J'ai eu hier une journée magnifique: un rencontre qui m'a enchantée.
J'avais fini recopier un cahier - journal finissant début juin 2004 et je me suis mise à rechercher le suivant, le dernier que je vais encore mettre pour compléter le Retro-Blog, le journal de mon 70e année.
Je n'avais pas relu ce cahier 'brouillon' jusque maintenant, il m'a réservé des surprises agréables et un rencontre magique avec l'être qui j'étais alors, presque cinq ans auparavant, et même un rencontre avec la Julie de trente ans, juste avant son arrivée en France!
Il m'a aussi montré de nouveau l'importance des journaux, quand nous écrivons jour à jour ce qui nous arrive, de ce que nous voudrions, de ce que ne nous réussit pas mais aussi de ce qui nous enchante.
Sans savoir ce que le lendemain apportera.
Je voulais tellement faire quelque chose qui marquerait mes 70 année, différente de mes promenades autour de la maison, qui m'enchantaient eux aussi parce que je n'étais plus seule à me promener: j'étais déjà avec mon petit appareil photo.
J'avais enfin trouvé que faire pour cette anniversaire dont j'avais l'appréhension en m'inscrivant à un tour de bus de l'Irlande de Sud et je me préparais déjà de partir en quelques jours. Trois jours avant le départ, soudain, il n'y eu pas de place, mon voyage avait été décommandé. Je me souviens encore combien j'étais déçue.
Tout ce que j'aurais manqué par la suite, si j'avais pu partir alors, là!
Je ne vais pas raconter tout mon 70e année d'avance, mais en commençant à travailler sur ce cahier-là, quelle joie!
J'ai trouvé aussi dès le début, une explication si claire de mes joies de photographier et mieux voir autour de moi, dont certaines passages, quand le temps viendra, je vais recopier même ici.
Je ne suis qu'au début, plein du travail m'attend pour le début de l'année 2009, mais la fin d'année se finit bien. J'ai compris que ce que je fais n'est pas en vain, mon journal comme mon blog, peut parler, dire des choses, et non seulement par les mots qu'il contient mais aussi par les événements qui arrivent, les uns après les autres.
Les publier, signifie faire un don aux autres et non pas une acte égoïste.
Les photographies, les journaux, les blogs, ce qu'ils disent non seulement jour à jour mais en prenant des périodes plus longues, peuvent toucher, devenir importants. Hier, c'était moi, un autre jour cela peut être un de vous qui peut y puiser une nouvelle force en soi et dans le monde, le présent et l'avenir.
L'année prochaine, en 2009, j'aurais 75 ans, et je ne sais pas du tout ce qu'elle m'apportera, mais j'y vais dorénavant avec confiance et sérénité.
Je ne suis pas seule, non seulement vous êtes avec moi, mais mes photos et mes journaux, mon moi ancienne aussi! Me conseillant, m'encourageant, juste quand j'ai le plus besoin.
Merci Eric pour tous les photos que tu as pris de moi pour le magazine Prima cette année (photo de début c'est lui), merci Julia pour l'article, merci l'autre Julie pour l'invitation à parler à Lille, merci Marine pour la matinée passé ensemble pour le photo reportage et l'article que tu as écrit sur la "mamie photographe blogeuse" pour le hébto Val d'Oise. Vous avez apprécié ce que je fais, c'était tout au début de l'année qui vient de se finir.
La rencontre avec vous était importante, les rencontres avec les lecteurs et lectrices jour à jour sont très importantes, mais la plus importante finalement c'est d'avoir confiance dans ce qu'on fait, confiance que le cahier que j'ai commencé à relire et recopier m'a apporté hier.
Il n'y a rien de plus importante pour se sentir bien dans sa peau, que de se retrouver comme on avait été jadis, à trente ans ou à soixante-dix, ou comme dans mon cas hier, à 70 retrouvant à travers les lettres la soi à 30 ans, et d'approuver, apprécier comment nous étions alors.
Cette fin d'année, je vous écris, en portant en moi l'image de Julie à trente ans dont je parlais avant mon anniversaire de soixante dix ans. Traduisant quarante ans plus tard, les lettres que j'avais écrites juste avant mon arrivé en France et ravie de cette rencontre: alors et maintenant.
Ne jetez pas vos lettres, ne jetez pas les lettres des autres, écrivez de journal, un souvenir oublié, des joies anciennes, même des fois des chagrins, peuvent devenir importants, vous donner à vous à un autre, un jour juste ce dont il aurait besoin.
Expérimenter, communiquer, tâcher de vivre pleinement. Prouver a soi et aux autres, depuis dix ans déjà
mercredi 31 décembre 2008
mardi 30 décembre 2008
Comparer?
Je voudrais pouvoir faire un saut à Paris, admirer les vitrines de Printemps et Galleries Lafayette, l'animation de Regent Street reste loin derrière, même si les boutiques, leur nombre et élégance, dépassent de loin la rue derrière l'Opera et les Champs Elysées, n'ont plus le charme qu'ils avaient auparavant, même s'ils ont gagné en populaire.
Ce n'est pas l'animation de Printemps, mais celle de Regent Street.
En fait, chaque ville, chaque lieu a son propre charme, ses propres avantages. Et j'ai l'impression qu'on organise davantage des fêtes populaires ici, à Londres qu'à Paris, je ne sais pas pourquoi on fait plus de politique là que de culturelle.
Le 1 janvier, on a invité des organisations culturelles, petits et grands à défiler et montrer ce qu'ils font chacun. Le jour de Diwalli, fête de lumière hindous, c'était une autre occasion pour fêter, la nouvelle an chinoise va être encore une autre. Angleterre reste davantage ancré dans le monde, "nous étions une nation coloniale" m'a dit samedi le vieux monsieur qui avait, je crois, représenté Grand Bretagne pendant cette période encore. En tout cas, j'ai l'impression, au moins à ce que je vois d'extérieur, qu'ils acceptent et intègrent plus facilement les étrangers, d'où qu'ils viennent, encore aujourd'hui.
Ce n'est que maintenant, après six mois loin de Paris, que je commence à en avoir une certaines nostalgie. Une nostalgie certaine. Quand j'étais pendant trois ans aux Etats Unis, sans revoir la France, je rêvais descendre les Champs à Paris de nouveau. Maintenant, je me surprends à rêver regarder en tenant la main de mon petit fils dans la mienne, les vitrines de fin d'année, comme il y a trois ans.
Oh, curieux animaux que nous sommes, voulant toujours autre chose et n'appréciant pas assez longtemps ce qu'on peut avoir sur le moment! Encore deux long jours seule, puis je serais plongée entre gens pendant la défilée. Et puis, avec la nouvelle année, pleine des choses commenceront de nouveau. Je me dis "patience" mais des fois les heures se prolongent sans cesse.
J'ai fait aussi un album de mes dernières six mois, mais j'y ai mis trop des images, je dois en faire une autre, peut être, en n'y laissant que les meilleurs. Tel qu'il est c'est mon album souvenir surtout. En regardant les deux, souvenir des six mois en France et six mois en Angleterre, je vais pouvoir revoir plus facilement comment cette année c'est envolée si rapidement. Ce n'est que ses dernières journées qui paraissent trop longues.
Pas tout à fait vrai. Les jours "entre les deux", avant d'avoir ma place à moi de nouveau étaient aussi longues, et j'étais en extase quand je suis arrivée ici! L'appartement est toujours tranquille, lumineux, chaud l'hiver, facile à entretenir, ayant tout ce que je désirais. Mais pour le moment, il parait surtout vide. Heureusement, j'ai des anciens bons bouquins à relire, je m'y perdent pendant des heures. Je n'émerge que pour faire quelques courses, dont je n'ai pas tout à fait besoin, mais cela me permet de sortir.
Hier je suis allée acheter du papier photo pour l'imprimante. Imprimer quelques images et les offrir pour ceux qui ont été sympa autour d'ici. L'un des préférés des gens par ici, en voyant mes photos est la photo des marches de la Butte Montmartre dans le brume de matin. Je vais tâcher à en tirer quelques bonnes impressions.
Cette photographie est un exemple de comment l'art et le hasard et la persistance et expérimentation travaillent ensemble.
Je suis allée, début septembre l'année dernière sur la Butte pour acheter des foulards avec images de Paris à offrir en Roumanie. Je suis arrivée tôt, le brume cachait presque tout à fait Paris. J'ai pris quelques images, ensuite des marches, émergeant un peu plus de la brume de matin. Un peu plus loin, les boutiques étaient en train de s'ouvrir, j'ai pris d'autres images puis j'ai acheté les foulards qui ont fait des femmes heureuses à Hunedoara. La photographie est restée, on me demande même des fois "où c'est, je voudrais y aller quand j'arrive à Paris."
Je commence à croire que j'ai un artiste caché en moi, quelque part.
D'accord, je ne suis pas peintre, ni ballerine, ni même écrivain vraiment, mais en photographie, quelques unes de mes images touchent les autres: qu'en désirer de plus?
Voilà mon image préféré pris à Londres ces dernières six mois. J'ai regardais dans lea flaque d'eau et je voyais tout une monde là, au pieds de National Gallérie, comme si je n'étais pas à Trafalgar Square.
En tout cas, j'adore prendre ce que je vois, tâcher le montrer autant que je peux aux autres, et jouer avec les images prises, même si pas ces dernières jours.
L'envie reviendra et un jour, je vais réussir à en faire une image pour laquelle on va me demander "où est-ce à Londres?"
Ce n'est pas l'animation de Printemps, mais celle de Regent Street.
En fait, chaque ville, chaque lieu a son propre charme, ses propres avantages. Et j'ai l'impression qu'on organise davantage des fêtes populaires ici, à Londres qu'à Paris, je ne sais pas pourquoi on fait plus de politique là que de culturelle.
Le 1 janvier, on a invité des organisations culturelles, petits et grands à défiler et montrer ce qu'ils font chacun. Le jour de Diwalli, fête de lumière hindous, c'était une autre occasion pour fêter, la nouvelle an chinoise va être encore une autre. Angleterre reste davantage ancré dans le monde, "nous étions une nation coloniale" m'a dit samedi le vieux monsieur qui avait, je crois, représenté Grand Bretagne pendant cette période encore. En tout cas, j'ai l'impression, au moins à ce que je vois d'extérieur, qu'ils acceptent et intègrent plus facilement les étrangers, d'où qu'ils viennent, encore aujourd'hui.
