et nos amours
Fait-il qu'il m'en souvienne,
la joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure,
les jours s'en vont je demeure
Guillome Apollinaire
En regardant par la fenêtre, mon baromètre personnelle, la maison en face, était inondé de soleil hier matin: allons-y. Je me suis mise sur la route.
J'ai réussi à me garer assez près de la Seine, pas loin de pont Mirabeau. Je voulais prendre des photos de la Tour Eiffel et du petit statue de Liberté (pas si minuscule que ça!) à partir du pont, mais j'avais aussi décidé passer sous le pont Mirabeau.
Il n'y a qu'un chemin très étroit, près des voitures qui passent assez vite, mais il n'y avait pas trop de circulation. Le soleil brillait, l'eau étincelait, le pont est... oui, cela valait la peine de passer sous le pont, mais aussi me promener un peu dessus et autour.
Les alentours ont dû changer depuis que l'Apollinaire avait écrit ce fameux chanson (poème) qui m'est resté fortement en mémoire, depuis très longtemps. Peu des gens, mais des gens sympa. Sur le pont, un père et un fils.
Sur les bord, en revenant du pont de Grenelle jusqu'où je suis allée, un moto s'arrête. Il lui montre "la place" à prendre la photo et comment procéder.
Le pont, la rivière, la tour Eiffel et statue de liberté étaient là au rendez-vous, mais pour moi c'est toujours les gens qui sont les plus fascinants finalement.
Sous le pont, une petite barque passe.
Sous le pont Mirabeau, la Seine coule... elle se trouble, momentanément.
Puis tout devient comme avant, comme il y a probablement plus d'un siècle.
Merci pour vos commentaires de hier.
En fait, tout que j'avais écrit, c'est déjà publié dans les divers notes de Retro-blog, dans mon journal intime. La seule différence: ce n'est pas aussi concentré. Et puis, pour tous qui sont venus depuis pas longtemps "chez moi" ou n'ont pas lu (je dirais 'encore') le journal d'antan, c'était nouveau.
Paris et New York, décrit en 1975 et puis les suites, un ou deux année plus tard, ainsi de suite. Je voulais mettre des liens à chaque chose décrit hier, mais non, cela ne vaut pas la peine. Ceux entre vous qui s'y interessent et ont de temps, vont le lire, et non seulement ces passages-là. En tout cas, ce qui en ressort, dans le contexte et sur le champs de mes sentiments est différent probablement que ce que j'avais écrit hier. Différent ou même? Je crois qu'on le comprend mieux mais autrement.
Je suis heureuse d'avoir donné courage par ma note de hier. Je me suis donnée courage à moi-même aussi et Apollinaire a continué m'en donner, et la Seine qui coulait toujours, ondulant après chaque passage d'un embarcation, péniche ou petite barque.
je n'ai pas tout lu sur tes autres blogs mais il m'arrive d'y aller, j'y retournerai rapidement. Belle promenade hier, oui très belle !
RépondreSupprimerJulie,
RépondreSupprimerquand je regarde tes photos, on voit bien que tu ne cherches pas a faire une oeuvre d'art, pourtant on sent que tu y mets du coeur.
Il y a beaucoup de sentiment dans tes photos.
A bientot a Paris!
Nico
Merci pour les visites de Paris que je fais en ta compagnie et pour tes billets toujours aussi chaleureux.
RépondreSupprimerChère Julie
RépondreSupprimerà force de te lire au quotidien , je suis non seulement admiratif car tu me fais un peu penser à Robert Doisneau à observer les gens et surtout à leur donner via tes photos cette humanité et cette chaleur qu'ils possèdent chacun sans forcément le montrer .
Et puis surtout , tu parles si joliement de Paris que j'ai presqu'envie d'y habiter ..pourtant j'aime Lyon !