plein de textes écrits
J’ai aidé à chaque fois que j’ai pu
Au moins autant qu’on m’a épaulée.

C’est l’histoire de ma vie

Ouverte. Décrite beaucoup si pas tout
Je l’ai pensée, même si jamais assez
J’ai aimé, plusieurs fois adoré,
Je ne regrette même si je me suis trompée.
J’ai haï, et m’en suis libérée en n’y pensant plus.
De mes amertumes, l’apprentissage me sortait.

C’est l’histoire de ma vie.

Le long du trajet tortueux et sentiers non battus
Les livres et leurs auteurs m’ont accompagnée.
Les récits, les romans et mes poèmes préférés
M’ont enchantée, aidée et m’ont éclairée,
M’ont fait réfléchir et ma vie approfondir,
Ils m’ont aidé à vivre et décrire l’histoire de ma vie.

Julie Kertesz 2003

Ancient diaries
Et mes journaux aussi!

dimanche 22 janvier 2006

Allez voir... mes blogpotes

Aben, André ou Dédé du le blog d’andré écrit aujourd’hui, « la vie n'était pas non plus toujours rose » et puis, se met à le démontrer.

Je l’ai connu à travers un commentaire du Papillon, (pseudo de son fils) : nous sommes allés tous les deux chez une même blog écrit à partir de Californie par la « femme de » recommandé par « un blog par jour ». Papillon a une famille blogeur, tous blog, femme, enfants, parents. C’est ainsi, les voix des blogs peuvent mener à quelqu’un à qui vous vous attachez d’un coup, avec qui vous trouvez des «atomes crochus».

Depuis que je l’ai découvert, je reviens lire son blog régulièrement (sauf quand il signale qu’il s’en va en vacances – mais ces derniers temps il a réussi à envoyer et me lire même pendant).

Toute fois, ce n’est pas de son blog que je voudrais parler aujourd’hui, mais de ses lettres, pas encore publiés, ou seulement peu, les lettres d’un très jeune homme – et pourtant si mur déjà – écrits pendant son service militaire, de la France d’abord, de l’Algérie ensuite. Lettres de presque trois ans : c’était long le service qu’on devait à la patrie alors ! C’était dur, aussi.

Il écrivit presque chaque jour, mais au moins chaque semaine à ses parents et sa mère a conservé toutes. Elles constituent non seulement un trésor de témoignage de comment c’était (et il n’y a pas encore longtemps) être conscrit, dans l’armée, mais aussi un œuvre tellement bien écrit. Quand j’ai commencé à les lire (pas tout suite après qu’il me les a envoyé) je n’ai pas pu m’arrêter. Je voyais devant mes yeux ce qu’il décrivait, je vivais pour ainsi dire avec ces conscrit.

Je crois, que vous devriez lui demander de publier, il hésite encore, pas sûr de leur intérêt. Pourtant ! Quel courage lui a fallu aussi pour écrire de tout aussi sincèrement, et quel tallent pour l’exprimer si bien !
Berlioz, du blog ma vie mon œuvre je l’ai découvert quand son fils a réussi devenir polytechnicien. Il parlait aussi de musique, mais surtout, avec sincérité de ce qui lui arrivait.

Avec le temps, nous avons découvert, que nos opinions politiques différent de tout au tout, aujourd’hui, mais cela ne nous a pas empêché de rester des bons copains et continuer de lire avec intérêt le blog, l’un de l’autre. Bon, probablement en sautant la plupart de temps, mais pas toujours, les notes plus politiques.

« J’espère que tu continueras me lire » m’écrivit-il un jour. Bien sûr ! Un bon copain on ne l’abandonne pas et il es un à qui je tiens, vraiment. Peut-être d’ailleurs, un jour je vais le rencontrer et discuter de vive voix.
Coyote a deux blogs en plus de celui-ci, la principale (un sur la cuisine et un avec souvenirs de son travail en mer). Je l’ai rencontré déjà plusieurs fois "en personne"; et je n’oublierai jamais non plus qu’au besoin elle était arrivé (en mai) m’apportant un plombier ! et elle m’a aussi invité chez eux un soir de noël apprenant que je le passait seule.

Non, elle n’est vit pas en France, au moins, pas continuellement : elle a une maison à Quebec et je l’ai découverte grâce au site d’images Flickr et ses merveilleuses photos de neige, l’année dernière. Elle est une de mes premières lectrices, ayant lu même mon journal de jeunesse, jour par jour, dès le début et m’encourageant de continuer quand j’en avais besoin.

Aujourd’hui, elle écrit justement sur son voyage avion et « comment le faire », comme d’habitude, je crois encore davantage, elle le dit avec tel humour, qu’en la lisant, j’ai éclaté en rire plusieurs fois ! En plus, comme c’est vrai, hélas, ce qu’elle dit.
J’ai rencontré une fois Damdam à ma première réunion Paris Blogue-t-il, pour deux minutes. Il vient de partir avec Madame et la petite Mademoiselle pour dix jours en Alpes, mais avant de partir, a laissé un très bon numéro (3e) de reportage vidéo « Buzz à Damdam ». Toujours agréable et intéressant à lire et, maintenant le voir et écouter en "reportage".
Etolane vit au Quebec, au bord d’un lac. Elle est une des « vieux de la vielles » des blogs. Depuis que je l’ai connu (par blogs et images) elle est devenu enceint, eu un bébé, a failli mourir et j’ai constaté qu’elle a la chance d’avoir un mari fantastique, attaché et qui l’a aidé sauver sa vie, mais aussi durant les difficiles nuits (et jours) de début en trois. Quand elle était sous antibiotiques et infusion à l’hôpital, elle a demandé une amie d’écrire à sa place dans le blog ! Etolane est pour moi en plus quelqu’un que j’admire aussi pour le courage et sincérité avec lequel elle écrit – et aussi sa diversité. Je reviens à ses notes et images à chaque fois avec le cœur serré et les lit avec plaisir.

Vol de mots avait commencé milieu de 2003 et depuis, elle écrit régulièrement.

Elle écrit, aujourd’hui : en flânant quelques instants sur la Toile, je pianote des noms familiers qui m’ouvrent les portes du passé. Elleest parti de France vers Canada et réussi resumer dans un seul paragraphe "l'avant", pas comme moi, sur plusieurs pages.

