Vais-je écrire ici où dans le blog ou dans un document "world"? Finalement, écrire "au chaud" même cette histoire.
Sinon, je ne le dirai jamais.
J'avais fait cette image, il y a quelques jours, mais la semaine dernière était la semaine des "hommages à" et j'attendais aussi d'avoir le courage d'écrire de mon chapeau.
Comme vous pouvez voir de cette image, tel quel ou aggrandi, le chapeau "noir" de mon profil est en réalité plein de poussière. En fait cela fait plus de dix ans que la poussière s'y accumule, mais bien sûr, comme des "petits riens" comme l'affirme Phil, je ne pourrais le jeter. Et puis, sinon, pour me reconnaître samedi devant le Hammam, (je vais essayer le nettoyer tant que possible) il peut encore servir.
Je n'avais pas encore envie de "toucher" ni au chapeau ni à sa histoire. Mais je vais me lancer, je dois me lancer! La voilà.
C'était il y a pas mal de temps, mais je nous vois comme si c'était hier. Après 55 ans moi et presque 60 lui, nous ne croyions plus que nous serons heureux, nous tomberons de nouveau amoureux. C'était arrivé sans qu'on se rend compte, et nous y étions tout dedans. "Enfin lui, celui que j'attendais toute ma vie!" je me disais, après les premières doutes.
J'avais décidé le présenter à ma meilleur amie, près de Toulouse. Quand nous sommes partis de cette visite, nous avons décidé, sur le pont au dessus Tarn, d'essayer, ensemble. Peut-on dire que "nous nous sommes mariés en fait là?" promis, en tout cas.
Ensuite, la voiture de location nous a mené dans un petit marché d'un village voisin où d'un coup, nos yeux ont tombé sur des chapeaux. Lui, et moi, nous avons trouvé chacun nos bonheurs.
"Depuis si longtemps"... nous n'avons pas eu le courage de porter des chapeaux non plus! Mais d'un coup, avec les chapeaux sur nos têtes et le bonheur dans notre coeur, nous nous sommes sentis si jeunes de nouveau!
Je m'y sens encore, se m'y vois nous vois encore là, en regardant l'un l'autre, en admirant les chapeau et l'être dessous, et en se sentant rejeunis. Nous avons porté ces chapeau même à Paris par la suite, même si pas tous les ans qui suivirent.
Les mois, les années se sont passés, de poussière a tombé à la longue sur tout, mes le souvenir et le chapeau reste.
Quand je l'avais prise pour faire des autoportraits, je ne me suis même plus rappellée de tout l'histoire, mais peut-être, dans moi, très profondément, très enfuis, l'histoire de mon dernière grand amour reste et aussi les souvenirs des temps heureux, qu'on peut des fois depoussiérer de ce qui s'était déposé par la suite.
Non, Phil, quoi que tu dis, ce n'est pas des "petits riens" ou alors, nous ne parlons pas de la même chose. Ce sont des souvenirs qui comptent.
Je vous souhaite à tous, d'accumuler dans votre vie des souvenirs comme mon chapeau noir poussiereux m'a soulevé.
un chapeau cache toujours beaucoup de choses, il est fait pour ça...
RépondreSupprimerb
Je serai très heureux d'avoir ici les avis de tous nos amis blogeurs sur la question qui nous préoccupe, Julie et moi : Une personne qui retrouve dans un coin de chez elle une chose, un objet, qui n'a pas de valeur en elle-même, mais qui a une grande valeur affective pour elle, peut-elle dire " j'ai retrouvé un petit rien qui m'a fait sourire" ?
RépondreSupprimerbelle histoire Julie, et pour répondre à Phil je dirai que pour moi,retrouver un objet ou une chose quels qu'ils soient ... s'il en émerge une grande valeur affective ce n'est pas un petit rien, mais appelle néanmoins un sourire, un énorme sourire !
RépondreSupprimerLes objets qui ont une valeur affective sont les plus précieux. Quand on les retrouve c'est un "boum" dans le coeur. C'est une partie de notre vie, de notre histoire. A garder toujours et toujours à voir ce qu'il en sera ensuite dans notre après existence mais après tout, peu importe. Quand j'achète un objet dans les brocantes ou vide-grenier je me pose toujours cette question : quelle histoire avait-il ?
RépondreSupprimerAmitiés
Pour répondre à Phil, je dirais que ce que l'on retrouve, c'est plus qu'un objet, c'est un état d'esprit. C'est de lui dont on sourie, pas de l'objet. L'objet on l'avait remisé pour plus tard. Il ne trônait pas dans le salon, ne faisait pas l'objet d'un culte particulier, il était ........rangé comme ce qu'il représente. On ne l'a pas jeté comme un souvenir douloureux, on l'a gardé, pour en sourire plus tard ou par hasard.
RépondreSupprimerJe n'aurais pas dû, mélanger deux sujets différents. L'un était le chapeau retrouvé et utilisé et ensuite, les souvenirs qui en sont sorties de quelque part, entre autre aussi voyant le bonheur des êtres qui sont amoureux et plein de bonheur maintenant, et le fait qu'il faut y croire puisque ce n'est jamais trop tard.
RépondreSupprimerL'autre était peut-on appeller des choses mis à côté et retrouvés - mais auquel un sentiment nous lie, "des petits riens".
Ce n'était pas le même sujet, tant pis pour moi si je n'ai pas tenu compte d'adage disant: un seul sujet principal dans une note!
Probablement, François qui a raison à dire qu'on ne voit plus l'objet, grand ou petit, important ou non, mais l'état d'esprit, et là il n'y a rien de "petit rien" puisque c'est lié à des moments de grand bonheur ou grand chagrin. Dont on peut sourire, peut-être, quand cela n'a pas compté vraiment trop fort et si c'est assez éloingé en plus.
Jolie histoire sous ce chapeau...
RépondreSupprimerJ'ai une chanson bien sûr pour illustrer le chapeau de Julie
RépondreSupprimerDessous mon chapeau je ne crains plus rien
je ne crains plus ni le soleil ni la lune
Dessous mon chapeau je ne crains plus rien
j'ai le crâne au chaud oh oh
dessous mon chapeau !
les autres couplets next time !