dimanche 30 novembre 2008

Ce n'existe pas

Ce que vous voyez ci-contre, n'existe pas. Oui, c'était la nuit, et oui, il y a la rivière et les deux bords illuminés, mais la roue est ronde.

Toutefois, c'était amusante de changer et pas difficile avec mon photoshop elements. Probablement, cette image n'éait pas assez net, alors, j'ai osé jouer avec.

Ce matin, j'ai eu la joie de lire la commentaire de V. sous une des textes que j'aime le plus dans tout mon Retro-blog, tout mon journal. Quand j'ai reconnu à moi même et sur papier que je ne crois plus à la propagande qui déformait auparavant tout ce que je voyais, croyais sur la monde.

Pour moi, c'est comme si s'était hier, je ressens encore la douleur à ne plus croire et je le regrettait tellement. C'était aussi le texte le plus difficile à traduire de hongrois, puisque si bien écrit. Pour beaucoup des phrases il n'existait pas d'équivalent et pas mal des allusions faisait partie de ma culture d'alors.

Sortir, se réveiller d'une croyance qui vous accompagne une longue partie de la vie, quelle douleur! Que cela soit de la communisme, de la religion ou d'un homme - ou femme - nous y avons cru. C'était important pour nous et nous avons mis à côté d'autres choses, renoncés dévoués à la cause ou être dans lesquels nous avons investis tout ou presque de notre être.

Pourtant, à un moment donné, réveillés, on s'était rendu compte que tous les autres avaient raison nous dire tout au long: la roue est ronde!

samedi 29 novembre 2008

Calendrier 2009

Bien sûr, préparé avec les images prises dans les mois où je les places cette année, autant que possible.

En passant à travers mes images, j'étais un peu, beaucoup déçue. Par exemple, j'avais l'impression que j'avais des images fantastiques prises de Lille, maintenant, elles me déçoivent.

En tout cas, voici 12 images, plus les coquelicots pour la couverture. A utiliser tel quel ou mettre d'autres à la place, ou juste les regarder. Chacune a un récit derrière bien sûr, mais la plupart j'ai déjà raconté dans ce blog.


Je préfère en parler des images, de l'année turbulente mais en réalité tranquille pour moi, qui se termine bientôt, au lieu de manifester mon dégoût. Non seulement de terrorisme aveugle en Inde ces jours-ci, qui déjà était horrible en soi, mais choisir, comme jadis ceux qu'on tue selon leur passeport. "Si seulement il avait son passeport Cypriote avec lui, disait un commentateur au télé, mais il n'utilisait plus que l'anglais."

Pour moi, c'étaient des mots qui m'ont frappée profondément.

Bien sûr, j'ai survécu avec maman et mon père parce que nous n'avions que les "bons" faux papiers avec nous toute une année, mais cela va beaucoup plus loin!

En plus, je viens de lire un livre sur l'histoire d'Angleterre: dans le passé lointaine aussi que des tueries basés sur qui était né comment!

C'est nettement mieux de rêver amour, fleurs, amitié. Je me suis sentie si impuissante hier, regrettant de nouveau d'avoir de télévision. Voir les flamme, c'est une chose, écouter des âneries, c'en est une autre.

vendredi 28 novembre 2008

Voulons-nous communiquer?

Voulons-nous communiquer, les uns avec les autres, vraiment?

J'ai passé mercredi devant des maisons pas loin de moi, assez semblables les unes aux autres, deux entrées séparées, faisant deux maisons d'une seule, bâtit en même temps.

Non seulement, la plupart des entrées sont peintes des couleurs différentes, mais quelquefois, une haute haie sépare l'allée qui y mène.

D'autre fois, la séparation est seulement symbolique, les gens qui y habitent, je présume, plus ouvertes les uns vers les autres.

Portes et fenêtres-13
A peine je suis allée plus loin, et voilà je découvre deux familles qui ont dû se concerter et demander en même temps refaire leur entrée.

Portes et fenêtres-12
Même la couleur des portes est la même!

Sauf, que pour l'un des voisins il n'y avait plus assez de carrelage blanche à la fin, d'après ce que j'ai l'impression. Je me suis dit, en regardant l'image à la maison: "les uns sont plus égaux que les autres."

En allant plus loin, des maisons encore plus "typiques" avec quelques marches pour monter et entrer, mais aussi des marches pour entrer à demi sous-sol. Peut-être avant, et encore souvent, ces maisons étaient habitées par une seule famille, par ici, souvent quelqu'un d'autre habite en bas, comme il n'y a plus des servantes comme dans les temps.

Portes et fenêtres-17
Par contre, je ne comprends pas comment ceux habitant ici ne voient pas que les trois rouges différentes ne vont pas un avec l'autre!

Je suis loin de la France, mais pas si loin que cela! Hier, j'ai recu un mot de Doullens (Jaqueline? Annie?). Quelle plaisir était de me souvenir de la route que j'avais fait d'Argenteuil jusque là et mes deux journées, même si la route de retour la nuit, puisque je me suis arrêtée, mais pas pu dormir à Amiens, était une cauchemar. Retourner dans la nuit profonde sur l'autoroute rapide et mal illuminé: une expérience à ne plus répéter.

Mais quelle accueil chaleureux à Doullens!

J'irai volontiers encore une fois visiter la maison des vieux et l'école, mais seulement si je pourrais y dormir. Je ne suis pas en fait plus loin, seulement, il faudra trouver un moyen de traverser le canal. Mais à Amiens aussi, belle ville mais différent, mais en trouvant un lieu pour dormir avant d'y aller et choisir le temps qui convient à mes copains de là-bas.

Moins il y a des haie, des séparations, entre nous, les blogs, les gens, les pays, mieux je crois au moins nous pouvons nous connaître et nous entendre.

C'est une des raisons pour laquelle vous pouvez lire les début des blogs publiés récemment à gauche du mien; les autre sont aussi lisibles, mais il faut ouvrir un lien. En plus, on peut sauter du mien vers l'autre. J'y vais, les voir, mais quand je ne peux pas, au moins je regards à travers la haie: je suis par exemple heureuse de voir François (Boff) aussi persistant à publier comme il y a deux ans! Que je suis heureuse aussi de l'avoir poussé à publier sur la site Flickr: il est très active là aussi en créant et administrant plusieurs groupes. Et combinant, l'image et les mots, toute comme moi, mais il a ajouté pleine des gadgets intéressants, tant au blog qu'à son profil. Il ne s'est pas arrêté à regarder à travers la baie, il a continué regarder ailleurs aussi!

J'ai fait hier mon Calendrier pour l'année prochaine, avec 12 images plus une pour la couverture. Je vais vous présenter les images et vous en parler demain: ce n'était pas facile à choisir!

J'ai pris énormément des images, mais à la longue aucune ne sortait pas du lot criant "oui, c'est moi, ce mois-ci" comme j'avais espéré. Des fois, on ne voit rien d'intéressant en regardant en arrière, même si sur le chemin on était ravie.

Pourtant, j'ai fait de chemin depuis Palerme! Pourtant pleine des choses se sont passées! La transition n'est pas aussi dur, mais pas aussi facile non plus qu'on se l'imagine. Ni d'aller d'un pays à l'autre, ni d'accueillir un autre pays en Europe.