Ce n'est que maintenant, après six mois loin de Paris, que je commence à en avoir une certaines nostalgie. Une nostalgie certaine. Quand j'étais pendant trois ans aux Etats Unis, sans revoir la France, je rêvais descendre les Champs à Paris de nouveau. Maintenant, je me surprends à rêver regarder en tenant la main de mon petit fils dans la mienne, les vitrines de fin d'année, comme il y a trois ans.
Oh, curieux animaux que nous sommes, voulant toujours autre chose et n'appréciant pas assez longtemps ce qu'on peut avoir sur le moment! Encore deux long jours seule, puis je serais plongée entre gens pendant la défilée. Et puis, avec la nouvelle année, pleine des choses commenceront de nouveau. Je me dis "patience" mais des fois les heures se prolongent sans cesse.
J'ai fait aussi un album de mes dernières six mois, mais j'y ai mis trop des images, je dois en faire une autre, peut être, en n'y laissant que les meilleurs. Tel qu'il est c'est mon album souvenir surtout. En regardant les deux, souvenir des six mois en France et six mois en Angleterre, je vais pouvoir revoir plus facilement comment cette année c'est envolée si rapidement. Ce n'est que ses dernières journées qui paraissent trop longues.
Pas tout à fait vrai. Les jours "entre les deux", avant d'avoir ma place à moi de nouveau étaient aussi longues, et j'étais en extase quand je suis arrivée ici! L'appartement est toujours tranquille, lumineux, chaud l'hiver, facile à entretenir, ayant tout ce que je désirais. Mais pour le moment, il parait surtout vide. Heureusement, j'ai des anciens bons bouquins à relire, je m'y perdent pendant des heures. Je n'émerge que pour faire quelques courses, dont je n'ai pas tout à fait besoin, mais cela me permet de sortir.
Hier je suis allée acheter du papier photo pour l'imprimante. Imprimer quelques images et les offrir pour ceux qui ont été sympa autour d'ici. L'un des préférés des gens par ici, en voyant mes photos est la photo des marches de la Butte Montmartre dans le brume de matin. Je vais tâcher à en tirer quelques bonnes impressions.
Cette photographie est un exemple de comment l'art et le hasard et la persistance et expérimentation travaillent ensemble.
Je suis allée, début septembre l'année dernière sur la Butte pour acheter des foulards avec images de Paris à offrir en Roumanie. Je suis arrivée tôt, le brume cachait presque tout à fait Paris. J'ai pris quelques images, ensuite des marches, émergeant un peu plus de la brume de matin. Un peu plus loin, les boutiques étaient en train de s'ouvrir, j'ai pris d'autres images puis j'ai acheté les foulards qui ont fait des femmes heureuses à Hunedoara. La photographie est restée, on me demande même des fois "où c'est, je voudrais y aller quand j'arrive à Paris."
Je commence à croire que j'ai un artiste caché en moi, quelque part.
D'accord, je ne suis pas peintre, ni ballerine, ni même écrivain vraiment, mais en photographie, quelques unes de mes images touchent les autres: qu'en désirer de plus?
Voilà mon image préféré pris à Londres ces dernières six mois. J'ai regardais dans lea flaque d'eau et je voyais tout une monde là, au pieds de National Gallérie, comme si je n'étais pas à Trafalgar Square.
L'envie reviendra et un jour, je vais réussir à en faire une image pour laquelle on va me demander "où est-ce à Londres?"
lundi 29 décembre 2008
Prête
Qu'on vous offre des cadeaux, c'est bien, mais des fois, déjà un prête est fantastique.
Mon petit-fils a hésité à me le confier avant aller en vacances, même pour quelques jours, mais il a un coeur très bon et finalement, il a dit "d'accord".
Depuis qu'ils sont partis je le regard jour à jour, mais ce n'est que ce matin que je lui a trouvé un lieu où il se sent vraiment bien, qui lui convient!
Ils me manquent: la petite m'a offerte une tasse avec un arbre de Noël avant partir et un petit cyclamen, les deux vont revenir bientôt, mais des fois les jours semblent longs.
En attendant, je prends des images de tous les angles du petit animal qu'on m'a prêté pour les fêtes.
Mon petit-fils a hésité à me le confier avant aller en vacances, même pour quelques jours, mais il a un coeur très bon et finalement, il a dit "d'accord".
Depuis qu'ils sont partis je le regard jour à jour, mais ce n'est que ce matin que je lui a trouvé un lieu où il se sent vraiment bien, qui lui convient!
Ils me manquent: la petite m'a offerte une tasse avec un arbre de Noël avant partir et un petit cyclamen, les deux vont revenir bientôt, mais des fois les jours semblent longs.
En attendant, je prends des images de tous les angles du petit animal qu'on m'a prêté pour les fêtes.
dimanche 28 décembre 2008
Bonne année - en avance?
D'accord, peut être je vais passer (sûrement) la veille de la nouvelle année seule, comme je l'ai passé la veille de Noël. Mais le jour de Noël, ici, la preuve, j'étais en compagnie, comme vous voyez. Buvant un peu de Champagne, même.
La nouvelle année, je vais la passer en compagnie des dix milles artistes: il y a une parade au centre de Londres où j'espère aller.
En attendant, je regards un peu plus le télévision et je lis un peu plus. Je n'ai pas encore beaucoup travaillé. Mais hier, en descendant une station trop tôt de bus, passant à travers un vieux voie ferré et des rues inconnus, j'ai découverte un chemin pas très lointaine menant à une centre commerciale que je croyais très éloigné.
Me perdant, je ne suis pas arrivée où je pensais arriver, mais j'ai découverte d'autres voies menant ailleurs. Elisabeth Tailor disait dans un livre (dont on a fait un film vu au télé la semaine dernière): le destin vous jette quelque part, vous pousse dans un lieu, mais c'est à vous ensuite d'en faire quelque chose a partir de là.
La fin d'année est un bon temps à réfléchir, non seulement ce que nous avons fait pendant l'année écoulée, mais surtout ce que nous allons, chacun de nous faire à partir d'où nous sommes.
La nouvelle année, je vais la passer en compagnie des dix milles artistes: il y a une parade au centre de Londres où j'espère aller.
En attendant, je regards un peu plus le télévision et je lis un peu plus. Je n'ai pas encore beaucoup travaillé. Mais hier, en descendant une station trop tôt de bus, passant à travers un vieux voie ferré et des rues inconnus, j'ai découverte un chemin pas très lointaine menant à une centre commerciale que je croyais très éloigné.
Me perdant, je ne suis pas arrivée où je pensais arriver, mais j'ai découverte d'autres voies menant ailleurs. Elisabeth Tailor disait dans un livre (dont on a fait un film vu au télé la semaine dernière): le destin vous jette quelque part, vous pousse dans un lieu, mais c'est à vous ensuite d'en faire quelque chose a partir de là.
La fin d'année est un bon temps à réfléchir, non seulement ce que nous avons fait pendant l'année écoulée, mais surtout ce que nous allons, chacun de nous faire à partir d'où nous sommes.
samedi 27 décembre 2008
Regent Street à "Boxer day"
Ce n'est pas le jour pour "boxer" mais offrir encore des "box" boites, présents "pour les pauvres et les ouvriers". C'est surtout pour avoir un prétexte à ne pas travailler le jour après Noël, mais aussi, d'après ce que j'ai attendu d'aller à la chasse à la coure.
Ou chasser des soldes qui commencent, même les années meilleurs que celle-ci. Pleines des soldes même sur l'avenue le plus chic pleine des boutiques, comme le Regent Street à Londres.
Je voulais y aller en train et métro, mais la station de train était fermé, ce jour férié, par contre j'ai attrapé un bus qui m'y a conduit directement, même si lentement.
En passant par le Trafalgar Square, j'ai aperçu le grand sapin, non décoré, qui a la tombé de nuit n'était pas encore illuminé, à mon retour toujours en bus, il était mais pas beaucoup plus intéressant. Par contre, la lumière sur les immeubles: merveilleux! J'ai même pris une bonne image de la roue et du Big Ben de loin!
J'ai descendu une fois arrivé à Regent street, et les premières images prises avec les mannequins, restent encore mes préférées, juste quelques images entre les 360. En fait, un tiers de moins, puisque comme la lumière était changeant, j'ai donné l'ordre par la suite à mon appareil de prendre trois images, plus ou moins foncées, à chaque fois.
Je ne peux pas dire pourquoi, mais c'est la photographie que je préfère entre toutes; J'ai mise en ligne hier soir 36, vous pouvez vous promener ainsi avec moi un peu à Londres un jour férié mais avec les boutiques ouvertes, centre ville.
Sur un trottoir nettement plus du monde, presque embouteillage, sur l'autre plus agréable. Je suis entrée dans la nouvelle boutique, il n'y est pas ouverte que depuis un mois, de National Géographique. J'ai passé un temps agréable, en admirant un expo photo, les livres à vendre, des appareils photo et des vêtements "tourisme tout terrain", ils vendent même des voyages (chers).
J'ai trouvé une vitrine des jouets bougeant mais rien comparé à ceux des Galléries Lafayette et Printemps cette fin d'année. Mais que des boutiques chic et que des soldes!
Dans un librairie soldes, j'ai rencontré un vieux anglais très typique, mais il n'a pas voulu que je le prend en image, par contre il m'a invité à boire un café... à MacDonald! J'ai toujours pas compris pourquoi quelqu'un habitant, ce qu'il me disait, à l'élégant Regent Street et ayant habité avenue Foch, et rencontré la famille royal japonais, etc etc etc va boire le café dans la boutique puant de graisse (tous ne sont pas ainsi) de MacDo, quand pas loin il y avait deux autres cafés agréables!
Enfin, parler avec quelqu'un qui a été un peu partout était intéressant, ne soit-ce que c'était, en y pensant en arrière, quelqu'un qui voulait se mettre en avant avec partout où il était et tous qu'il a rencontré et fait. A la fin, je suis partie, fatiguée, avec un mauvais goût dans ma bouche, pour l'exprimer ainsi, et ce n'était pas à cause de café.
Je ne dois pas le regretter: encore une expérience. Tout qui brille n'est pas d'or, ou alors l'or qui s'abîme trop vite.
En sortant, je n'arrivais pas trouver la station de bus et j'ai dû marcher pas mal pour revenir finalement à Oxford street pour en trouver un, mais la très bonne nouvelle est que mes jambes ne m'ont pas dérangés du tout! Ma tête tournais un peu de fatigue, mais mon corps a très bien résisté à tout mon promenade urbain, et en revenant, j'ai même eu l'énergie encore à regarder, au moins une fois mes images et choisir les premiers à mettre, montrer.
