Ce matin, je dois sortir.
Vraiment.
Pas seulement décider la faire, puis rester lire dans mon lit de matin au soir.
Aller faire des courses, ou nager, ou me balader centre Londres.
Il fait beau.
Combien va durer?
Rien ne dure tout le temps. Ni le chagrin, ni la joue. Ni le mauvais temps ni le bon. Bien sûre, la douleur semble infinie. La bonheur passe trop vite.
Ce qui est le plus étonnante est qu'on se souvient des deux en regardant en arrière, comme si c'étaient passées en même temps. La douleur d'un mois ou une année se retraicit dans ma mémoire. Certaines jouent perdurent plus longtemps même que vécus.
La mémoire joue des tours étranges avec nous.
Je prépare un récit de mes dernières 4 ans, a partir de 1e discours, jamais fini a raconter jusque le dernier rapport pour l'obtention de dénomination de 'toast master distinguée'.
C'est les points bas qui sortent du tas davantage que les succès même si j'ai appris et allée au delà a chaque fois. Ils restent néanmoins comme des aiguilles dans mon cœur qui se rappelle de ma furie ou tristesse mieux que des jours de merveilleux rapports avec l'audience.
Il faudra condenser le tout dans 7' tout en amusant et donnant courage. L'utiliser pour montrer que c'est possible avec persistance et s'améliorant un peu chaque fois, de progresser.
Ce matin, le ciel est bleu, ma fenêtre ouverte et j'entends même un corbeau croquer. Un jour, chantera- t-il?
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