Non seulement, cette note vient des idées que mes dernières images m'ont suggérés, mais aussi de la note "On accueil Hongrie en Europe" écrit printemps 2004 et publié ce matin. Ni accueillir, ni être nouveau venu, n'est pas évident, bien sûr.

jeudi 27 novembre 2008

Fins

La fin d'automne. La fin d'un liaison, d'un amour. La fin d'année.

Je n'aimais pas jusque maintenant les fins, surtout celles tristes. En éternelle optimiste, je tâche à penser toujours que ce n'est pas une fin, mais le commencement de quelque chose qu'on ne voit pas encore, puisqu'il est encore à l'autre côté du coin;

Cette année, tout en me sentant un peu plus fatiguée fin novembre, j'ai de plaisir à suivre la fin d'automne, traquer, bientôt d'arrivé de l'hiver.

Encore quelques feuilles qui ne sont pas tombées des branches presque vides. Les feuilles tombées par terre, ayant presque toutes été aspirés par les machines ressemblant à une énorme aspirateur.

En allant à ma réunion Weight Watchers hier matin, je me suis régalée non seulement en photographiant les entrées très britanniques, mais aussi les dernières feuilles. Sinon, je ne rien perdu depuis un mois, je n'ai pas gagné non plus. Je n'ai pas nagé depuis plus d'une semaine.

Je continue à écrire, à prendre des photos. A lire. Apprendre et réfléchir. La fin d'année s'approche, en faisant le calendrier, je vais être obligée à revoir les mois passés. Une habitude très ancienne, même si auparavant ce n'était pas à travers les photos.

Une chose important dans ma vie: j'ai appris à ne pas attendre mon bonheur d'un autre, des autres, mais prendre mes plaisir toute seule. Les dernières photos prises, m'enchantent à chaque fois, me donnent énormément de la joie.
Fall's end_0001
A la sortie de mon immeuble, je me retourne, et voilà ce que j'ai vu. En plus, j'ai la joie de la partager avec vous.

Même la fin d'automne, la fin d'une vie, peut être belle. Tout dépend de la façon qu'on le regard, je crois.

mercredi 26 novembre 2008

Andrée et Solange

Je ne sais pas que faire avec le temps le matin,

Cela fait deux heures que je suis sur le Web. Je suis arrivée avec l'intention de commencer ce note, et en suivant mes e-mails et les commentaires sur les images, les rendez-vous proposés, ainsi de suite, je me suis égarée, pourtant, je n'ai pas encore répondu à tous!

Il y a quatre ans, en commençant ce blog, (bientôt quatre ans), j'écrivais chaque mois au moins un note sur un autre blog découverte, un autre être avec qui j'avais fait connaissance à travers le web.

Ce matin, je voudrais parler des deux blog où j'ai trouvé des poémes et photos, mais surtout, non pas surtout, en plus, des résonances et commentaires qui m'ont touchée beaucoup. Qui ont compté, enchanté.

Résonances de ce qu'elles publient et aussi en comment elles suivent ce que j'écris.

Andrée, plus artiste plastique que moi, m'a laissé un commentaire analysant comment ses yeux se sont promenés, comment on "lit" les images que j'ai publié il y a deux jours.

"je vois ce que tu cherches avec la circulation du regard dans la photo...
les trois photos illustrent bien cette préoccupation...

dans la première cela circule entre nous et le sujet et avec les formes en arabesque de l'écureuil...
dans la deuxième on entre directement en lien avec le regard du personnage central et cela circule par le regard échangé entre les deux autres personnages...de plus le nombre impair semble toujours plus interessant en tout ...ça met du mouvement...

dans la dernière c'est un peu la photo dans la photo...le photographe en lien avec le modèle...les échanges entre les personnages de gauche et le regard des passants qui renvoient sur la gauche...
d'ailleurs j'ai pu aller sur la page où on peut voir en grand...j'ai vu que tu as recoupé l'image...peut être parce que cela semble déséquilibré avec le grand espace vide à gauche....mais je trouve plutôt mieux la photo initiale car la tache claire du parasol attire le regard à gauche ajouté aux regards des passants ça équilibre...de plus le modèle se trouve placé au centre et c'est bien ce qui attire l'attention de tous...

je te souhaite une bonne moisson encore aujourd'hui sans oublier de te prélasser devant le paysage...."

Elle a donc même pris la peine d'aller voir l'original de la photo publié, la regarder en grand format et observer, étudier les détails. J'étais enchantée et bien contente d'avoir publié aussi l'original prise, qui est sûrement mieux en grande format, mais sur laquelle en tout petit, tel que certaines le regardent avant choisir à venir voir ou non, les détails se perdent.

C'est une grande problème, la taille si différente mais aussi la luminosité différente entre écran et impression. Je me suis imaginée aussitôt cette-photo des hommes tournant la tête ensemble pour regarder la modèle posant, en très grande taille. Avant même lire les observations si intéressantes d'Andrée.

Ensuite, je suis allée lire son dernière poéme Toc Toc: j'adore!

Elle a moins aimé le paysage de nuit, mais chacun son goût, mais toutes ses observations me servent à mieux réfléchir sur l'impact que mes images produisent.

Andrée m'écris aussi "ce qui est top c'est d'avoir saisi en un clic... moi je recoupe mes photos pour retrouver des lignes qui me paraissent faire tenir la composition" Pour "retrouver les lignes" il faut encore avoir appris à comment "tenir la composition". Je suis un amateur dans la matière, même si des fois je regard comment un détail donne plus ou mieux que l'image prise tel quel.

J'adore les critiques utiles et positives d'Andrée!

En poésie, je me connais encore moins, j'admire quelqu'un qui sait s'exprimer succinctement dans un poème longuement réfléchie et en même temps prendre et analyser des images.

Solange m'écrit depuis pas mal de temps, ses commentaires autant que son blog de Grand-mère me touchent, ses mots résonnent aussi en moi. J'écrirai en détail une autre fois d'elle, mais j'ai reçu tellement des fois des notes m'encouragant d'elle! Et j'adore aussi son blog.

Est-ce parce que je voulais écrire des poèmes dans mon enfances que j'aime tant lire ses vers, comme celles de Kat Imini aussi?

Marie me manque toujours, allez aussi revoir son blog, en bas à gauche j'ai l'adresse, comment ses poèmes et ses chaleureux commentaires aussi me touchaient! Je devrais passer plus de temps, de nouveau sur les blogs, ils m'ont tellement apporté, ils m'apportent encore tant!

Comment trouver le temps pour tout ce que je voudrais faire?

Hier, je me suis sentie mal à l'aise, ayant peut être mangé mal, j'ai presque pas sortie du lit et j'ai passé mon temps à lire un ancien livre qui me faisait tout oublier de réelle. Peut être ou sûrement, nous avons tous aussi besoin de récupérer, se reposer. Prendre un peu de pause, avant les activités futurs qui d'un coup, ce matin, sont arrivés les uns après les autres avec des propositions alléchants et divers.

Une grande merci pour tous vos commentaires et pour vos blogs et expressions, je promets j'irai lire plus souvent! Bientôt, les vacances, période festive et effervescent ici et ailleurs, les enfants partent au ski, j'aurais "le temps". J'ai le temps! Il faut seulement que je ne me perde pas dans le web ou rencontres, pas trop, je dois préparer aussi le calendrier.