Ou alors, en grande si vous les voulez.
Ce matin je suis arrivée soudain à 202022 visites! Encore plus belle que le deux cent milles tout ronde.
Bonne fin d'année!
Ou chasser des soldes qui commencent, même les années meilleurs que celle-ci. Pleines des soldes même sur l'avenue le plus chic pleine des boutiques, comme le Regent Street à Londres.
Je voulais y aller en train et métro, mais la station de train était fermé, ce jour férié, par contre j'ai attrapé un bus qui m'y a conduit directement, même si lentement.
En passant par le Trafalgar Square, j'ai aperçu le grand sapin, non décoré, qui a la tombé de nuit n'était pas encore illuminé, à mon retour toujours en bus, il était mais pas beaucoup plus intéressant. Par contre, la lumière sur les immeubles: merveilleux! J'ai même pris une bonne image de la roue et du Big Ben de loin!
J'ai descendu une fois arrivé à Regent street, et les premières images prises avec les mannequins, restent encore mes préférées, juste quelques images entre les 360. En fait, un tiers de moins, puisque comme la lumière était changeant, j'ai donné l'ordre par la suite à mon appareil de prendre trois images, plus ou moins foncées, à chaque fois.
Je ne peux pas dire pourquoi, mais c'est la photographie que je préfère entre toutes; J'ai mise en ligne hier soir 36, vous pouvez vous promener ainsi avec moi un peu à Londres un jour férié mais avec les boutiques ouvertes, centre ville.
Sur un trottoir nettement plus du monde, presque embouteillage, sur l'autre plus agréable. Je suis entrée dans la nouvelle boutique, il n'y est pas ouverte que depuis un mois, de National Géographique. J'ai passé un temps agréable, en admirant un expo photo, les livres à vendre, des appareils photo et des vêtements "tourisme tout terrain", ils vendent même des voyages (chers).
J'ai trouvé une vitrine des jouets bougeant mais rien comparé à ceux des Galléries Lafayette et Printemps cette fin d'année. Mais que des boutiques chic et que des soldes!
Dans un librairie soldes, j'ai rencontré un vieux anglais très typique, mais il n'a pas voulu que je le prend en image, par contre il m'a invité à boire un café... à MacDonald! J'ai toujours pas compris pourquoi quelqu'un habitant, ce qu'il me disait, à l'élégant Regent Street et ayant habité avenue Foch, et rencontré la famille royal japonais, etc etc etc va boire le café dans la boutique puant de graisse (tous ne sont pas ainsi) de MacDo, quand pas loin il y avait deux autres cafés agréables!
Enfin, parler avec quelqu'un qui a été un peu partout était intéressant, ne soit-ce que c'était, en y pensant en arrière, quelqu'un qui voulait se mettre en avant avec partout où il était et tous qu'il a rencontré et fait. A la fin, je suis partie, fatiguée, avec un mauvais goût dans ma bouche, pour l'exprimer ainsi, et ce n'était pas à cause de café.
Je ne dois pas le regretter: encore une expérience. Tout qui brille n'est pas d'or, ou alors l'or qui s'abîme trop vite.
En sortant, je n'arrivais pas trouver la station de bus et j'ai dû marcher pas mal pour revenir finalement à Oxford street pour en trouver un, mais la très bonne nouvelle est que mes jambes ne m'ont pas dérangés du tout! Ma tête tournais un peu de fatigue, mais mon corps a très bien résisté à tout mon promenade urbain, et en revenant, j'ai même eu l'énergie encore à regarder, au moins une fois mes images et choisir les premiers à mettre, montrer.
Ou alors, en grande si vous les voulez.
Ce matin je suis arrivée soudain à 202022 visites! Encore plus belle que le deux cent milles tout ronde.
Bonne fin d'année!
vendredi 26 décembre 2008
Bonne anniversaire!
Je souhaite bonne anniversaire à mon petit fils: il vient d'avoir 15 ans aujourd'hui. L'âge qui sépare l'enfance de l'adolescence. Hélas, il vient de casser son poignée qui a dû être opéré il y a un mois. Néanmoins, déjà il va fêter l'anniversaire avec ses copains allant voir ensemble un spectacle.
Je ne pourrais le voir, j'espère pouvoir l'appeler, mais c'est difficile de dire de loin, après tellement de temps que je ne l'ai pas vu tout ce que je ressens et tout le bien que je lui souhaite.
Plus facile de parler avec maman, même si depuis plus de cinquante ans elle m'a quitté: j'avais 26 à l'époque. Je n'ai jamais cessé à lui parler, lui raconter tous mes aventures, toutes les bonnes choses dont elle aurait été ravie.
Cette année, comme à chaque fois, je lui a acheté un cyclamen, mais d'avance et j'ai eu le bonheur qu'ayant enfin trouvé une place qui lui convient, pas trop chaud et en pleine lumière à la fenêtre de la cuisine: cela lui convient.
Elle serait si heureuse de me voir ici, dans ce logement "enfin quelque chose qui te convient" dirait-elle. Ajoutant pourtant aussitôt, presque comme les dernières paroles ont été vers moi "mais tes cheveux, aient mieux soin".
Alors, je revenais d'une promenade avec mon fiancé amoureux, maintenant ils sont trop rares et trop longues, mais je vais m'en occuper, aussitôt la nouvelle année passée. Avec un permanent, ils paraîtront plus gonflés.
Depuis deux mois presque, je regards ces cyclamens fleurir avec ravissement. Mais même sans elles, même après qu'ils vont me quitter, je continuerai à raconter tout ce qui se passe avec moi, comme je l'ai fait dans ma jeunesse, à ma mère.
C'est extraordinaire d'avoir quelqu'un intéressé de tout ce qui se passe avec nous! Un peu envahissant des fois, mais si important en même temps. Je crois que finalement c'est ce qui me manque ces jours-ci, Stéphanie n'étant plus là non plus.
Mais vous, mes amis vous y êtes et j'ai l'impression qu'en racontant ce qui se passe autour de moi, je le raconte aussi un peu à ma mère, qui aurait environ 100 ans aujourd'hui.
Je ne vais à aucun cimetière. Ces fleurs pour moi représentent ma mère à qui je peux parler, raconter. Elle n'a pas eu, n'a pas su créer une vie heureuse pour elle même hélas, étant submergée par le chagrin du trahison d'un mari aimé et par la vie de sa fille unique. Je n'ai pas suivie sa trace:
je me suis séparée finalement des êtres ne m'aimant pas comme je l'avais espérée, des maris m'ayant trahis, et j'ai laissé s'éloigner de moi mes enfants, continuant à trouver des joies dans la vie, ma vie. Je me suis, comme dit Barak Obama dans son autobiographie de jeunesse, créé mon propre chemin. Mais l'intérêt de maman, m'a donné une très solide dose de confiance pour la suivre.
Maman, j'ai bientôt 75 ans, mais cette année j'ai changé de pays et la futur s'annonce bien. Les choix ne sont pas faciles, puisque il existent trop, mais l'horizon paraît de nouveau s'ouvrir devant moi. Le tout est de rester flexible. Ne pas suivre une chemin seulement parce qu'on a commencé, en même temps, tirer le maximum de ce qu'il existe autour. Comme on dit en français, ne pas oublier de humer les roses sur le chemin. Ou même admirer les formes de ronces...
Quelques cyclamens des autres années.
2005 et 2007
En 2006 j'ai était chez Pierre et Giselle à la Montagne
Je ne pourrais le voir, j'espère pouvoir l'appeler, mais c'est difficile de dire de loin, après tellement de temps que je ne l'ai pas vu tout ce que je ressens et tout le bien que je lui souhaite.
Plus facile de parler avec maman, même si depuis plus de cinquante ans elle m'a quitté: j'avais 26 à l'époque. Je n'ai jamais cessé à lui parler, lui raconter tous mes aventures, toutes les bonnes choses dont elle aurait été ravie.
Cette année, comme à chaque fois, je lui a acheté un cyclamen, mais d'avance et j'ai eu le bonheur qu'ayant enfin trouvé une place qui lui convient, pas trop chaud et en pleine lumière à la fenêtre de la cuisine: cela lui convient.
Elle serait si heureuse de me voir ici, dans ce logement "enfin quelque chose qui te convient" dirait-elle. Ajoutant pourtant aussitôt, presque comme les dernières paroles ont été vers moi "mais tes cheveux, aient mieux soin".
Alors, je revenais d'une promenade avec mon fiancé amoureux, maintenant ils sont trop rares et trop longues, mais je vais m'en occuper, aussitôt la nouvelle année passée. Avec un permanent, ils paraîtront plus gonflés.
Depuis deux mois presque, je regards ces cyclamens fleurir avec ravissement. Mais même sans elles, même après qu'ils vont me quitter, je continuerai à raconter tout ce qui se passe avec moi, comme je l'ai fait dans ma jeunesse, à ma mère.
C'est extraordinaire d'avoir quelqu'un intéressé de tout ce qui se passe avec nous! Un peu envahissant des fois, mais si important en même temps. Je crois que finalement c'est ce qui me manque ces jours-ci, Stéphanie n'étant plus là non plus.
Mais vous, mes amis vous y êtes et j'ai l'impression qu'en racontant ce qui se passe autour de moi, je le raconte aussi un peu à ma mère, qui aurait environ 100 ans aujourd'hui.
Je ne vais à aucun cimetière. Ces fleurs pour moi représentent ma mère à qui je peux parler, raconter. Elle n'a pas eu, n'a pas su créer une vie heureuse pour elle même hélas, étant submergée par le chagrin du trahison d'un mari aimé et par la vie de sa fille unique. Je n'ai pas suivie sa trace:
je me suis séparée finalement des êtres ne m'aimant pas comme je l'avais espérée, des maris m'ayant trahis, et j'ai laissé s'éloigner de moi mes enfants, continuant à trouver des joies dans la vie, ma vie. Je me suis, comme dit Barak Obama dans son autobiographie de jeunesse, créé mon propre chemin. Mais l'intérêt de maman, m'a donné une très solide dose de confiance pour la suivre.
Maman, j'ai bientôt 75 ans, mais cette année j'ai changé de pays et la futur s'annonce bien. Les choix ne sont pas faciles, puisque il existent trop, mais l'horizon paraît de nouveau s'ouvrir devant moi. Le tout est de rester flexible. Ne pas suivre une chemin seulement parce qu'on a commencé, en même temps, tirer le maximum de ce qu'il existe autour. Comme on dit en français, ne pas oublier de humer les roses sur le chemin. Ou même admirer les formes de ronces...
