vendredi 11 mai 2007

Un peu plus la mienne

Je suis arrivée dans cette maison sombre, au fond du jardin, il y a plus de cinq ans maintenant. Je fuyais devant le comportement de mon mari, devenu insupportable. La maison, mes enfants, m'ont offert cette abri.

C'était vide, presque, sauf un sofa que je n'aimais pas de puis le début et devant la maison, sous un tonnelle, une grande table. Il y a quelques semaines j'ai remplacé enfin le sofa, avec un plus long et plus dur: j'adore!

Bignonnes-upHier, quelqu'un devais venir à dix heure, démonter le tonnelle, couper l'arbre qui rendait ma chambre si sombre depuis des années, surtout dès le printemps quand ses branches étaient remplis des feuilles. Plus tard, l'été, des magnifiques fleurs aussi venant jusque ma fenêtre, demandant même à entrer. Si je les laissais.

Personne n'est arrivé hier m'aider.

Vers onze heures, furieuse, je m'y suis mise. J'ai détruit la tonnelle devenu gris et pourris. Les branches de l'arbre qui étaient dessus, se sont un peu inclinés, sans tomber. J'ai pu couper la plupart des branches, sinon toutes. Au moins celles venant trop près de mes fenêtres.

Je suis allée chercher des sacs spéciaux pour mettre les feuilles pourris et les branches, à la Mairie annexe. Fatiguée, j'ai juste mis à côté les branche pour pouvoir circuler, le reste m'attend ce matin à finir. Et le weekend, mon fils viendra démanteler les tuyaux que je n'ai pas réussi à débrancher les uns des autres.

Mais déjà hier, non seulement j'avais de la lumière dans les deux pièces, mais j'avais l'impression que je me suis appropriée davantage cette maison.

3 commentaires:

  1. Courageuse et tenace, tu ne recules devant rien. Bravo Julie.

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  2. il est vrai que lorsque l'on vit seule il faut souvent se "débrouiller", mais l'expérience de la vie nous y aide, pas vrai Julie ?
    Bonne journée à toi

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  3. Bravo Julie de récupérer ainsi votre lumière pour vous créer un espace dans lequel vous vous sentez bien!

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