samedi 30 avril 2005

Pétanque

Aujourd'hui, à Carriere sur Seine, photos du concours de petanque.

Pas "boules" ! nous sommes des pro! me disent les organisateurs, fiers. Nous sommes ici presque tous les après-midi. Et ils me disent qu'ils vont afficher les photos sur le bulletin-board, puis à la Mairie qui leur demande depuis longtemps des photos.

Trop de soleil, j'ai peur que les photos ne vont pas réussir, mais je retourne à la maison avec plus de 36 dont seulement deux à jeter. Avec les photos faites dans ma rue ce matin, en tout 64 dont 48 se retrouve dans un set à Flickr.

Je ne le mettrai ici en slide-show que si vous le demandez, sinon, vous pouvez aller voir là-bas. Seule, peut-être, mais j'ai passé une très bonne journée.

Hier matin

Hier matin,


allant vers le marché, je vois une femme dans une robe qui me plait beaucoup, mais surtout, une femme qui m'attire par son beau visage ridé. J'avais très envie de la prendre en photo, mais que va-t-elle dire ?

Finalement, j'ai pris "mon courage par le main" et je me suis dépêchée à les attrapper. Elles étaient deux, en fait, elle et sa fille. La fille habitait près de moi, la mère venait juste pour un temps court. Timidement, je demande (peut-être je ne suis pas si timide que ça) si je peux lui faire une photo.

Oui, me sourit-elle. Elle a un sourire merveilleux.

Mais aussitôt que je point l'appareil vers elle, son sourire se fige et elle prend une pose sérieux et digne. Je commence à lui parler dans l'espoir de la faire sourire de nouveau, le même topo se répète. Entre temps, j'apprends qu'ils habitent (sa fille surtout) tout prêt : je vous donnerai le portrait, je dis. Comme d'habitude, c'est le moins que je peux faire pour les remercier d'avoir "posé" pour moi. On conclue que je laisserai la photo chez la boulangère sympa de coin de ma rue, à leur nom.

Mais comment va--t-elle savoir à qui donner ? me demandent-elle anxieuses. Par la photo, je réponds et essais de faire quelques unes d'autres, meilleurs.

Elle va l'emporter dans le pays, elle a là-bas une grande famille. Je me rends compte qu'elles sont encore plus ravies que moi d'être photographiées. Enfin, surtout la mère, qui ne parle pas français, la fille ne veut pas des photos, elle laisse sa mère être la vedette. Mais elle parle si bien à sa place que je suis resté avec l'impression que c'est sa mère qui m'a parlé, qui pourtant ne l'avait probablement fait que par son visage expressive.

Elles se décident alors de me donner aussi l'adresse et leur nom : Charlotte et sa fille Alice (nom, rue, no) et me disent que Charlotte est venu de Congo Brazza et va y retourner bientôt. Après, elles m'attrappent de nouveaux : ma mère me dit qu'elle voudrait une grande photo, pour pouvoir l'emporter avec elle et le montrer. Bien sûr, je réponds, d'accord. Comment vais-je faire ? Sur l'imprimante nouveau de mon fils. Cela sort des images même mieux que le photographe.

Mais le problème n'est pas là. Entre les images, laquelle choisir pour l'agrandir ? Laquelle va lui plaire mieux à elle et à sa famille ? Ca, s'est le côté problème. Mais, d'autre côté, "they made my day" : elles m'ont fait de plaisir et moi à elles. Heureusement, que j'avais vaincu mon hésitation initiale ! Heureusement, que j'ai commencé à parler avec elles ! J'ai l'impression, que cette rencontre était une joie réciproque.

Ensuite,

Sa fille m'écrit leur adresse.

Et celle-ci, je crois que c'est la meilleure du lot.

Plus tard, au marché, nous nous rencontrons de nouveau Charlotte de Congo et moi, dorénavant comme de vieilles amies. Elle pose souriant cette fois-ci, même si tout suite après elle s'en souvient de prendre une pose digne. Peut-être, devrais-je agrandir deux photos, une avec elle souriant, l'autre l'air "digne" ? Sur la site Flickr, Pascale me conseille la dernière photo, celle souriante, de loin, au marché.

Je ne connais pas assez leur cultures. Une autre solution à laquelle je songe et de tirer tous les photos en petit d'abord, cela ne me coûte pas beaucoup, aller les visiter et leur demander carément lequelle elle désire en grand.

Que fairiez-vous à ma place ?

vendredi 29 avril 2005

Les muscles d'écriture

Un commentaire laissé sur mon blog Notes, explique mieux que j'aurais jamais pu, ce que je voulais dire :

J'apprécie beaucoup le terme "les muscles de l'écriture".

Une sorte de zygomatiques cérébraux quand l'écriture est drôle, une crispation des machoires quand se trame le drame.

L'écriture, pour celui dont c'est un besoin, se cultive comme un jardin. Sillon après sillon, j'y trace un chemin qui m'amène quelque part et me dit qui je suis.

S'il m'arrive d'y guetter un regard, c'est que je suis curieux de savoir ce que pour l'autre aussi je suis.

par André venant de son blog rendre visite a mon entré sur "comment on s'y met dans l'écriture" (entré appellé début).

jeudi 28 avril 2005

Photos choisies : diaporama

Favorites des autres sur ma site images.

J'ai habité vingt ans pas loin de là à Montmartre .

J'y rêve encore.
En cliquant sur le titre, diaporama pour vous, en clickant sur l'image, vous pouvez les parcourir un à un et choisir, copier, bloguer, etc. Bonne journée !

Pleurons, mais

De temps en temps, nous nous sentons ainsi, mais ne pas oublier alors que nous ne sommes pas aussi seuls au monde qu'on le croit dans ces instants.

Bouleau pleureur de jardin de Micheline, photo de hier lors ma visite chez elle.

De mon jardin, et ma vie

La première image est le bouquet que Gaby a rassemblé de mon jardin et par la suite, me l'a offerte généreusement. Je le contample, dans ma chambre, dès le réveil. Comme les fleurs, quasiment sauvages (sauf l'unique giroflet) peuvent être merveilleux. Et en plus, l'amour avec lequel elle me les a offert!

La tulipe, vers la fin de sa vie mais belle ou, au moins intéressante encore. Au milieu de mes herbes sauvages, que je n'ai pas réussi tous à éliminer. Elle rayonnait dans le soleil de l'après-midi hier, quand je suis retournée de chez Micheline, où j'ai essayé à expliquer les liens et comment mettre de texte à côté de l'image. Je me suis rendu compte que j'avais oublié à préciser avant, à Coyotte par exemple, qu'il faut le faire avec une image qui n'occupe pas trop de place. En Hello, on peut demander qu'il ne soit que 200 pixel de largeur, moitié de nos blogs, en général. Idéal pour mettre de texte à côté. Des fois, je me sens comme cette tulipe. Non, pas aussi belle, mais espérant encore de profiter de mes dernières instantes, voir années.

Ma seule lilas blanche : dans cette photo, prise ansi exprès, les fleurs ouvertes, à leurs maturité, se sentent très bien, et en bonne amitié, avec ceux s'ouvrant bientôt seulement. Ainsi, je crois qu'à travers différents générations on peut très bien s'entendre.

Est-il juste ?

Est-il juste que les enfants soient punis à cause de leurs parents ?

Il y a 52 ans, enfin, j'ai commencé à m'interogger. Avec les premiers questionnements, commence tout. Les croyances n'ont plus le même pouvoir alors sur nous. Puis, lentement, le boule de neige grandit.

mercredi 27 avril 2005

Nouveau livre sur blogs


Publié par éditions Campus.
Intéressant, mais bien sûr, comme d'habitude, avec pleins d'à-prioris. Je vais y revenir en détail un autre jour.

Une retrait en retrait

Le blog "Une retrait en retrait" qui vient d'être créé dans le cadre des blogs gratuits de club internet. Raymonde, obligée de rester le plus de temps à la maison à cause de son mari qui vient de perdre la possibilité de marcher, et renoncer aux rêves de voyage qu'ils ont fait avant leur retrait, peint déjà.

Elle publie quelques merveilleuses peintures d'elle. A visiter ! Et à lui donner courage.


Un autre blog à suivre que je viens de découvrir est Rien ne s'efface de Catherine. Elle est écrivain et son poème "rien s'efface" justement, m'a enchantée.


Dis moi que rien ne s’efface


Et même si ce n’est qu’une histoire
J’ai tellement besoin d’y croire

Le journal d'un vrai parisien

En faisant ma tournée habituelle des blogs, un à un dans les liens, chez L'homme qui Marche, qui est revenu des ses absences enfin avec quelques lignes l'expliquant (je n'ai pas renoncer y aller chaque jour malgré la pause), je découvre "le vrai parisien" qui a un blog intéressant.

Voilà le définition de Benjamin d'un "vrai parisien" :

Pour les petits nouveaux, je vais rappeler ce qu'est un Vrai Parisien. C'est tout simplement quelqu'un qui remplit simultanément les trois conditions suivantes : être né, vivre et travailler à Paris.

Bien sûr, celon son définition, je n'ai jamais été "une vraie". Je n'y suis pas née et je n'y ai habité et travaillé que 22 ans. Mais j'adore toujours Paris. En plus, je n'ai jamais été vraiment "parisienne" (outre que je n'étais pas mince et élégante comme on la montre dans les affiches): j'étais une "montrartroise". Je me révendique d'ailleurs encore. Mon coeur y reste encore. Une partie au moins de mon coeur qui est assez large pour comprendre aussi mon petit jardin d'ici, de banlieux lointain, et ma ville d'origine au milieu des Carpathes.

Liens A.P.A.

Une référence a été rajoutée dans la page de liens du site de l'apa sur ce blog et celui publiant le journal de Sidonie, oubliant hélas celui de mon journal de jeunesse , qui illustre justement ces jours-ci le sujet dont on parlera aux journées d'Autobiographie de Marly-le-Roy. Merci, à celui qui l'administre de m'y avoir référencé.