Quelques cyclamens des autres années.
2005 et 2007
En 2006 j'ai était chez Pierre et Giselle à la Montagne
jeudi 25 décembre 2008
La veille de Noël
Dimanche, j'étais parmi dix ou douze autres photographes à la gare.
Je devais retrouver pour ce matin les images des autres veilles de Noël, mais en tout cas, hier je n'ai pas passé le temps à m'en souvenir, ni de me lamenter que je suis seule.
Hier vers midi, j'ai descendu pour voir mon courrier et deux enveloppes m'attendaient. Un CD avec le Boléro de Ravel que je vais écouter aujourd'hui, en repos, peut être ce soir. Et un roman d'amour sur une époque d'il y a cent ans environ, maislivre de Julie Anne Long très bien écrit, avec des caractères qui vivent, qui sont forts, intelligents, fiers, prêtes à lutter pour ce qu'ils veulent accomplir et ayant "backbone". Avoir de cran, ne décrit pas bien ce que cela veut dire, ni voir "ossature" ou "tenir la tête en haut en circonstances dures. En tout cas, j'ai passé quelques heures très agréable avec eux.
Le soir, je me suis préparé un saumon et des pomme de terres suivi d'un crème sans sucre et gelée. Bons, et relativement légers. "Spécial repas de Noël." Je me gâte moi-même à ma manière.
Je suis enfin heureuse d'avoir un professeur qui fera "Mouvement" en Janvier dans ma classe, ainsi je pourrais être un peu plus absente et me préparer pour le 20 a parler devant les étudiants, et le mois après dans le groupe des photographes de Greenwich. Des choses à s'attendre dans le futur. Et aussi une nouvelle interview pour un journal en ligne.
Aujourd'hui, un repas de Noël avec une famille anglais: celui de prêtre anglicane. Ce n'est que les Catholiques qui n'ont pas de familles, dans les autres cas souvent en avoir devient même une obligation.
Que de croyances diverses dans le monde! Dans son livre, Barak Obama dit: je Crois. Je crois dans les gens qui nous entourent, dans l'amitié et solidarité possible. Je crois que chacun doit faire son propre chemin et apprendre à éviter les chemin pleins des trous dans lesquels ces parents ont tombé; enfin, dans son cas c'était surtout son père. Oui, il a bien trouvé son propre voie, et à travers les divers cultures qu'il a découverte dans sa vie, aussi mieux compris les autres, j'espère que cela aidera dans les années qui arrivent.
Lui aussi, il sait si bien écrire! En tout cas ce premier livre, publié quand il n'était qu'un avocat à Chicago, il l'a écrit tout seul, même s'il est devenu connu et lu surtout ces jours-ci. Quelqu'un qui se cherche et cherche sa voie et sa place et son identité, je comprends pourquoi tellement des gens se sont reconnus en lui. Et, d'après ce qu'il écrit et son discours quand il n'avait qu'à peine 23 ans, il savait toucher les gens avec quelques mots déjà à cette époque.
"Le charme, il fait l'avoir," se dit l'héroïne de mon dernier roman, mais ne le dit pas à la fille qui lui demande "comment charmer les hommes?" Elle dit seulement: "essais de le comprendre." Elle, le comprend si bien! "Le voire vraiment, tel qu'il est et ce qui est important pour lui." Oui, alors on peut "le toucher."
Donner autant qu'on attend de recevoir ou plus. Donner est toujours plus doux que recevoir, même si sans réciprocité on a l'impression qu'on jette l'amour sur le mur
Je n'ai pas envie d'écrire sur les anciennes veilles de Noël, mais je vais chercher quelques Noëls de ma jeunesses, quelques fêtes ayant laissé une trace en moi, décrites dans mon journal (et retro blog) et mettre un lien ici. Aujourd'hui, ou demain au plus tard.
Je viens de retrouver quand même une des plus anciennes de mes photos de Noël, de 1960. Mon mari (depuis quelque mois alors) et l'un de ses neveux, avec notre arbre.
Je vous souhaite tous et toutes, ensemble ou seuls, une bonne fête et bonne fin d'année. Bien sûr, je serai ici, à mon poste jour à jour. Je vais aussi tâcher de lire davantage vos blogs, ce n'est que les derniers dix qui sont visibles ici, mais avec un click on peut voir aussi ceux mises à jour plus lointains.
Je ferme, ce matin en disant que chacun de vous compte pour moi. Chaque lecteur. Même anonyme et encore silencieux: merci, vous êtes avec moi et je ne suis jamais tout à fait seule!
Je devais retrouver pour ce matin les images des autres veilles de Noël, mais en tout cas, hier je n'ai pas passé le temps à m'en souvenir, ni de me lamenter que je suis seule.
Hier vers midi, j'ai descendu pour voir mon courrier et deux enveloppes m'attendaient. Un CD avec le Boléro de Ravel que je vais écouter aujourd'hui, en repos, peut être ce soir. Et un roman d'amour sur une époque d'il y a cent ans environ, maislivre de Julie Anne Long très bien écrit, avec des caractères qui vivent, qui sont forts, intelligents, fiers, prêtes à lutter pour ce qu'ils veulent accomplir et ayant "backbone". Avoir de cran, ne décrit pas bien ce que cela veut dire, ni voir "ossature" ou "tenir la tête en haut en circonstances dures. En tout cas, j'ai passé quelques heures très agréable avec eux.
Le soir, je me suis préparé un saumon et des pomme de terres suivi d'un crème sans sucre et gelée. Bons, et relativement légers. "Spécial repas de Noël." Je me gâte moi-même à ma manière.
Je suis enfin heureuse d'avoir un professeur qui fera "Mouvement" en Janvier dans ma classe, ainsi je pourrais être un peu plus absente et me préparer pour le 20 a parler devant les étudiants, et le mois après dans le groupe des photographes de Greenwich. Des choses à s'attendre dans le futur. Et aussi une nouvelle interview pour un journal en ligne.
Aujourd'hui, un repas de Noël avec une famille anglais: celui de prêtre anglicane. Ce n'est que les Catholiques qui n'ont pas de familles, dans les autres cas souvent en avoir devient même une obligation.
Que de croyances diverses dans le monde! Dans son livre, Barak Obama dit: je Crois. Je crois dans les gens qui nous entourent, dans l'amitié et solidarité possible. Je crois que chacun doit faire son propre chemin et apprendre à éviter les chemin pleins des trous dans lesquels ces parents ont tombé; enfin, dans son cas c'était surtout son père. Oui, il a bien trouvé son propre voie, et à travers les divers cultures qu'il a découverte dans sa vie, aussi mieux compris les autres, j'espère que cela aidera dans les années qui arrivent.
Lui aussi, il sait si bien écrire! En tout cas ce premier livre, publié quand il n'était qu'un avocat à Chicago, il l'a écrit tout seul, même s'il est devenu connu et lu surtout ces jours-ci. Quelqu'un qui se cherche et cherche sa voie et sa place et son identité, je comprends pourquoi tellement des gens se sont reconnus en lui. Et, d'après ce qu'il écrit et son discours quand il n'avait qu'à peine 23 ans, il savait toucher les gens avec quelques mots déjà à cette époque.
"Le charme, il fait l'avoir," se dit l'héroïne de mon dernier roman, mais ne le dit pas à la fille qui lui demande "comment charmer les hommes?" Elle dit seulement: "essais de le comprendre." Elle, le comprend si bien! "Le voire vraiment, tel qu'il est et ce qui est important pour lui." Oui, alors on peut "le toucher."
Donner autant qu'on attend de recevoir ou plus. Donner est toujours plus doux que recevoir, même si sans réciprocité on a l'impression qu'on jette l'amour sur le mur
Je n'ai pas envie d'écrire sur les anciennes veilles de Noël, mais je vais chercher quelques Noëls de ma jeunesses, quelques fêtes ayant laissé une trace en moi, décrites dans mon journal (et retro blog) et mettre un lien ici. Aujourd'hui, ou demain au plus tard.
Je viens de retrouver quand même une des plus anciennes de mes photos de Noël, de 1960. Mon mari (depuis quelque mois alors) et l'un de ses neveux, avec notre arbre.
Je vous souhaite tous et toutes, ensemble ou seuls, une bonne fête et bonne fin d'année. Bien sûr, je serai ici, à mon poste jour à jour. Je vais aussi tâcher de lire davantage vos blogs, ce n'est que les derniers dix qui sont visibles ici, mais avec un click on peut voir aussi ceux mises à jour plus lointains.
Je ferme, ce matin en disant que chacun de vous compte pour moi. Chaque lecteur. Même anonyme et encore silencieux: merci, vous êtes avec moi et je ne suis jamais tout à fait seule!
Couleurs de Noël
Couleurs de Noël, créé ce matin avec 36 photos de tulipes d'avril et un logiciel Slide Show. Je viens de découvrir une façon, prisme, de les montrer. Juste bien pour vous l'offrir ce jour.
mercredi 24 décembre 2008
St Pankras pour Noël
Au milieu de la gare elle était là pour offrir des ballons, mais pas n'importe quelles: elle en faisait des figurines, différentes à chaque fois. En plus, elle avait tout qu'il fallait pour maquiller des enfants, sauf les enfants. Les gens trop préoccupés à venir ou partir quelque part pour les fêtes, attraper leur train ou leur bus (ou un taxi).
Je suis partie avec un ballon des couleurs Hongrois, rouge (coeur) blanche et verte, mais j'ai aussi offert à mon pote photographe un autre, qu'elle m'avait offerte avant, une sorte de fleur.
Ceci est prise, comme celle du haut, dans le hall d'entré côté Eurostar, ensuite, c'était moi qui a posé tenant les ballons pour Tony.
Dans le métro, j'ai admiré un coupe pas très jeune qui se tenait les mains comme des jeunes amoureux, et j'ai pris (trop bougé) une photo d'eux. La femme m'a attrapée et souris ou alors elle souriait voyant mon ballon avec le coeur rouge, elle comprenait.
A sa sortie de métro, je lui a offert mon ballon avec le coeur. Elle a eu le peine de croire, mais est partie très joyeuse avec. J'ai eu l'impression que enfin, j'ai trouvé mon parfait cadeau de Noël, offert à un inconnu.