«Pourtant, je suis née ici et mon village natal est là. Mais il y eut Montréal! Immigrée, nationalisée, assimilée. Ma vingtaine révoltée sur le Plateau Mont-Royal et quelques années plus tard une retraite d'écriture sur la montagne de Rigaud. Ensuiteun détour aux alentours de Paris pour rejoindre mon ex qui s’immergeait alors dans ces eaux troubles avant de le quitter pour noyer mes larmes chez ma Mère-Grand. Retrouver une amie d’enfance, délirer et sans m'en rendre compte pêcher un jeune Juan qui traînait dans les parages…» Oui, Juan est son mari et le père, attentionné du bébé. Pour finir «Donner la vie, frôler la mort. Batailler pour récupérer une santé, remonter la pente vers une forme oubliée. Devenir mère, se découvrir parents.»

Elle a aussi publié un livre des nouvelles, en tout cas j’ai toujours de plaisir à la lire.
François (et fière de l’être) écrit dans son blog Bof ! un lecteur , il vit à Amiens. François décrit ce qui le préoccupe, là ou ailleurs et ce qui se passe aussi avec soi (tout que j'aime). Il est un relativement nouveau blog-pot à moi, mais l'un très fidel. Nous nous soucions l’un de l’autre et ce qui nous arrive et il me dit sincèrement ce qu’il en pense dans ses commentaires. Nous nous échangeons régulièrement des commentaires.
Dans son blog Mots et Couleurs, Gelzy publie ce matin un bouquet des tulipes devant sa fenêtre avec vue vers le neige et les montagnes. Elle, je ne l’ai pas connu à travers les blog, mais dans l’association pour l’autobiographie. J’ai parlé un peu d’elle ses derniers jours, lors ma visite chez eux en Vercors. Et j’ai publié, était-ce hier ou avant hier, une vidéo où elle chante de sa voix haute, mais sa voix basse je l’aime encore plus, elle me trouble cette voix, et aussi ses vers composés par elle. Profonds, féminins, vrais. Elle m’a aussi corrigé tout journalDeSidonie, ma grand-mère, quoique je n’ai pas eu le courage de tout mettre encore corrigé sur le blog, me plonger dans certaines périodes me fait mal.
Giulia,rencontré à travers nos images d’abord, a plusieurs photoblogs, c’était elle la première « flickerite » que j’ai rencontré, à Paris, ce printemps (et plusieurs fois depuis) et nous allons chaque fois à un promenade photo ensemble. Elle a des magnifiques photos ! Et écrit de plus en plus des choses en les utilisant. Bientôt, une nouvelle promenade ensemble, que vous, et ceux de flickr pourront voir !
Jean, l’Homme qui marche, a aussi un des vétérans blogeurs français et même s’il n’écrit pas tous les jours ces dernières temps, ce qu’il dit est toujours intéressant. Je l’ai rencontré avec Brigitte (qui hélas a fermé son blog et photoblog même) et ensuite avec Giulia aussi et tout suite nous nous sommes bien entendus. Comme si on se connaissait depuis longtemps.

En fait, on ne choisit pas les blog préférés à l’hasard, probablement il y a une quelque chose qu’on sent. Je suis allée aussi voir l’expo photo de Brigitte à Faubourg Saint Antoine et j’espère les voir les deux, séparément (ou ensemble) encore. Non, je ne peux pas dire que j’étais « solitaire » cette dernière année ! Jean a aussi les yeux sur les blog anglophones et nous donne souvent des excellents suggestions.
Dans le matiére du vent Jaques vient de fermer les commentaires à cause de trop des spams ! Heureusement, avec Blogger, nous avons maintenant la possibilité de surveillance à plusieurs niveau (lire d’abord et approuver : je l’ai testé dans mon photoblog), permettre pour tous ou seulement certains mais demander recopie de certains lettres que les machines automatiques ne peuvent pas lire (j’ai permis à tous avec contrôle des lettres dans les autres). Mais la quantité de spam qui m’a envahi en juin, pendant que j’étais en Transylvanie, m’avait ébahie et écoeuré moi aussi, heureusement, qu’en revenant, j’ai trouvé une remède.

Jaques est plusieurs chose à la fois (comme la plupart de nous d’ailleurs), père et époux, docteur, et poète. Plusieurs fois, il m’a touché fort avec un des ses vers. Il publie aussi des merveilleuses images, des siens ou des autres (après permission) et lit, avec attention, ce que les autres écrivent. Je crois, que c’est à travers son blog, de blog en blog, que j’ai trouvé celui de François. Et je n’ai pas fini encore de passer et voir tous les potes de mes potes !
J’admire l’abnégation d’écrire très régulièrement et des sujets si divers du Vrai Parisien, qui vient d’ailleurs recevoir un prix blog récemment. Qu’il pleut ou qu'il neige, qu’il voyage ou non, il nous livre de belles images et textes intéressants et prouve aussi qu’une entrée, quand bien écrit et captivant peut être long, et on le lira.
Nicolas, du Blog de Beton, était un des premiers blogs écrits loin, de Thailand, puis un des premiers de mes lecteurs lointains. Je l’ai suivi pendant son travail en Chine et ailleurs, et il décrit tout ce qu’il entoure si bien ! J’ai l’impression de le connaître depuis longtemps, pourtant il est fort jeune et nous ne nous sommes pas encore rencontrés face à face. Je suis même allée lire le blog de son petite frère sur le miel et les abeilles de son île !
Jeune divorcé; Mamounette; Mariella; Frankie; Plume; Sebastien, Yannick et Mère débordé (voir mes liens), sont des nouveau découverts, je n’ai pas eu encore de temps de bien les connaître, ça viendra aussi.

Et je regrette le blog de ceux, qui dernièrement, font une longue pause, comme Marie-Chantal, mais de temps en temps, elle vient encore voir le mien
Phil le blogeur, réussit à dire ce que j’ai besoin, quand j’ai besoin, et dernièrement, il sortira un CD avec chansons écrites (comme Gelzy) par lui. Lui aussi à plusieurs choses à son corde !
Je n’ai jamais su ou compris, qui était le « co » du blog de Philipe et co, mais Philipe m’a souvent donné des bons tuyaux sur une chose ou l’autre se passant dans le blogosphère !
Pierre était un des premier blogs qui m’avait attiré. Il a une grande audience et je me suis intriguée souvent, comment réussit-il avoir tant des commentaires.