Par ailleurs, la même page de liens (le titre mène au site APA). Ce page liens contient pas mal des liens intéressants à découvrir. Non seulement des organisations un peu partout dans le monde qui s'occuppent de l'Autobiographie, mais aussi ceux (oubliant par contre Blogger) qui permettent à faire des blogs (je constate avec bonheur que je n'ai pas parlé pour rien à la dernière réunion apa). Mais surtout, aussi des adresses où on peut trouver des autobiographies ou journaux en ligne, en décrivant chacun avec un ou deux paragraphe. A y revenir.

mardi 26 avril 2005

Rayon de soleil aujourd'hui

Travailler malgré tout



Hier j'étais allée prendre Lionel chez eux, puis nous sommes allées à Fnac Saint Lazar. Après m'avoir acheté trois livres, (je ne peux jamais résister), nous avons mangé et bavardé pas loin de là. Il me dit qu'il crains que le Non va l'emporter et que c'est devenu "in". In ?

Oui, maman, c'est surtout les vieux snocks qui recommandent le Oui, pour la constitution européenne. Comme Giscard, Rocard, comme... Il me regard, voulant dire "toi".

Et toi ?

Si le Oui ne gagne pas, la prochaine fois je ne voterai plus Socialiste : c'est aussi leur faute.

Ouf, au moins mon fils comprend l'importance de l'Europe et la France en Europe.

Aujourd'hui, nous sommes allées, Gabrielle et moi à la Villette, puis revenues, desherber. Je lui ai dit sur la route que je crains que le soleil ne va pas durer et qu'il va pleuvoir, elle m'a répondu, sagesse d'enfant que je dois me rappeller plus souvent :

"Alors, avec le soleil et la pluie, l'arc en ciel sortira. De toutes les couleurs. "

J'attends l'arc en ciel.

Après la pluie

Elles pleurent, comme quelquefois moi, et voudraient échapper de sa peau. Mais c'est des fleurs de printemps de mon jardin et elles me sourient aussi et me rassurent.

lundi 25 avril 2005

N'y touche pas !

Mon clavier était devenu fou, moitié au lieu de donner des lettres, me donnait des chiffres : quelqu'un de vous sait-il que doit-on faire dans ce cas et de quoi cela arrive ? J'ai dû restaurer le système à la date de hier, maintenant cela marche. Mais il doit y avoir une méthode plus élégant quand même.

Je suis arrivé à la page 400 des mémoires d'Alain Decaux. Il me donne pas mal des chose sur lesquels je dois encore réfléchir. A un moment donné, il écrit sur un livre sur lequel il a travaillé plus que sur tout autre, Femmes de France, dix ans, pendant que d'autres il avait réussi à finir en trois mois.

Et finit le paragraphe avec : "Chaque fois que je le puis, je les retrouve avec bonheur, mes Françaises. Au vrai, que pourrais-je faire sans bonheur ?"

Ensuite il ajoute cet paragraphe:

"A l'automne de 1968, un fol amour a marqué ma vie. Le seul fait de l'évoquer aujourd'hui ressuscite les élans passionés partagés au long des douzes années. Je n'oublierai jamais celle qui a bien voulu m'aimer autant que je l'aimais. Elle ne souhaite pas partager ces souvenirs précieux avec d'autres que nous. Je respecte sa volonté mais ils manqueront à ce livre."

Oui, ils manquent pas mal. On se demande pas mal de choses autour et on essay de déviner. Mais chacun de nous à 'son jardin secret' et, soit à cause de soi-même, n'étant pas encore prêt, ne comprenant pas encore bien ce qui c'était passé, soit à cause des autres, ne peut pas en parler, le décrire. Cela créé quelquefois un trou dans le récit, comme c'est le cas ici.

Je le comprends poutant et lui pardonne, surtout que presque tout suite après il m'a faire rire et rire. En parlant de sa candidature à l'académie français, il écrit que d'après les regles il ne faut pas aller "quémender des voix et rendre visite" mais après la tradition oui.

"N'oubliez jamais, (on lui dit) en face de l'un d'entre nous, ne tentez pas de le convaincre en parlant de vous. Ca ne l'intéressera pas. Entretenez-le de lui, seul sujet propre à retenir son attention."

Sur la page 378 il dit qu'il n'y avait pas de texte préétabli qui (...) ôterait toute spontanéité à l'histoire que chacun voit - et sent - s'élaborer devant soi. Je crois que c'est à cause de cette spontanéité que j'ai renoncé à écrire mon texte en Word, le corriger, puis le publier. J'écris en direct, c'est comme si je parlais avec vous, mes lecteurs très chers. Et, j'ai l'impression que vous l'apréciez, puisque vous pardonner mes fautes de grammaires qui s'y glissent. N'est-ce pas ?

Sur la même page il parle de son travail "avec acharnement" et on lui demande "C'est comme une drogue?" Et il répond (et cela est vrai aussi pour les blog et, nous les blogeurs):

Sans doute avait-elle raison. A supposer que l'envie de se remettre en cause, moteur des sportifs, en soit une plutôt qu'une passion.

Alors, est-ce une passion ? On nomme trop facilement "drog" aujourd'hui tout qui attire, je crois que c'est tort. Tout qui nous donne envie de continuer n'est pas méfaste, comme celui-ci ou la cigarette ou l'alcool sans mesure le sont. Mais, bien sûr, la mesure est important. A y reflechir.

dimanche 24 avril 2005

Baiser dans un parc

et pour ce dimanche, un diaporama dans une nouvelle fenêtre, vous apporte quelques unes des personnages que j'ai photographié depuis une année(si vous cliquez sur le titre).

On ne voit pas beaucoup dans cette image, mais on imagine le reste... c'était un beau matin de printemps 2004.

Mais depuis, j'ai fait pas mal d'autres portraits, et si vous voulez, vous pouvez les regarder ensemble ou un à un. Il y a de loin, de près, des enfants, des vieillards, des couples ou des solitaires. Je les aiment tous que j'ai pris en photo. J'espère que cela se voit sur mes images mises ensemble ici.

Et, un clic sur l'image et c'est la page où elles sont tous visible, la plupart de temps avec explications.

Replongée dans Decaux

J'ai arrêté la lecture des Mémoires d'Alain Decaux à la page 47, à cause du choc de cette passage que je recopie ici. C'était passé avant la deuxième guerre, l'année de ma naissance: 1934. Il était a l'époque dans un école communale avec les enfants des paysans et fermiers.

"Plusieurs fois dans l'année, à la fin de l'étude - tous y assistent-, la même scène se répète : l'un de nos camarades gravit les deux marches de l'estrade et s'arrête devant l'institutrice. Nous faisons silence pou entendre notre camarade murmurer seulement:
- Au revoir, m'dame.
- Ah! tu as treize ans aujourd'hui?
- Oui, m'dame.
- Alors, au revoir mon garçon.
La loi prescrit que les enfants suivront les cours de l'école obligatoire jusqu'à treize ans. Leurs parents la suivent à la lettre. Le lendemain, leur fils travaillera à la ferme. Même Brin d'que, ainsi appelé à cause de ses taches de rousseur, ne terminera pas son année scolaire. Il s'était inscrit au cours facultatif de musique pour apprendre le violon."

C'était hier matin.
Mais bien sûr, après une période de reflexion (il fallait assimiler, entrer en moi ce passage, le faire partie de mon expérience et jamais l'oublier), j'ai repris la lecture. La journée de hier, hors les blogs, je l'ai passé avec Decaux, jeune.

Et voilà une autre passage qui m'a fait arrêter pour un temps. (Decaux et sa famille sont profondément catholiques et son père a lutté sous Petain à la première guerre.)

"Une nouvelle "politique" à l'égard des juifs s'est annoncée, en mai 1942, par l'obligation qui leur est fait de porter l'étoile jaune. A la sortie d'un cours, Nahmias me serre la main plus longuement que d'habitude.
-Nous quittons Paris. Pas question de porter l'étoile.
(...)
Devant papa, j'enrage contre les insupportables mesures édictés par l'occupant. Des rides plissent son front.
-Il faut que tu saches, confie-t-il, que les premières lois raciales promulgées par Vichy l'ont été en 1940.
Immédiate, ma réaction:
-Sous pression allemande, bien sûr!
Un silence.
-Ne crois pas ça.
Nous nous taisons.
Alors, le maréchal?

Je suis actuellement à la page 234.
Mais je reviens encore sur une page qui m'a frappé. Avant cela, je voudrais ajouter le "crédo" de ceux écrivant sur l'histoire mais aussi des souvenirs et mémoires : "garantir les vérités des situations que nous avons évoquées mais non les propos que l'on y a tenus, les phrases prononcés étant de notre cru."

Moi aussi, évoquant les choses passées, j'essais autant que je peux écrire une vérité, ma vérité telle que je la vois aujourd'hui (ou le voyais alors) mais la mise en scène et surtout les paroles ne sont que ceux mises en présent, pour mieux les illustrer, tel qu'on croit que c'était. Il n'y eu de magnéto alors et la mémoire de chacun de nous est faible. On fait le mieux qu'on peut pour le rendre tel qu'on se souvient.

Decaux a découvert que le journal de Virginie de Castiglione (une belle italienne envoyé par Italie vers Napoléon III pour l'influencer)est mise en enchère, il y coure. Comme il n'a pas l'argent de l'acheter, il va voir l'acheteur et lui confie qu'il voudra écrire un livre. Il reste tout étonné quand celui-ci lui confie le journal pour un temps.

"Là, sur ma table de travail, je tarde à l'ouvrir, ce journal inespéré. Quand je me décide, un parfum un peu lourd s'élève d'entre les pages. Quand, six mois plus tard, l'ayant consulté chaque jour je le rendrai à son propriétaire, l'odeur aura disparu. Je suis le dernier homme vivant à avoir respiré le parfum de la comptesse de Castiglione." (...) Le livre paraît à la rentrée de 1953.

Je m'arrête ici. J'aurai envie de citer d'autres passages qui m'ont frappé, mais le texte est copyright : lisez-le de vous même. Et probablement, chacun de vous sera frappé par d'autres scènes. Je vais porter en moi, plusieurs d'autres de son livre.

