Entre plusieurs exercices, les deux qui vont continuer tout au long:
1. écrire trois pages dès le matin, en laissant couler ce qui vient
2. une fois par semaine, prendre deux heures pour soi et aller faire quelque chose "rendez-vous avec l'artiste en soi"
Hier, j'ai pris ces deux heures, me décidant d'aller chasser du cerf.
Chasser, prenant leurs images, bien sûr, mais il fallait les trouver d'abord. Comme à Londres c'est le week-end de la Chaine Verte, excursions dans les forêts et parcs, je me suis dit, c'est le bon moment.
Sortie vers quatre heures d'après-midi, en sept minutes à pieds j'étais dans le parc de Greenwich: quelle tranquillité! Pas beaucoup de monde, un lieu bien entretenu, des gens qui chacun dans un coin loin des autres faisaient leur propre chose.
D'après le plan, il fallait traverser le jardin des fleurs pour s'approcher de la partie de "forêt sauvage avec les cerfs", un petit étang sur le chemin, un coin de nature avec des oiseaux grouillants sur le chemin.
Arrivée au "coin cerf" j'ai trouvé pas mal des gens espérant les voir, mais aussi une grille haute. Aucun animal à vue. Je suis allée au jardin des roses, fanés dans cette saison, et l'expo Rangers, près de lui était fermé. Il faisait chaud d'un coup.Rentrant vers moi, je me suis arrêtée encore une fois, devant la grille pour les cerfs. Il n'y avait plus qu'un seul homme assis sur le banc: j'ai commencé à lui parler. Ou lui, à moi? Il venait souvent dans le parc, n'habitant pas très loin, l'autre côté de la rivière, sur l'île des Chiens.
"Mais j'ai très mal dormi, mes nouveau voisins de dessous, on festoyés et chantés jusque trois heures de matin!"
Il m'a dit aussi que les cerfs et les petits on peut les voir si on prend le petit sentier entrant un peu plus dans le bois, juste à l'autre côté de où nous nous trouvions. J'y suis allée. Je les ai vu. De loin, mais très visibles, certains avec des magnifiques cornes. Les biches, dormaient, tous les uns contre les autres.
En sortant, je me suis rendu compte, que l'endroit n'était même pas à dix minutes de mon appartement! Je pourrais y retourner un matin tranquille, comme l'homme le disait, avec moins des gens, ils osent davantage à se promener partout (même si seulement dans l'enclos qui les protège).
Il y a aussi des renards dans le même lieu, et pleine des écureuils, ma belle fille a même vu un renard passer a travers leur jardin un matin. "A Londres, on ne les chasse pas comme dans le province", me dit l'homme, originaire de Kent voisine. Je suis contre, mais oh, que Kent est belle!
En sortant, au lieu de prendre les rues, je me suis lancé dans la partie de lande sauvage (le reste est de l'herbe bien entretenu) et entre tous les photos prises pendant mon rendez-vous avec "mon artiste" c'est cette, dernière que je préfère.
En partant à la chasse de cerf, finalement la partie sauvage de lande sous le soleil presque couché qui m'a le plus enchantée.
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