Hélas, il a abandonné (nous a laissé tombé…) et je n’ai plus retrouvé celui qui était 'avant' tout à fait. D’ailleurs, il m’a laissé aussi tomber deux fois de son liste des liens, ce n’est pas si grave, seulement je me demande pourquoi.
Yael’z blog est toujours intéressant, quoique des fois déroutant pour moi. Elle a un humour mordant et une sincérité (est-ce tout vrai ? je me demande parfois) et des copains très jeunes. Elle m’a fait aussi l’honneur, d’avoir été une des premiers à suivre mon journal ancienne et lire le journal de ma grand-mère. Je suis ses péripéties jour à jour et espère qu’un jour trouvera de bonheur comme elle le souhaite.
Ceux des blog non quotidiens, sont aussi des copains, mais je ne peux pas aller à chaque fois et être deçu jour après jour. Je les suis ou va les suivre à travers le RSS reader, que je n’ai pas aimé à la place d’y aller pour ceux qui écrivent plus régulièrement.
luther, kalima, francoise sont des découverts des dernières jours que je dois encore fréquenter davantage, avant d'écrire d'eux.

Mais j'ai rencontré à travers mon blog ou leur blogs, encore nombreux hommes et femmes de tout âge, comme aussi à travers leurs photos et la site flickr, je vous demande pardon si je ne mentionne pas ici tous et toutes. Je n’ai pas le temps de lire des blogs en anglais, pourtant très intéressants. Ni de citer tous mes lecteurs (que je connais). Et moi, je suis retraité, vivant seule et avec plein de temps, je me demande des fois comment ceux, travaillant peuvent faire face à autant des choses et êtres intéressants à connaître !

Voilà, un peu sur ma première année blog.
Elle était bien pleine et intéressante et pleine des événements ! Grâce à vous tous.

Allez voir 'ailleurs'

Aujourd'hui, je clos la première année de ce blog, commencé le 23 janvier 2005. Au lieu de faire une revue de ce qu'il contient, pour le moment, je vous renvois lire ma vie de 10 à 33 ans vue par moi en 1968, dans mon blog-journal. En même temps, c'est le début de mon 10e journal. J'étais malheureuse, trompée, frappée et j'avais besoin de regrimper d'une façon ou l'autre. Vous pouvez y voir comment j'avais alors analysé ma vie et pris de courage de mes premiers neuf journaux.

Ce soir, j'écrirai une note, racontant un peu des autres que j'ai connu à travers le blogosphère, vous qui m'êtes devenus si chers au fils des jours. Mais je vais prendre tout ma journée pour la préparer.

J'ajouterais quand même ceci: il vaut la peine d'écrire ses journaux, puisque, au fond de gouffre, on peut en tirer des forces pour rejaillir! regarder autour, réfléchir, se "resourcer".

samedi 21 janvier 2006

L'ouverture progressive


J'ai recu le début janvier un bulb d'Amaryllis, sans bien savoir ce que c'est. Après mon retour, la première fleur était ouverte. Jour à jour, j'ai suivi son progres et admiré sa beauté. Vous pouvez aussi voir ses diveres états et aspects. Un par un ou défillant les unes après les autres.

Mac OX ou Windows XP?

Lequel suivre? Travailler sur un Macintosh ou sous Windows XP? Comment décider? Si les routes enneigés sur Vercors n'ont pas beaucoup des pas qui les ont foulés encore, il y a des nombreux exemples d'utilisation des PC et des Mac. C'est quand même une choix pas si facile que cela à la première vue et ce ne l'était pas pour moi, non plus. J'avais bien utilisé des Macintosh (et avant Apple II) pendant 22 ans, mais l'ai-je abandoné ou m'ont-ils abandoné?

J'ai été une fervente partisan de la Pomme et son esprit, tant que l'esprit n'a pas disparu, envolé dans la fumée après que Job est revenu avec son esprit trop Unix qu'il avait attrappé à Next et qu'il ont mise, sous une peinture mince de Mac - au lieux d'améliorer le vrai Mac OS et qu'en achetant un nouveau appareil il aurait fallu racheter aussi tous les logiciels (ou travailler nettement plus lentement).

Alors, il y a quelques années, j'ai décidé, après avoir visité un Mac Expo à Versaille, que c'était fini pour moi aussi, la vase a débordé. Je suis allée à Fnac et je me suis acheté un PC Sony avec Windows XP dessus. Imédiatement, j'ai commencé à rouspéter.

Je connaissais bien l'ancien système Mac de dessous et jusqu'à Hypercard, Hypertalk (j'avais même écrit un livre dessus et je l'avais aussi enseigné) et Applescript (j'avais fait des programmes pour lier des programmes et des machines), mais je ne savais rien de Windows. Même pas, au début, comment obtenir des caractères lisses sur l'écran.

Quelques livres et mois plus tard, j'ai commencé à m'accomoder et connaitre un peu, au moins en surface le XP. Faire un point de sauvegarde, qu'on ne peux pas avec le Mac, par exemple, s'est bien commode. Et puis, visionner les images en diaporama, les voir dans les dossier etc. Je suis devenue de plus en plus accro de ces commodités.
Dans le train Paris GrenobleD'ailleurs, j'étais convaincue qu'on peut les avoir aussi sur le Mac.
La semaine der en allant de Paris à Grenoble, je n'avais pas pris avec moi mon portable, espérant que je pourais utiliser celui de Gelzy.

StNizier-Mac

Finalement, c'est Peire qui m'a prêté son portable Mac, il travaillait pendant que j'étais là sur son grand Mac mieux équipé pour créer d'émissions radio et corriger de musique et sons.

StNizier-lever de jourQuand le jour se lève à Saint Nizier le 13 janvier 2006, il me trouva déjà devant le mac que j'ai mis au début de cette note.

Maintenant, on commence à utiliser des ordinateurs chez soi, dès très jeune âge et on les utilise pour des raisons très divers.
Friday016
Mon petit fils l'utilisait dès trois ans, peut-être même avant. Peire pour modifier les sons et faire des emissions et CD, Gelzy pour écrire dans son blog, et moi, entre autres, aussi souvent pour mes images.

En revenant, la semaine dernière sur un Mac OX après avoir utilisé trois ans le Windows XP sur un Sony portable, je me suis heurté aussitôt à quelques désagréments.

D'abord, très étonnée, j'ai constaté qu'on ne peut pas voir dans les dossier les images, il faut passer pour cela par un programme. Ensuite, encore pire, on ne peut pas editer les blogs (gras, italisque, gauche, droit, etc) comme dans mon navigateur, celui de Mac ne le permet pas!

