lundi 7 juillet 2008

Fouiller dans vieilles choses

Fouiller dans vieilles choses ne serait pas si dur si en même temps cela n'éveillerait pas des vieux souvenirs. D'ailleurs, pas tout mauvais. C'est quand même pas facile ni de tout repos.

Hier, avec l'aide, vidé une grande partie de garage encombré et de la cave.

Rien spécial pour me donner un choc dans le garage et même de la cuisine j'ai regardé mon source de cuisine s'en aller sans brancher. D'accord, je devais nettoyer la place. D'accord, je n'ai plus avec quoi cuire une viande ou griller un aubergine, mais il me reste le micro-onde pour réchauffer ou cuire. D'un coup, il y a d'espace pour fouiller entre les livres anciens qui s'y trouvent encore et jeter ceux dont je n'ai vraiment besoin ni envie de garder.

La cave c'était un tout autre histoire.

Il y a sept ans, quand j'ai voulu prendre mes affaires de notre 'maison de campagne' la futur femme de mon époux (nous n'étions pas divorcés encore) m'avait interdit de pénétrer dans "leur" chambre à coucher. Elle a presque sorti mes yeux, menaçante de me mettre en morceau, me jeter un sort, ainsi de suite. Finalement, ils ont mis tous mes affaires, vêtements non utilisés, dans des grands sacs et quelques semaines après ont bien voulu me le faire passer.

Dégoûtée, j'ai tout mis dans la cave.

Depuis sept ans, je n'ai pas eu le courage d'ouvrir les sacs, pourtant j'aurais dû jeter tout aussitôt. Même mettre la main dessus me dégouttait. Les mains de la femme ont fouillé dans mes affaires! Touché et regardé chaque chose un à un! En tout cas, ce qui y avait n'était pas si important pour moi, je me disais et j'ai oublié tout, ne descendant dans la cave par la suite.

Hier, ma belle fille courageuse me demanda si on peux jeter ce qui s'y trouve. Je me suis obligée à descendre avec elle et ouvrir les sacs. Au lieu d'une, j'ai vu quatre! L'une contenant une très belle manteau d'hiver complètement moisi un hiver dans la maison de campagne déjà, pourquoi je ne l'avais jeté déjà là bas? Hier, elle partait en morceau déjà. J'ai vite refermé le sac: ça partira demain soir à la poubelle!

Le pire était la deuxième et troisième, il s'y trouvait des bonnes souvenirs, des belles morceaux des vêtements achetés quand j'avais que 57 kg aux Etats Unis pour me récompenser d'avoir maigrie. Quand serais-je de nouveau si mince? Jamais. Toutefois, les jeter me faisait mal au coeur. J'ai pris quelques unes pour les laver. Hier soir, la machine a laver a fonctionné longtemps.

Mais dans le même sac, se trouvait des affaires complètement détruits, mélangés le sale avec propre, le bon avec mauvais. Alors, j'ai abandonné, ayant mal au coeur, à l'âme. Quelle mauvais volonté je sentais dégager de tout ce mélange! Ma belle fille a porté le tout en haut prête à jeter ce soir, avec le reste de la poubelle. Mais je n'ai pas dormi pratiquement tout la nuit.

Le soir pourtant je me félicitait, "cela ne me fait plus mal! ni les vêtements détruits, ni les souvenirs". La nuit m'a raconté une autre histoire, tout simplement je n'avais plus sommeil. Non, mon coeur ne me fait plus mal et je ne regrette pas dû tout mon ex, ni des affaires sans lesquelles je peux vivre très bien. Je n'ai jamais pleuré sur des chiffons.

Mais pourquoi n'ai-je jeté le tout aussitôt? Quelle leçons en tirer de tout cela ? Comment sortir de mon nez, mes poumons, la poussière des choses détruits? Même après un bain profonde et prolongé, je sentais encore l'air m'empoisonner.

Ce matin, je dois descendre de nouveau dans le cave et jeter tout qui y reste encore, s'il y a quelque chose de vieux venant de la même source. J'avais l'impression il y a sept ans qu'elle les avait empoisonnés, c'est pour cela que je ne l'avais pas touchée! Alors, pourquoi je les avais descendu dans la cave? Pour les quelques chiffons souvenirs agréables? Espérant maigrir un jour? Non, je crois tout simplement c'était comme le girafe mettant la tête dans le sable. Pourtant, c'est une chose dangereuse, même si sur le moment on a l'impression que cela aide à continuer à vivre.

Bien. Tout jeter. Ce soir. Sortir dehors. Jeter le mauvais sort avec eux. Ils se sont mariés aussitôt qu'ils pouvaient légalement et vivent maintenant, dans le même maison de compagne. Probablement, ils vivent encore, même si la femme a apporté la d'autres membres de sa famille. Quand j'ai passé la dernière fois par là, la rose qui grimpait tout en haut jusqu'à la fenêtre était presque abîmée, la maison avait l'air habité mais mal soignée.

Regards en face et pas arrière, Julie!

Ce matin, le déménagement commence en vrai. Débarrassé de tout qui est vieux, ou presque de tout, je pourrais penser au futur, et je me promet, arrivée à 75 kg, je m'achèterai un nouveau costume de bain.

Merci à tous mes lecteurs qui m'ont laissé un petit mot, avec les vacances commencées, j'ai l'impression qu'une partie de vous m'est lâchée, mais non, il faut faire un petit pause, je comprends bien. Si vous revenez en quelques semaines (peut être même jours) vous allez me retrouver écrivant de Londres!

Devais-je écrire de tout cela, je ne sais pas bien, probablement. Pourrait servir comme mauvais exemple, ou tout simplement, raconte de la vraie vie. Ne pas aller dans la cave pour sept ans à cause des quelques vieilles chiffons dans des sacs, enfuis, qu'on voulait oublier en même temps que toutes les bonnes et mauvais souvenirs de quinze ans vécus avec celui qu'on croyais "enfin, LUI!"...

Une fois, tout jeté, je ne penserai plus qu'à l'avenir. "Radieux"? Intéressant pour sûr.

1 commentaire:

  1. un mois pour jeter, quatre jours pour faire des cartons dans 20m2 et vivre avec eux - souvenir cauchemardesque
    mais si tu sens que tu es prète, pars - tache d'être aidée tout de même

    RépondreSupprimer