mardi 2 mars 2010

Souvenirs

Une note sans image, me parait vide, pourtant, ce matin, se sont les mots qui comptent. Vont-ils couler comme d'habitude, quand je pars d'une image?

Je prépare un discours sur la découverte de ses plaisirs et compétences, nécessaire pour trouver le travail le mieux adapté; dans ce monde où la crise financier s'éloigne, la crise de travaille est loin d'en faire la même, et je sentais qu'expliquer comment j'ai changé du métier, c'était du "rigueur".

En apparence, devenir créateur de entreprise micro informatique, commerçant en gros, était à kilomètres de chimiste, chercheur ou laborantine! Mais, en fait, pleines des même "skills" choses que je savais et aimais faire étaient dans l'un comme dans l'autre.

Ajouter à cela tout ce que j'avais appris à travers les histoires racontés par mon père, qui venait de mourir, juste quelques mois avant, et mes désirs profonds de jeunesse - j'avais trouvé ce qui était encore mieux adapté pour moi!

Tout cela, seulement après un court temps, qu'on m'a dit (une secrétaire du direction quand je voulais voir le directeur pour retrouver un job là où j'avais travaillé avant): Tu es trop vieille (j'avais déjà 45 ans), tu es femme (et j'avais deux enfants à charge en plus), tu n'es pas née ici (ni en France, ni en Angleterre bien sûr). Oui, j'étais tout cela, et alors?

Me sentir tout bas, m'a permis de m'orienter "ailleurs" et autrement, regarder et chercher, et finalement trouver une orientation tout à fait différent; tellement mieux que celle avant!

Et finalement, même réaliser mon rêve d'enfant, d'adolescent: écrire un livre. Deux livres! Les publier, le voir publier et triompher même.

La nécessité de changer de métier, de dévier de ma voie "tracée" habituelle, m'a offert au lieu d'un "job", place pas mal, un autre, merveilleux!

Et préparer "encore un discours" m'a fait découvrir sur mon passé plus que je comprenais, pensais avant. Mon discours n'est toujours pas prête, puisque les nouvelles découvertes vont la changer, mais que de joie dans la préparation déjà!

2 commentaires:

  1. Julie, je te lis tous les jours, tous les jours tu me donnes une leçon de vie, j'aime bien ce texte sans image, si bien décrit dans l'émotion que les images se créent dans l'imaginaire, justement. Tu m'épates, m'étonnes, j'aimerais pouvoir garder en esprit tes leçons pour me les distiller les jours de "noirceur" et sourire grâce à toi. Je t'embrasse.

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  2. Merci, chère amie, tu me donnes à chaque fois tellement de courage à continuer!

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