Non, décidément, malgré ces inconvénients et menaces des virus plus nombreux et les "mises à jour qui fout des fois tout à l'air) et que je ne l'adore pas autant que jadis j'avais les macintosh, je ne vais pas passer de nouveau à eux, je resterai, pour moi, avec mon nouveau choix.

Mais, comment on dit "chacun doit décider pour soi", dépendant de ce qu'il veut en faire et quel programmes il possède ou peut se procurer.

vendredi 20 janvier 2006

"Me parle en patois"


Me parle en patois
Vidéo envoyé par julie70

par Gelzy and Pierre Ducotterd

comme dans un film, on cherche la voix avant chanter "naturelle"...

Après cette journée Gelzy avait enregistré une émission radio où elle racontait une conte inventé par elle avec la voix patois d'une très très vielle paysanne. Elle module sa voix à volonté, qu'elle parle ou qu'elle chante ou chantonne.


Dailymotion s'améliore de jour en jour. Je vous recommande à tous. Et non seulement parce que malgré son nom qui sonne anglais, ils parlent et écrivent français et leur blog aussi qui vaut le détour de temps en temps. En arrivant aujoud'hui par hasard là, je viens de découvrir sur leur site cette vidéo naturelle tournée par moi avant le repas, avec Gelzy et son ami Pierre Ducotterd chantant ensemble. Pierre Ducotterd était venu en visite chez le couple Peire et Gelzy à Saint Nizier de Moucherotte.

Il y a un Vidéoroll, maintenant, vous pouvez le voir aussi sur mon blog. On peut choisir soit des vidéo à vous (les derniers cinq) soit des vidéos d'un group donné soit sur un mot clé pour les mettre, tout comme les images "badge" sur le blog de votre choix.

De Aide de site Dailymotion:
"Qu'est-ce qu'un Vidéoroll (ou Vroll) ?
Un Vidéoroll est une mini-vue dynamique d'une sélection de vidéos. Vous pouvez facilement l'intégrer sur votre site web ou votre blog en recopiant le code html fourni. Vous pourrez ainsi afficher sur votre site les dernières vidéos que vous avez ajoutées sur Dailymotion, ou les dernières vidéos d'un tag, d'un groupe ou d'un autre utilisateur.

Gelzy et Pierre Ducotterd sont déjà avec ce morceau aussi dans le Vidéoroll du blog Dailymotion! Et bien sûr aussi dans la mienne.

Comment puis-je faire apparaître ma vidéo dans la section "Vidéos les plus populaires ?
"Une vidéo devient populaire quand des utilisateurs connectés ont cliqué sur le bouton "j'aime cette vidéo" La liste des vidéos les plus populaires affiche les vidéos qui ont reçu le plus de "votes" sur les 15 derniers jours."



StNizier-party 2

Merci Gelzy, merci Pierre (et excuse-moi Peire plus connaisseur que moi) pour ce fragment de vie qui me rechauffe le coeur! Probablement tu avait raison en disant de moi "tu ne peux pas t'empêcher!" Entre plusieurs chansons enregistrés, cela m'a paru celle que je pourrais publier pour la joie de tous, j'espère. C'est vrai, et si naturelle! Comme chantaient jadis mon père.

Ces merveilleuses fleurs, sur la terasse de Gelzy, sont ici mon humble cadeau pour les deux qui chantent dans ce fragment vidéo, pour le plaisir de m'avoir laissé enregistrer ce morceau de vie.
StNizier-Cyclamens

jeudi 19 janvier 2006

45.000 fois

J'étais en train de repondre au commentaires de François et fier de l'être et de Peire de StNizier, quand mes yeux ont tombé sur un chiffre tout rond: 45000. Je me suis dit, d'un coup, voilà le sujet de mon entré d'aujourd'hui!

Je ne regarde que rarement, les nombre des visites de mon blog, et pour une année (en quelques jours on fêtera cela, j'espère ensemble!) ce n'est pas si grand que cela. Dans le mail, il me vient chaque jour de XITI un rapport me disant combien des visiteurs j'ai eu le jour d'avant et combien des visites. J'ai la joie de savoir que certains entre vous reviennent plusieurs fois!

En même temps, un certain inquétude, ces dernières temps.

Quand le nombre des lecteurs avait diminué à un tiers, de 210 à 60 environ pendant la période de noël, je ne me suis pas inquété, je me suis dit "heureusement qu'ils vivent et fêtent en famille"! Mais après le nouvel an, ça n'a pas regrimpé comme je me l'imaginais.

Alors, finalement, je me dis, cent amis qui viennent voir ce que j'écris, ce qui se passe nouveau avec toi, c'est déjà énorme! Et puis, pendant que j'étais chez Gelzy et Peire, j'ai réussi enfin à modifier le titre d'un note de février dernier qui avait un signification porno en anglais, pendant qu'en France ce n'était qu'un nom simple et utilisé, peut-être cela m'apportait des "bruits" visites d'un second nombreux ne signifiant rien, durant jusqu'ils se rendaient compte qu'ils ne trouvent pas là ce qu'ils cherchent.

Je ne fais pas de math, et je regards en général une fois par mois les statistiques, pour comprendre combien de lecteurs utilisent IE et combien Mozilla, combien ont des PC et quel est le % des macintosh, mais surtout, je m'arrête à chaque fois à rêver sur les statistique me donnant les pays d'où on vient vers ce blog qui me fait une énorme plaisir. (C'est ainsi que je me suis rendu compte que le pourcentage de ceux venant d'Amérique a diminué un peu).

C'est aussi intéressant de savoir, combien des gens lisent, sinon parlent la langue français, tout autour du glob terrestre, mais aussi combien des français vivent un peu partout dans le monde. Certains m'ont écrit "je ne parle ou écrit français, mais je peux lire!" Tout comme moi, il y a quarante ans a peu près...

Puis, je vais sur la site de Gelzy, je lis son poème d'aujourd'hui, et après que ces lignes me penètrent, je me sens toute petite en face de ses merveilleux vers: "Il reste".

mercredi 18 janvier 2006

Une fois qu'on m'a ouverte les yeux

Beauté d'hiver en Vercors
Après que Peire de StNizier a fait sa photo, je me suis levée, le 11 janvier, de la place de picknick (non sans mal) et je suis allée sur le chemin étroit au milieu des champs de neige pour voir ce qu'il prenait. Il m'a montré un arbre, que j'ai publié cette nuit.