Revoir mes 12 dernières mois, choisir une seule image par mois pour l'année prochaine. Choisir, encore, pas facile.

mardi 25 novembre 2008

Lumières sur la Tamise

Cette fois, pour me rendre à ma réunion habituelle de lundi soir, l'avant dernière cette année, j'avais décidé de prendre le pont piéton parallèle que je ne prenais jamais.

Pour y arriver, je suis sortie par une autre porte de la Gare Cherring Cross et pris la rue parallèle, très sombre, y menant. Pas très rassurée pour y passer, j'ai tenu près mon sac, ne me rendant compte que vers la fin qu'on peut prendre aussi la rue pleine des cafés et gens et passer à la fin sous une immeuble pour y arriver.

En tout cas, j'étais récompensé par une vue magnifique vers Westminster et la Grande Roue et toutes les réflexions féeriques..

En plus, avec l'expérience des autres dix passages, je savais que je peux obtenir quelque chose assez bien si le permet au caméra de travailler le moins possible et prendre la photo rapidement. Avant que ma main commence à trembler et les images devenir plus floues. Quoique, quand cela une ou deux fois a tremblé beaucoup, un effet intéressante est arrivé, je ne la regrette pas non plus.
Night lights from the other footbridge_0028
Nous avons eu une réunion très intéressante. Une nouvelle venue dans le groupe nous a demandé "a-t-elle servi à quelques chose" et un à un, nous avons raconté comment les semaines d'écriture, des rendez-vous artiste, et réunions combinés avec les conseils du livre nous ont aidé, avancés.

Une des filles, professionnel de dessin industrielle, a commencé à faire davantage des peintures 'libres' comme elle aimait en réalité avant. Un homme écrit un libretto, mais il a recommencé jouer dans un orchestre jazz: dimanche j'irai l'écouter jour. Une autre fille s'est inscrit à un group Improvisations, mais en même temps continue à chercher, aimant danser et chanter, mais n'osant pas tout à fait. Même le garçon travaillant en ventes commerciales a commencé à se détendre: j'étais ravie!

Notre organisateur, universitaire aéronautique, adore travailler avec sa main, il prépare une surprise pour sa femme, un jardin "comme il faut" quelque part, en y prenant pas mal de plaisir. Il aime aussi écrire des poèmes, mais il ne nous en a parlé de cela hier.

J'ai reçu hier le livre "Allez plus près' que j'avais commandé. J'étais enchantée, même si les autres l'ont feuilleté sans avoir l'air trop intéressé. En plus, un group des photographes étudiants à Londres m'a demandé d'aller leur parler en Janvier. Je crois davantage que je peux vivre une vie intéressante, créative, qu'il y a onze semaines, même si j'écrivais et photographiais déjà en septembre.

J'ai appris énormément sur les photos prises la nuit, il y a encore beaucoup à apprendre bien sûr, et faire faire des livres est aussi un travail spécial non seulement demandant énormément du temps mais aussi d'apprentissage.

J'ai de nouveau confiance.
Night lights from the other footbridge_0022
L'homme hongrois qui m'avait raconté des bobards était venu de nouveau pour assister, probablement me parler ou me demander encore autre chose. J'ai lui ai donné des conseils et il s'était de nouveau embrouillé dans ses mensonges. Je n'ai plus fait grand attention et me suis précipité à prendre le train de retour, le laissant sur les quais jusque où il m'avait accompagné pour se plaindre qu'il n'a pas de travail et bientôt il n'aura pas de logement. La fille avec qui il dort dans un même chambre et qui lui fait aussi la cuisine repart.

Je ne lui ai pas dit, mais en quoi tout cela me concerne?

Il a quitté un bon travail qu'il avait et tâche de vivre à Londres sur le dos des autres. C'est vraiment son affaire.

Vous pouvez regarder à côté les dernières images de nuit, ou alors dans mon album que je vais créer bientôt sur flickr.

lundi 24 novembre 2008

Les préférées de samedi

Hier l'hiver est arrivé ici, le matin j'ai vu à travers la fenêtre la neige tomber; elle n'est pas restée longtemps, mais je n'ai pas mis dehors le nez pendant tout dimanche.

Peut-être, si la neige était restée, j'aurais été tenté pour prendre acte, faire des photos. Mais j'en ai prise assez samedi et je n'ai pas eu encore le temps ni l'envie de tout parcourir avec assez de soin.

Néanmoins, voilà une de mes modèles préférés de samedi: l'écureuil venant tout près de moi: probablement en attendant des noix.

Autre que le petit animal, et les couple photographié comme dans un roman photo, j'ai découverte deux autres images prises qui m'enchantent, chacun pour une autre raison.

D'abord, au marché. Tout le monde mangeait, les plus à pied ou se promenant, certains ayant trouvé un banc. Dans un couloir étroit, entre deux espaces restaurant, j'ai soudain aperçu ses trois amies.
D. Borough Market-58
Que des coutumes et façons de faire différentes! Je n'ai pas dû aller loin et j'avais l'impression de voyager. Très sympathiques, elle m'ont signalée que je peux prendre une image quand j'ai demandé.

C'est ma photographie préférée de samedi.

Mais plus tard, j'ai découverte une autre, dont je n'avais même pas le souvenir; Je trouve que cette image-là aussi parle et en dit pleine!
B. Green Park Photo Meetup-175 detail
Je comprends que ces hommes qui passaient ont été curieux de voir ce qui se passait ou regarder la modèle faisant des poses différents, mais pourquoi, au lieu de marcher lentement ou s'arrêter, se sont ils plutôt retournés?

En tout cas, c'est une "tranche de vie" comme j'adore prendre. Un clic au bon instant. Plus satisfaisant pour moi que prendre la pose d'une modèle d'ailleurs.

Aujourd'hui, nous allons finir le 12e semaine des réunions après le livre Artist's way, et j'ai l'impression que le temps ne s'était pas écoulé pour rien. Je reconnais enfin qu'il y a un petit enfant artiste en moi qui doit être nourri et satisfait, de temps en temps.

Pas un artiste avec grand "A" mais un créateur qui aime jouer et que, à partir de janvier quand nous commençons une autre 12 semaines, je vais prendre de temps en temps en promenade.

Non, je ne suis devenue "trop vieille" et dis n'importe quoi, nous avons en nous plusieurs facettes et de temps en temps il vaut mieux laisser resurgir l'un ou l'autre entre elles. En plus, j'ai pris confiance, plus que j'avais il y a douze semaines.

Je vais donc m'engager pour autre 12 dès janvier, cette fois en plus d'écrire trois pages chaque matin et prendre "notre artiste" à un rendez-vous, une amusement par semaine, nous allons chacun nous promener - au moins demie heures par semaine. Flâner. Laisser venir les idées.

Ce n'est âs l'auteur du livre qui l'a découverte qu'un promenade peut aider, JJ Rousseau en parlait déjà dans ses mémoires, et probablement avant lui, des autres. Et qu'importe si nous ne sommes pas aussi talentueux ou connus ou... nous avons le plaisir de créer. Reconnaître ceci, et laisser venir les oportunité sera notre but.. En plus, le promenade est saine, même l'hiver.

dimanche 23 novembre 2008

J'y suis allée, quand même

Je suis habituée à être refusée, je suis habituée qu'on me dit "non, tu ne peux pas".

