En cinq ans, soixante année de la vie

J'ai commencé, le 21 février 2005, la publication, jour par jour de mon journal intime dans le blog Retroblog,

voilà le début:

1e journal

Cinq ans, jour par jour, j'ai ajouté encore une note en plus.

Commencé à 10 ans, et terminé à 70 ans, soixante années de ma vie, avec ses tournantes et tourmentes, les hauts et les bas, des tristesses et des joies, s'y trouvent.

Ce matin, j'ai écrit la dernière note.

Le cercle est bouclé.

Le journal vient d'arriver à la date fin janvier 2005, date quand j'ai commencé d'écrire jour à jour dans ce blog-ci, mon premier blog sur le Web. A partir de là, on peut suivre ma vie, même si pas d'une façon si intime que dans le Retro blog.

Je ne vais pas continuer le Retro-blog, même si j'ai continué d'écrire dans mes journaux, pour moi même, comme auparavant, écrire parallèle avec les blogs publiés. Je trouve que c'est assez, je me suis assez ouverte tel quel.

Un jour; je vais réussir à transformer le blog dans un livre, ou plusieurs volumes, je dois encore corriger, recorriger, réfléchir. Je suis convaincu que pour le moment, c'est mieux ainsi, sur le web.

Je crois que découvrir le Retro blog, (dont le début est aussi publié en Journal de Jeunesse) sur le web, est suffisant. Tel quel pour le moment.

Comme document d'une époque, des lieux où j'ai vécu, de l'environnement, aussi des sentiments d'une enfant, d'une jeune fille, jeune femme. D'une femme mure, ou vieillissante.

Je dois remercier pour ceux qui m'ont suivis pendant cinq ans jour à jour, pour ceux qui sont arrivés de temps en temps pour m'encourager, et j'espère que d'autres le découvriront avec le temps, liront des parties, en trouveront quelque chose qui les fait réfléchir.

Les sentir moins seules ou comprendre quelque chose différemment. Qu'il soit un seul ou plusieurs ce n'est pas important, mon but principale était toucher et encourager.

Il y a de la vie après 70 ans, mais il y a de la vie aussi après des divers épreuves que nous rencontrons dans la vie. Plus on écrit honnêtement, plus on exprime ce qu'on sent profondément, mais ne le dit pas en général qu'à soi, plus on peut trouver des résonances dans d'autres.

A travers l'espace qui nous sépare, les années ou époques, nous sommes en fait dessous pas si différentes les uns des autres!