Ce matin, entre mes photos que je n'ai pas encore publié sur ma site, je trouve celle-ci, pris au même place. J'ai regardé un peu plus bas et ajouté, j'espère un peu de profondeur et de la sensation que je ressentais dans cette balade avec Gelzy et Peire, moins habituée qu'eux à la neige et ses étandues magiques, je les ai inclus dans l'image. Chacun de nous voit autre chose de ce qui nous entoure, chacun de nous ajoute son petit grain de sel à la beauté de la nature et la culture, à sa propre manière.

mardi 17 janvier 2006

Aigaux-57 par Peire de StNizier


"Black tree on blue sky" pris le 11 janvier 2006: j'étais là, moi aussi! Cette photo, par Peire de StNizier de flickr, comme d'autres faites par mes copains de flickr, quand nous étions ensemble, me dit et m'apprend plusieurs choses.

D'abord, me fait modeste, admirant ce que je n'ai pas observé et ce qu'ils ont vues de belle dans la nature, les gens, le monde et réussi à obtenir. (Je n'ai pas encore demandé le droit de publier cette image, j'espère qu'il ne serait pas fâché. Comme il m'a dit un soir, "tu ne peux pas d'abstenir", non, je n'ai pas pu résister à la beauté de cette image. (Et de nouveau, je devrais vérifier, si effectivement, c'est ces mots là qu'il avait utilisé.) Je n'avais pas bien compris de quoi il s'agissait non plus, mais il y a plein des choses que je prends "à plein bras", effectivement. Ensuite, je réfléchis.

Je suis restée béat en admiration devant la neige qui brillait de ses éclats cristalins et pas regardé vers le ciel et les arbres magnifiques dans leur beauté nue. Puis, cette photo me rassure. L'hiver, comme le 4e âge, peut être belle aussi. Et avec mes petits misères, ici ou là, l'hiver qui m'attend, l'hiver de ma vie, pourait, de temps en temps en être aussi.

J'avais dis que j'étais pas si mal que cela, en faisant quelques autoportraits, mais jamais on ne m'a fait un portrait plein de bonheur, comme Peire ou Gelzy m'ont fait le soir quand nous étions tous avec un chapeau de clown et écoutions l'orgue de barbarie chanter. Finalement, quand on est heureux, on devient différent, et je suis plus heureuse en compagnie que seule; même si je me sens bien aussi solitaire.

Nouvelles ficelles

Ce note est un test de lien appellé "backlink" vers l'autre blog où je décris mon peur panique. et pas pour vous inciter d'y aller. J'essayer de comprendre comment cela fonctionne. Lien ouvre une fenêtre BlogThis! donnant la choix de nos blogs où veut mettre le lien. Mais, en changeant le nom, j'ai rompu le lien! Aëe!

Comment j'ai pu supporter? de mon blog journal jeunesse est la note ce que je voulais lier.

J'ai décidé de m'y mettre un peu plus à étudier tout qu'on peut faire, comme en quelques jours, ce n'est pas seulement l'anniversaire de 40 ans de mon fils, mais aussi d'une année depuis que j'ai ouvert mon premier blog. J'ai testé dans mon blog experimental d'ajouter un menu pour les archives au lieu d'une liste et ça marche. Peut-être dans les archives au lieu de mettre toutes les titres de notes pour le mois ce qui est très longue je pourrais l'utiliser !

Pas aujourd'hui, comme on dit "à chaque jour suffit sa peine"

J'ai aussi ajouté à ce blog-ci, juste pour essayer un "post-it express". A quoi sert-il? J'espère au moins, que tout cela ne relantit pas trop la venu de mon blog et ne vous dégoutera pas de venir me visiter.

Que de choses ne faut-il pas apprendre!

Toujours du l'espoir ou de la joie


Même l'hiver, quand il fait froid, il y a des beautés à admirer, même un arbre dénoudé peut dévoiler encore mieux ses branches, comme celui-ci, en forme de chandelier sous le ciel bleu, inondé de soleil.
Même quand, il y a quarante, puis trente-neuf ans, j'avais mon horizon obscurci, mes espoires de mariage heureuse et époux doux démantis, j'avais mon travail, mes nouvelles études de l'Alliance Français, mais surtout la joie que mes enfants me donnaient.

J'avais pris peur de mon mari (voir ces jours-ci, mon journal-blog, mais je n'ai pas baissé le bras ni mis trop de temps à me vautrer dans mon chagrin.

Au travail, les sept laborantine à qui j'apprenais à travailler, les nouvelles méthodes de travail que j'introduissais et à la maison mes deux enfants qui en grandissant m'offraient de la joie nouvelle chaque jour.

Je n'aurais pas pu écrire de ces instants si douleureux (enfin, années), si je n'avais pas la chance de me plonger dans la joie, chez Gelzy. Voir l'image qu'elle (ou lui) a pris de moi: la plus belle je crois jamais prise depuis très très fort longtemps.

lundi 16 janvier 2006

Orgue de Barbarie


Orgue de Barbarie 1
Vidéo envoyé par julie70

Comme les cartes perforés des anciennes ordinateurs, l'orgue de Barbarie, depuis fort longtemps marche avec des feuilles perforés!

L'aquisition de celle-ci est une belle histoire. Peire de St Nizier, (voir ci-dessous)nous l'a raconté il y a quelques jours, pendant que le feu de bois qu'il avait allumé et chauffait la maison déjà bien chauffé quand nous nous avions tous mis des chapeaux de clown de Gelzy (qui a mis l'image de moi en chapeau sur son blog, surprise! ajourd'hui.
Peire était (entre autres) un des responsables de tous les musées scientifiques de France, quand le musé de musique mécanique de Gets (de Savoi, qui vaut une large détour, lui demanda l'aide pour montrer des anciens instruments de musiques et, entre autre, des orgues de barbarie. Comme c'était un projet intéressant, il leur obtint des subventions nécessaires. Le jour de l'inaguration, ils allèrent (avec Gelzy) pour la fête. Surprise! Au long du chemin de la petite ville jouaient 60 orgues avec les chanteurs respectives!
Depuis, il avait envie qu'un jour il en fait aussi partie de ces organistes, jouant ensemble. Lentement, il a mis de l'argent à côté, jusqu'il y eu assez pour pouvoir s'en acheter un, lui aussi. La semaine dernière Gelzy commençais juste à peindre l'orgue et Peire avait juste fini la perforation à la main et la fabrication long et laburieuse de la première chanson de Gelzy mise sur bande perforé (elle en compose et chante des merveilleuses).
Nous ne sommes pas encore prêtes! disent-ils. Il faudrait beaucoup plus de répétitions. Mais il m'a joué un air, sans chanson... Le voila. Il m'a aussi offert un CD avec une émission radio crée par lui sur les orgues de barbarie et enregistré à Geneve .