Tant qu'on peut encore, tant qu'il y a un peu d'espoir, je fonce malgré tout. Cette fois, c'était réussi. Une fois là, on m'a laissé (en payant) y rester et prendre des photos des modèles. Un garçon et quatre filles. Ce qui était intéressante pour moi c'est comment les filles sont devenues plus belles, plus intéressantes, après maquillage, habillage et "jeux" - oui, je crois avoir appris quand même quelque chose.

J'ai même réussi à prendre une écureuil vers la fin!

Je suis partie assez tôt, n'attendant pas la fin. J'ai tombé sur un ligne de métro en panne, mais finalement, je suis arrivée à la Station de train London Bridge et au marché Borough, qui était pour moi la deuxième altérnative.

C'était fantastique, l'atmosphère d'une énorme marché des aliments, ou était-ce encore davantage une énorme restaurant à plein air? Presque tout le monde mangeait. Il y avait tellement de choix, tellement des vendeurs et des acheteurs! Une paradis pour photos des gens, et personne n'a refusé que je prenne leur photos ou celle de leur marchandise.

Je suis revenue à la maison avec trois cent images nouvelles. J'ai mis pour le moment 20 en ligne, la journée était assez pleine déjà ainsi. Le marché va venir une autre fois, pour le moment je vous ai montré quelques images prises derrière le palais Royal, dans le parc, assez différentes de celles dont j'ai habitude...

Même l'écureuil du parc (un des beaucoup)était prête à être photographié!

samedi 22 novembre 2008

Les long corridors sont effrayants

Des fois, j'ai l'appréhension de les traverser, même s'ils ne sont pas aussi longs qu'ils paraissent. Une illumination curieuse lui donne à ce corridor encore un air plus sinistre.

De la station de train Cherring Cross, près de place centrale Trafalgar, vers le pont piétonnier au dessus la Tamise, il y a une rue bordée des cafés, mais on peut y arriver aussi directement, par ce corridor, longeant la rue. Au milieu, il y a un trou qui permet à regarder vers en bas.

Le reste, est comme vous voyez dans cette image.

Quand j'y passe, souvent personne d'autres ou très peu d'autres passants, surtout le soir, vers dix heures après la réunion. Mais cette image était prise vers sept heures: la plupart des gens préfères aller dans la rue qui donne directement aussi à l'entrée de la station de métro (Tube on dit ici) Embarkader.

Je dois me réjouir ce matin!

Il y a 30 million de gens inscrits à flickr.com et entre eux 2 million environ sont français ou de langue française. Je viens seulement d'apprendre qu'il y a un blog spécial pour eux, pour nous. Je l'ai d'ailleurs mis hier entre mes blogs à lire. Entre les blogs "dernières publications".

Vendredi, le blog a relaté du groupe "Je suis venue vous lire" et de mon expo Paris - Londres.

J'étais heureuse, hier matin!

J'aurais voulu qu'on parle de mon groupe Afterclass dans le blog anglais, mais je n'ai pas en réalité aucune groupe français dont je m'occupe: Je suis venue vous dire, montre des expositions photos vraiment bien, vaut la visite! Ces organisateurs font une magnifique travail!

Hélas, pour le moment, pas assez des gens lisent le blog flickr, en tout cas, pour le moment, j'ai eu plus des observations et commentaires venant de vous, cher lecteurs, que du blog dont je parle. Bientôt c'est la première anniversaire de blog flickr en français: je dois la parcourir, il y a pleines des chose intéressantes expliqués, comment avons pu passer à côté jusque maintenant?

L'équipe flickr en tout cas fait une remarquable travail, ajoutant non seulement des traductions en dix langues, mais aussi d'autres nouveautés à chaque fois. Sauf que ce n'est pas très facile à suivre tout les nouvelles choses qui arrivent.

Hospital corridor-01Ce matin, je pensais aller, peut-être, avec le groupe Photo et Graphique de Londres, dans le parc au "rendez-vous secret" photographier des modèles. Je viens de voir que l'organisatrice m'a "jetée" parce que je n'ai pas payé d'avance. Tout ne peut pas se dérouler tout à fait comme on le veut.

J'ai des alternatives.

Probablement, puisque finalement je n'ai pas envie de m'imposer, invitée ou non, j'irai au marché près de London bridge, qui est une des grande stations de trains d'entrée à centre ville.

Il y a tellement de stations à Londres!

Pleine des choses à découvrir encore. En groupe ou seule. Ou avec quelqu'un. Plus tard, c'est moi qui va organiser un groupe: gratuit! Tâchant d'être plus sympa aussi en communiquant avec les autres. Pour le moment, j'apprends.

Je viens aussi d'être invité à une sortie Rochester, ville médiéval près de canal, il y a le 6 décembre une fête Dickens dans toute la ville. J'ai pleine des choses à regarder avant moi, pendant que je passe le corridor, penser à autres choses.

vendredi 21 novembre 2008

Du Retroblog, le: 10.4. 2004

J'ai décidé à mettre, avec libellé "Retroblog" quelques notes, (pas tous) aussi dans ce blog, simplement en les recopiant, mais aussi en les commentant un peu plus. Ainsi, vous pouvez lire mes débuts, par exemple, dans la photographie et photos numériques. En avril, je venais d'acheter mon premier appareil numérique, prendre les premiers cours photo aussi.
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J'ai fait quelques très bonnes photos (d'après moi) avec le Sony numérique que je viens m'acheter, et j'ai même imprimé celles préférées sur mon imprimante, à la maison. Pour comparer, j'ai commandé quelques photos à travers Kodak en ligne. Ceux de Nikon prises avec Fuji color ne sont pas mal non plus, mais comme notre professeur disait, je dois m'y habituer encore. (2008: je ne me suis jamais habituée à ce Nikon, par contre mon premier Sony est chez ma fille et fonctionne encore.)

En plus, sauf vouloir faire des effets spéciaux (sensation de vitesse, sous exposition) mes photos les plus réussies sont celles où je m'occupe du sujet et l'inspiration du moment et fait confiance à des choix préalables (portrait, scène, zoom) de l'appareil pour prendre soin des détails techniques.

M'occuper des formes, de la texture, comment placer le sujet et du quel perspective, angle prendre l'image est déjà pas mal des choses à penser quand on prend une photographie, il faut s'y habituer.

Je dois mieux comprendre encore "comment les yeux circulent" dans une mage et, étudier avec plus d'attention les peintures. Réfléchir comment les fameux manuscrits (oui, en couleurs! pas en noir blanc!) fonctionnaient. Comment placer l'ensemble texte et images.

Écrire des commentaires ou un récit sur une ou plusieurs images. Après avoir vu le monde en noir et blanc, nuances de gris, je me rends mieux compte de la magie des couleurs. Le rouge des poivrons ridés, prises près du canal à côté de La Villette, le vert de l'herbe ou feuilles fraîches du printemps, le bleu du ciel, gris des nuages de pluie, l'effet d'une tâche de couleur, le ton de chair. Mais surtout, de la vérité du concept que j'appliquais déjà: moins, plus simple, plus isolée c'est mieux. Sauf, rarement, quand on veut exprimer la multitude (toute une classe des enfants montant les marches), mais alors, hélas, les détails se perdent, surtout dans une image petite format.