Et je me promets de relire les livres de André Castelot. Quand j'ai étudié l'histoire de la France, j'ai lu tous les livres de Castelot que j'ai pu trouver à la biblioteque, mais c'était il y a longtemps. Il faisait revivre si bien des parties de l'histoire! Je vais m'y remettre, retrouver quelques uns de ses livres. Et bien sur, chercher celui écrit sur Castiglione.

samedi 23 avril 2005

Marly-le-Roi

http://www.marlyleroi-tourisme.fr/decouvertes/decouvertes.htm
est l'adresse des découvertes et balades qu'on peut faire à Marly, où aura lieu la réunion de l'Association Pour l'Autobiographie. Souvenez-vous, la séance de samedi et dimanche après-midi sur les Croyances est libre pour tous.


J'étais jeudi au Centre Commercial avec Lionel et en attendant qu'il régarde des livre et en choisi un pour lui (il a pris le dernier de Kundera), j'ai trouvé un livre qu'il m'a acheté :

Tous les personnages sont vrais, Mémoires de Alain Decaux

C'est lourd et grand : presque 600 pages. Comme j'avais acheté pas mal d'autres choses périssables, je l'avais laissé dans le coffre de ma voiture. Hier soir, je me suis rappellé et je l'ai pris. Mis près de mon lit. Feuilleté. Finit par lui, à l'hopital, ou presque, en rappellant aussi qu'il a oeuvré pour que Dumas soit mis au Panthéon.
Ensuite, j'ai commencé à lire dès le début. Ce matin je suis arrivée à la page 47 et c'est un lecture qui laisse des traces. Au moins, en moi.

Devinez comment il commence : il est à l'hopital, il a dix ans et son grand-père Decaux lui apporte les six volumes de Le Compte de Monte-Cristo. Il les dévore et oublie sa plaie qui guérit puisqu'il n'y touche plus. Il a le sentiment qu'il doit sa vie à Dumas et le relit au fil de sa vie souvent. Il l'admire.

Moi aussi. J'aime beaucoup Dumas. Même si ce n'est pas ce livre-là de lui qui est ma préféré.

J'ai visité il y a deux ans son démeure ancienne et appris qu'il a écrit des Mémoires lui aussi, mais c'est introuvable : ni sur Internet, ni en librairie je n'ai rien trouvé que je puisse acheter. Le demeure me disait qu'il vivait en grand seigneur et s'était batit un petit maison spéciale éloigné de tous pour s'y refugier et écrire.

C'est dans un grand parc, l'entré est payant mais pas cher, vaut la visite, même si la conférence sur les Croyances ne vous intéresse pas. En fait, c'est dans la marge de Marly, mais le site dont j'ai donné l'adresse, le décrit et le place bien.

Tout le coin est magnifique d'ailleurs d'après mes souvenirs, et le grand jardin où la conférence a lieux aussi, quoique j'étais tellement occuppé à bavarder et écrire et écouter les conférenciers il y a deux année que je n'ai pas pris le temps de m'y promener. Je tâcherai le faire cette année. Si j'ai le temps.

Finalement, les contacts qu'on fait dans une conférence comme cela sont les plus importants.

(Un autre livre de Alain Decaux commencé mais pas terminé encore : L'avorton de Dieu, une vie de saint Paul, très intéressant mais encore plus ardu à lire.)

Lili et Lionel


Lili et Lionel

dans leur cuisine, avec nouveaux vestes, jeudi.

En cliquant sur l'image, on peut les voir plus grands et à côté, d'autres images de Coyote et aussi de la serveuse du café au Croissanterie de Centre Commerciale centre Argenteuil.

en plus, deux images que j'aime bien : feu et lampadaire. Elles montrent que tout est realitif.D'ailleurs, le récit de Coyote dans son blog le montre aussi.

Moi, j'ai remarqué la serveuse contente finalement d'être photographié, après que je lui ai montré son photo; le soleil qui frappait sur Coyote; ses belles yeux chaleureux(qu'elle veut cacher par modestie ou "plus drole ainsi".

Pendant qu'elle était impressionné par le gardien moche qui est venu nous dire ne pas faire des photos là. Il avait l'air, c'est vrai, d'un loubard et pas du tout d'un garde. Il n'était pas le garde habituelle là, qui est revenu ensuite. Mais j'avais pas donné l'importance à l'incident qui au contraire à fasciné Coyote.

Nous sommes restés deux heures à parler là-bas et j'ai appris pas mal des choses qu'elle n'avait pas dit, pourtant, elle commente beaucoup sur mon blog, mais dit peu d'elle même sur la sienne. En regardant son photo (de hier, et demain j'en mettrai une autre avec "carreaux noir" comme elle le souhaitait au début), direz-vous qu'elle a plus de 45 ans ? Je n'arrive pas à croire en la regardant. Et ses yeux, qu'elle veut cacher, dieu sait pourquoi, sont d'un couleur et chaleur dont je suis encore remplie.

Oui, c'était un rencontre et matinée remarquable.

vendredi 22 avril 2005

Devinez




Devinez ce que j'ai fait aujourd'hui au centre Argenteuil ?

J'ai rencontré Coyote près de la rue piétonier et ensuite elle m'a offerte un café et croissant au centre commercial. Nous avons resté bavarder une longue moment.
Elle est plus belle que je l'aurais imaginé (est vue d'autres photos) et fait tellement jeune! Elle m'a tout à fait conquise avec son sourire chaude. Je ne réussi ici bien rendre ses yeux, mais au moins, elle m'a permis de ne pas y mettre des carrés noir dessus.

J'avais dit...

Ok, je dis que je ne vais plus regarder combien des personnes vient me lire, mais malgré tout : il y a deux jours je me suis dis de fêter quand j'arriverai à 3000. Ce matin je regarde et voilà : comment est-ce arrivé?

Dans le métro

Claudine, de notre atélier d'écriture m'a envoyé ceci :

Lorsque que je t'ai quitté, j'ai lu ce poème dans le métro

"J'ai bâti sur le sable
et tout s'est écroulé
J'ai bâti sur le roc
et tout s'est écroulé
Aujourd'hui pour bâtir, je commence
par la fumée de la cheminée...


Je ne comprends pas très bien, mais je continue mon chemin dans la vie à chaque fois que ce que j'ai bâti s'écroule. Peut-être, sur un sentier différent de la route commencée, mais à chaque fois trouvent quelque chose d'intéressant autour de moi.

Croyances

J'ai revu aujourd'hui les prochaines vingt postes que je ferais dans mon blog "passé" où je publie, petit à petit, mon journal de jeunesse. Curieux, comme les choses s'arrangent quelquefois bien.

C'est justement la période où je passe de la croyance aveugle (et pleurer sur la mort de Staline tout une journée puis décision suivi de pratique à se sacrifier pour la cause) à me rendre compte que croire dans des autres qui veulent vous utiliser à travers cela, est bête. Et puis, lente renaissance à autre chose. Amour éventuelle, culture, création.

J'ai cru longtemps que c'était la révolution hongroise de 1956 qui m'a ouverte les yeux. Définitivement, oui, c'est alors que j'ai été dégoûté de la politique. Mais déjà entre 1952 et 1954 j'ai fait mon chemin dans ce que j'ai appellé alors "l'école de la vie" dequelle j'étais éloigné pendant les années d'école.

C'est d'autant plus intéressant pour moi, que justement, en quelques semaines, mi mai, il y a les journées de l'Association Pour Autobiographie sur les "Croyances". Malgré cela, ce n'est pas de mon cas que je voudrais y parler là, mais de l'importance des blogs pour l'expression personnelle. J'espère qu'on me laissera faire ma "carte blanche". Je n'ai pas encore recu de réponse.

Journées de l'Autobiographie

Peut-être quelqu'un de vous peut être intéréssé, donc je recopie ici de la site APA le programme. La séa,ce de samedi après-midi, dialogue sur les Croyances est libre et ouverte à tout le monde qui pourrai s'y intéresser. Il a lieu à Marly le Roi, près de Paris, près de l'Argenteuil, près de Bezon.

VENDREDI 13 MAI
Dès 16 h : Accueil à l’INJEP 19 h : Dîner20 h 30 :
Bienvenue aux Journées 2005 par Denis Dabbadie et Philippe Lejeune20 h 45 :
Histoire d’un secret: film de Mariana Otero (2003, 1 h 30) suivi d’un débat avec l’auteur.

SAMEDI 14 MAI
Visite des expositions10 h – 12 h : Ateliers d’écriture et d’information
12 h 30 : Déjeuner
14 h 30 – 15 h : Présentation de l’APA et des Associations européennes d’autobiographie.

15 h – 17 h 30 : Croyances (I): Dialogues, animés par Jean Verrier:
Avec Gérard Belloin, Chantal Cambronne, Jacqueline Périn et Annette Wittersheim
Lectures de textes provenant du fonds de l’APA et des archives européennes.

(Le samedi après-midi est un séquence ouverte en accès libre , accessible aux personnes non inscrites aux journées et qui voudraient découvrir l'APA à cette occasion)

19 h : Dîner
20 h 30 : ThéâtreDe bouche à oreille, spectacle écrit et interprété par Nic Mazodier.Mise en scène : Ian Brémond et Christine Milleron suivi d’un débat avec Nic Mazodier.

DIMANCHE 15 MAI
9h 30 – 12 h : Ateliers d’écriture et d’information
12 h 30 : Déjeuner
14 h - 16 h : Croyances (II)
Table ronde avec Véronique Petetin et Alain Rémond animée par Denis Dabbadie.

16 h 30 – 17 h 30 : « Cartes blanches à… »
18 h : Le temps de l’au-revoir autour d’un thé
19h: Dîner

Inscription : vous seront envoyés à votre adresse postale sur simple demande formulée par mail

jeudi 21 avril 2005

Envoyé par mail

Ma maison, l'été dernière caché par les branches.
Have a good day Bonne journée Kellemes napot kivànok Iti durez o zii buna  Shalom Kalimera

Hotel de Ville


Hotel de Ville
Originally uploaded by Julie70.