J'ai aussi enregistré d'autres, "pas au point" encore, qui à moi, me parraissaient merveilleuses! mais pst! ils sont que pour moi. Un jour, j'en suis sûre, je les écouterai chanter, jouer dans une ville où les joueurs d'orgue de barbarie se rencontrent. Une orgue de barbarie c'est déjà fabuleuse, alors, imaginez-vous tous, les unes après les autres!

Avant partir


il a dû passer son rhume, j'espère que pas aux autres aussi! Il était venu à St Nizier pour 24 heures, en visit pour qu'on puisse parler de la Roumanie, où il va souvent pour aider les agriculteurs, et l'organisation pour bouger un peu les choses là-bas: aussi un des partenaires acteur chanteur de Geizy.

Il est sympa, mais mieux vaut ne pas passer les bactéries de l'un à l'autre: j'arrive difficilement respirer depuis hier matin. J'irai tantôt acheter un medicament qui va m'en sortir.
C'était plus dur et plus long à m'en sortir, il y a quarente ans du gouffre où je me suis retrouvée, dans mon mariage.

Au début, c'était la naissance de mon fils qui m'avait aidé: il aura juste 40 ans dans quelques jours. Quel bébé sympa avait-il été! Sans pleurer, mangeant d'abord au sein à son rythme, puis assez rapidement d'une verre. Dormant plus de six heures à partir de la troisième semaine pendant la nuit: ceux qui ont eu un enfant peuvent apprécier ce que cela veut dire d'extraordinaire.

At the point of viewC'est... mais je raconterai tout cela dans mon blog journal de jeunesse, quoique à 32 ans je n'étais plus très jeune, en tout cas, c'est alors que je me suis sentie (entre 32 et 35) la plus vieille de ma vie entière. Pourtant, 40 ans se sont passés depuis et encore aujourd'hui, je me sens plus jeune qu'alors!

Quand la brume se lève et il n'y a pas de nuages, de hauts de St Nizier, à cinq minutes du centre, on voit les montagnes tout autour, mais aussi Grenoble, et de Grenoble, les montagnes qui l'entourent. (Dans cette image, un inconnu qui le contemple).

De loin, on peut souvent mieux voir et comprendre aussi se qui se passait, peut être, maintenant je peux mieux comprendre aussi ce qui se passait dans ma vie il y a quarante ans.

dimanche 15 janvier 2006

Je recommence


J'ai écrit déjà presque tout le text qui devait accompagner cette image, quand mon fils a débarqué chez moi. J'adore quand il vient, mais cette fois, il a pris possesion de mon ordinateur et dans le fièvre des explications et découvertes et discussions, tant sur les blogs, sur flickr, sur technocrati etc tout ce que j'avais écrit a disparu, envolé.

Je devrais écrire dans le Word ou, au moins le Outlook, je sais, mais j'écris mieux, ayant devant mes yeux une image ou directement sur le blog. Cela vient un peu de mes habitudes de journal intime, que j'écris depuis soixante et quelques années. Que disais-je?
J'arrive difficilement à croire que c'est seulement quelques jours sont passés quand j'étais devant cette paysage, ces étendus enneigés. Il me paraissent ce matin, chez moi, loin dans le temps et l'espace. Je me demande presque était-ce vrai?

Heureusement, des dizaines, peut-être centaines des images sont là à témoigner. Je n'ai pas eu encore le temps de les revoir, donc j'en prend une... presque à l'hasard. Le champs, près du mémorial et cimitière de ceux tombés mi-juin 1944. Après quelques minutes tristes, je me suis promené avec Gelzy, émerveillée de tant de beauté. Le neige était parfait pour le promenade, le soleil brillait dans l'air frais mais pas coupant. Je sentais sa présence amicale près de moi, et nous avons aussi fait un peu les folles: elle s'était couché dans la neige et puis j'ai fait une photo avec elle assise, les pieds en haut. Non, on ne vieillit pas à 66 ans! Il en reste en nous pleines des choses "enfantins", des joies, des souvenirs et même des "ose!"

Ose sortir de cotidien, ose avoir de la joie, ose écrire sur la neige "Julie 70" (elle l'a fait, pas moi! et il parait qu'il est toujours là encore, plus profonde qu'était mardi). Ose aller, ose inviter, ose chanter ou acheter une orgue de barbarie. Ose le peindre, ose faire des émissions radio, en somme, ose vivre!

NomSurNeige
Vidéo envoyé par julie70
Il y a tant à faire, après qu'on a pris sa retraite!

Même quand le genou de heurt, la vue n'est pas ce que c'était, les os se font sentir, la vie n'est pas fini, du moment qu'on ose et on oublie même pour un temps tous ses petits misères.

Je le dis aux autres, mais je le dis surtout à moi-même d'abord: ose!

samedi 14 janvier 2006

StNizier - Paris


Pendant qu'il travaillait encore, préparant une nouvelle émission radio, hier soir, Gelzy et moi faisions des photos "sur le même thême", les marches avec la vase, un peu "à la manière d'André Kertesz": voilà ma version. Mais je n'ai pas le temps de continuer longtemps: le téléphone Skype sonne. C'est agréable de ne plus payer la facture à chaque appel, mais est-ce marche avec les Macintosh? A St Nizier nous ne l'avons réussi à la mettre en route sur leurs Mac's.

Ce matin, Gelzy a allumé pour mon départ une bougie: la voilà. Mais, comme je lui ai dit, j'ai senti déjà la chaleur de ses yeux! Leurs yeux, d'ailleurs à tous les deux.
StNizier Him and herStNizier Adieu Station
Et voilà, sur les marches, son chapeau à lui et le sac noir à elle, tout préparés pour qu'ils me conduisent à la gare. Grenoble, entrouré par des montagnes est à 200 metres d'altitude et St Nizier est à 1200 métres! En descendant, je laisse la neige derrière moi, il m'en restera un souvenir merveilleux de mon séjour pour longtemps! On arrive à la gare de Grenoble. C'est une plaisir de les voir si heureux, après plus de vingt ans ensemble! Des couples s'aimant et s'entendant ça existe! je me dis et la savoir et les voir me rechauffe le coeur (et bien sûr leur merveilleux acceuil aussi!)

