Quand tout s'écroule dans notre vie, et hélas ceci arrive a tout le monde, jeune et vielle, riche et pauvre, intelligente ou moins, hommes et femmes et, hélas des fois même des très jeunes, on peut se dire:
"Cela servira a quelque chose! Du merveilleux, nouveau, en sortira."
On peut le dire, et même comme moi la croire de plus en plus, mais ce n'est pas facile. Le mieux parait très éloigné.
Non, il ne m'est rien arrivé maintenant, c'est l'image que voilà qui me l'a suggéré et la préparation de mon prochaine discours, pour dans un mois.
Puis-je persuader ceux qui viendront m'écouter que quand on les a mis "a disposition", congédié, on pas passé à l'école souhaité ou eu l'amour qu'ils espéraient, cela "c'est pour leur bien dans la vie". Que pour sûre, la vie leur réserve quelque chose de meilleure?
Quand je regarde dérrière sur ma vie, c'est vrai.
Les oiseaux qui chantent ne sont pas aussi loin qu'on a l'impression, les lendemains seront mieux. Mais la route jusque là est longue, ne vient pas d'un coup et quand on est devant un coin, c'est impossible de voir ce qu'il nous attend de l'autre côté.
Quelquefois, c'est des marches qu'on doit grimper, une montagne où il fait froid, de la solitude, de la persistance nécessaire pour persévérer et continuer. Surtout quand on ne voit même pas le bout!
J'ai des exemples de ma vie à donner.
Quand on m'a interdit d'aller suivre des études Universitaires.
J'ai appris à apprendre seule, à la maison - pour toute la vie.
Quand presque arrivé tout en travaillant finir mes études ingénieur, on m'a déclaré ennemi d'état (l'État étant représenté par Elena Ceusescu, son mari alors n'était 'que' chef de Securitate) et on m'a empêché à finir mes études, continuer n'importe lesquelles études dans une école et même interdit de travailler même en manœuvre pour deux années.
A cause de cela je suis partie finalement de la Roumanie Communiste - j'ai vécu de mes 28 ans dans des pays libres et démocratiques. La différence dans ma vie, je ne peux même pas le décrire, tellement c'était énorme!
Quand je n'ai pas pu rester vivre en Amérique, comme je le désirais à un moment donné de tout ma cœur - je suis revenue en France et j'ai trouvé une travail (après qu'on m'a dit que je suis trop vieille et pas française et je ne trouverais plus dans la recherche) - la plus passionnante de ma vie: micro informatique.
Je ne vais pas continuer, mais il y eu aussi d'autre occasions quand cela n'a pas tourné comme j'espérais. Ma coeur semblait se casser en deux, la vie pesait sur mon épaule. La période de transition était à chaque fois trop longue.
Mais j'ai toujours trouvé une vie meilleure, une que je ne pouvais même me l'imaginer avant que la tragédie frappe et interrompe la marche "normale" de ma vie.
Comment exprimer ceci en sept minutes et donner courage a tous qui sont en bas de pente juste maintenant?
Tout à fait ce que je me suis toujours dit dans les périodes néfastes de ma vie : ça cache "une raison" "je dois apprendre quelquechose de tout ceci" et surtout : je rebondirai, un bon coup sur le fond et on remonte à la surface !
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