Et vous savez quoi, les rencontres qui ne durent pas qu'un instant peuvent des fois durer très longtemps dans notre coeur. Je ne vais jamais oublier cette femme qui me voyant pleurer dans le métro, après des mots durs d'un des mes ex je crois m'a dit des mots chaleureux, me faisant sentir que je ne suis pas toute seule dans le monde. Cela a dû être il y a des dizaines des années, peut être, mais non, ce moment n'a pas duré qu'un instant, ce moment a resté avec moi, même sans aucune photo pour le prouver.
Je suis partie avec un ballon des couleurs Hongrois, rouge (coeur) blanche et verte, mais j'ai aussi offert à mon pote photographe un autre, qu'elle m'avait offerte avant, une sorte de fleur.
Dans le métro, j'ai admiré un coupe pas très jeune qui se tenait les mains comme des jeunes amoureux, et j'ai pris (trop bougé) une photo d'eux. La femme m'a attrapée et souris ou alors elle souriait voyant mon ballon avec le coeur rouge, elle comprenait.
A sa sortie de métro, je lui a offert mon ballon avec le coeur. Elle a eu le peine de croire, mais est partie très joyeuse avec. J'ai eu l'impression que enfin, j'ai trouvé mon parfait cadeau de Noël, offert à un inconnu.
Et vous savez quoi, les rencontres qui ne durent pas qu'un instant peuvent des fois durer très longtemps dans notre coeur. Je ne vais jamais oublier cette femme qui me voyant pleurer dans le métro, après des mots durs d'un des mes ex je crois m'a dit des mots chaleureux, me faisant sentir que je ne suis pas toute seule dans le monde. Cela a dû être il y a des dizaines des années, peut être, mais non, ce moment n'a pas duré qu'un instant, ce moment a resté avec moi, même sans aucune photo pour le prouver.
mardi 23 décembre 2008
Rester jeune
Les os vieillissent, la peau aussi, les yeux ne redeviennent pas jeunes non plus avec le temps, pas mal des choses s'en vont, mais en nous, ce n'est pas mal du tout de conserver un peu de "notre enfant", l'enfant qui ne disparaît jamais tout à fait de notre âme.
Le jour d'avant Noël, qui pendant mon enfance était la vraie fête puisque nous faisions la fête à veille et non le jour de 25...
Je me suis trompée, est-ce ma mémoire s'en va aussi?
Il n'y est que mardi et il n'est que le 23, nous ne sommes pas encore le 24 comme je le croyais. D'un coup, je ne sais plus: suis-je invitée le mercredi ou le 25 jeudi pour déjeuner? J'ai "gagné" un jour il parait, d'après mes contes.
Les souvenirs des soirées de la veille de Noël sont pour demain.
Que reste-t-il pour aujourd'hui?
60% réductions dans certains boutiques, déjà avant la fin des fêtes: que ne fait-on pour avoir des clients, les faire entrer! Il parait que depuis deux jours les gens recommencent à faire des courses et il parait que c'est important pour l'économie. Je ne comprends rien dans tout ce qui se passe avec l'argent et le monde qui semble "vaciller" à cause d'un banque qui a tombé.
Je lis le premier livre de futur président d'Amérique, très bien écrit, me disant plusieurs choses. Une, qu'il a vécu en plusieurs lieux et cultures et comprend vraiment bien ce qui se passe autour, n'étant pas quelqu'un isolé dans un tour d'ivoire. Deux, il a une origine bien mixte des cultures que j'espère va l'aider a mieux prendre les décisions durs qui viendront peser sur son épaule bientôt.
Entre temps, et entre des soucis dont les journaux et le télé parlent, même en période des fêtes, soyons joyeux, trouvons la joie dans des petites choses qui nous entourent.
Retrouvons de temps en temps l'enfant en nous et laissons-le, pour quelques minutes ici là, jouer, redevenir insouciant.
Le jour d'avant Noël, qui pendant mon enfance était la vraie fête puisque nous faisions la fête à veille et non le jour de 25...
Je me suis trompée, est-ce ma mémoire s'en va aussi?
Il n'y est que mardi et il n'est que le 23, nous ne sommes pas encore le 24 comme je le croyais. D'un coup, je ne sais plus: suis-je invitée le mercredi ou le 25 jeudi pour déjeuner? J'ai "gagné" un jour il parait, d'après mes contes.
Les souvenirs des soirées de la veille de Noël sont pour demain.
Que reste-t-il pour aujourd'hui?
60% réductions dans certains boutiques, déjà avant la fin des fêtes: que ne fait-on pour avoir des clients, les faire entrer! Il parait que depuis deux jours les gens recommencent à faire des courses et il parait que c'est important pour l'économie. Je ne comprends rien dans tout ce qui se passe avec l'argent et le monde qui semble "vaciller" à cause d'un banque qui a tombé.
Je lis le premier livre de futur président d'Amérique, très bien écrit, me disant plusieurs choses. Une, qu'il a vécu en plusieurs lieux et cultures et comprend vraiment bien ce qui se passe autour, n'étant pas quelqu'un isolé dans un tour d'ivoire. Deux, il a une origine bien mixte des cultures que j'espère va l'aider a mieux prendre les décisions durs qui viendront peser sur son épaule bientôt.
Entre temps, et entre des soucis dont les journaux et le télé parlent, même en période des fêtes, soyons joyeux, trouvons la joie dans des petites choses qui nous entourent.
Retrouvons de temps en temps l'enfant en nous et laissons-le, pour quelques minutes ici là, jouer, redevenir insouciant.
lundi 22 décembre 2008
King's Cross & St Pancras
Hier, j'ai passé quelques heures à la station de train. En fait, stations, puisque le King's Cross est l'ancien station d'où partent les trains dans différents parts de R.U (Angleterre, Walles, Ecosse etc., et le St Pancreas est la partie international, nouvellement refait ou fait.
L'un était plus bondé que l'autre, mais pleine du monde partout.
A mon arrivé à la gare, j'ai rencontré ce britannique très sympa et polyglotte, vivant au milieu de Londres dans la partie domestique: il attendait quelqu'un. Après qu'il avait entendu que je venais de la France, nous avons continué à parler en français, mais il savait aussi allemand, italien, et qui sait combien d'autres langues.
Encore un rencontre que je regrette, mais n'aura pas de lendemain.
J'ai aussi rencontré une japonaise aussi folle de la photographie que moi, juste avant mon départ dans le couloir des métros, elle voulait faire une photo de moi, et je me suis sentie, cette fois moi, comme une vedette. En plus, déjà le matin, en ouvrant mon ordinateur, je trouve la photo qu'elle a prise de moi!
Pleine des autres rencontres entre temps, non seulement avec les dix autres photographes aussi passionnés les uns que les autres "quel célébrité vous attendez?" a demandé quelqu'un, mais aussi par exemple trois jeunes filles allant chez eux pour les vacances.
Une d'entre elle étudiant la photographie à Londres! J'ai l'impression que je vais la revoir un jour, elle.
Arrivés, départs, attentes, travail ou repas. Lecture. Seul ou en famille. Il y a tellement qui se passe dans un gare a la veille des vacances!
Je suis revenue avec environ deux cent photos, que je n'ai pas eu le temps à étudier toutes.
Je ne rêve pas à partir, moi aussi, maintenant, où partir? Je rêve à rencontrer quelqu'un qui veut me revoir encore et avec qui je pourrais communiquer. Un des photographes me disait qu'il est tout à fait heureux à vivre seul et ne parler qu'un fois par semaines avec quelqu'un lui vendant des fruits, par exemple. Pas moi.
Hier, je me suis sentie, pour trois heures, tout à fait 'dans mon élément", même si ce n'est que pour des instantes passagères.
"A fleeting moment" on dit en anglais. En fait, le moment ne s'envole pas, surtout quand on a réussi à prendre avec soi une image qui vous le fait rappeler. En le regardant, je peux rêver. Imaginer. Mieux, bien sûr qu'il aurait été en réalité, si je l'avais revu encore...
Et puis, je n'ai que 74 ans, n'est-ce pas?
Mais toujours une coeur de midinette, il me parait. Au moins, dans mon imagination... dans mes lectures, mes fantasmes.
Sinon, je vis bien les pieds à terre - je crois.
L'un était plus bondé que l'autre, mais pleine du monde partout.
A mon arrivé à la gare, j'ai rencontré ce britannique très sympa et polyglotte, vivant au milieu de Londres dans la partie domestique: il attendait quelqu'un. Après qu'il avait entendu que je venais de la France, nous avons continué à parler en français, mais il savait aussi allemand, italien, et qui sait combien d'autres langues.
Encore un rencontre que je regrette, mais n'aura pas de lendemain.
J'ai aussi rencontré une japonaise aussi folle de la photographie que moi, juste avant mon départ dans le couloir des métros, elle voulait faire une photo de moi, et je me suis sentie, cette fois moi, comme une vedette. En plus, déjà le matin, en ouvrant mon ordinateur, je trouve la photo qu'elle a prise de moi!
Pleine des autres rencontres entre temps, non seulement avec les dix autres photographes aussi passionnés les uns que les autres "quel célébrité vous attendez?" a demandé quelqu'un, mais aussi par exemple trois jeunes filles allant chez eux pour les vacances.
Une d'entre elle étudiant la photographie à Londres! J'ai l'impression que je vais la revoir un jour, elle.
Arrivés, départs, attentes, travail ou repas. Lecture. Seul ou en famille. Il y a tellement qui se passe dans un gare a la veille des vacances!
Je suis revenue avec environ deux cent photos, que je n'ai pas eu le temps à étudier toutes.
Je ne rêve pas à partir, moi aussi, maintenant, où partir? Je rêve à rencontrer quelqu'un qui veut me revoir encore et avec qui je pourrais communiquer. Un des photographes me disait qu'il est tout à fait heureux à vivre seul et ne parler qu'un fois par semaines avec quelqu'un lui vendant des fruits, par exemple. Pas moi.
Hier, je me suis sentie, pour trois heures, tout à fait 'dans mon élément", même si ce n'est que pour des instantes passagères.
"A fleeting moment" on dit en anglais. En fait, le moment ne s'envole pas, surtout quand on a réussi à prendre avec soi une image qui vous le fait rappeler. En le regardant, je peux rêver. Imaginer. Mieux, bien sûr qu'il aurait été en réalité, si je l'avais revu encore...
Et puis, je n'ai que 74 ans, n'est-ce pas?
Mais toujours une coeur de midinette, il me parait. Au moins, dans mon imagination... dans mes lectures, mes fantasmes.
Sinon, je vis bien les pieds à terre - je crois.
dimanche 21 décembre 2008
Les meilleurs plans...