Ce soir, j'écris déjà de la maison.

Mon fils m'attendait à Paris et m'a poussé d'acheter une vidéo-camera. Aie! Ce soir je ne suis pas même coiffée, mais je suis obligée de la mettre en route: j'ai vu (VU!) et entendu mes deux petit-enfants crier "Ce soir le vidéo! ce soir le vidéo! ce soir le vidéo!" comme dans un manif! Alors, je vous dis à demain, j'ai à faire, le bidule à mettre en marche.

PS. ça marche mais, ce n'est pas très au point encore finalement! Pourtant c'était une joie de voir les deux petits tellement excités, et bien sûr, aussitôt que cela marche un peu, ils en veulent davantage: mamie, tu nous vois à l'envers? Devrais-je me mettre sur la tête ou inverser l'appareil photo? Le résultat pour le moment, je ne les vois plus, même à l'endroit. Quand on en veut trop... tout suite...

Adieu? Au revoir!

Je dis "adieu" pour le moment à la neige et à cette paysage fantastique tout autour de moi, au couchers et levés de soleil, au son de l'orgue de barbarie et à la voix magnifique de Gelzy chantant des vers et musique qu'elle a composé. Au chaleur avec lequel ce couple, Peire et Gelzy m'ont acceuilli et entouré tout au long de la semaine.

J'espère, que ce n'est qu'un au revoir.

Nous allons nous rencontrer encore, je vais encore l'écouter parler, chanter, et en attendant, nous allons dialoguer à travers nos blogs et images. Je vais réécouter le CD que Peire a créé et m'a offert, son émission et l'intervieux réalisé sur les orgues de barbarie et j'ai envie d'aller écouter jouer les orgues et leur propriétaires, à la prochaine festival qu'ils feront.

En attendant, voilà une des premières images que j'ai fait en arrivant ici, la fleur d'hiver devant leur maison;
Winter flowers
Elle a résisté tout au long de cette semaine, malgré le soleil éclatant qui a accompagné mon séjour à Saint Nizier. Un jour, elle va fondre. Mais pas dans mon coeur, pour moi, elle restera à jamais là, belle, acceuillante devant la maison et magnifique.

vendredi 13 janvier 2006

Par Peire de StNizier


les cristaux énormes de neige, tenus par moi...
Avez-vous déjà vu de pareil? Moi, je ne pouvais même pas imaginer!


et si je n'ai pas réussi à la photographier, moi, cette fois, Peire l'a réussi: allez voir, si vous désirez aussi les autres photos qu'il a fait à l'occasion de notre balade avec Gelzy, avant hier, il a mis tous ces images dorénavant sur sa site (dont certaines étaient fait pas Gelzy, d'autres, par lui) et la plupart montrent mieux ce que nous avons admirés que les miennes.

L'hiver, devant une auberge?


J'ai aimé ce que j'ai vu, je l'ai pris en image, je l'ai publié sur ma site flickr et quelqu'un la regardé, vraiment. L'avez-vous?

Avez-vous observé, mais peut-être, c'était difficile, si petit, qu'il y avait de l'herbe sous le chariot? Il me dit "curieux", est-ce vraiement?

Je n'ai même pas vu, n'ai même pas observé. Nos yeux sont sélectifs, le camera l'est moins.

Ce chariot, était là, décorativement, pas pour l'utilisation, probablement, jamais bougé depuis fort longtemps. Dans les temps, l'hiver, on utilisait les luges, de même grandeur, conduits par des cheveaux sur la neige, aujourd'hui remplacés par les voitures aux roues spéciaux.

J'ai beaucoup écrit dans mon cahier ce matin, mais surtout sur ce qui se passait à l'époque évoqué par mon blog-journal hier, aujourd'hui, demain. Après-demain. Des pans de vie pas tout à fait comprise encore après plusieurs dizaines d'années.

Puis-je appercevoir soudain l'herbe sous le chariot entouré de neige?

jeudi 12 janvier 2006

Neige vierge


Ces dernières deux jours, j'ai vu des choses pas vues pendant mes précédentes 72 années.
Par exemple, des cristaux de neige. Des très grandes étendues de neige où personne n'avait posé les pieds. Des champs par où, avant nous, seulement un skieur était passé depuis des jours et jours (la dernière neige date par ici de juste après Noël). Des chaines de montages enneigées orange sous le soleil couchant admiré de la veranda, et mes hôtes jouant de l"orgue de barbarie tout suite après le petit dejeuner et chantant en même temps "sur les marches de la Butte"!

Je ne peux ni veux mettre une échelle et une note, disant "celui-ci était le meilleur souvenir et celle-la tout suite après" etc. Tous, m'ont enrichi, tous sont entré en moi, tous m'ont marquée comme ces étendues de neige, vierge de tout mouvement ou pas.

J'ai attendu et souhaité depuis longtemps "aller à la neige". Plusieurs hivers, j'avais décidé "cette année"... j'irai, vraiment! sans toutefois le réaliser.

Mes souvenirs de neige datent de très longtemps. La luge de mon enfance à Kolozsvar (Cluj-Napoca) entre les colines de Transylvanie et quelques pas de ski au début de adolescence, deux excursions en montant les Carpates à pied de Predeal jusqu'à 2300 mètres vers mes vingt ans (c'est lors de l'un vers ces balades que j'ai connu Sandou, plus tard devenu mon mari et le père de mes enfants).

Je suis allée une fois, juste après mon arrivée en France (il y a 43 ans) tout en haut des montagnes en Suisse en juillet, et j'ai skié pendant une heure là-bas, entourée des nombreux autres personnes ayant, comme moi, emprunté le materiel pour quelques minutes. Est-ce tout? Presque.

Le reste c'était plutôt de la nostalgie. En aucun moment, je ne me suis imaginé ainsi, comme vous voyez sur cette photo faite hier, ni brillant comme des dizaines, centaines de petit cristaux.

