jeudi 16 mai 2013

J'ai cachée mes cheveux un jour

I covered a day my hair, too by Julie70

Je ne trouvais pas le fil d'entrée dans mon récit de demain, même si le centre était la (les trois femmes nues dans la ligne).

Ce matin, soudain est arrivée et une fois le début est la, le reste suit.

Chaque matin, aussitôt levée de son lit, Irène la cachait sous une écharpe. Honteuse. Elle était 20 moi 12, après la fin de la deuxième guerre mondiale. Fiancée de jeune frère de papa, elle est habitée dans ma chambre pour dix jours. Aussitôt que l'oncle a entendu qu'elle était revenue de Auschwitz, il est allée et apportée chez nous, le temps de préparer les papiers pour mariage.

Pourquoi tu cache tes cheveux ?

J'ai honte, ils sont trop courtes!

Tu as des magnifiques cheveux noirs boucles et brillantes! Laisse les a l'air. Tu es magnifique avec, je lui disais jour après jour.

Maman adorait brosser mes cheveux, longues presqu'en jusque mes cuisses. Chaque matin 100 fois. Cela sera la fierté de ton mari me disait-elle. Ta plus grande beauté.

Irène était belle, peau somptueusement bronzée même avec son visage émincée. Après trois jours, elle m'a cru et laissait ses cheveux libres. En même temps, elle a commencée a me raconter sa dernière année passée aux camps de déportation d'auschwitz. Elle me racontait pleine des détails de leurs vie la-bas dont je me souviens si bien.

Mais un récit est restée en moi, comme si j'étais la. Elle me la racontait encore et encore, avec honte: se sentant coupable.

C'était 5 mois après notre arrivée. Des le début, nous avons été séparées de mon père et mon jeune frère mais j'avais réussi que nous soyons ensemble: maman, ma sœur cadet et moi. J'avais aussi réussi d'améliorer un peu notre vie, en devenant coiffeur des femmes officiers qui en retour, me permettait de prendre des habits restées et des fois, même me donnant des pelures des patates.

Malgré tout, maman ne supportant pas ce qu'on nous donnait, devenait de plus en plus faible. Pendant plusieurs appels de matin interminables, nous avons du la soutenir.

Ce jours-la, nous avons du marcher nus une après l'autre. De loin j'appercus un beau officier. C'était Mengele, qui avec son cravache a peine bougée séparait les femme: a gauche et a droit. Dans ce temps, nous savions déjà : gauche était la chambre de gaz, puis brûlée - nous avons sentie l'odeur douçâtre écœurant que le vent apportait jusque nos baraques, plusieurs fois déjà.

J'ai mis ma sœur la première, puis maman entre nous. Après longue attente on arrive: ma sœur passe. Dans la bonne direction. Je respire. Maman arrive devant Mengele. Elle a un mouvement de recul. Aussitôt, il montre vers la gauche. J'ai paniquée. Julie, je n'ai pas osée rien faire ou dire. Je suis envoyée après ma sœur. Sans maman.

Je n'ai pas osée réagir ! Irène me répétait tout au long des journées passées avec moi.

Je n'avais que 12 ans mais je comprenais bien et lui expliquais qu'elle n'avait de quoi se sentir coupable. Elle ne pouvais rien faire. Aurait-elle essayée le seule résultat aurait été qu'elle meurt aussi.

Tu n'est pas coupable!

Plus facile a dire que le ressentir. Survivant ma cousine, Judith, qui n'a jamais eu dix ans, j'ai comptée moi aussi des année : et maintenant j'ai vécu 5 années plus qu'elle. Trente année de plus. Bientôt soixante dix de plus. Je me sentais coupable, non de ce que j'ai fait, mais ce que j'ai pensée une fois, furieux de ses parents.

J'avais soixante ans quand je me suis souvenue de tout ce que j'avais fait. Pris chaque matin de sa maison, allant main en main a l'école, assise dans le même banc, jouant ensemble jusque sa maman revenait.

Nous n'étions pas coupables!

Des fois, la vie nous sépare, nous oblige de sauver notre vie et continuer. Nous, tous, ne sommes pas coupable de survivre. Vivre ou rester dans l'emploi pendant qu'un autre et renvoyée. Alas, le sentiment reste profonde, pas rationnelle.

Je me suis coiffée ce matin en souriant dans le miroir et ne ne cachant pas mes cheveux argentées non bouclées sous une écharpe. Le cœur un peu triste, me rappelant des cheveux noirs bouclés de Irène que sa mère aimait tant a brosser, matin après matin.

2 commentaires:

  1. C'est un récit très touchant.

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  2. Bonjour Julie,
    Texte très émouvant
    Ça laisse à réfléchir...

    Doux petits bisous

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