Je devrais aussi essayer le 3:4 et ne plus tronquer mes images verticales en les retournant de force sur l'ordinateur. Oui, d'accord, horizontale c'est équilibre et verticale l'énergie, mais tout dépend du sujet. Je ne pouvais pas prendre la jeune faisant du gymnastique dans le parc verticalement, ni le dos du ma petite fille en horizontale et pour le couple s'embrassant, l'important était de la prendre vite ce que je voyais. L'homme de dos cachant la femme dont on ne voyait pas que les jambes non couvertes d'une jupe courte.
Baiser (caché) près de place Bastille
Je dois essayer les trois images en rafale prises avec un seul clic par le Sony.
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Je trouve toujours actuelle cette entrée de journal. Surtout, maintenant, que nous étudions les couleurs dans mon groupe 'afterclass' du Flickr, en fait, ces préoccupations n'ont jamais cessé, me préoccupent toujours.
Dimanche dernière, j'ai joué le jeux pendant qu'on me photographiait, et voilà un des résultats, j'aime ce que nous avons fait ensemble, Lee Kerry et moi, en collaboration.

Oui, ce n'est pas une moi souriante, mais il faut savoir jouer et montrer divers aspects de soi. Est-ce vraiment une? Je ne sais pas, en tout cas, faire semblant, jouer, faire du mime et théâtre était une partie de moi très jeune déjà.

Ensuite, j'ai plutôt resté derrière la scène en régisseur, organisateur, persuadée que seule les belles filles doivent être devant la scène.

Que c'était une hasard ou parce que j'ai rencontré il y a deux semaines des responsables de flickr, mais le groupe Je suis venue vous dire avec mon expo Paris Londres, était la note de hier dans le blog français de flickr. Une grande honneur, quoique pour le moment, elle ne m'a apporté plus des lecteurs, d'ailleurs, comme l'article il y a 5 mois dans le magazine.

Mais qui sait, il peut encore mener à quelque chose!

En tout cas, pour le moment, cela m'a donné du courage. Même si je ne sais pas où je vais, pourquoi j'y vais, j'ai l'impression d'aller quelque part... peut être un peu en tâtonnant, les yeux pas tout à fait ouverte, l'énergie de temps en temps descendant, avec des haltes, mais à un moment donnée, je trouverai ma voie, mon chemin.
Dark near Thames (20)
Passer un pont, aller vivre ailleurs, n'est jamais facile, je croyais que... mais...

Les détours, les tâtonnements, sont nécessaires dans la vie, faire des sentiers étroites dans l'obscurité aussi. On ne sait jamais vraiment, où peut mener notre route. Autant que c'est bien de décider soi, autant qu'il faut laisser un peu aussi au hasard. En tout cas, c'est ainsi que je le sens aujourd'hui.

jeudi 20 novembre 2008

Je suis venue vous dire...

Bonne idée, faire des expos chaque semaine et avec des numéros de images, les gens peuvent choisir et exprimer leur préférés: vous aussi, d'ailleurs.

C'est cette images qui paraît recueillir encore les plus de voix dans l'expo "Je suis venue vous dire...", avec le sol humide dans la nuit et un seul rayon de lumière sur le pont. En fait, c'est aussi une façon que le camera l'a vu et moi, l'ai aperçue.

C'était très dur pour moi faire des choix, entre toutes mes images parlant de Paris et de Londres: il y a pas mal que moi j'aime entre elles. Bien sûr, plus on a des choix, plus décider devient difficile. Douloureuse même des fois! On regrette ce qu'on n'a pas choisie.

Je viens de lire le début d'un livre sur les choix dans la vie, autant de ce qu'on achète que nos choix sentimentaux ou d'études. Une très bonne étude, me faisant réfléchir plus profondément.

Qu'est-ce que je veux au juste?

Mais surtout, sur les raisons de nos choix! Une grande vérité est que ce qui c'était passée nous influence, mais d'une façon curieuse: ce qu'on se rappelle est pas tout sur un événement, courte ou longue, mais deux choses: une c'est le fait le plus saillant, bon ou mauvais, et l'autre est la fin.

Une bonne fin, une joie profonde - et nous voudrions répéter l'expérience. Une fin triste et un heurte restant en nous, et nous oublions tous les bon temps, tous les temps "moyens mais agréables". Comme c'est vrai ce qu'il dit!

C'est peut être la raison que je crois profondément qu'un journal peut mieux relater sur la vie d'un personne qu'un autobiographie, aussi sincère qu'il soit écrit plus tard. On décrit ce qui reste dans notre mémoire et on donne des importances très différentes de comment c'était quand cela arrivait, jour à jour.

Bien sûr, même dans le journal nous écrivons subjectivement, mais sans sauter les bons moments ni tout à fait oublier les désagréables sur le chemin.

Je vais m'arrêter un peu dans ma fuite effréné de groupe en groupe, aussi intéressantes qu'ils soient, m'arrêter et réfléchir, ce que je veux vraiment et pourquoi.

Quand nous pouvons choisir, plus il y a des choix, plus c'est dur à se décider.
Fall's end in Greenwich (123)
Avoir pleines de choix à notre disposition, n'est pas si simple!

mercredi 19 novembre 2008

Une promenade

Triste, je suis sortie hier quand même, il faisait froid et beau en même temps. J'ai pris d'abord un petit chemin, photographiant les feuilles, très peu dorénavant restant sur cette arbre près d'un garage.

Un peu comme moi, je me disais, abatue encore.

Ensuite, j'ai traversé le Heath, en me délectant de cette espace "rien", du chemin étroite me permettant d'arriver plus rapidement au parc Greenwich.

Etait-ce un promenade, flânerie ou étais-je de nouveau accaparé par la photographie? Subjuguée par tant des variations et beauté de fin d'automne, de arbres vides à rouge ou jaune, tapis de divers couleurs formés par les feuilles, de plus en plus j'ai vécu avec la nature, au lieu me lamenter sur moi même et mes, trop nombreuses choix.

La fourberie et l'avidité de certains gens mis loin de moi, j'étais là, tout à fait dans le moment et l'admiration.
Fall's end in Greenwich (22)
Pourquoi, juste en pointant un peu différemment l'appareil, on obtient les couleurs brillantes des feuilles de châtaigners (vraie, pas des marronniers!) et pas simplement noir?
Fall's end in Greenwich (47)
Pourquoi, tellement des formes et couleurs différents des feuilles? Pourquoi sur certaines feuilles tombées, les gouttes d'eau sont encore là et sur les autres pas du tout?

Je suis revenue en entrant pas un petit chemin d'où je me suis presque enfuis. Les écureuils m'ont attaqué! L'un au moins, voulait grimper sur moi, me demandant énergiquement à lui offrir quelques chose à manger! Les autres circulaient tout autour, ne se cachant pas, et encore pas loin, que si je bougeais plus rapidement. Le visage caché dans l'herbe, comme les moutons dans Irlande.

Je suis retournée remplie de la nature et sa beauté et la paix dans l'âme et plus de cent photos, dont je n'ai mis que quelques unes sur le Web, pour le moment. J'avais la choix, hier, d'aller voir des bloggeurs ou des photographes.
Fall's end in Greenwich (92)
je suis restée chez moi lire, réfléchir. Contempler la paix se dégageant de cette image.

mardi 18 novembre 2008

Toute une monde

Toute une monde imaginaire, dans le canal, des arbres vides s'y reflètent, mais sur la surface restent encore les dernières feuilles d'automne.

