Ce n'est pas la peine de pleurer sur le lait renversé, sur une branche avec des belles fleurs coupée, même s'il a fallu attendre cinq ans pour que pour la première fois les fleurs apparaissent, même si la branche vous offrait une belle automne devant la fenêtre.
Ce n'est pas la peine de regretter non plus, les belles feuilles genre cactus près de bordure, qu'on vous a coupé, massacré, pour faire place nette.
Il y aura toujours autres choses à admirer.
D'un coup, comme hier vers midi, retournant de la piscine, on aperçoit un bout du bois de la fenêtre de la voiture.
ou même la texture d'un bordure à l'entrée de l'autoroute
Une petite fille qui fatiguée de la piscine dort (ou fait semblant) ou un homme inconnu sortant de sa voiture vous permet à prendre son portrait en vous souriant.
Une maison étroite pas loin d'un pont de Paris.
ou un fleuriste avenue Versailles arrosant ses fleurs.
Non, je ne veux pas pleurer sur tellement des choses que j'avais perdu et ne retrouverai jamais dans ma vie!
Ni les hommes qui sont venus et passés, m'ont aimé et m'ont trahis, ni les livres aimés et puis égarés, ni sur ma peau abimé, mes années perdues non plus: tout a laissé une trace en moi et tous ont eu un impact important dans ma vie.
si on dit que c'est de la sagesse, cela peut sembler tristounet et résigné. Ne peut on penser que c'est un appétit pour la vie, Julie ? bonne continuation, comme l'on dit chez moi, à nous
RépondreSupprimertu as raison Julie, il ne faut jamais rien regretter.
RépondreSupprimeraucun regret n'est utile puisque l'on ne peut revenir sur ce qui a été, et s'il a fallu que ce soit il vaut mieux n'en garder que le meilleur !
RépondreSupprimerbon début de we Julie
Il y a des jours comme cela, et je venais de publier une note triste dans le Retroblog.
RépondreSupprimer