Les meilleurs plans et intentions peuvent donner des fois tout autre chose. Aujourd'hui, j'ai entendu dire "le destin vous pousse quelque part, ensuite il ne dépend que de vous ce que vous en faites.
Je suis allée hier en bus à la ville voisine, pour découvrir une boutique dont j'avais lu dans le journal qu'on voulait le fermer pour des motifs des meurs, voir ce qu'il y avait dedans.
J'ai fait plusieurs kilomètres, parce que je me souvenais mal du nom de la rue et je cherchais le numéro dans une autre, ailleurs. Finalement, une fois trouvée le bon, non, il n'y avait en fait rien d'intéressante - pour moi.
Que faire maintenant?
J'avais l'impression que finalement le plateau de Blackheath n'était pas si loin, et j'avais raison: il fallait seulement monter la colline. Mais une fois arrivée en haut de colline, je me suis rendu compte que le plateau et nettement plus grande que je le croyais et j'habitais tout à fait à l'opposé (en diagonale) et qu'il n'y avait pas de bus par où je me trouvais.
Ah bon, cela ferait bien pour mes jambes, une promenade plus longue, je me suis dit. J'étais attiré d'abord par un petit colline pleine des corbeaux, à l'entrée mais dehors du parc de Greenwich.
J'ai admiré les cerf volants. Je suis même allée ensuite voir une musée au bord du parc: fermé. Fatiguée déjà, je me dirige vers la route pour trouver une station de bus.
Avant y arriver, tout près, je découvre un petit lac. Une merveille!
Bien que je suis allée 'pour rien' à Lewisham, je ne suis pas revenue à pieds pour rien, même si mon dos heurt encore de fatigue et mes jambes ont été un peu trop employée d'un coup, tout valait la peine pour les deux découvertes que j'ai fait. Deux lieux où je vais retourner, avec plaisir. Ils ne sont pas tout près non plus de chez moi, mais je peux y aller à pieds ou même prendre de bus pour deux stations et arriver pas très loin.
Le soleil était déjà curieusement bas à une heure et demi, les photos sont curieuses avec énormes contrastes, mais j'ai mis déjà 17 de mes 25 images prises.
Je devrais probablement y revenir avec un trépieds, mais enfin j'ai trouvé deux endroits, pas si loin de moi, paysage qui valent que j'apprenne davantage sur la façon de les photographier au mieux.
Je suis allée hier en bus à la ville voisine, pour découvrir une boutique dont j'avais lu dans le journal qu'on voulait le fermer pour des motifs des meurs, voir ce qu'il y avait dedans.
J'ai fait plusieurs kilomètres, parce que je me souvenais mal du nom de la rue et je cherchais le numéro dans une autre, ailleurs. Finalement, une fois trouvée le bon, non, il n'y avait en fait rien d'intéressante - pour moi.
Que faire maintenant?
J'avais l'impression que finalement le plateau de Blackheath n'était pas si loin, et j'avais raison: il fallait seulement monter la colline. Mais une fois arrivée en haut de colline, je me suis rendu compte que le plateau et nettement plus grande que je le croyais et j'habitais tout à fait à l'opposé (en diagonale) et qu'il n'y avait pas de bus par où je me trouvais.
Ah bon, cela ferait bien pour mes jambes, une promenade plus longue, je me suis dit. J'étais attiré d'abord par un petit colline pleine des corbeaux, à l'entrée mais dehors du parc de Greenwich.
J'ai admiré les cerf volants. Je suis même allée ensuite voir une musée au bord du parc: fermé. Fatiguée déjà, je me dirige vers la route pour trouver une station de bus.
Avant y arriver, tout près, je découvre un petit lac. Une merveille!
Bien que je suis allée 'pour rien' à Lewisham, je ne suis pas revenue à pieds pour rien, même si mon dos heurt encore de fatigue et mes jambes ont été un peu trop employée d'un coup, tout valait la peine pour les deux découvertes que j'ai fait. Deux lieux où je vais retourner, avec plaisir. Ils ne sont pas tout près non plus de chez moi, mais je peux y aller à pieds ou même prendre de bus pour deux stations et arriver pas très loin.
Le soleil était déjà curieusement bas à une heure et demi, les photos sont curieuses avec énormes contrastes, mais j'ai mis déjà 17 de mes 25 images prises.
Je devrais probablement y revenir avec un trépieds, mais enfin j'ai trouvé deux endroits, pas si loin de moi, paysage qui valent que j'apprenne davantage sur la façon de les photographier au mieux.
samedi 20 décembre 2008
Esprit de noël
Y a-t-il un esprit de Noël, y a-t-il un esprit "chrétien" ou "juif" de hospitalité et accueil?
Trop rapidement, beaucoup croient que la fête est pour offrir des choses, pour manger plus et plus riche que d'habitude, pour fêter la venue au monde d'un bébé 'qui nous sauve tous' dit le prêtre, pardonne nous tous.
On oublie les détails.
On met importance à la virginité, à l'origine non légale, - ne venant pas du père Joseph - on met de l'importance au rois venant rendre hommage, on oublie une chose essentielle du récit: l'accueil.
Ils avaient besoin d'une place, on oublie trop vite celui qui leur a donné finalement un, même si près des animaux, ils ont eu un toit et une place se coucher et accoucher, dedans. Ils ne sont pas restés dehors.
L'accueil. Avoir une place toujours pour un étranger à sa table, est une habitude des juifs religieux. Bien sûr, pas mal des gens l'oublient vite, mais des anciennes habitudes et religions, dans la religion chrétienne aussi il y a des choses qui sont passés, ne serait-ce que par l'ancien testament. Ou les traditions. Ou parce que Jésus de Nazareth était un juif.
Qu'est-il devenu, qu'est-il fait de sa vie et des autres, c'est une autre histoire.
Dans l'église St John, religion Englais "anglican" près d'où je suis, on m'a invité à la table, parce que croyais que tous les seniors y seront, pour Noël, une branche de ma famille vivant par ici ne parait vouloir de moi, mais le prêtre de l'église St John, qui aura dix membres de sa famille ensemble pour Noël, m'a invité prendre le repas de 25 avec eux.
J'apprécie. Je regards ce bougie se consommer lentement sur le table, la flamme vaciller, jetant une couleur rose sur l'assiette, et tellement des choses tourbillonne en moi!
Aujourd'hui seule, mais demain, avec d'autres photographes, nous allons faire une photo reportage des gens allant vers leur maison d'origine, leurs familles laissés ailleurs en Angleterre, Walles, Irlande ou Ecosse. La joie de fêter la fin d'année ensemble, le départ de St Pancréas qui est la station interne, près de King's Cross qui est la station de train international où l'Eurostar arrive maintenant.
Il y a pleins des stations à Londres, tout autour et près de la centre. Victoria, où je suis arrivée la première fois il y a peut être 40 ans, Watterloo qui était encore il y a deux ans l'arrivée à travers la Manche, mais aussi London Bridge, Liverpool, et d'autres. Je n'étais pas encore voir tous.
Lentement, je découvre de plus en plus sur cette ville. Des fois, il m'arrive d'être déçue, mais la plupart de temps tous rencontrés m'émerveillent.
Trop rapidement, beaucoup croient que la fête est pour offrir des choses, pour manger plus et plus riche que d'habitude, pour fêter la venue au monde d'un bébé 'qui nous sauve tous' dit le prêtre, pardonne nous tous.
On oublie les détails.
On met importance à la virginité, à l'origine non légale, - ne venant pas du père Joseph - on met de l'importance au rois venant rendre hommage, on oublie une chose essentielle du récit: l'accueil.
Ils avaient besoin d'une place, on oublie trop vite celui qui leur a donné finalement un, même si près des animaux, ils ont eu un toit et une place se coucher et accoucher, dedans. Ils ne sont pas restés dehors.
L'accueil. Avoir une place toujours pour un étranger à sa table, est une habitude des juifs religieux. Bien sûr, pas mal des gens l'oublient vite, mais des anciennes habitudes et religions, dans la religion chrétienne aussi il y a des choses qui sont passés, ne serait-ce que par l'ancien testament. Ou les traditions. Ou parce que Jésus de Nazareth était un juif.
Qu'est-il devenu, qu'est-il fait de sa vie et des autres, c'est une autre histoire.
Dans l'église St John, religion Englais "anglican" près d'où je suis, on m'a invité à la table, parce que croyais que tous les seniors y seront, pour Noël, une branche de ma famille vivant par ici ne parait vouloir de moi, mais le prêtre de l'église St John, qui aura dix membres de sa famille ensemble pour Noël, m'a invité prendre le repas de 25 avec eux.
J'apprécie. Je regards ce bougie se consommer lentement sur le table, la flamme vaciller, jetant une couleur rose sur l'assiette, et tellement des choses tourbillonne en moi!
Aujourd'hui seule, mais demain, avec d'autres photographes, nous allons faire une photo reportage des gens allant vers leur maison d'origine, leurs familles laissés ailleurs en Angleterre, Walles, Irlande ou Ecosse. La joie de fêter la fin d'année ensemble, le départ de St Pancréas qui est la station interne, près de King's Cross qui est la station de train international où l'Eurostar arrive maintenant.
Il y a pleins des stations à Londres, tout autour et près de la centre. Victoria, où je suis arrivée la première fois il y a peut être 40 ans, Watterloo qui était encore il y a deux ans l'arrivée à travers la Manche, mais aussi London Bridge, Liverpool, et d'autres. Je n'étais pas encore voir tous.
Lentement, je découvre de plus en plus sur cette ville. Des fois, il m'arrive d'être déçue, mais la plupart de temps tous rencontrés m'émerveillent.
vendredi 19 décembre 2008
Mes mémoires 2008 1/2 en photo
J'avais l'impression d'ici et maintenant que de janvier à juillet je n'ai rien fait d'autre qu'attendre: est-ce que nous allons partir ou non. Est-ce que je vais partir moi aussi ou non? Qu'arrivera? Cette attente alors et encore maintenant me semblais interminable.
En fait, en révisant les images prises, tellement des choses me reviennent à la mémoire! J'avais eu une vie riche même la première partie de l'année.
A partir de cyclamen, de courte duré hélas, acheté tout au début en souvenir de maman, jusque la photo prise dans le tunnel de la Manche en tremblant encore d'avoir osé partir à mon âge, changer encore une fois de pays: que des activités et bonnes choses me sont arrivées!
J'étais bien sûr cinq jours à Palermo fin janvier et à Londres pour trois jours en mars, mais en France aussi, en prenant des images pour l'association Agora, lisant aux petits enfants de l'école de centre ville, prenant des images des fleurs et oiseaux pour le groupe Afterclass, ainsi de la suite: je ne me suis pas arrêtée beaucoup.
