samedi 23 mai 2009

1 janvier 2005; ils ne sont plus inconnus!

Cette note viennent de mon journal intime, quelques jours avant de commencer ce blog, je décris les gens rencontrés, et avec qui j'ai communiqué, pendant 2004, à cause de photographie.
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J'aime bien mieux "2005" que 2004, pourtant ce n'était pas une mauvaise année, mais depuis 1944, j'ai quelque chose contre les "4". Oui, j'ai survécu Magdi de 60 ans déjà!

Non, l'appareil photo n'est pas un moyen de m'éloigner du monde pour moi, mais de m'y approcher. Et je ne peux dire vraiment que j'ai fait le portrait ou pose en situation de nombreux inconnus, parce que la plupart ne me sont plus "inconnus": le leur ai parlé, ils ou elles m'ont parlé, nous nous sommes, au moins en peu, rapprochés, connus.

J'ai échangé ne sois que un stylo et une carte postale avec le vieux arabe ridé de Tunisie qui m'a sourit après l'échange. Je sais d'où venait et habite le plongeur surfeur âgé de North Carolina: c'est un espagnol établie en Canada. La dame du café m'a raconté de son voyage à venir en Afrique, la dame aux beret rouge de ses chiens, et rendez-vous régulier à quatre heure d'après-midi devant le café place Charles.

Oui, j'ai fait aussi l'image de quelques passants ou gens surpris en bus ou métro sans qu'ils sachent, mais j'ai aussi parlé avec d'autres que je n'ai pas prise en photo. Plus facilement, qu'avant.

Terry disait que je m'approche beaucoup. Trop? J'ai besoin de cette aproche. Humainement, sinon pour la photographie. Je n'appelle pas "inconnus" ces musiciens quémendeurs, arrivés à Paris de Vaslui, ni Nénette me proposant me faire "un petut chaud" sur Pigale, ni ceux devant le marché Saint Pierre avec qui j'ai échangé des mots ou des sourires. Un café. Une thé.

Un petit échange aussi au café arabe près de Clignancourt, une cuisse qu'il a mit près de la mienne en me surprenant, me faisant sentir plus jeune plutôt que révoltée, le fumeur de m. sympa m'a aussi raconté le nombre de ses enfants, tant avec sa femme qu'avec l'autre avec qui il vit en France, mais aussi le nombre des années qu'il s'y trouve et le pays d'où il vient.

Le jeune au barbichon amusant et visage enfantin chaud, m'ai montré comment il travail et m'a parlé de son métier de relieur, m'a présenté ensuite son épouse. Le vieux au chapeau noir et cravate rouge de la riche femme qu'il a quitté et le tappissier de son père arrivant en France quand lui avait trois ans, il était aussi tapissier, tout comme Marc qui continue cette métier depuis quatre générations déjà.

J'ai eu une échange de sourire, connivence et d'humanité, même avec ceux avec qui je n'ai pas échangé des confidences. Que j'ai parlé de moi même ou non, quelque courant est passé entre moi et le quémendeur de Pigale, la gérante de café de la Poste, le buveur de bière de place Charles Bernard. Le patron de café du marché "noir" près de Chateau Rouge m'a même donné une photographie qu'il avait fait, lui aussi, de nous pendant que nous discutions chez lui, après que je lui ai offerte l'image agrandi de lui et son serveur.

Je sais que le maître nageur de Chavy Chase s'était fait opérer et c'était à cause de cela que momentanément ne se rasait plus, il me l'a raconté après que j'ai prise son portrait avec son barbe de quelques jours, ensuite nous nous faisions de loin un signe amical de main les matins à sept quand j'allais nager.

Oui, eux, beaucoup d'autres encore, ne me sont plus tout à fait "inconnus": je sais des choses d'eux, et eux, de moi.
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(ensuite, j'ai parlé d'autres choses arrivés en 2004)

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