Est-ce l'automne encore, est-ce déjà l'hiver?

Ce matin, je suis déçu. J'ai l'impression d'avoir été trompé. Peut-être, je me laisse trop influencer, il faut que je me méfie. Je crois trop à ce qu'on me dit. Heureusement, cela ne dure pas trop longtemps.

Mais de temps en temps, je me sens si bas!

Pourtant, j'aurais de quoi me réjouir. L'expo photo Paris Londres à commencé dans le groupe "Je suis venue vous dire" peut être vous pouvez venir jeter un coup d'oeil, vous aussi, dire quelques mots.

Mais c'est aussi possible que tout simplement je suis fatiguée et j'ai besoin de me détendre un peu, arrêter cette fuis éperdue vers avant. Vers quoi je coure?
Little Venice in november (15)
Qu'est la vérité et ce que n'est que mirage?
Au moins, ce matin, j'ai recommencé mon Retro blog.

J'ai compris dorénavant pourquoi je l'avais arrêté: je n'avais pas envie de parler de ma voisine, songer de ma dernière rencontre avec mon amie, qui m'ont quittées l'une après l'autre (décédées).

Pourtant, quelques jours plus tard, dans mon journal, je viens de trouver une entrée annonçant mon premier appareil photo digital. "En quoi je me mets les pieds?" je me demandais, le 7 mars 2004.

En y repensent, j'ai l'impression que toute une monde différente s'était ouverte devant moi, avec les premières images digitales, merveilleuse, mais en même temps accaparant de plus en plus de mon temps.
Little Venice in november (64)
Il n'existe vraiment rien, sans perdre autre chose?

lundi 17 novembre 2008

Mouvement photos près du Canal


Nous sommes allées, plus de vingt photographes très différents les uns des autres, mais unis dans notre passion pour la photographie, près du Canal appelé Little Venice. Heureusement, la pluie s'était, presque, arrêté.

Nous avons bougé à commande et pris des photos les uns des autres, nous nous sommes amusés comme des gosses!
Little Venice Mouvment Meetup (56)
Portraits en mouvement, que veut dire cela, c'est à débattre encore, s'il faudrait suivre le visage et laisser le reste en mouvement ou devant un fond immobile prendre le mouvement du visage. En fait, les deux.

L'organisatrice, du groupe Le London Photo et Graphique Meetup group est une jeune femme arrivée juste il y a une année de Espagne, mais encore avant, elle avait vécu 23 ans à Sibiu, en Transylvanie. Pas loin de Cluj, ma ville.


Une roumaine, si on peut encore la dire ainsi, après ses sept ans en Espagne et l'année à Londres, pleine de charme et très déterminée. Intelligente, elle a créé cette groupe, et pour une prix relativement raisonnable, organise des rencontres amusantes à chaque fois dans une autre partie de Londres.

"L'étrangère" nous fait découvrir Londres et des lieux inconnus, peu connus, intéressantes, organisant bien, avec beaucoup de volonté et travail, plus de deux différents rencontres par semaine!

"Je suis venue avec mon copain" m'a dit-elle, oui, mais elle ne reste pas à rien faire! J'admire ce qu'elle a trouvé et tout ce qu'elle a pu et du employer comme énergie et intelligence, habilité de communication aussi, pour utiliser ce qui était ici à sa disposition.

Comme il pleuvait, comme nous avons commencés tard, cette fois, elle ne nous a pris un sous, mais pour l'amusement de hier, j'aurais volontiers payée un peu. Comme nous étions plus de vingt, cela aurait fait un petit somme rondelet pour elle, à la fin.

En plus, combien des idées, des propositions elle a eu, tout en laissant chacun de faire ce qu'il voulait autrement. Par exemple, de faire tourner son parapluie.

Ou alors, comme ici, prendre un portrait pendant que dans le fond, derrière, il y a mouvement.

J'ai rencontré plusieurs femmes et hommes sympathiques, j'étais photographe et sujet aussi, fatiguée, épuisée, je suis revenue plus tôt, mais bien contente de ma journée!

Sur le train, en venant vers centre ville, j'ai rencontré une famille arrivée de Pologne, pour travailler dans un des banques, "au début, les gens venaient de Pologne, surtout pour travailler dans le restauration" mais maintenant..." C'est son petit garçon de sept ans qui m'a dit où changer le métro et quelle ligne prendre, et déjà, en anglais!

Un peu plus tard, je rencontre une fille qui a réussi à combiner 'sage et sexy': elle était arrivé a Londres de Tadjikistan! Londres me parait de plus en plus une "melting pot" en peu de temps, j'ai rencontré tellement des gens venus de partout!

Certains, même, née ici...

On peut voir les premières 50 images pris hier, dans le diaporama ci-dessous, aujourd'hui, il n'y a que tant, mais à partir de demain, je vais encore en ajouter.

dimanche 16 novembre 2008

Et si le redac de mois n'existait pas?

Le plaisir d'écrire sur le même sujet était grand et j'allais lire (j'irai encore) ce que les autres ont trouvé sur le même, ils sont intéressants et divers, mais j'appréciais de moins en moins les sujets choisis par les jeunes proposant le Redac'du mois.

En plus, j'ai tellement des sujets à moi qui demandent à sortir!

La plus souvent, ce n'est pas moi qui décide de quoi parler, le sujet s'impose de lui même, aussitôt que je me mets à l'ordinateur, aussitôt que je lis mon mail, aussitôt que je regards qui a commenté et quoi sur mes images mises sur flickr. Aussitôt que je repense à ce qui c'était passé la journée avant. Aussitôt qu'une mémoire, sans que je la sollicite, ressurgit de mon inconscient.

Je vais y revenir peut être un jour, ne serait-ce que pour sentir cette communité avec les autres, à travers pays et horizons différents.

Et si le redac de mois n'existait pas... j'aurais écrit la même chose que ce qui était sortie de moi, hier matin tout seule. Alors, on pourrait la considérer comme le sujet imposé, et je pourrais mettre les adresses des uns et des autres sous l'article pour que vous pourriez vous y promener, surfer. Cette fois, allez voir mes copines, dont le blog et le début figure à côté, Gazou par exemple qui y participe, et surfez à partir de là vers les autres.

Je me prépare de sortir.
Fall hunt mid november-37
Encore trois jours bien remplis.

Aujourd'hui, je vais à Little Venice, à côté du canal se trouvant entre les stations Paddington et St Pankreas, il y aura dès une heure des modèles à photographier "en mouvement": thème imposé. Coïncidence? J'aime bien cette thème imposée et je n'ai jamais travaillée avec des vraie modèles. Enfin, des gens prêtes à en jouer.

Je n'ai pas rencontrée non plus encore ceux de cette autre groupe de photographie.

Lundi, 11e la rencontre du groupe Artist's Way. J'ai l'impression que le livre, ses exercices et idées et nos rencontres semaine après semaine m'ont aidé à m'ouvrir davantage. Aussi à croire plus à certaines choses, ou au moins les observer. Comme les coïncidences et opportunités qui arrivent à temps, quand on est ouvert à les accueillir.