Passe ou non ?

Mercredi 20, Paris centre

Chacun de nous espère autre chose.
Cliquez sur le titre pour avoir un diaporama de les 30 images de ma ballade hier à Paris ou pour choisir lequel vous voulez voir en plus grande.

Hier : Association pour l'Autobiographie

Je fais partie de l'association pour l'autobiographie (A.P.A.), son groupe d'écriture (n°2) se réunit une fois par mois, le mercredi au centre de Paris et me permet en même temps de prendre des photos. Que je publie aujourd'hui sur ma site Flickr.

Atelier d'écriture Paris 2 A.P.A.

Simone a ouvert la séance de hier de notre groupe d'écriture Paris 2 A.P.A.

Du texte de Simone: "Je t'ai revu : à nouveau... Tu souris, j'oublie et je pardonne à la vie."

J'ai adoré la texte poétique et profonde de Colette, écrit le 9 mars 2005. Voici seulement quelques phrases:
"Je te goûte. Tu me nourris. A chaque amant sa cuisine." et puis une autre : "Mes oreilles brûlent d'une émotion souterraine, mais j'écoute aussi les sons qu'elles m'envoient ou me rappellent".

Claudine a lu mon texte de dernière fois, quand je n'était pas là, l'a lu est au début de sa lecture je me suis dit "ai-je mis tout ce bla bla ? enuyeux ?" mais ensuite, la reste, je l'ai mieux comprise que si je l'aurais lu moi-même et j'étais émue.

Notre réunion de hier était très fructueuse. J'espère, que tous vont accepter, (au moins la majorité) ma proposition de prendre l'année dernière la thème "rebondir".

mercredi 20 avril 2005

Fêter 1 mai

Comme Renoir déguisement et fête comme
"au début de siècle dernière".


Quelques photos de l'année dernière.


Diaporama en cliquant sur le titre ou
voir les autres sur ma site,
en clickant sur l'image.

Famille blogeur

Le père de papillon et papillllon et aussi la Fille de papillon

et tout le reste de la famille blog aussi ! bravo ! (je n'ai pas encore arrivé à lire celui de fils et sa femme vient à peine de commencer à bloguer, mais j'y reviendrai aussi).

le père raconte son expérience de soldat d'Algérie et son enfance et écrit des beaux poèmes sur la vie,
la fille raconte ses expériences de collegienne et la vie autour d'elle,
le père, à travers lequel je l'ai découverts blog sur des sujets divers, à revenir là aussi.

Nous lisons tous les deux (papillon et moi) "un blog par jour" et à travers lui nous avons découvert "la femme d'artiste" et à travers nos commentaires réciporoques là, l'un l'autre. Tout une famille arrivé dans mon blogosphère : fantastique !

mardi 19 avril 2005

Association pour l'Autobiographie

"Le premier objectif de l'APA est d'assurer la collecte, la conservation et la mise à disposition de textes autobiographiques inédits rédigés par toutes sortes de personnes de tous milieux sociaux. La plupart de ces textes dispersés dans des archives familiales aurait risqué de se perdre à plus ou moins long terme alors qu'ils présentent un grand intérêt humain et historique.

L'APA accueille donc, dans le respect absolu des souhaits des auteurs, les autobiographies, récits de vie, journaux personnels, correspondances inédits, d'hier et d'aujourd'hui, originaux ou photocopiés, manuscrits, tapuscrits, enregistrés sur cassettes audio ou vidéo ou sur support informatique (avec copie papier)…

Il n'est pas nécessaire d'être adhérent pour déposer ou donner. Le déposant reste propriétaire du contenu du texte, il pourra librement l'utiliser pour une éventuelle publication. L'APA ne s'occupe jamais d'édition. "

  • J'ai déposé tous mes journaux, de 1944 à 1998,
  • le journal de ma grande mère Sidonie,
  • celui retrouvé de ma mère Katinka
  • et même un sur ses enfants de ma fille Agnès.

  • Traduits par moi, tel quel en français à partir de hongrois ou à partir de l'anglais pour ma fille.

Bientôt, il y aura "des journées Apa à Marly le Roi" et j'espère pouvoir y parler des blogs, lors les "cartes blanches" de dimanche.

Aux Journées de l'Autobiographie adhérents, amis de l'association et invités se retrouvent pour deux journées. Lectures, spectacles, conférences, tables-ronde mais aussi ateliers d'écriture ou d'information, "cartes blanches" (à l'initiative de participants) se succèdent dans une atmosphère conviviale.

Les journées 2005: Thème général: "CROYANCES" Métaphysiques, religieuses, politiques, comment nos croyances naissent, changent, se transmettent… de vendredi 13, samedi 14 et dimanche 15 mai Institut National de la Jeunesse et de l'éducation populaire à Marly-le-Roi Parc du Val Flory, 11 rue Paul Leplat 78160 Marly-le-Roi

Avec Micheline (blogeure elle aussi) et Giselle (lecteur des blogs mais qui veux s'y mettre bientôt), nous avons proposé une carte blanche autour de l'expression autobiographique online. Je n'ai pas eu encore de nouvelles, mais j'espère que nous allons pouvoir tenir notre heure le dimanche après-midi entre quatre et cinq heures si je me souviens bien.

Vous ai-je dit?

J'ai créé un nouveau blog notes puisque club-internet l'offre. Il est basé sur Type-Pad et cela me donne la possibilité de tester les différences.

Les notes récentes

* De quoi je ne me souviens pas?
* Je voudrais écrire, mais…
* HTML ou XHTML ?

* Publicités (il y en a hélas dans cette version gratuit)
* Une semaine à Providence

J'ai décidé, qu'on le lise ou non, publier doucement dans ce blog, par tout petits morceaux, mes écrits sur : l'écriture (pendant que j'étudiais cela) et aussi maintenant, sur les langages et utilisation des blogs. Pour le faire différent de mon blog habituelle et profiter des "catégories" qu'il n'y a pas dans Blogger.

Aujourd'hui


Aujourd'hui, j'étais finalement avec les enfants.
Et ci-dessous, voilà le cerisier de demain.

Anne-Marie

Anne-Marie Nouveau blog a suivre.

Encore de Flickr

Je viens de recevoir un email des gens de Flickr. Parce que j'étais entre ceux, m'abonant de "bonne heure" quand la site n'était qu'en version beta, ils m'offrent deux ans pour le prix d'une année payée déjà et deux fois plus d'espace : 2 giga par mois.

Mais en plus, ils m'offrent une abonnement "pro" à passer à quelqu'un que je veux.

Avis aux amateurs : le premier entre vous qui me le demandez, vous allez l'avoir, je peux vous l'offrir.

Même payant, d'ailleurs, c'était et devient de plus en plus pour moi quelque chose essentielle, tout comme mon blog, mes blogs. Je me surprend à passer de plus en plus de temps sur la site Flickr. Et eux, ils ne se "couchent pas sur leur lauriers" après qu'ils ont été achetés par Yahoo, mais continuent à offrir des nouvelles choses, demandés par les utilisateurs. Comme le fait de mettre des images divers, choisis entre ceux que vous avez mis ou ceux de vos préférés, etc. Mais de cela j'ai déjà parlé.

La seule problème est, je vous en avertie d'avance, que Flickr va vous faire perdre de temps. Ou on le gagne? On y apprend, on s'éduque, on voit les images des autres de tout le globe, on discute, commente. C'est une comunauté très vivant.

Je suis un peu déprimé après mon voyage, j'ai bien besoin de contact ces temps-ci. Heureusement, je le trouve là, aussi. Et bientôt, je dois aller à la piscine aider nager des petits de cinq ans.

lundi 18 avril 2005

Il y a des bonnes surprises

En revenant à la maison, j'ai aussi plus de temps à me ballader dans mes groupes diverses sur la site photo Flickr, et aujourd'hui, en allant au groupe des Bloggeurs, j'ai découvert qu'ils offrent maintenant, d'une façon expérimentale pour le moment, la possibilité de décider quelles images on veut mettre dans le marge de nos blogues.

On peut choisir, dorénavant, (au lieux de l'ancienne "derniers dix ou cinq images"), un mot-clé "tag" qu'on avait mis sur ses images, par exemple, pour mon blog ParisBalade, j'ai choisi "parisBalade" .

Ou alors, seulement les images d'une 'set' groupe donné (j'ai choisi pour le moment, ma balade à paris au fin mois mars pour ce blog-ci et demandé qu'on choisi entre eux des image à l'hasard), que vous avez mis ensemble.

Et même d'une groupe auquel vous appertenez (j'ai choisi le groupe que j'ai créé : People Reading, gens lisant) pour le blog sur mon journal. Ou de vos contacts, ou... il y a une choix époustoufflant!

Je suis ravie!

Mais quelque part, le conteur de mon blog a disparu, j'ai du remplacer par un autre chose. Ben, tant pis, cela m'apprendra que le nombre de ceux qui me lisent n'est pas vraiment important. Ce qui est important est leur qualité, qui ils sont, et j'espère, que cela j'apprendrai encore. Sinon, par vos commentaires.

C'est bien d'être de retour !

Il vaut presque partir, pour le ressentir, revenir.

Mes tulipes

J'ai retrouvé mon jardin avec délice, je n'arrive pas à faire une photo qui rend tout que je vois dès le matin (et depuis la pluie, les couleurs sont encore plus brillantes).

Depuis hier et ce photo, j'ai un peu allégé des herbes... mais j'aime les fleurs sauvages aussi.

Jul's Blog

Jul's Blog De blog en blog, je découvre celle-ci. Non! Par Google, en cherchant tout à fait autre chose. Merci, d'y revenir et le savourer. Sur Apple et Windows mais aussi plein d'autre sujets.

Et ce sentiment de "manque" quand on ne peut bloguer une soirée...

Amaury de Fontenay

Amoury de l'Ile Saint Maurice a 16 ans et aime l'apiculture, frère de Nicolas de Thailand, il vient de commencer son propre blog à l'autre bout de monde : Blog au miel.

