Devrais-je avouer, que je suis allée en Irlande, davantage à cause de trois romans d'amour que l'auteur Nora Roberts avait situé là bas, qui se déroulait en grand partie dans une petite village à l'Est de Ennis, que pour voir les fameux sites décrits dans les guides?
D'ailleurs, même à Limerick, ville "où il n'y a rien a voir" d'après le guide, nous avons commencé à nous connecter et retrouver un peu de l'atmosphère "réelle" et, autant que possible (et que le guide que Susan aimait suivre), nous sommes restés loin des sites les plus prisées.
Heureusement, en plus de mon contact sur la site Flickr, que j'ai trouvé en cherchant "Clare, Ireland", Susan elle aussi a demandé l'avis des gens rencontrés qui nous ont donné des bonnes tuyaux. Clare est une région au sud ouest de Irlande.
Sinon, comment savoir où aller dans une pays inconnue?
Après avoir pérégriné ici ou là, et oui, je décrirai petit à petit ce que nous y avons vécu à différents endroits, rencontres avec des paysages, maisons colorées, mais surtout des gens divers tout prêts à discuter avec moi ou avec elle, finalement, j'ai décidé qu'une journée nous le passerons à Est de Ennis.
- Rien à voir, dit Susan. Ce n'est pas mentionné dans mon guide. Au alors, on dit seulement que c'est les gens aimant le canotage qui y vont. Mais seulement au X, Y, pas dans les autres villages.
- Je voudrais passer par Tulla, je dis.
- Qu'est-ce qu'il y a là, pourquoi?
- Ensuite, nous pouvons allons visiter un château du guide, il y a plusieurs. Tu choisirai lequel.
- Mais pourquoi Tulla?
Il fallait faire un petit détour d'environ 15 à 20 kilomètres pour y aller, en fait seulement sortir de la route principale: elle se situe trois kilomètres hors d'une petit route en fait.
Finalement, j'ai raconté un peu de mon roman que j'aime tant, et elle n'a rien répondu. Elle ne lit pas des roman "comme ça" je crois et aller quelque part à cause des rêves n'était pas dans son temperement studieuse.
Nous sommes allées à Tulla et nous nous sommes arrêtées.
Garé la voiture dans la rue centrale (il n'y a pas beaucoup des rues d'ailleurs, c'est entouré des terres). Elle est allée acheter quelque chose et moi, j'ai découverte avec délice le pub (fermé) nommé Murphy, nom utilisé dans le roman que j'avais lu.
Je suis ensuite entré dans l'unique boutique que j'ai vu ouverte, et demandé si je peux aller au toilettes, puisque aucun pub (il n'y a pas des cafés mais surtout des pubs en Irlande) n'était pas ouverte dimanche matin là.
Une jeune fille très sympathique m'a aussitôt conduit dans les derrières de la boutique. Deux énormes frigidaires ou congélateurs, de marchandise, des corridors, nous avons passé à l'autre côté du décor. Elle m'a attendu: je n'aurais pas pu retrouver le chemin, mais elle m'aura laissé là sinon revenir seule.
J'ai acheté finalement un CD avec ballades de la région, mais personne ne me poussait à acheter quoi que soit.
Et maintenant?
Entre temps, Susan avait découverte un pub "non ouverte, mais..." Ensemble, nous nous complétons finalement en Irlande, et ajoutons à la découverte l'une à celle de l'autre.
- C'est interdit d'ouvrir avant 12 heures le pub, mais les gens ont envie d'y aller et c'est un lieu sympa, me dit-elle toute excitée.
- Allons-y alors, nous aussi, je dis.
Il faut traverser un petit épicerie, où on trouve un peu de tout, journaux ou huile ou petits gâteaux, pour arriver dans la salle mal éclairé du dos. C'est là que l'action se passe.
Quelques gens locaux, autour de comptoir.
Susan commande son Guinnes. Enchantée: "c'est le meilleur guines que j'ai bu depuis mon arrivée!" Elle commande finalement une deuxième.
- Plus petite verre cette fois? je demande, sans raison d'ailleurs. C'est moi qui conduis et elle supporte très bien la boisson. Je ne demande pas a boire, mais si je peux faire quelques photos.
Ce n'est pas les images qui ont rompu la glace, mais peut être le fait que j'ai fit assoir Susan parmi les hommes pour la photographie, ainsi elle a mieux pu parler à l'un puis l'autre entre eux. Elle les comprenais mieux que moi.
Mais moi aussi, j'ai commencé à parler avec l'un qui se rappelait de Puskas, le fameux et doué footballeur hongrois. En essayant réproduire un peu de notre discussion, soudain, je me rends compte que nous avons parlés de pas mal des choses.