De l'article publié dans Val d'Oise Hebdo de 4 janvier incluant trois photos prises juste avant la fin d'année jusque l'article dans Prima (Merci Marine, merci Julia!)ensuite l'invitation de parler à Lille, je ne peux pas me plaindre non plus que mon activité n'a pas été reconnu.
J'ai mis ensemble ces images à me le démontrer à moi même, m'encourager. Que des façons différent nous pouvons voir notre vie! Que des angles il y a pour une même période!
Je veux remercier aussi Yann, qui a conçu et m'a envoyé l'affiche, au photographe Eric de Prima m'ayant fait sentir spéciale, passant des heures pour prendre des photos chez moi, et les deux jeunes très talentueuses journalistes, Marine et Julia m'interviewant, aussi à Julie de Roumix m'invitant à Lille sans oublier tous et toutes m'ayant soutenue. Giselle et Pierre qui a donné un spectacle d'orgue à Paris,de Rosa de Agora avec qui j'ai si bien collaboré, et tant d'autres!
Tant à Palerme qu'à Londres j'ai rencontré des photographes de Flickr qui m'ont guidées avec amitié, mes images ont été commentées et regardées (même si jamais autant que je désirerais) et vous, chers amis, ne m'avez pas abandonnés à mon départ vers Londres non plus. C'est si important pour moi!
J'ai finalement eu aussi plus d'énergie et plus à faire même avant mon départ, même quand l'impression ressentie par moi était une attente continue et trop longue.
Finalement, en regardant encore une fois les images rassemblées ci-dessus, l'année était nettement plus fructueuse que je me l'imaginais, même dans cette première partie.
Si vous avez le temps et le courage de regarder les 150 images, n'oubliez pas que je les y a mis surtout pour me souvenir et m'encourager aussi et ensuite, dites-le moi: devrais-je mettre des titres mois par mois, des places ou activités, ou est-ce bien comme je les a mis ensemble?
En fait, en révisant les images prises, tellement des choses me reviennent à la mémoire! J'avais eu une vie riche même la première partie de l'année.
A partir de cyclamen, de courte duré hélas, acheté tout au début en souvenir de maman, jusque la photo prise dans le tunnel de la Manche en tremblant encore d'avoir osé partir à mon âge, changer encore une fois de pays: que des activités et bonnes choses me sont arrivées!
J'étais bien sûr cinq jours à Palermo fin janvier et à Londres pour trois jours en mars, mais en France aussi, en prenant des images pour l'association Agora, lisant aux petits enfants de l'école de centre ville, prenant des images des fleurs et oiseaux pour le groupe Afterclass, ainsi de la suite: je ne me suis pas arrêtée beaucoup.
De l'article publié dans Val d'Oise Hebdo de 4 janvier incluant trois photos prises juste avant la fin d'année jusque l'article dans Prima (Merci Marine, merci Julia!)ensuite l'invitation de parler à Lille, je ne peux pas me plaindre non plus que mon activité n'a pas été reconnu.
J'ai mis ensemble ces images à me le démontrer à moi même, m'encourager. Que des façons différent nous pouvons voir notre vie! Que des angles il y a pour une même période!
Je veux remercier aussi Yann, qui a conçu et m'a envoyé l'affiche, au photographe Eric de Prima m'ayant fait sentir spéciale, passant des heures pour prendre des photos chez moi, et les deux jeunes très talentueuses journalistes, Marine et Julia m'interviewant, aussi à Julie de Roumix m'invitant à Lille sans oublier tous et toutes m'ayant soutenue. Giselle et Pierre qui a donné un spectacle d'orgue à Paris,de Rosa de Agora avec qui j'ai si bien collaboré, et tant d'autres!
Tant à Palerme qu'à Londres j'ai rencontré des photographes de Flickr qui m'ont guidées avec amitié, mes images ont été commentées et regardées (même si jamais autant que je désirerais) et vous, chers amis, ne m'avez pas abandonnés à mon départ vers Londres non plus. C'est si important pour moi!
J'ai finalement eu aussi plus d'énergie et plus à faire même avant mon départ, même quand l'impression ressentie par moi était une attente continue et trop longue.
Finalement, en regardant encore une fois les images rassemblées ci-dessus, l'année était nettement plus fructueuse que je me l'imaginais, même dans cette première partie.
Si vous avez le temps et le courage de regarder les 150 images, n'oubliez pas que je les y a mis surtout pour me souvenir et m'encourager aussi et ensuite, dites-le moi: devrais-je mettre des titres mois par mois, des places ou activités, ou est-ce bien comme je les a mis ensemble?
jeudi 18 décembre 2008
Saint John's repas et ensuite
En fait, même si c'était intéressante et utile en enseignements et même un rencontre et discussion avec le prêtre anglicane de la paroisse, jeune, marié avec deux enfants et qui m'a invité à passer le repas de midi de Noël avec sa famille et m'a raconté de son voyage en 1991 en Roumanie, y aller était une erreur de ma part.
J'avais lu sur un papier qu'on m'a donné la semaine dernière "Repas mercredi midi avec ceux ayant Freedom Pass". Pour moi, cela disait "Repas des Seniors", comme tous après 60 ans peuvent l'avoir et circuler librement à Londres de 9h de matin à 4h le lendemain;
Pour le moment le matin de 4 à 9 non, je dois payer quand je vais tôt à la piscine: comme aujourd'hui, je suis allée finalement, c'était divine et presque personne n'y était. J'avais une ligne rien que pour moi.
Revenons au repas, il n'y avait que des pauvres seules et pas les autres seniors. On ne me l'a pas dit quand j'ai exprimé le désir à participer. Ce n'était pas du tout comme les grandes repas d'Argenteuil, où 6 fois 600 sont accueillis en pompe. C'était un petit repas à petit budget, dinde reconstitué et gâteau ultra sucré... Mais il y a eu prière, chantes de noël et un prêtre nous demandant de l'histoire de Noël lequel est notre personnage préféré.
Le sien, est Joseph, dont on parle presque pas dans le bible... Il nous a dit même des blagues: et si les rois mages étaient des femmes? Bon, ensuite, bien sûr, il est revenu à la naissance et au personnage principal.
On parle de Vierge Marie, même chez les anglicanes, dans la religion Calviniste, on disait seulement, Marie, la mère de.... et ce n'était pas le Saint Esprit qui mettait l'enfant dans son ventre, mais elle avait été visité par Dieu même.
Je ne sais pas si je vous avais jamais raconté, mais le plus j'étais impressionnée à Nazareth, où dans une église il y a des tableaux arrivés de tous les pays et continents, avec Marie et son bébé. L'une noir, l'autre en habits Mexicaines comme les danseurs de flamenco etc. C'était impressionnante!
En fait, ce n'est que parce que beaucoup plus tard le centre d'église catholique se trouvait à Rome, qu'on imagine Marie souvent une madone italienne, n'est-ce pas? Grâce aux peintres commissionnés pour la peindre tel.
Je viens de lire dans le blog de Gelzy, de magnifiques vers "je me suis cherchée" et depuis un temps, je me cherche dans tout qui m'entoure et se reflète en moi. Bien sûr, les feuilles d'automne, s'accrochant encore avec leur dernier souffle et force aux arbres presque vidés, mais aussi dans l'odeur de sapin provenant chez moi d'un bombe 'odeur de noël' que j'ai acheté il y a peu de temps.
Et le branche brillant au soleil derrière l'immeuble hier, sur la route de retour. Voilà un bout prise de près: depuis que je prends des photos je regards plus près ce qui se passe autour de moi, je m'arrête davantage à regarder.
Je me cherche dans pleines des choses qui m'entourent.
J'avais lu sur un papier qu'on m'a donné la semaine dernière "Repas mercredi midi avec ceux ayant Freedom Pass". Pour moi, cela disait "Repas des Seniors", comme tous après 60 ans peuvent l'avoir et circuler librement à Londres de 9h de matin à 4h le lendemain;
Pour le moment le matin de 4 à 9 non, je dois payer quand je vais tôt à la piscine: comme aujourd'hui, je suis allée finalement, c'était divine et presque personne n'y était. J'avais une ligne rien que pour moi.
Revenons au repas, il n'y avait que des pauvres seules et pas les autres seniors. On ne me l'a pas dit quand j'ai exprimé le désir à participer. Ce n'était pas du tout comme les grandes repas d'Argenteuil, où 6 fois 600 sont accueillis en pompe. C'était un petit repas à petit budget, dinde reconstitué et gâteau ultra sucré... Mais il y a eu prière, chantes de noël et un prêtre nous demandant de l'histoire de Noël lequel est notre personnage préféré.
Le sien, est Joseph, dont on parle presque pas dans le bible... Il nous a dit même des blagues: et si les rois mages étaient des femmes? Bon, ensuite, bien sûr, il est revenu à la naissance et au personnage principal.
On parle de Vierge Marie, même chez les anglicanes, dans la religion Calviniste, on disait seulement, Marie, la mère de.... et ce n'était pas le Saint Esprit qui mettait l'enfant dans son ventre, mais elle avait été visité par Dieu même.
Je ne sais pas si je vous avais jamais raconté, mais le plus j'étais impressionnée à Nazareth, où dans une église il y a des tableaux arrivés de tous les pays et continents, avec Marie et son bébé. L'une noir, l'autre en habits Mexicaines comme les danseurs de flamenco etc. C'était impressionnante!
En fait, ce n'est que parce que beaucoup plus tard le centre d'église catholique se trouvait à Rome, qu'on imagine Marie souvent une madone italienne, n'est-ce pas? Grâce aux peintres commissionnés pour la peindre tel.
Je viens de lire dans le blog de Gelzy, de magnifiques vers "je me suis cherchée" et depuis un temps, je me cherche dans tout qui m'entoure et se reflète en moi. Bien sûr, les feuilles d'automne, s'accrochant encore avec leur dernier souffle et force aux arbres presque vidés, mais aussi dans l'odeur de sapin provenant chez moi d'un bombe 'odeur de noël' que j'ai acheté il y a peu de temps.
Et le branche brillant au soleil derrière l'immeuble hier, sur la route de retour. Voilà un bout prise de près: depuis que je prends des photos je regards plus près ce qui se passe autour de moi, je m'arrête davantage à regarder.
Je me cherche dans pleines des choses qui m'entourent.
Repas seniors à St John's église
A la fin de repas, des chants de Noël, quelle voix magnifique il en a!