C'est une bonheur de lire tous de nouveau, et découvrir les amis à eux et leur copains ! Ne pas devoir se limiter au minimum de temps!

Mes points faibles

Je viens de publier, sur mon blog de jeunesse, l'analyse que j'avais fait à mes dix-huit ans de mes points faibles. Je n'ai pas le courage de recommencer aujourd'hui, mais en gros, je constate que si ma volonté s'est amélioré, et je parle (si je n'écris pas aussi bien qu'il faudra, d'accord) plusieurs langues depuis. Mais ce n'est toujours pas ma force.

Comme alors, des fois je me crois "on the top of the univers" puis, je déchante et me sens toute petite. Non, on ne change pas tant que ça au cours des années.

dimanche 17 avril 2005

Je suis bien à la maison et avec mes copains blogeurs. J'envie en réalité Pierre souffrant d'amour : je n'aime plus. C'est aussi dur. Et je me proméne avec les autres sur leurs chemins. Je discute, je communique. Je n'ai pas arrivé à communiquer vraiment à Providence. Alors, mieux vaut communier avec les fleurs de mon jardin brillant dans le soleil comme cette après-midi.

Providence, Rhode Island


Providence-086 by Julie70.

Voir les premières 60 images à Providence 1 sur place, à Flickr avec commentaires, ou dans une nouvelle fenêtre comme slide show sur le place, en cliquant sur l'image (j'ai réussi!) ou ici : Diaporama

En revenant

En revenant, après une semaine loin de mon ordinateur, après quelque repos pour récupérer la nuit perdue, je me suis précipité et visité longuement, tous mes contacts blogs devenus chers pour moi, des personnes qui me semblent de plus en plus proches.

Enfin, j'ai pu lire sans regarder les minutes passer, commenter, c'était une vraie joie!

Puis, je me suis occupée, seulement après oui, de mes images. Plus de trois cent dans quelques jours, pleines des impressions inattendues, compensant vraiment le reste. Trop optimistes comme d'habitude, probablement, j'attends trop des gens.

Mais je peux dire, de nouveau : "je ne regrette rien."
(Ni le bien, ni le mal... dit la chanson?)

samedi 16 avril 2005

au grenier des souvenirs

au grenier des souvenirs, la nouveau blog de Micheline, j'adore ! avec des images, photos, notes, etc. venant des fois de plus de cent ans! Merci Micheline et continue!

De retour


Providence-001 par Julie70.

après une semaine (mais c'est la photo de départ). Encore fatiguée, après la nuit manquée, mais bientôt, j'écrirai davantage. Sur la site Flickr, j'ai commenté ces dix photos (en marge) mais d'autres photos suivront. J'en ai fait plus de trois cent.

Même si mon voyage n'a pas apporté tout que je l'espérais, il en a apporté pleines des choses inattendues !

vendredi 15 avril 2005

Aie! que vont-ils dire?


Aie! they will see you!
par Julie70.

ceci est une autoportrait
Des fois, je suis ainsi (maintenant, pas tout a fait...) et pourquoi se prendre toujours au serieux?

Point tournant

Il y a dans la vie de chacun, des points tournants, determinant les autres chemins de sa vie, et comment elle reagira (ou il)à tout ce qui arrive ensuite. Mes dix-huit ans, dont j'écris dans mon autre blog, sont ainsi.

Je ne peux pas le laisser sans en parler. L'injustice contre moi m'a marqu&egrqve; profondement et m'a appris à ne plus me laisser faire sans resister autant que possible. Mon amie, face les eveniments semblable, a utilisè de la ruse et reussi de continuer ses etudes. Pas moi. Au moins, comme je l'esperais, et après mes notes, meritais.

J'en ai tire des conclusions pour toute ma vie future.
C'est pour cela que j'en parle ici. Mes agissements ont change et la facon de voir la vie autour de moi aussi. Les conclusions que j'en ai tirè n'ont probable;ent été les bons, mais ma vie s'en ai trouve changé.

J'ai publié trois notes, une après l'autre, de cette periode, pour qu'on comprend en quoi j'ai changè alors ou depuis. Ce n'est pas toujours commode pour ceux autour de moi, mon insistance quand je crois avoir raison.

Et mon amie, Alina, ne m'a racontè que recement, toute les ruses employés alors, pour pouvoir continuer ses études.

Ce que je n'avais pas fait alors, comprendre tout sur le regime dans lequel je vivais, quelque part, profondément, je continuais encore à croire. Mais de cela, une autre fois.

mercredi 13 avril 2005

A quelque chose, tout est bon

Au moins, c'est tout a fait vrai, maintenant. Comme je ne peux pas utiliser le web pour le moment autant que je desire, je me suis rendu compte qu'ècrire ne me suffit pas du tout, j'ai besoin de lire les blog des autres, avoir le temps de commenter, m'y attarder.

Aujourd'hui, je le fais d'une biblioteque publique.
J'y vais, visiter tous, un à un.

Attirance vers les gens

N'importe où je vais, mon petit Sony est dans ma poche. Hier, j'ai realisé que aimant faire des photos de paysages et maisons, l'ecume de l'ocean ou les arbres d'hiver même, ce que j'aime le plus, me passionne plus qu'autre chose est de croquer les personnages.

Et aussi, que je ne suis pas attiré par ceux trop... comme si ou comme ç, mais par un chapeau sur une visage interessant, d'un vieux (il m'a remercié hier pour la photo prise et mon interet) ou d'un jeune qui n'e s'en ai rendu compte dans le bus que c'était lui prise. Prendre la photo d'une jeune travaillant le midi sur son PC portable dans le restaurant ou un autre lisant le matin près d'un tasse de café. Une fillette presque noyée, quelques seconds avant (je pensais m'y precipiter, non photographier, mais la jeune avec elle l'avait sortie deja).

Assurement, c'est les personnages et leurs interaction qui m'attire. Vers la photo mais pas seulement.

mardi 12 avril 2005

Que fait-on?

Quand vos lecteurs sont habitués à vous lire jour par jour et vous allez quelque part d'où vous ne pouvez pas publier ? Quand vous tomber malade, cassez le poignet, comme mon fils, ou...

Bien sûr, déjà on commence à pouvoir bloguer à travers un tclcphone, par voix, de loin, mais... je ne suis pas là encore. Que vais-je faire ? J'aime lire jour par jour donc aussi donner à lire ainsi. Je me sens décu quand je vais sur un blog et rien de nouveau n'est publié. Je n'aime pas décevoir.

Que vais-je faire?

Ce note, je vous envoie de Starbuks, dans lequel, pour une caffee et scone, on me donne un quart d'heure gratuit d'utilisation de l'Internet. Je lis et ecris, au moins un peu.

lundi 11 avril 2005

Partout, la vie

est interessant, si on sait profiter des jours que la vie nous offre et de ses possibilités.

Livres

J'aime Colette, Oscar Wilde, Jack London, mais aussi Rebeca de Dauphé de Maurier, relu plusieurs fois. Tout comme l'Etique de Spinoza dont j'ai copié des extraits dans mon journal en discutant avec lui en quoi il a raison en quoi je pensais différement.

J'aime le livre "une livre sur Ruth" de Syrell Rogovin Leahy, qui entre dans la vie d'une enseignante à Boston et d'un prêtre qu'elle rencontre. Je me suis sentie dans sa peau bien qu'elle était différent de moi et vivant dans un autre milieux. J'ai lu et relu ce livre et perdu et reacheté, retrouvé difficilement d'ailleurs. J'ai tombé sur ce livre près d'un petit lac, un entre des nombreux lacs de Ecosse, un été où j'ai fait la tour de Grand Bretagne en voiture avec ma fille, qui avait seize ans à l'époque.

Trop de beauté fatigue, et après le septième lac formidable, nous nous sommes arrêtés pour trois jours près de l'un d'entre eux. Dans un jardin plein des roses, un petit "bread and breakfast" et à deux kilomètres de là, un restaurant, un épicérie. Dans cette épicerie, sur l'étale, que j'ai trouvé ce livre que j'aime toujours tant après tous ces années.

L'hasarde fait quelque fois bien les choses.

dimanche 10 avril 2005

Les publier?

Il parait que Amazon a une liste des 396 livres achetés chez eux par moi (dont certains je ne recommande d'ailleurs pas) et dans eux on n'a pas ceux achetés à Amazon France, librairies, puce, kiosques, gare ou aéroport. Je consomme des livres comme d'autres des gâteaux, bibelots, chassures ou jupes. Je les dévore ou néglige, conserve et relis ou jete. Quelquefois, et en général quand je les aime le plus, je les prete et perd. Reachète, retrouve.

J'ai un grand tas des livres "romantiques" chez moi, mais aussi un tas sur l'écriture, sur la photographie, sur hypercard, sur photoshop, sur blogging même. Bien sûr, qu'on apprend avec l'expérience, mais avant ou pendant les premiers babutiements, il sert à écouter les conseils de ceux qui "sont passé déjà par là", de ceux qui ont un tallent pour expliquer (et entre le tas il y a pas mal heureusement).

A défaut d'avoir un "maitre" et aller faire "l'apprenti" chez eux comme dans le temps, il sert toujours (au moins à moi) de voir et suivre quelques conseilles. C'est d'un livre sur l'écriture que je me suis inspirée la première fois quand je suis partie avec un appareil photo sur mon cou dans ma ville, au marché, et regardé autour de moi comme si j'étais un touriste. Je n'arrête pas depuis, c'était trois ans maintenant, de me promener appareil dans le main. Regard vers ce qui se passe autour et pas seulement pour aller quelque part.

J'ai peut être, je ne suis plus sûr, écrit déjà les premiers lignes de ce post dans une autre, mais pas le reste que j'écris en improvisant.