Mardi, dilemme. Il y a deux réunions. Les photographes de Greenwich se rencontrent une fois par mois, je voudrais bien voir ce qu'ils font, qui ils sont. En même temps, j'ai reçu une lettre que je pourrais aller à la rencontre des bloggeurs, une place est devenu disponible. Que vais-je faire?

Je ne connais ni les uns, ni les autres. Pour le moment, mon coeur dit plutôt aller voir ceux près d'ici, la photographie occupe de plus en plus de place dans ma vie. Mais il sera si bien de rencontrer enfin, pour la première fois que je suis à Londres des bloggeurs!

La choix n'est pas si facile! Je voudrais bien être en deux places différents. Ce qui n'est pas possible: c'est au même temps et au endroits bien loin l'un de l'autre! A ne pas parler que mon énergie n'est pas sans fin. Les opportunités sont là, une choix doit être fait.

Ce n'est pas facile à choisir!

Des fois, on dit qu'on doit choisir entre deux choses mauvaises, quand ni l'un ni l'autre ne nous tente, mais quand les deux le font, choisir est malgré tout un problème.

Ce qui est sûr, je n'ai jamais pensé un moment à abandonner ce blog, même si j'écris un anglais aussi chaque jour. C'est celui- ci qui est le plus important pour moi, entre mes activités quotidiens. Aussi important que prendre des photos! En plus, oui, je vais reprendre et introduire mon journal écrit en 2004 dans le Retro-blog, finir jusque j'arrive à l'ouverture de ce blog. "Fermer le cercle" et raconter cette année-là, si charnière dans ma vie.

Etait-ce une année charnière, mon 70e année?
Fall hunt mid november-18
Je sens que les images, peuvent exprimer des fois même mieux ce que je ressens, ce que j'avais ressentie jadis.

Je ne sais pas, peut être, en tout cas, me préparant à avoir de courage à foncer, faire, démontrer que je ne suis pas trop vieille à... pleines des choses. Peut-être c'est à cause de cela qu'il demande un peu de patience, pour ceux qui le lisent, j'ai l'impression comme s'il demandait de "mûrir" incuber, avant sortir. Les autres journaux, je les avais mûris avant, quand je n'avais pas encore blog, introduit dans l'ordinateur, imprimé, relis, corrigé, montré, revisé, réimprimé, etc. A partir de 2003, je n'ai imprimé ni introduit pratiquement rien, trop préoccupé d'autres choses.

On peut se poser pas mal des questions. Non seulement, "et si le redac de mois n'existait pas", mais aussi "et si les blogs n'existaient pas?" ou alors "et si la photographie digital n'existait pas?" mais je n'ai même pas envie d'y penser! Comme je n'ai pas envie de penser si cette année de mes 70 ans et tout ce qui s'était passé n'existait pas!

En fait, je peux vous le dire: vous n'avez pas besoin d'attendre ou de lire quand je vais la publier. C'était en conduisant de nouveau des longs kilomètres aux Etats Unis seule que j'ai pris confiance et je me suis dit la première fois (enfin, première après mes 40 ans, mes 50 ans): non, je ne suis pas trop vieille. Je peux encore! Et pas seulement conduire.

samedi 15 novembre 2008

Seul, mais besoin à se connecter

Je l'ai rencontré hier, en revenant vers la maison.

Pendant que je prenais, assise sur un banc, des images des feuilles mortes tombés sur une passage cloutée, il est arrivé lentement, s'est arrêté à regarder ce que je faisais, puis a commencé à me parler.

Ce que je faisais, pourquoi, combien le camera coûtait, tout l'intéressait. "J'habite tout près" me dit-il. Il avait un bon sourire, chaleureux, et après notre discussions, avant qu'il repart, je lui ai demandé si je peux prendre une photo.

Il a posé volontiers, mais aussitôt devant la caméra, ce n'était plus que ses yeux continuant à sourire. N'empêche, je considère que chacun pose comme il le veux.

Fall hunt mid november-22
Dans mon coeur, j'emporterai malgré tout son sourire ouverte avec ses deux dents qui lui restent, sinon dans mon camera.

En repartant, il essayé parler aux autres passants, mais il ont dû être pressés, ne se sont pas arrêtés. Ensuite, il a continué sa route et j'ai pris encore deux images de lui allant vers la presbytère, et, probablement, un peu plus loin.

Ce matin, je viens de recevoir une demande d'autorisation d'inclure une photo à moi dans un livre, sur des sentiments. Une très ancienne image des gens assise devant le Sacré Coeur, sous laquelle j'avais écrit un petit texte, sur mon sentiment de solitude.

"Et jadis, quand je me sentais seule, j'allais m'asseoir sur les marches, et parmi les gens parlant tous les langues de la globe, je ne me sentis plus seule: j'étais inclus dans le monde."

C'est a peu près le texte, en anglais, que j'avais écrit sous l'image. Une programme cherche, depuis trois ans, les divers blogs, scrutant les "sentiments" le mot "feel" en anglais. Bientôt, il vont faire un livre.

Quelle coïncidence!

Chacun de nous se sent seul, de temps en temps. Chacun a d'autre façons de "plonger dans le monde". Prendre des photographies, m'a rapproché pas mal des autres ces dernières temps. Me donne l'occasion de parler, quelquefois, même seulement sentir un sourire de complicité, de compréhension de ceux qui passent autour, pendant que je photographie les feuilles mortes.

Me donne la possibilité non seulement de écouter les autres parler autour de moi, comme dans le temps, sur les marches devant Sacré Coeur, à Paris, mais même échanger. Parler. Ainsi, nous rompons notre solitudes, eux et moi aussi. Quelques minutes, quelle baume déjà sur un coeur!

Les images de fin d'automne autour de moi, prises hier ci-dessous.

vendredi 14 novembre 2008

Lignes et couleurs & être heureux

Répétition. On peut faire de limonade avec le citron, on dit, je crois.

Hier, j'étais très contente avec moi même: j'ai nagé 700 mètres en demi heure, plus que d'habitude. J'ai appris à ne pas (trop) regarder quand une autre nage plus rapidement, plus longuement des fois même que moi, j'ai appris à ne pas essayer à dépasser que moi même.

D'habitude je nage 500 métres, quand je suis plus fatiguée je me laisse même m'arrêter à trois cent, mais depuis longtemps je ne suis pas allée jusque sept cent, et en plus, bien sûr, allant assez doucement, sans me fatiguer trop.

En sortant, j'ai pris une photo de la femme ayant vaincu, le soi ancien. Il y a une année, a peine pouvais-je sortir de la piscine, les marches étaient trop dures pour moi. Oui, j'ai fait un certaine chemin depuis.

Le plus important, c'est d'obtenir des petites victoires, comme une photographie dont je suis fière, me féliciter de moindre chose - c'est si bien d'être contente de soi!

En partant de la piscine, j'ai pris le premier bus qui arrivait et j'avais envie pour une fois d'aller à l'Aéroport de Londres, pas très loin d'ici. Nous sommes tombés dans une embouteillage monstre. Finalement, je suis descendu et allée à pieds, jusque supermarché.

Fascinée, des caddies, des lignes et couleurs répétitifs, j'ai pris quelques photos. Pas jolie jolie, mais j'aime bien pourtant. A chaque fois, c'est les dernières images qui m'enchantent.
Lines & patterns with the same color all over
Je fais quelques courses, j'ai pris un bus pour revenir, je me suis mise à jouer avec les images. Lire les blogs, regarder les images des autres. En surfant, je suis tombé sur un photographe qui écrivait dans son profil: "je viens de rejoindre London photographers" avec un lien vers eux. De là, vers ceux de Greenwich, près de chez moi.