Après, je l'ai vu repartir tout seul sur son chaise roulant vers la maison.
Après, je l'ai vu repartir tout seul sur son chaise roulant vers la maison.
mercredi 17 décembre 2008
200 000 visites
Je me disais, depuis pas mal des semaines, "bientôt j'aurais dépassé les deux cent mille visites" mais c'est finalement passé sans que je m'en rends compte. Je n'ai plus le traqueur, XITI, ou alors il ne m'envoie plus chaque jour, comme avant, un compte rendu.
Ce n'est que maintenant, que j'ai vu.
Quelle joie était la première mille, cinq mille, cent mille! Je m'y suis habituée? Mais peut être c'est mieux que je ne traque pas jour à jour "combien aujourd'hui" et je continue en avant écrire et montrer quelques images tout simplement.
Même si on ne peut pas ignorer totalement combien vient vous lire. Pour les photographies aussi j'ai des surprises. Pendant qu'il n'y a pas énormément qui regardent mes dernières photos, pas mal des gens visionnent des anciennes, et la queue s'additionne. Après les dernières statistiques offertes par flickr, pendant qu'il y a 5, 35 qui regardent la dernière image, en tout, j'ai par jour plus de deux mille visites! Si on veut qu'on regard vos images, il n'y pas de meilleur moyenne.
Enfin, pour moi.
Jour à jour, j'écris en trois blogs, celle-ci, toujours mon blog principale où je décris le plus de ce qui m'arrive et ce que je trouve autour de moi, le Retroblog pour décrire encore l'année 2004 avant finir (1944 - 2004) et le blog en anglais qui a eu environ 4500 visites depuis printemps.
Je n'ai aucune idée qui vient lire celui-là, pratiquement personne qui m'écrit des commentaires et je n'avais pas mis, quand cela aurait été encore le temps XITI. Il y a aussi Google qui offre traquer les visites, mais je ne sais pas encore l'utiliser, ou bien l'utiliser. Un jour...
Bonne semaine d'avant fêtes ou avant la fin d'année à tous! J'espère que je n'aurais pas aucun problème à continuer jusque 300 000 maintenant, petit à petit, jour à jour, décrivant les hauts et bas qui m'arrive et que je rencontre.
Oui, il y a de la vie après 70 ans.
Ce n'est que maintenant, que j'ai vu.
Quelle joie était la première mille, cinq mille, cent mille! Je m'y suis habituée? Mais peut être c'est mieux que je ne traque pas jour à jour "combien aujourd'hui" et je continue en avant écrire et montrer quelques images tout simplement.
Même si on ne peut pas ignorer totalement combien vient vous lire. Pour les photographies aussi j'ai des surprises. Pendant qu'il n'y a pas énormément qui regardent mes dernières photos, pas mal des gens visionnent des anciennes, et la queue s'additionne. Après les dernières statistiques offertes par flickr, pendant qu'il y a 5, 35 qui regardent la dernière image, en tout, j'ai par jour plus de deux mille visites! Si on veut qu'on regard vos images, il n'y pas de meilleur moyenne.
Enfin, pour moi.
Jour à jour, j'écris en trois blogs, celle-ci, toujours mon blog principale où je décris le plus de ce qui m'arrive et ce que je trouve autour de moi, le Retroblog pour décrire encore l'année 2004 avant finir (1944 - 2004) et le blog en anglais qui a eu environ 4500 visites depuis printemps.
Je n'ai aucune idée qui vient lire celui-là, pratiquement personne qui m'écrit des commentaires et je n'avais pas mis, quand cela aurait été encore le temps XITI. Il y a aussi Google qui offre traquer les visites, mais je ne sais pas encore l'utiliser, ou bien l'utiliser. Un jour...
Bonne semaine d'avant fêtes ou avant la fin d'année à tous! J'espère que je n'aurais pas aucun problème à continuer jusque 300 000 maintenant, petit à petit, jour à jour, décrivant les hauts et bas qui m'arrive et que je rencontre.
Oui, il y a de la vie après 70 ans.
Marché de Noël, Londres en diapos
Voilà un slide-show un peu plus grand, du marché de Noël. Ici, un peu plus des images. Est-ce qu'elles arrivent bien chez vous?
mardi 16 décembre 2008
Y aller et revenir
J'ai appris d'un auteur, il y a cinq ans, qu'en racontant une histoire, en images sur le Web, autant que dans un récit, c'est bien de mettre le début et la fin.
Que je les utilise ou non, je commence à prendre des photographies dès mon départ. Ici, sur le quai, attendant le train d'arriver. "You have no idea how far I'm willing to go" dit l'affiche, et en le changeant juste un peu, je me suis dit: Je n'ai pas l'idée combien loin je suis prête à aller.
Pas très bien traduit, d'ailleurs.
Jusqu'où on est prête à aller? Qu'est-ce qu'on est prête à faire pour y arriver? Sait-on pourquoi on choisi à y aller en partant?
Après 270 photos prises dimanche, je me suis engouffré dans le métro (je peux revenir en métro et bus au lieu train et bus), écouté l'accordéoniste jouer, puis de nouveau, sur les quais j'attendais le train-métro arriver.
Soudain, j'aperçois une femme mince dans le vitre devant moi. J'ai eu un choc. Etait-ce vraiment moi, comment je suis devenue, comment les autres pourraient me voir? C'était pour moi, la plus grand cadeau de la journée.
Savais-je, il y a juste un peu plus d'un an jusqu'où j'irai? Non, seulement que je ne me sentais plus bien dans ma peau et dans l'endroit où je me trouvais à ce moment là.
Jusqu'où je vais aller, que vais-je faire, je ne sais plus très bien, mais je suis très heureuse d'avoir parcouru tout ce chemin.
Que je les utilise ou non, je commence à prendre des photographies dès mon départ. Ici, sur le quai, attendant le train d'arriver. "You have no idea how far I'm willing to go" dit l'affiche, et en le changeant juste un peu, je me suis dit: Je n'ai pas l'idée combien loin je suis prête à aller.
Pas très bien traduit, d'ailleurs.
Jusqu'où on est prête à aller? Qu'est-ce qu'on est prête à faire pour y arriver? Sait-on pourquoi on choisi à y aller en partant?
Après 270 photos prises dimanche, je me suis engouffré dans le métro (je peux revenir en métro et bus au lieu train et bus), écouté l'accordéoniste jouer, puis de nouveau, sur les quais j'attendais le train-métro arriver.
Soudain, j'aperçois une femme mince dans le vitre devant moi. J'ai eu un choc. Etait-ce vraiment moi, comment je suis devenue, comment les autres pourraient me voir? C'était pour moi, la plus grand cadeau de la journée.
Savais-je, il y a juste un peu plus d'un an jusqu'où j'irai? Non, seulement que je ne me sentais plus bien dans ma peau et dans l'endroit où je me trouvais à ce moment là.
Jusqu'où je vais aller, que vais-je faire, je ne sais plus très bien, mais je suis très heureuse d'avoir parcouru tout ce chemin.
lundi 15 décembre 2008
Marché de Noël au bord de la Tamise
J'ai perdu la note que j'avais écrit il y a quelques minutes, pendant que j'essayais à y ajouter encore une image.
Pourrais-je la répéter?
Sûrement pas tel que c'était écrit ce matin, tout à l'heure, hélas. Je commence à écrire et en écrivant, cela me mène quelque part, souvent, je découvre moi même pendant l'écriture.
Hier après-midi, j'ai été là, j'ai pris 270 images, dont certaines comme le groupe me le demandait "portraits au flash" mais je n'ai pas réussi à les rencontrer. Je suis revenue un peu déçue.
Les gens étaient sympa, pas mal des promeneurs et acheteurs. Je vais faire un lien vers les photos pour que vous pourriez suivre mes pas, au moins à travers les quelques images que j'ai déjà mise.
En plus des portraits, j'ai prise aussi d'autres pour l'atmosphère. Ou le groupe sur Manger et Boir qui ne marche pas bien, ce mois-ci.
De Théâtre National, où j'ai trouvé des brocante des livres, pleines des maisons vendant des choses très diverses, bonbons, soupe à l'oignon, crêpes ou cravates en bois et poupées russes, il y avait un grand choix, et un peu plus loin, vers le pont de Westminster (le parlement), mais toujours sur la rive sud, les personnages d'Oz pour la joie des enfants.
Et un accordéoniste, dans le métro, pour me soulager ma peine de n'avoir rencontré personne de la groupe.
Des gens sympa, m'ont souris, et ont posé même avec flash, d'accord. Oui, j'ai des images et souvenirs agréables.
Mais quelque chose a manqué quand même. Au moins, ce que je ressens ce matin.
Oui, c'est facile à dire, on ne sait jamais à quoi bon cela mène, le destin sait mieux, mais quand on s'attend à quelque chose et cela n'arrive pas, sur le moment, ce n'est jamais facile.
Pourrais-je la répéter?
Sûrement pas tel que c'était écrit ce matin, tout à l'heure, hélas. Je commence à écrire et en écrivant, cela me mène quelque part, souvent, je découvre moi même pendant l'écriture.
Hier après-midi, j'ai été là, j'ai pris 270 images, dont certaines comme le groupe me le demandait "portraits au flash" mais je n'ai pas réussi à les rencontrer. Je suis revenue un peu déçue.
Les gens étaient sympa, pas mal des promeneurs et acheteurs. Je vais faire un lien vers les photos pour que vous pourriez suivre mes pas, au moins à travers les quelques images que j'ai déjà mise.
En plus des portraits, j'ai prise aussi d'autres pour l'atmosphère. Ou le groupe sur Manger et Boir qui ne marche pas bien, ce mois-ci.
De Théâtre National, où j'ai trouvé des brocante des livres, pleines des maisons vendant des choses très diverses, bonbons, soupe à l'oignon, crêpes ou cravates en bois et poupées russes, il y avait un grand choix, et un peu plus loin, vers le pont de Westminster (le parlement), mais toujours sur la rive sud, les personnages d'Oz pour la joie des enfants.
Et un accordéoniste, dans le métro, pour me soulager ma peine de n'avoir rencontré personne de la groupe.
Des gens sympa, m'ont souris, et ont posé même avec flash, d'accord. Oui, j'ai des images et souvenirs agréables.
Mais quelque chose a manqué quand même. Au moins, ce que je ressens ce matin.
Oui, c'est facile à dire, on ne sait jamais à quoi bon cela mène, le destin sait mieux, mais quand on s'attend à quelque chose et cela n'arrive pas, sur le moment, ce n'est jamais facile.
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