samedi 5 juillet 2008

Au levé du jour

je me suis précipité dehors, il y avait une lumière spéciale, mais l'appareil n'a rien voulu savoir, ne voyant que des contrastes forts, pas comme mes yeux. Tant pis, moi j'ai vu!

Dommage quand même.

Et bien sûr, ce n'est pas la faute de mon petit Sony mais je ne l'avais réglée comme il fallait pour la circonstance: trop enivrée par ce que je voyais. On dit, et probablement on a raison, qu'il faut être au moins un cercle dehors pour bien voir et comprendre!

J'aurais dû partir ce matin, à la même heure. Partir loin.

Heureusement, ce ne s'est pas fait ainsi. Non seulement je ne suis pas encore prête (les dernières jours je me suis activée mais sans me dépêcher) mais je me sens tellement mieux dans la maison plus rangée et plus nettoyée, même avec les caisses des livres et les valises pleines de mes journaux tout préparés!

Le tapis persan a reçu enfin le coup d'aspirateur qu'il attendait en vain depuis des semaines, sous les fauteuils et lit j'ai trouvé non seulement des livres, dont je savais existence, mais aussi une carte mémoire perdu il y a des semaines, et, même un balaie!

Je suis prête à affronter l'orage.

Dès la début de la semaine prochaine, le tapis avec tous les meubles venant de ma famille vont être emballées et partir? La cuisine changer aussi, probablement. Rien ne sera plus la même dans une semaine, sauf moi.

A chaque fois que j'avais réussi faire un foyer enfin sympa, j'ai dû partir. A chaque fois je l'avais regretté. A chaque fois je suis allée vers quelque chose plus intéressante. A chaque fois, finalement, partir m'a enrichie: m'apportant des nouvelles souvenirs, des nouvelles aventures.

Ce que le camera voit. Un peu comme moi, pas grand chose dans le futur.

Mais avec un flash, on voit l'espérance percer.


Quoique ici, je l'ai amélioré un peu avec le Photoshop que j'ai. Je suis une éternelle optimiste.

Courage! Il y a de la vie, non seulement après 70 ans, pardon, bientôt 74, mais aussi ailleurs. Même si je ne sais pas encore bien ce que le ailleurs apportera. Ni aussi bien que mes plus folles rêves espèrent, ni aussi mal que mes cauchemars le craignent. En regardant ce ciel de matin, juste avant que la pluie n'est pas commencé à tombé sur moi en me chassant de nouveau dedans, je me dis, peut-être il me dis quelque chose sur le futur.

5 commentaires:

  1. je suis une fidèle de ce blog mais c'est mon premier commentaire. Envie de vous souhaiter " bon vent ". Je regrette que ce départ signifie que nous ne nous rencontrerons pas "pour de vrai", alors que j'avais cet espoir. Je voulais vous dire que la lecure de ce blog m'a aidé et m'aide dans les moments difficiles que je vis.
    Bonne route.

    nicole 86

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  2. Eh bien moi, je te trouve extraordinaire. Parfois, quelle richesse ces blogs. Pourquoi parfois ? Souvent !
    Je suis heureuse de te connaitre Julie.

    Florence

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  3. Nicole, je ne pars pas pour toute la vie, je vais revenir surement souvent en France. Rien ne dit qu'on ne pourrait se rencontrer.

    Que peut-on dire de plus merveilleux, que tu viens de m'écrire: la lecture de ce blog t'aide dans les moment difficiles!

    Où habites-tu? Ecris-moi un email (en bas du blog l'adresse)

    Merci aussi à toi, fleur de blog, et aussi pour tes conseils, je vais les suivre!

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  4. erbes photos...même sans flash,on voitl'espérance percer

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  5. J'ai aussi souvent cette désagréable surprise, je vois des couleurs et des chatoiements que mon appareil refuse de voir, prenant l'exposition ailleurs que là où je lui ai demandé, contrastant trop ou pas assez.
    Alors comme tu le dis si bien, remplissons nos yeux et tant pis pour l'image fixe, gardons les nôtres bien au fond de nos neurones pour plus tard.

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