Je ne regards plus autour de moi comme un tourist. Alors, comment? Non plus avec les yeux d'un photographe, puisque je ne cherche pas trop les angles, jolies vues, etc. Même si dans un coin de ma tête "composition, lumière" est blotti, je me délecte surtout des gens, interactions, activités. Et je m'y sens entre eux pas dehors, comme "un photographe de rue" digne de ce nom devrait, parait-il se sentir.

Néamoins, j'ai énormémemnt profité des conseils de cet autheur et des nombreux autres. J'ai même commencé il y a quelques années d'écrire une livre sur l'écriture, tiré de ceux d'où j'ai appris, des sujets et trucs inconnus avant, faire profiter les autres. Quelle prétention! me dit-on. Ecrire sur l'écriture, toi, qui ne sais même pas écrire correctement en français!

Un jour, je trouverai quelqu'un pour m'aider à le mettre au point. Je vais y retourner, en attendant il y a tellement à faire. Je suis allée plus loin, je me plonge dans la photographie où les mots ne sont pas dans une grammaire donnée, figée. Où mes sentiments passent, souvent, vers les autres. Puis, je suis arrivée aux blogs qui combinent les deux.

Encore une entrée trop long : que vais-je en faire ? Fais-je le publier ?

Soyons gentils avec Camella!

La nouvelle epouse du prince Charles, n'est pas une princesse de conte de fees, (eventuellement pourri d'interieur et gate, delaissant ses enfants pour un playboy) elle est la preuve de la modernite. L'exemple qu'une femme nouvelle emerge qui peut, comme beaucoup entre nous, vivre avant mariage, peut divorcer, peut... et a droit au bonheur et au respect. Et aurait eu le droit au plus de couverture dans les journaux, qu'elle en a recu, frileuses de "morale" et voulant une reine jeune et belle et non pas une qui reste, comme elle, discrete et fidele apres de son compagnon.

Je me rejouirai si un jour, elle devient la reine. Cela sera gloire pour nous tous vivant dans la verite et modernite.

samedi 9 avril 2005

photo que je aurais voulu faire


Shop window
Originally uploaded by banlon1964.

mais trouve sur Flickr : fait par Banlon1964

Kilo de sucre

En 1976, près de la fenêtre au café de coin place Maubeuge à Paris, deux femmes. Je ne me souviens pas de mois, mais il faisait encore frais et nous étions dedans. Ou était-ce parce que c'est là qu'elle m'avait attendu devant un expresso? Je venais la rencotrer de banlieux, à l'époque j'habitais encore à Gif sur Yvette.

Stéphanie n'avait que 60 ans et moi, déjà passé la quarentaine.

J'étais dégoutée, effrayée.

Après ma très belle expérience avec mon prof américain, mon "troisième homme", et des mois seule, j'avais rencontré un "poète de Harward" et tenté une autre aventure. J'en suis sortie épouvantée et dégoutée. J'avais même peur qu'il apprenne où j'habitais. J'avais l'impression d'avoir couché avec un satir. Un déréglé.

Non par ce qu'il avait fait, mais ce qu'il avait dit ensuite. "Et si j'avais été un..." et même s'il m'a dit ensuite quelques mots gentils sur moi.

Etait-il dangeureux ? Qu'avais je fait?

Pourtant, il m'avait apprécié. (Et même, deux semaines après, quand il a réussi à me persuader à le rencontrer dans un coin de rue où je suis allée pour lui dire me laisser en paix dorénavant, il m'a apporté une rose rouge unique. J'ai réussi à m'échapper après cinq minutes même si la rose m'a fait plaisir.)

Un goût amère dans la bouche, je me suis refugié vers Stéphanie, mon amie plus agée et très sage dans ses conseils. J'ai déversé le trop plein pendant que nous buvions encore un expresso.

Elle sut me rassurer.

Me disant, qu'après avoir vécu tant d'années avec un seul homme, c'est normal d'experimenter. Apprendre ce qui est "ton kilo de sucre".

Quoi?

Chacun est différent, me dit-elle, chacun de nous a des besoins autres. Son kilo de sucre, c'est seulement lui qui peut le juger, le peser. Les mauvaises expériences dans la vie te disant ce que tu n'aimes pas, ce qui n'est pas pour toi. Prends-les comme apprentissage vers "ton kilo de sucre" qui ne pèse pas comme ceux d'un autre.

Je me méfiais quand même et pendant les prochaines mois je me suis consacrée surtout à obtenir mon diplome français. Puis mettre la distance entre mon ex (pas encore officielle, une divorce dure) et moi.

C'est seulement trois ans après notre discussion dans ce café où je suis retourné récément seule et photographié d'autres couples bavardant d'une chose ou autre, que j'ai exlamé un matin : "Ah, maintenant je comprends enfin ce que voulait dire Stéphanie avec son kilo de sucre!" C'est ça, et pas moins. Pour moi.

Je crois qu'avec le travail c'est un peu parail. Peut-on savoir si c'est vraiment "ça" tant qu'on n'a pas essayé ceci ou cela? Puis, on tombe dedans un jour et on le sent. On se sent comme "un poisson dans l'eau". Mieux!

Pourvu que ça dure!

Jamais hélas autant qu'on le voudra. Mais au moins, on l'a vécu.

vendredi 8 avril 2005

A l'aube

Je me suis levée pour faire mon déclaration d'impots, mais cela n'a pas marché. J'ai pris mon café et me suis remise au lit, morose. Soudain, j'entends les oiseaux gazouiller, chanter des branches devant ma fenêtre.

Ils commencent se parler dès les premiers rayons de l'aube. Ce matin, ils font une concert magnifique. Je ferme la lumière et ouvre ma fenêtre pour les écouter, l'entendre davantage. Quelle joie! Quelle chance que je me suis réveillé si tôt !

Quand c'est dur


Avril7Paris017
Originally uploaded by Julie70.

de marcher, de continuer, on essaye de s'accrocher : on le doit a soi. Alors, avec pantouffles, mais on sort, on continue.

jeudi 7 avril 2005

7 avril, Paris


DiapoSurPlace par Julie70 de Flickr.

Aujourd'hui à Paris, une promenade très différente de la semaine dernière. Le rendez-vous était près de Panthéon. Je suis redescendue jusqu'à Saint Michel. Le diaporama de mon promenade à l'envers, de la fin vers départ. Bonne balade !

Vielle photo

Alina et moi (je parle de ma rencontre avec elle, dans mon blog sur le passé aujourd'hui.
Je viens de retrouver cette photo ce matin : mais nous n'avons jamais eu une mobilette!
Nous avons pris celle d'un copain pour se faire photographier. Elle aura voulu en avoir à l'époque. Trop cher, alors, pour nous, c'était une grande luxe.
Moi, je n'en ai même pas désiré en avoir une. Quelques années plus tard, je suis allée en vrai, derrière une à la plage avec Sandou. Il en avait emprunté un pour l'occasion. Une fois, c'était assez pour moi. Mais j'aime bien conduire une voiture maintenant.

Je n'ai jamais dit

Je dis, je dis, je n'ai jamais dit que je dirais "tout" de ma vie, au moins, pas aussitôt qu'il arrive. Une joie, un chagrin. Nous avons tous notre jardin privé.

A quoi servira d'ailleurs parler de mon effroi soudain ce matin en appercevant, pendant que j'écrivais ces mots dans mon cahier, les rides sur mon avant-bras? A quoi servira de parler des soucis d'être trop ronde (comme dans ma jeunesse trop maigre). Dans ma tête, je n'ai pas changé tant que ça, même si le miroir me dit différement. Et alors?

Non, je dis pas mal de moi, de mon passé et même des fois, présent, mais pas "tout" : ne vous y attendez pas! Chacun de nous tire une ligne quelque part où il se sent confortable entre révélations et intimité. Dire, et pas divulguer. Chacun de nous a le droit.

En général, au fil des jours, nous apprenins déjà tellement sur les autres dont nous lisons le blog au jour par jour. Tous que je lis, tous qui ne restent pas à la surface. En pénétrant dans une partie de la vie de l'autre par texte et/ou images, on comprend un peu mieux non seulement sur la sienne mais aussi sur la nôtre et en général de l'humanité. Avec nos failles et nos qualités. Fiertés et chagrins. Luttes et joies.

C'est déjà énorme. Il ne faut pas attendre davantage.

mercredi 6 avril 2005

Le poinget cassé

Mon fils vient de m'appeller : hier, en surfant sur le neige, il a tombé et cassé un poignet. C'est en plâtre pour un mois.

"Mais sinon, tout va bien! Bizou."

Au moins, il me l'a dit, c'est déjà énorme. Mais "tout va bien" ? Je l'ai remercié de m'avoir appellé, me l'avoir dit.

Les soucis d'une mère ne se termine jamais.

Je n'ai que me dire "heureusement, ce n'est pas plus". J'espère.

J'avais bien dit : "ayez soin de vous tous", cela n'a servi à rien. On prend des risques, on tombe sur le nez, ou poigné. Que peut-on faire? C'est plus facile, presque quand cela vous arrive à vous-même, enfin, à moi, qu'à mes enfants.

Merci, Lionel, si jamais tu lis ça, de m'avoir téléphoné et dit.

Je t'offre le soleil qui brille sur une pétale

En principe on dit qu'il faut mettre trois de tout, mais j'ai deux tulipes et pas plus et c'est ces deux que je vous offre ce matin à tous mes lecteurs, même si la photo ne fait pas assez de l'honneur à ce que j'ai vu et ressenti hier après-midi.

Dans un temps, un temps des amours, mon amoureux et mari de l'époque, m'offrait tout les belles choses que nous appercevions. Même si d'autres belles souvenirs n'auraient pas resté, cela reste et persiste. Cela ne coûte rien et on se rappelle toute sa vie.

Quand on vous offre la branche et les feuilles luissants dans le soleil couchant et tremblant dans la brise légère, un main légèrement posé sur votre épaule.

Quand on vous offre l'odeur des accacias et on écoute vos souvenirs des accacias qui se trouvaient devant votre maison d'adolescent en humant ensemble le parfum des fleurs et écoutant le bourdonnement des insectes rammassant le miel. On peut offrir tant de choses à l'autre.

