Le plaisir d'écrire sur le même sujet était grand et j'allais lire (j'irai encore) ce que les autres ont trouvé sur le même, ils sont intéressants et divers, mais j'appréciais de moins en moins les sujets choisis par les jeunes proposant le Redac'du mois.
En plus, j'ai tellement des sujets à moi qui demandent à sortir!
La plus souvent, ce n'est pas moi qui décide de quoi parler, le sujet s'impose de lui même, aussitôt que je me mets à l'ordinateur, aussitôt que je lis mon mail, aussitôt que je regards qui a commenté et quoi sur mes images mises sur flickr. Aussitôt que je repense à ce qui c'était passé la journée avant. Aussitôt qu'une mémoire, sans que je la sollicite, ressurgit de mon inconscient.
Je vais y revenir peut être un jour, ne serait-ce que pour sentir cette communité avec les autres, à travers pays et horizons différents.
Et si le redac de mois n'existait pas... j'aurais écrit la même chose que ce qui était sortie de moi, hier matin tout seule. Alors, on pourrait la considérer comme le sujet imposé, et je pourrais mettre les adresses des uns et des autres sous l'article pour que vous pourriez vous y promener, surfer. Cette fois, allez voir mes copines, dont le blog et le début figure à côté, Gazou par exemple qui y participe, et surfez à partir de là vers les autres.
Je me prépare de sortir.
Encore trois jours bien remplis.
Aujourd'hui, je vais à Little Venice, à côté du canal se trouvant entre les stations Paddington et St Pankreas, il y aura dès une heure des modèles à photographier "en mouvement": thème imposé. Coïncidence? J'aime bien cette thème imposée et je n'ai jamais travaillée avec des vraie modèles. Enfin, des gens prêtes à en jouer.
Je n'ai pas rencontrée non plus encore ceux de cette autre groupe de photographie.
Lundi, 11e la rencontre du groupe Artist's Way. J'ai l'impression que le livre, ses exercices et idées et nos rencontres semaine après semaine m'ont aidé à m'ouvrir davantage. Aussi à croire plus à certaines choses, ou au moins les observer. Comme les coïncidences et opportunités qui arrivent à temps, quand on est ouvert à les accueillir.
Mardi, dilemme. Il y a deux réunions. Les photographes de Greenwich se rencontrent une fois par mois, je voudrais bien voir ce qu'ils font, qui ils sont. En même temps, j'ai reçu une lettre que je pourrais aller à la rencontre des bloggeurs, une place est devenu disponible. Que vais-je faire?
Je ne connais ni les uns, ni les autres. Pour le moment, mon coeur dit plutôt aller voir ceux près d'ici, la photographie occupe de plus en plus de place dans ma vie. Mais il sera si bien de rencontrer enfin, pour la première fois que je suis à Londres des bloggeurs!
La choix n'est pas si facile! Je voudrais bien être en deux places différents. Ce qui n'est pas possible: c'est au même temps et au endroits bien loin l'un de l'autre! A ne pas parler que mon énergie n'est pas sans fin. Les opportunités sont là, une choix doit être fait.
Ce n'est pas facile à choisir!
Des fois, on dit qu'on doit choisir entre deux choses mauvaises, quand ni l'un ni l'autre ne nous tente, mais quand les deux le font, choisir est malgré tout un problème.
Ce qui est sûr, je n'ai jamais pensé un moment à abandonner ce blog, même si j'écris un anglais aussi chaque jour. C'est celui- ci qui est le plus important pour moi, entre mes activités quotidiens. Aussi important que prendre des photos! En plus, oui, je vais reprendre et introduire mon journal écrit en 2004 dans le Retro-blog, finir jusque j'arrive à l'ouverture de ce blog. "Fermer le cercle" et raconter cette année-là, si charnière dans ma vie.
Etait-ce une année charnière, mon 70e année?
Je sens que les images, peuvent exprimer des fois même mieux ce que je ressens, ce que j'avais ressentie jadis.
Je ne sais pas, peut être, en tout cas, me préparant à avoir de courage à foncer, faire, démontrer que je ne suis pas trop vieille à... pleines des choses. Peut-être c'est à cause de cela qu'il demande un peu de patience, pour ceux qui le lisent, j'ai l'impression comme s'il demandait de "mûrir" incuber, avant sortir. Les autres journaux, je les avais mûris avant, quand je n'avais pas encore blog, introduit dans l'ordinateur, imprimé, relis, corrigé, montré, revisé, réimprimé, etc. A partir de 2003, je n'ai imprimé ni introduit pratiquement rien, trop préoccupé d'autres choses.
On peut se poser pas mal des questions. Non seulement, "et si le redac de mois n'existait pas", mais aussi "et si les blogs n'existaient pas?" ou alors "et si la photographie digital n'existait pas?" mais je n'ai même pas envie d'y penser! Comme je n'ai pas envie de penser si cette année de mes 70 ans et tout ce qui s'était passé n'existait pas!
En fait, je peux vous le dire: vous n'avez pas besoin d'attendre ou de lire quand je vais la publier. C'était en conduisant de nouveau des longs kilomètres aux Etats Unis seule que j'ai pris confiance et je me suis dit la première fois (enfin, première après mes 40 ans, mes 50 ans): non, je ne suis pas trop vieille. Je peux encore! Et pas seulement conduire.
C'est un message très encourageant ce matin. Merci.
RépondreSupprimerEt si tu n'existais pas Julie, il faudrait t'inventer, mais nous aurions eu du mal à imaginer tant de soifs, d'attentes, de vie ! Je t'embrasse fort
RépondreSupprimerMoi, si la rédac du mois existait pas, j'aurais pas fait la connaissance de ton blog, et ça serait triste :(
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