Il se sentait vieux à cinqante ans vivant seul éloigné des tous (même pas dans le village) et admirait que j'écrivais encore un blog après 70 ans. Il m'a parlé Irlande fleuri depuis 15 ans, "et maintenant, nous sommes sur le pente de retour, me dit-il. Ce qui arrivera aussi aux pays de l'est, comme la Hongrie à un moment donné. Il faut seulement que la pente soit douce."
Puis il me donna son email, pour que je lui envoie les photos prise. Me parla qu'il regretta à ne pas s'être mis plus tôt à l'informatique.
La tenancière de l'épicerie pub me donna aussi celle de sa fille. Elle me raconta fière que sa fille était demandé un peu partout après avoir fini ses études. "Mais elle prend quelques mois avant plonger dans son travail, ensuite, elle n'aura plus de temps. Elle ne s'est pas décidé encore quelle proposition elle prendra."
Et celui qui sert maintenant, est mon fils, il n'a que 22 ans, il aime les chevaux. Il participe au compétitions, il élève des poney pour les autres.
Oui, nous avons manqué la foire des cheuvaux d'un jour "c'était tout autour".
Un autre ajoute:
- Mais ici rien n'est affiché, on sait.
Comme on sait où aller boir un coup à n'importe quelle heure. Quand être là juste à temps que les musiciens, ou un musicien dans son coeur, comme dans mon livre, arrive avec son instrument et se met à chanter. "Mais ce n'est pas prévu d'avance, en général".
Chacune de nous discute avec quelqu'un d'autre, nous n'avons presque plus envie de partir. Plongées dans le "vraie Irlande rural", l'une de nous apprend que certains pubs voient de mauvais oeuil dorénavant quand on y entre les bottes salis de travail, l'autre apprend sur le développement de l'industrie ordinateurs en Irlande.
- Après qu'ils ont fait des routes, maintenant, ça recommence de stagner.
- Des routes?
Il ne révèle pas ma question. Probablement, les routes de l'Irlande étaient encore pire avant. Elles ne sont pas fameuse pourtant. étroites, les plus parts, haut et bas, bosselés, horrible quand il pleut un peu plus (et il pleut en Irlande).
Nous étions chanceuse, il n'a pas plu beaucoup pendant notre séjour, pas comme d'habitude. "J'aime la pluie!" me dit un homme de mon âge en chemise manches courtes ne s'abritant même pas de la pluie. D'autres, utilisaient des parapluies colorés ou juste un veste. Seulement les touristes en bicyclettes étaient parés du haut en bas, et ils avaient raison d'y être d'ailleurs.
Vers la fin, avant de quitter, la dame nous avait sortie trois cartes postales.
- Celui-ci, c'est mon fils, quand il avait huit ans, dessus. Près du patron du bar d'alors. (Et d'un pint de bierre, devant le vieux). Magnifique photographie en sépia, comme venue d'un autre temps. "Il est fameux, c'était même exposé" m'ajoute elle, et se met à raconter sur les gens de lieu et l'origine des noms. "Son nom était Found, c'était un enfant trouvé par un prêtre devant l'église. On dit que..."
Pour peu, nous aurions manqué notre avion. Nous avons passées toutes les deux des merveilleuses moments à Tulla.
- Alors, cela valait la peine de s'y arrêter, de faire le detour y venir?
- C'était le meilleur Guinness de tout Irlande! me répondit-elle.
En fait, c'était surtout le contact humaine que c'était établie dans ce pub sombre, et pas encore officiellement ouvert. Une fin de voyage remarquable.
Et demain, je raconterai le début. Le premier pub, où nous avons été. De pub en pub, la vie sociale se déroule, le rencontres se font. Ah, Irlande!
Et non, ce n'était pas cet autre pub, pourtant si joliment décoré et alléchant. Heureusement pour nous, celui-ci était fermé quand nous arrivâmes a Tulla.
Heureusement pour nous, et ces rencontres, ces autres pub, comme celle du haut, si joliment et fraichement décoré, était fermé à notre arriver au village des sept pubs sur une seule rue principale et c'est cette autre, qui était "closed"
mais acceuillant. Autant pour les habitués que pour nous.
Eh oui, cela vaut la peine de découvrir Irlande et ses habitants, mais aussi de s'éloigner des chantiers battus.
ah Julie je me suis régalée encore une fois à te lire et à voir ces photos pleines de vie ! merci !
RépondreSupprimerPartout, tu communiques ta joie de vivre et tu entraînes les autres à te suivre et à partager. Qelle richesse !
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