Même à une amie, un ami, un enfant. Maintenant, j'essaie l'offrir à Gabrielle et David qui regardent le monde autour d'eux avec ravissement.

Rien ne marche

Ce matin, pratiquement rien ne marche, pourtant je me suis réveillé et levé tôt, pour mettre derrière moi la corvée de déclaration des revenues par internet. Déjà, l'année dernière j'avais eu des difficulté, je m'en suiviens maintenant. Quelque chose avec comment il faut mettre le nom. Il ne sont pas capables de bien l'expiquer.

Quelqu'un pourra me dire : mettre nom et prénom ou sans prénom et si avec prénom avec virgule sans ou avec espaces ?

Bon, je me suis dit, au moins, je vais regarder mon courrier dans le site Flikr, je pouvais le lire au début, je veux répondre à un français et ses belles images que j'y découvre avec ravissement, (une image des gens se relaxant au bord de la Seine), et voilà la réponse :
"Flickr is having a massage.
We're performing a bit of non-invasive database
maintenance. "
Quelle réponse laide ! en toute façon, signifiant d'aller prendre un café et revenir plus tard.

En plus, le bar de côté de mon blog s'affiche avec beaucoup de retard, s'il vous plait, dites-moi si chez vous aussi, et cela depuis que j'ai ajouté quelques mots après les noms de mes liens, probablement Blogger ne l'aime pas ou alors mon template, j'en sais rien.

Bon. Il ne faut pas dire "tout va mal" ce n'est pas vrai. Pierre, du blog de Pierre m'a mis entre ses liens "Incontournables" (d'ailleurs, après un deuxième regard, tous le sont) mais cela fait quand même plaisir. Jean de L'homme qui marche m'a aussi mis entre ses liens. J'ai été invité à deux groupes "privés" dans la site de Flickr, (amis des amis, mes invite tous tes amis...), mes images, surtout ma caricature a incité des commentaires sur la site. J'ai recu deux trois lettres (emails) qui m'ont fait chaud au coeur aussi. Il ne faut pas se pleindre! La vie est belle, même si je n'arrive pas à "tout" réaliser "aussitôt".

Et hier, mes premiers deux tulipes rouges ont fleuri ! j'ai déjeuné dehors en les admirant. Ah oui, il y a de la vie même hors internet.

mardi 5 avril 2005

Etiquettes, catégories

Nous sommes tous diverses et complexes et parler d'un seul de nos facettes est reducteur. Je le sais. Je l'ai dit, même à "Pierre qui blogue avec talent" (à ne pas confondre avec Pierre, marie de Micheline ou Pierre de ma jeunesse.

Alors, pourquoi je me suis décidée d'en mettre à mes "fellow bloggers" (je ne sais pas bien traduire ce mot, pote n'est pas assez, ami trop encore, collegue me plait pas.)Je voulais montrer un peu la diversité des blogs que j'aime, que je lis, que je fréquente jour par jour.

Noémi, ne se réduit pas à ses dix-sept ans comme Micheline à ses 84. Ni Marie-Chantale au fait qu'elle se proméne à Quebec ou Nicolas qu'il travaille à Thailand. Nous sommes tous plus qu'une étiquette pourra le décrire.

Peut-on me réduire à "une jeune de 70 ans" ? Une française de langue maternelle hongroise? J'espère que non. Je sens une comunauté avec tous qui écrivent ses blogues, et d'autres encore, quelque chose que je ne pourrais mettre en mots. Ou alors, il faudra essayer d'écrire des pages et des pages. Je crois dans un seul mot, réducteur, lui aussi, que nous cherchons la sortie du tunel. Cherchons quelque chose. Tout en vivant dans le présent et essayant à faire le mieux possible.

Et, quand on se sent bas, l'eau coule de plafond, les enfants juste partis ou le travail perdu, on découvre qu'il y a d'autres qui se soucient, qu'on n'est pas tout à fait seul dans le monde.

lundi 4 avril 2005

Chez Micheline

Chaque fois, elle me dit franchement ce qu'elle pense de moi et de ce que j'écris. En tout amitié. La plupart de temps, c'est flatteur, quelquefois désagréable, mais toujours enrechissant.

Même Micheline

Je reviens d'une visite chez Micheline. Elle a une très bonne idée, j'espère qu'elle s'y est déjà mise à le mettre en oeuvre : scanner les photos de famille anciennes, certaines datant de plus de cent ans et les mettre avec une courte explication sur un blog "Grenier de Souvenirs".

Par ailleurs, elle me dit : "tu as des entrées longues comme des pavées" signalant qu'elle ne peut pas tout lire. Je dois encore apprendre d'écrire plus concis, dire ce que je veux en peut de mots et faire plus d'attention à mes titres et première paragraphe.

Je ne suis qu'un bloggeur débutant!

Jeter un oeil nouveau

En faisant le parcours habituelle de blog en blog, je tombe sur des mots sur mon blog et mes images, des mots qui me touchent profondément. Merci, Marie Chantal, grâce à toi, moi aussi aujourd'hui je m'en vais regardant différement autour de moi, si je peux apporter quelque chose à une autre, tout ce que je fais n'est pas pour rien. Oui, je me suis dis, après l'avoir lu, il ne faut jamais désespérer. Pas trop longtemps, au moins.

Et, non, Pierre, on n'aime pas jamais trop, on aime mal, on aime quelqu'un qui ne vaut plus la peine, mais jamais "trop". Mais je m'en vais, continuer ma tour des blogs.

Spleen

cauchemareSortie de tunel. Quand? Que ne va pas ? Je me sens ainsi depuis samedi soir. Je n'ai rien fait de ce que je me suis proposée non plus. Pas écrit la lettre, pas fait de l'ordre, pas... Au moins, j'ai lavé la vesselle qui s'accumulait dans l'évier après avoir acheté un déboucheur qui n'a pas vraiment fonctionné comme il faut.
Au moins, Photoshop Elements me sert à quelque chose : c'est facile à tirer une image à gauche et droit et déformer la perspective, bien sûr, dans la vie réelle, c'est moins évident à remettre les choses sur le bon chemin.

Y a-t-il un "bon" chemin ? J'ai l'impression que ce qui nous réunit finalement, ceux dont le blog je lis et ceux qui me lisent est qu'au moins, même en tunel, nous cherchons un issue, des issues, nous ne nous avouons pas battus. Cherchons, tendons une main.

dimanche 3 avril 2005

Il fait beau

Probablement, tous sont sortis. Sauf moi. Hier, je n'étais pas dans mon assiette, tiens, Laurant, si tu lis ceci, c'est un pour toi. J'ai pris des médicaments. Bien sûr, aujourd'hui, je somnole. En plus, la seule commentaire que j'ai eu, m'a montré qu'on n'a rien compris de ce que je voulais dire dans mon texte "petit dej au lit".

Bon, c'est un de ses jours. Le soleil brille - pour les autres. Peut-être, le weekend suivant, il brillera pour moi, on vera. J'espère toujours, mais aujourd'hui je me sens tout bas.

Petit dej au lit, l'image

Petit dejeuner au lit

Je me lève le matin aussitôt réveillée, en généralement tôt, et je me prépare un petit dej sur un plateau. (J'ai même réussi à vendre dans l'expo de l'année dernière la photo avec le petit dejeuner devant le miroire de cuisine : la seule image jamais vendu.) Je porte dans ma chambre et le pose sur la petite table rond près de mon lit. Je me cale bien au mur avec plusieurs oreiller et en me délectant, je bois mon café, mange mon pain, grillé le plus souvent, et rarement, un yaurt ou un fruit.

Je me suis rappellé tout ceci hier soir au coucher, en me disant comment parler de Sidonie, ma grande mère. Qui, elle, devait apporter bonne temps, mauvais temps, chez eux, et, oui, même dans le camp de concentration de Bergen Belsen, le petit déjeuner à son mari, Emil. Il n'était pas commode depuis qu'il est revenu de la première guerre mondiale blessé, et cela se lisait sur le visage de grand-mère.

Vais-je publier sa photo ? Elle était pourtant si belle jeune ! Heureusement j'ai aussi une photo la montrant telle. Et encore, sur la photo de 1932, elle, déjà grand-mère (ma cousine est un peu plus âgé que moi), est encore rayonnante. Mais après la guerre, pourtant elle n'avait que soixante ans et poussières, elle, tellement bonne, ressemble plutôt à une sorcière. Les soucis, les épreuves de camps sont restés encrés sur son visage.

Enfant, j'aimais grand-père et j'étais peut être la seule de ne pas avoir peur de lui, j'osais une fois même entrer dans la salle de bain pendant qu'il se rasait. Si je ne suis pas devenue docteur comme mon père le souhaitait, c'était dû à cette épisode. Epouventée par sa blessure au dos, il me dit : si tu ne supporte pas ça, tu ne dois pas devenir docteur ! En fait, il était contre les études, qu'il considérait perte de temps (lui en avait fait) et à forciori pour les femmes. Il avait retiré maman à 16 ans du lycée qu'elle adorait et où elle était une des meilleurs élèves. Il interdisait à Sidonie à jouer du piano, son grand plaisir, quand il était là.

Nous attendions qu'il parte et alors maman nous jouait du piano, me raconta ma tante.

Mais il venait me demander chaque semaine : alors, pose-moi tes questions, n'importe quoi, je tâcherai d'y répondre. Si je ne peux pas, je chercherai des livres. Maintenant, c'est moi qui les cherche. La seule heurt qu'il m'avait causé était qu'il ne voulait pas me donner de son pain grillé, du petit déjeuner au lit. Et probablement pour cela que, chaque jour, je m'apporte un au lit et me délecte le prendre ainsi. Il ne me faut pas quelqu'un à l'apporter, une fois retourné au lit, c'est comme si...

Puis, je me mets à lire, étudier, écrire. Maintenant j'étudie (en prenant des notes) un peu le XHTML que mon fils m'a offert : "mieux que le HTML dépassé, maman". Avant, c'était les livres sur les blog (j'en ai encore sur mon large lit), encore avant c'étaient des livres sur photographie. J'aime apprendre des livres qui me donnent des suggestions comment experimenter. Avant la photo, c'était sur l'écriture. Enfin, il y a toujours quoi étudier.

