mardi 9 septembre 2008

Centre Londres

On trouve tout à Londres, des rues bondés des gens, comme au Trafalgar place (square) à la fermeture de la Galerie Nationale, mais aussi, juste un peu plus loin, cette rue déserte dans laquelle j'ai aperçu de loin ce tas: comme si quelqu'un était couché, dormait au milieu de la rue par terre.

Vais-je me rapprocher?

Bien sûr! Ma curiosité m'a poussé d'y regarder de plus près.

Ce n'était pas qu'un tas des vêtements ou tissus colorés: que faisaient-ils là? Au moins, je me suis satisfait, ce n'était pas quelqu'un.

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Bonne nouvelle! J'ai depuis hier après-midi un téléphone en marche, pourvu que cela dure! mais je n'ai pas encore réussi à me connecter à Web utilisant le modem fourni depuis dix jours. Cela arrivera aussi à un moment donné.

L'administratrice des immeubles, venue en visite hier, m'a dit "que des choses avez-vous accomplis déjà en quelques semaines à peine!" mais ensuite, en regardant mes livres sur les étagères, elle a dit "vous avez trop des livres."

Peut-on en avoir trop?

J'adore les livres! Et so far, j'ai réussi à les caser sur mes trois bibliothèques. "Mais on peut en emprunter à la bibliothèque municipale" me disait-elle. Pourquoi en avoir à soi?"

Comment expliquer la plaisir d'avoir un livre et pouvoir le relire? Certains collectionnent des bijoux ou des vêtements, d'autres des timbres ou des bibelots, moi, des livres.

J'ai perdu dans un déménagement quelques livres préférés de mon enfance, mais j'ai encore le livre Alliance Française avec lequel j'ai étudié en arrivant en France il y a quarante ans et même le livre sur la littérature mondiale de ma mère. J'ai dû reacheter d'autres venant des lointaines souvenirs, mais quelle joie de les avoir!

Non pas des exemplaires uniques ou des collection, mes des textes qui on eu de l'influence sur moi, sur ma vie, sur la façon que je pense et voie le monde. Tolstoi le russe, Bernard Show l'anglais, Michel Sebastien le roumain, Werfel l'allemand, Ovide le romain, Michel Serrer le français, et pas mal d'autres, chacun a écrit un livre ou une pièce de théâtre qui ont resté en moi mais que je veux avoir aussi près, comme un bon ami.

Non, je n'ai pas "trop" des livres, même si quel entre eux prendre avec moi m'a causé plus de casse tête que tout autre chose dans ce déménagement. Avec chaque renoncement, j'ai eu mal au coeur, mais certaines entre eux ne m'ont posé aucune problème, j'étais convaincu de vouloir les prendre, les avoir même ici près de moi.

7 commentaires:

  1. juste pour moi un problème de place et pour me souvenir où ils sont - et puis actuellement le tas à lire et tous ceux que je voudrais y ajouter.
    Belle la photo du tas,et so british la rue

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  2. Bonjour chère Julie ! entrer dans ton blog généreux c'est comme ajouter une tartine de confiture d'orange au petit dej. je t'embrasse

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  3. Mais non , on n'a jamais trop de livres .C'est une partie de nous-mêmes , de nos émotions,de nos savoirs . Chez moi il y a des bibliothèques dans chaque pièce (sauf la salle de bain ).
    Et la bibliothèque du quartier c'est bien mais il faut lire en un temps donné...

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  4. bonjour Julie,

    j'ai trouvé par hasard un article sur ce blog ds une revue, dans la salle d'attente de chez le médecin! j'ai arraché la page et me voilà.
    si je comprends bien, vous habitiez la france et maintenant, vous êtes en angleterre!
    wouaw! :D
    tous mes voeux pour votre nouvelle vie!
    je reviendrai souvent vous lire :)
    Sara

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  5. Les livres on en a jamais trop, ça s'empoussière, ça prend de la place, mais il sont là quand la mémoire fait défaut où quand on veut relire ce qu'on a aimé.

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  6. Justement, j'ai enfin de place pour le mettre et ranger selon leur contenu, et les trouve ainsi plus facilement, brigetoun

    Merci gelzy, une message de toi, quelle régale! Tu es de nouveau à St Nizier?

    Cerise, chez moi aussi, j'ai des livres partout, même dans la cuisine, et non, pas dans la salle de bain, je n'aime pas lire là,

    Sara, quelle cadeau tu m'offre! Arracher la page dans le cabinet d'attent, je connais, mais on ne le fait que si quelque chose nous attire vraiment: merci pour la visite et tes mots! j'étais fatiguée à cause des ennuis avec les gentils techniciens (hélas innefectifs) de connexion broad band et tu me redonne la pêche

    merci, solange, pour tes mots, les livres... que des mémoires, effectivement

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  7. comment vivre sans livres,c'est impossible

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