Il a fallu qu'un matin, très tôt, à Aix, je rencontre Gelzy dans la cour du monastère où nous étions allées toutes les deux pour une conférence, et lui demande de me chanter quelques unes des chansons qu'elle avait composées, qu'elle me les envoie par la suite, et qu'une amitié de loin née entre nous pour qu'un rêve se réalise, plus beau que je l'avais jamais imaginé.

Ce matin, en me réveillant tôt, pendant qu'ils dorment encore, je la vois dans cette cour, illuminée par la joie de chanter et d'être appréciée, je l'entend chanter des couleurs avec des sentiments profonds qu'elle a associée à chacun, toute rougie de plaisir, toute dans ses poemes.

Et je n'aurais jamais imaginé que cette rencontre va finalement aboutir à la contaplation de toutes ces beautés vierges, loin dans les montagnes, loin de tout, entourées seulement de la neige tranquille et majestueuse brillant par ici, par là.

mercredi 11 janvier 2006

Cristaux de neige


Jusqu'à aujourd'hui, je ne savais pas qu'il existe des cristaux faits par la neige.

Nous avons picniqué dehors, au-dessus du plateau du Vercors et pendant que nous mangions, assis sous un arbre, du pain de campagne au jambon, j'ai été émerveillée par le spectacle tout près de moi.

Après de nombreux tests - pas facile de voir ce qu'on prend en photo sous un soleil si éclatant- j'ai réussi au moins ceci. Et vous pouvez voir dans le site flickr de SaintNizier, il a réussi des images encore plus époustoufflantes (ou regardez dans le blog de Gelzy)

La neige fait des cristaux en lamelles, et ce midi, ils étaient tellement grands et brillaient sous le soleil de mille éclats.

Près du mémorial des résistants du Vercors


je me demande, ce qui est vrai dans notre vie et ce qui ne l'est pas, ce qui dure et ce que même le passage du soleil dans le ciel efface. L'ombre dessinée si clairement sur ce paysage enneigé disparaîtra - mais nous et nos souvenirs aussi: qui se souviendra alors de nous, de nos peines, de nos luttes et de nos joies? qui se souciera de ce que nous avons fait, accompli ou non, de nos luttes vaines ou utiles, de nos oeuvres disparaissant dans le temps? Je me pose, ce matin, en regardant cette image, en me souvenant de hier mais aussi de ceux tombés près d'ici un été loinain, plein de questions.

Premier promenade dans la neige


Fort longtemps, je ne me suis pas promené dans la neige, dans une neige profonde et vierge. En sortant de la maison, sagement, avec les bottes de neige qu'on m'a prêté, nous sommes allées doucement, d'abord au mémorial Vercors, ici à Saint-Nizier-de-Moucherotte.

Puis, nous avons pris la route traversant les champs. Il n'y avait qu'une trace de ski devant nous, et c'était magnifique, quoiqu'un peu dur pour mes genoux vers la fin. En rejoignant les traces d'un tracteur, c'est devenu plus facile à suivre. Pleine des paysages fantastiques sur le chemin!

Je suis revenue remplie des pleines des riches souvenirs pour le futur, tellement pleine de joie, des images (et photos) que je me sentais déborder.

Gelzy s'était mise à continuer de peindre l'orgue de barbarie, elle a énormément de tallent, et moi, à regarder mes images. A la maison, je vais mettre davantage sur ma site. Pour le moment, la plupart sont accumulées en moi!



double
Que c'est belle, l'amitié!

Que c'est belle cette lieu entouré de partout des divers chaines de montagnes enneigés, tranquille, seulement des traces ici ou là que quelqu'un avait passé ici ou là.

mardi 10 janvier 2006

Gelzy peint leur Orgue de Barbarie


Hier soir, après diner, elle s'est mise à peindre le bois de leur nouveau orgue de barbarie. Elle est très douée, pas seulement dans les chansons, poème et écriture (voir son blog) mais aussi dans la painture.

Pic enneigés et fleurs d'hiver


Voila ce que je vois ce matin à partir de jardin de ma copine chez qui je suis venue en visite. Ensuite, une fois que nous avons toutes les deux "blogés", nous avons fait une promenade fantastique sur les routes enneigées. Elle a même écrit "Julie 70" sur la neige (et j'ai fait un court film pour le montrer). C'est belle l'amitié! Ensuite, nous avons pénétré plus profondément sur les champs enneigés vierges, s'enfoncant dedans. Heureusement, elle m'avait prêté des bottes de neige.
A midi, nous avons mangé sur la terasse couverte, en admirant la chaine des montagnes enneigés brillant sous le soleil.

Arrivée en Vercors

Few hours after first snow 012
Aujourd'hui, j'écris des montagnes de Vercors, a 20 kilométres environ au-dessus de Grenoble.
Je suis en train d'admirer la lumière se lever sur les montagnes enneigés et le stalactites illuminés pendant devant ma fenêtre, chez Gelzy.

En plus, miracle des miracle, comme ils ont un Wifi dans leur maison, et m'ont prêté un iBook, je peux le déplacer où je veux et je suis connecté au Web! C'est ainsi que je vous écris en ce moment.

Il y a beaucoup des "première fois" dans la vie, chacun apportant son propre plaisir. Pour moi, celle-ci, est une vraie joie, autant que les être fantastique retrouvés, pas vus depuis le mois de mai et la neige tout autour de la maison que j'apperçois à travers des grandes fenêtres vitrés.

lundi 9 janvier 2006

Cadeaux en cercle


Je ne fais pas de réclame, je ne sais pas comment est ce chocolat "à la champagne" et je ne le saurais jamais. Je l'ai reçu, cette boite française, d'une famille venant de Houston, USA. De qui l'ont-ils reçu?

Je me suis souvenu d'une vérité ou blague? qu'on m'a raconté il y a fort longtemps, quand j'avais ouverte, erreur! une boite de chocolat (vieux et ranci déjà)reçu, en Israel.

Il ne faut jamais l'ouvrir! me dit-on. Tu ne le savais pas? Ici, on continue à offrir la boite à quelqu'un d'autre, qui à son tour va l'offrir où il va et ainsi de suite. Et, on ajouta, ne t'étonne pas si un jour, dans une année peut-être, tu reçois la même boite qui revient en fermant le cercle. Tu n'as alors à continuer.

J'étais presque tenté de le prendre avec moi et l'offrir à Gelzy, qui m'attend avec chaleur, mais non!

Comme je ne mange plus de chocolat cette année, je vais le passer à ma belle fille, elle, fera ce qu'elle a envie, mangera ou l'offrira à son tour...