Bien sûr, sur mon petit tabouret près du lit il y a toujours aussi des livres "légers" : surtout de livres d'amour, "romance" comme on dit en anglais, d'habitude par mes autheurs préférés, des journaux ou des autobiographies des autres (ou les miens pour les corriger), quelquefois, un bon roman policier. Je suis plus exigeant dedans, sinon, je n'arrive pas à les lire.

Oui, c'est vrai, comme je le disais hier, qu'une année entière de ma vie je n'avais pas lu et cela ne m'avait pas manqué, mais, ces jours-ci, je lis beaucoup.

Et quand je me lève, je me précipite à mon portable (pas relié encore de loin au modem) et je vous lis vous, vos blogues, vos préoccupations, vos intérêts. J'ai l'impression que ces textes m'apporte encore davantage. Stimulent ma pensée, me donnent des nouvelles sujets, me poussent à réagir.

En attendant, je coure, aujourd'hui, en me réveillant, je me suis précipité au pc et je n'ai pas encore pris mon petit déjeuner. Mais, avant, je vais rapidement parcourir les blogs de mes liens: il y a quelque chose que je n'ai pas encore lu ?

samedi 2 avril 2005

L'homme qui marche

J'ai demandé à Jean, s'il préfère que je parle de ses images (à travers laquelles je l'ai découvert et que j'adore) ou son blog.

De son réponse:

"Fais comme tu veux, ce à quoi je tiens le plus ce sont les photos, mais je suis blogueur depuis 4 ans (avant avec Douze Lunes et depuis quelques mois avec L'homme qui marche c'est donc que j'aime bloguer! Je suis même une sorte de pionnier de ce médium en France, quand j'ai commencé on n'étaient pas nombreux! Même si en ce moment je suis un peu sec du coté blogging, ça va s'arranger! (...) J'écris sur ce qui me passe par la tête, et j'ai une tête éclectique et versatile, je crois que ça se voit, malheureusement surtout la versatilité."

En plus, il est modeste, comme vous voyez.

C'est intéressant à voir comment blogue un vétéran, pas quelqu'un qui a commencé il y a juste quelques mois et j'ai fait une, non, déjà trois visites, et cela m'a enchanté de plus en plus. C'est un blog où il vaut creuser en profondeur, lire les vieux posts. (Tout d'ailleur comme le blog de Nicolas de Thailand et pas mal d'autres.)

Je n'ajoute pas une image à lui ici, aujourd'hui j'ai fait le plein d'images sur mon blog. Allez voir ses images à Images jrparis

Entre autre, dans son blog, il décrit sa soirée à lire un peu, bloguer un peu, lire des blogs des autres, regarder sur Flickr les images des autres, un peu comme je le fais (le matin). Et quelquefois, d'ailleurs le soir de nouveau.

Encore beaucoup à apprendre

Merci Giulia : j'ai appris comment mettre une photo plus grand aussi dans mon blog... et nous sommes plusieurs autour ou dans Paris à arpenter la ville et partager les photos sur la site Flickr, il y a même une groupe "paris".

Pendant que...

j'écrivais dans mon blog sur les images de Giulia, sans que je sache, elle a fait la même chose dans la sienne, sauf, que l'image publiée, photographie par moi, parait mieux chez elle. J'ai recopié son code, je verais si je réussi la mettre ici (avec son texte à elle).



par Julie70

Julie croise mes pas dans Paris avec son appareil. Elle ose aborder les gens et prendre ses rencontres en photo : ils en sont visiblement ravis !

Giulia


rue3 Originally uploaded by Giulia_.

Giulia est "trés timide" pour s'exprimer avec les mots, comme elle me l'a écrit, mais elle le fait admirablement à travers ses images ! Elle arpente les rues de Paris presque les même endroits que moi, et fait des magnifiques images. A voir et dégouster sans modération.

Lire ou pas lire

J'espère que celle-ci viendra après la photo qui vous invite à entrer. Manger ou lire. "Vous serez bien servis" disait-il. J'espère, moi aussi.

Micheline me disait hier : "Mais tu lis beaucoup, Julie!"

Je lis énormément, c'est vrai.

"Moi, je n'ai pas de temps."

J'ai toujours trouvé de temps pour ce que j'aime faire le plus. Pas vous? Faut dire, o:) que je lis moins depuis que je blogue.

Pourais-je vivre sans lire? Comment? En écrivant ses dernières phrase, aussitôt, vient la suivante : ce n'est pas vrai! Il y eu une année entière, une des plus heureuse de ma vie, quand j'ai pratiquement rien lu.

Entre mon travail à plein temps, mes deux enfants encore tout petits, et Pierre, avec qui j'étais autant que possible, le temps passait rapidement et très très agréablement. C'était en 1969, j'avais 35 ans, lui 50, mes enfants 2 et 6 ans.

Mon mari vivait à Paris et ne venait nous voir qu'une fois par mois. Faut dire, que même cela me paraissait de trop, mais lui, avec suffisance me disait : "Julie, tu vas passer encore pas mal de temps seule!" Il n'était pas seul, lui, là-bas, je le savais, moi, il était près de sa maitresse de 20 ans, et n'avait pas l'idée que, enfin, enfin, moi non plus.

Oui, je peux très bien vivre sans m'enfuir dans mes livres.

J'avais un travail intéressant, satisfaisant, reconnu. J'avais deux bouts de choux adorables. Quand ils dormaient, j'étais avec Pierre. A l'aube, je montais à points de pieds et sans chaussure les deux étages et mes enfants me trouvaient à leur réveil dans mon lit de nouveau.

En y regardant en arrière aujourd'hui, je trouve que j'étais irresponsable de les laisser seuls, même endormis dans l'appartement de deuxième étage alors, même si je pouvais voir du bas les fenêtre s'ils s'illuminaient, mais j'étais au rez-de-chaussé, dans la garçonière donnant sur le cour, dans le bras de Pierre. Il était le premier à me tenir tout près de lui tout la nuit. Et tendre. Enfin, beaucoup des choses... et lui, n'avait pas lu un seul livre dans sa vie.

Quelques mois de bonheur complets se sont rapidement envolés : j'y pense toujours avec nostalgie. Mais la vie m'a conduit ailleurs.

Des brumes de Picardie où nous avons habité six ans, vers les banlieux nord ouest de Paris, puis les environs de Washington, ensuite au coeur de Paris. Et maintenant, près de mon jardin. Non, je ne regrette rien!

vendredi 1 avril 2005

Entrez! Lisez!


Come in ! Here ! Good food !
par Julie70.

Come in ! Here ! Good food !
I stayed there and made lots of photos of him : he was the most graphic beween all those inviting people in their restaurant. Made a whole ballet from time to time, when he beleived the people going by could eventually be persuaded. Other photos follow tomorrow.

Venez,bonne repas, ici ! Venez, vous serez bien servis ! De la serie d'image de ParisBalade jeudi fin mars. Lisez mon blog, aujourd'hui vous serez bien servis...

Elle était tout dedans



Diaporama!

Par Julie70 dans la site Flickr

Il y en aura toujours des couples et des baisers derriere la cathedrale Notre Dame de Paris. Ce n'est plus moi. Mais c'est bien de savoir, voir. (Et je n'étais pas la seule photographe, dans une autre image d'eux, on voit une autre, les prenant d'une autre angle. Mais eux, ils étaient tout dedans, perdu pour ce qui les entourait : comme il le faut.)

Ou si vous voulez voir les images une par une, choisir laquelle vous voulez agrandir ou copier, alors clickez : Images

Femme légende

Mon mari est artiste est le titre de blog de la "Femme légende" : une nouvelle découverte grâce à "Un blog par jour", pour moi, une découverte merveilleuse, merci.

J'y suis allée par hasard, parcourant tous mes liens un à un, est dans "un blog par jour", je la découvre.

Elle passe un passe difficile. Je ressens ses problèmes comme si elles étaient les miennes. Jadis, même si un peu différement, c'étaient les miennes. Nous sommes tous différents, mais tant des points communes.

Dorénavant, la sienne, je ne sais pas son prénom, sera entre ceux que lis chaque jour.

Le cap de 2000

Il y a des tournant dans la vie, des "bornes" qu'on dépasse. Comme était celle, dont j'avais tellement peur (d'où le titre de ce blog) de mes soixante-dix ans. Je viens d'ouvrir ce matin mon blog : le borne de 2000 visiteurs est dépassé.

J'ai commencé ceci en fin janvier, disons, deux mois. Mais en fait, il n'a pas commencé à être lu, que depuis mi-février ou même plus tard. Heureusement d'ailleurs, j'avais le temps de balboutier, faire mes premiers pas. D'ailleurs, ce n'est pas tout à fait fini.

Bien sûr, Pierre en fait autant avec son blog en trois ou cinq jours, il a dix fois plus de lecteurs que moi : tant mieux pour lui. Tant mieux pour moi : j'ai besoin d'aller lentement. Je n'étais jamais une sprinteur, mais un maratoniste à long haleine. J'ai fais des erreurs, publié des longues textes trop dur à suivre, des images qui ne parlaient qu'à moi probablement. J'en ferais d'autres, j'espère moins. Merci à tous qui, sans me laisser même des messages, me lisent ou viennent au moins voir "qu'est-ce qu'il y a nouveau chez Julie?" Merci encore d'avantage à ceux qui me laissent de temps en temps des messages et me permettent ainsi savoir qui me lit, que pensent-ils d'un texte et resentir qu'ils se soucient.

Comme pour "l'après" mes 70 ans, je peux me dire : maintenant j'ai encore plein devant moi. Je ne suis qu'une jeune de seulement soixante-dix ans, jusqu'à 80 c'est un long chemin! La même chose est valable pour le blog : de deux à trois mille, long chemin à parcourir, je ne suis qu'au tout debut. Ce n'est pas donc une fin, mais un début.