jeudi 20 novembre 2008

Je suis venue vous dire...

Bonne idée, faire des expos chaque semaine et avec des numéros de images, les gens peuvent choisir et exprimer leur préférés: vous aussi, d'ailleurs.

C'est cette images qui paraît recueillir encore les plus de voix dans l'expo "Je suis venue vous dire...", avec le sol humide dans la nuit et un seul rayon de lumière sur le pont. En fait, c'est aussi une façon que le camera l'a vu et moi, l'ai aperçue.

C'était très dur pour moi faire des choix, entre toutes mes images parlant de Paris et de Londres: il y a pas mal que moi j'aime entre elles. Bien sûr, plus on a des choix, plus décider devient difficile. Douloureuse même des fois! On regrette ce qu'on n'a pas choisie.

Je viens de lire le début d'un livre sur les choix dans la vie, autant de ce qu'on achète que nos choix sentimentaux ou d'études. Une très bonne étude, me faisant réfléchir plus profondément.

Qu'est-ce que je veux au juste?

Mais surtout, sur les raisons de nos choix! Une grande vérité est que ce qui c'était passée nous influence, mais d'une façon curieuse: ce qu'on se rappelle est pas tout sur un événement, courte ou longue, mais deux choses: une c'est le fait le plus saillant, bon ou mauvais, et l'autre est la fin.

Une bonne fin, une joie profonde - et nous voudrions répéter l'expérience. Une fin triste et un heurte restant en nous, et nous oublions tous les bon temps, tous les temps "moyens mais agréables". Comme c'est vrai ce qu'il dit!

C'est peut être la raison que je crois profondément qu'un journal peut mieux relater sur la vie d'un personne qu'un autobiographie, aussi sincère qu'il soit écrit plus tard. On décrit ce qui reste dans notre mémoire et on donne des importances très différentes de comment c'était quand cela arrivait, jour à jour.

Bien sûr, même dans le journal nous écrivons subjectivement, mais sans sauter les bons moments ni tout à fait oublier les désagréables sur le chemin.

Je vais m'arrêter un peu dans ma fuite effréné de groupe en groupe, aussi intéressantes qu'ils soient, m'arrêter et réfléchir, ce que je veux vraiment et pourquoi.

Quand nous pouvons choisir, plus il y a des choix, plus c'est dur à se décider.
Fall's end in Greenwich (123)
Avoir pleines de choix à notre disposition, n'est pas si simple!

5 commentaires:

  1. Comme c'est vrai... faire des choix se révèle parfois une vraie torture. Mais en même temps quel bonheur de savoir que nous avons des choix ! Tellement de gens sont privés de cette liberté et doivent suivre une règle décidée à l'avance.
    Et d'autre encore, parfois, vont jusqu'à se priver eux-même de leur liberté en suivant le troupeau.
    Il faut une sacré dose de volonté en fait, pour garder cette liberté, accepter de voir qu'on a des choix.
    Tu le montrais bien dans la note précédente : tu arrives encore t'ouvrir tellement de nouveaux horizons, c'est une vraie force. Avoir à choisir entre une rencontre de photographe, une rencontre de bloggeurs... et choixir de rester chez soi. Un magnifique exemple de liberté.

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  2. Les choix sont difficiles,l'important c'est d'aller à l'essentiel. Ce qui a le plus de valeur pour vous.

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  3. Trop de choix complique le choix, s'arrêter et réfléchir, peser le pour et le contre, et ne pas regretter la direction empruntée. Très belle cette dernière image du reflet d'un poteau indicateur qui propose plusieurs directions...

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  4. bonjour julie...

    j'aime bien cette dernière photo qui nous plonge dans cette reflexion sur les choix à faire...l'orientation à prendre...avec l'eau et le ciel confondus et la terre comme en suspens...
    la composition me plait beaucoup...avec les lignes diagonales qui equilibrent le tout...

    je regarde aussi vos photos dans la colonne de gauche mais j'ai du mal à les charger ou a visionner les diaporamas ...ma configuration informatique n'étant pas au top...

    les photos de feuilles avec cette couleur rouille sur certains fonds gris m'ont intéressées...

    bonne journée avec j'espère pour vous une belle promenade et aussi du bon temps à ne rien faire...

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  5. Une amie me disait un jour que l'important ce n'est pas de prendre le bon ou le mauvais chemin, mais que l'important c'était d'en prendre un pour ne pas rester au bord de la route à se morfondre sans savoir lequel choisir.
    Notre vie entière est une succession de choix, nous seuls pouvont dire si nous avons la sensation de nous être trompé de route.
    Continue la tienne.
    Bises
    P.s. : Très belle exposition. J'aime beaucoup ce pont à la lumière rasante. Il me semble l'avoir favorisé.

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