Mardi prochaine, j'irai les rencontrer.
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Bonne anniversaire, Charles: 60 ans aujourd'hui. On n'en parle pas beaucoup ici, pourtant que des choses se sont passés ces temps-là, on dit seulement, qu'il est celui qui a attendu le plus longtemps à devenir roi. Il attend toujours, mais non pas sans travailler énormément entre temps.

Je pensais qu'on parlait beaucoup en Angleterre de la famille royal, finalement, très peu. Surtout, depuis son remariage. J'ai tout simplement lu, dans un journal, "ils ont commencé à fêter son anniversaire futur, en allant visiter Carla et Sarkozi", oui, elle était mentionné avant.

On ne parle pas beaucoup des gens heureux.

jeudi 13 novembre 2008

Bal des 'seniors'


MOV01388
Originally uploaded by francois et fier de l'Être
François et fier de l'être, a mis cette vidéo sur son site flickr, où dorénavant on peut ajouter des images courtes, tournés en vidéo.

Un peu de nostalgie, en le regardant.

Et j'espère, qu'il ne sera pas fâché d'avoir emporté, ce matin tôt, cette courte vidéo, me rappelant les fêtes de fin d'année d'Argenteuil.

Nous bougons peut être lentement, mais dans notre coeur, la jeunesse est là, n'a pas disparu, non plus la nostalgie de danser, se tenir la main, aimer les autres ou l'autre.

La nostalgie des vieux temps, un peu aussi de ne pas abandonner. On vieillit dans notre corps, mais pas dans notre âme.

Besoin de repos, entre activités, mais une telle envie de vivre encore un peu, vivre pleinement, autant qu'on le peut encore!

Et cette vidéo, m'a donnée même envie de danser encore.

mercredi 12 novembre 2008

Nuit, pluie

La nuit, je ne sortais jamais. Dans la pluie, je m'abritais dans mon cocon, me disant: "c'est bien au chaud et sec:!"

Chaque lundi, nous avons un rendez-vous, jusqu'au début décembre, au moins, avec un Meetup groupe autour d'un livre, Artist's Way, dont j'ai déjà parlé; Chaque lundi, la lumière disparaît plus rapidement,, les lumières sur la Tamise me paraissent plus belles.

Je vais, maintenant, à chaque fois, à la gare près de Trafalgar Square, pour traverser le pont piéton et me délecter les reflets dans la rivière. Essayer d'attraper un peu mieux la magie vue sur quelques images. Plus nette, et davantage comme je l'ai vu, moi.

Lundi soir, j'ai pris des images pas mal du tout, des reflets des illuminations de l'embarcadère et de Théatre national, et les autres. Après, je n'avais pas encore envie de retourner à la maison, j'aurais voulu aller à Regent street voir les illuminations de fin d'année, dont j'avais lu.
London from the footbridge (5)London from the footbridge (16)
Rive nord - Rive sud

En sortant, j'étais avec un jeune, qui lui, a pleine des projets créatifs, un plan pour quelques années de sa vie: Londres un an, Paris six mois, Berlin six mois, Rome six mois, Afrique six mois, puis Budapest. Dans son village en Transylvanie, un voisin le faisait rêver en lui montrant les nuages et décrivant d'où ils arrivent.

Il a l'enthousiasme, la volonté, le plan, le détermination.

Le chose qu'il n'a pas encore, c'est l'argent. Ni ordinateur. Ni même une appareil photo pour commencer à prendre les images rêvés, planifiés, dessinés déjà.

- Si... je lui disais.
- Pas 'si', quand!

Déterminé, s'il ne trouve pas de travail comme programmeur Web, son métier, ici, il va prendre tout qu'il arrive. "J'ai encore de l'argent pour trois semaines".

Après une année à Londres, six mois à Paris. "On m'a dit que là il y a beaucoup des galléries, on peut y aller à l'ouverture et manger gratuitement."
National Gallery at night (5) London
Il voulait encore parler, tout en parlant, nous sommes arrivés sur le Trafalgar Square, devant le National Gallérie, fermé bien sûr. Il était déjà onze heures de soir. Il commençait même à pleuvoir un peu, juste quelques gouttes.

J'ai renoncé à mon projet d'aller plus loin, ce soir-là, et en retournant; nous sommes passés de nouveau, devant l'édifice illuminé.

Soudain, j'ai vu tout un monde, dans la flaque d'eau devant le musée. Des colonnes magnifiques, cachés aux yeux des gens "normaux", qu'on ne voit pas, ne perçois pas, n'imagine pas. Elles étaient pourtant là, ce monde souterrain. Dans la flaque d'eau.

.J'ai essayé faire obéir mon caméra, prendre sur la pellicule, digital, ce que je voyais, ce qui était devant mes yeux, ce que je devinais au delà de ce que je voyais.
National Gallery's reflections (9)
Un peu de magie des lieux, dans la nuit, dans la pluie, dans un flaque d'eau.

lundi 10 novembre 2008

11 november

C'est demain, mais ici, à Londres, on l'avait fêté hier, et à 11 heures, au milieu de notre promenade et découverte de Londres est, on s'était arrêté pour deux minutes de silence.

En allant vers la rencontre, j'ai rencontré ce vétéran couverte des décorations, qui m'a répondu à ma question: "vous avez lutté pendant la deuxième guerre mondiale?"

"Non, j'étais ans les marins."

Je ne lui est pas demandé comment il a obtenu ses décorations, mais j'ai dit que son contribution était important. Au départ, il m'a serré la main avec un sourire chaleureux.

Blackheath fall morning-7
Devant l'église St John's au bout de ma rue, mais aussi sur les manteau des hommes ou femmes, et même sur la porte d'un pub par exemple, on montre qu'on pense à tous tombés ou blessés à la première guerre mondiale, dont c'est le 90e anniversaire de la fin.
Stepney Green London-124
Mon grand père avait été blessé aussi. D'ailleurs, ce guerre-là stupide, je crois que personne n'est sortie vainqueur, même si on a eu des perdant.

Une des grandes perdants étaient les hongrois de Transylvanie devenant Roumain. Dans notre coeur, ce ne s'était passé, pourtant c'est arrivé. Dans mon coeur, je reste une hongroise de Transylvanie, et non pas de la Roumanie. Bien sûr, aussi une française à Londres.

Hier, nous avons allée à la découverte de la vie des juifs de l'Est de Londres, visitant aussi deux cimetières fermés maintenant. Il ne reste pratiquement rien de ce qui était alors, pratiquement tous sont parti vivre à Nord West de Londres.

Je n'ai pas spécialement aimé notre promenade et les cimetières, toutes, ne sont pas ma tasse de thé, mais j'ai eu bon contact avec les autres gens et j'ai fait énormément des photos. Je suis revenue, crevée, mais contente. Le temps dira seulement, si quelque chose aurait sortie, resté, de ma promenade de dimanche, mais déjà marcher de neuve heure à deux heure, ce n'est pas si mal. Découvrir une autre bout de Londres non plus.

Apprendre sur les mentalités: je le fais tous les jours.