La journée de hier était semé d'embuches.
On avait dit que le funiculaire fonctionnait, on avait écrit qu'il ferait brouillard et pluie là haut l'hiver. Entre tout, c'est le brouillard, froid et le vent qui était la seule vraie.
En attendant le bus qui aurait dû me prendre en bas du funiculaire, j'ai raté le bus qui montait en haut: la prochaine partait deux heures plus tard. En arrivant là haut, le vent froid soufflait, mais surtout personne autour de moi. J'ai visité un village (ou ville) fantôme.
Pas de problème. Mais si.
J'avais de plus en plus froid et pratiquement tout était fermé.
Un épicerie sympa, trouvé à hasard de la route, un sandwich au fromage du lieu extra à moins de deux euros, et la balade continue. Même le soleil est revenu pour quelques minutes. J'avais trouvé vers la fin même un café presque chauffé (pas tout à fait non plus) et en buvant un thé chaud, j'ai raté de nouveau mon bus.
La prochaine était dans une heure et demi. Que vais je faire encore là?
Déterminée, je suis parti à pied (mais pas pour marcher 12 km de serpentines vers en bas!) a la troisième essais j'étais pris en stop, jusqu'à la prochaine petite ville par où passaient les "pullman", les bus commodes me prenant jusque Trapani. Attendre encore presque une heure le bus de Palerme, bonne autoroute pour revenir. Belle route au bord de la mer, avec l'autre côté souvent des rochers. Ouf, retour!
Le web ne fonctionne pas!
Je me suis couchée, transie de froid (du vent du haut d'Erice m'ayant pénétré jusque os) vers huit heures de soir. Il est une heure de nuit ("matin" dit-on parait-il) et la connection parait marcher, si c'est vrai, j'ajouterai ici des images, sinon, au moins voilà mon texte pour aujourd'hui.
Là haut, on trouve tout, des culottes avec dessin obscène, une chevalier levant sa tunique dans l'église, la seule ouverte d'ailleurs ce jour, traces de "luxure" mythique, mais pas un chat autour. Les derniers étudiants ont disparu du place il y a dix ans, l'école hôtelier déplacé à Trapani. Probablement l'été il y a plus de visiteurs: y a-t-il trop chaud alors en haut?
Pardon, dans mon promenade, j'ai bien rencontré un jeune couple une fois et un chat se reposant.
Sinon, c'était intéressant parcourir toute seule les pavés différents, les marches étroits, longer les maison anciennes abandonnées l'hiver. Sauf que j'aurais bien voulu que le vent froid et pénétrant ne m'accompagne pas non plus et j'avais un peu peur de glisser sur les pierres et dalles humidifiés par le brouillard.
Je n'ai pas glissé.
Personne n'aurait pas été là pour m'aider à me relever!
Et voilà mon aventure de hier. Tout ne peux pas aller sur les roulettes tout le temps! Au moins, je suis arrivée ici seine et sauve. Entière. Partirai-je ce matin au bord de la mer dans un village de pêcheurs avec le train?
Peut-être auras-tu plus de chance avec le train qu'avec les bus ?...et peut-être un peu moins froid au bord de la mer....
RépondreSupprimerpersonne et donc pas de portraits ! ça ira mieux aujourd'hui !
RépondreSupprimerpoverina !
RépondreSupprimeret courageuse, moi qui ne sors plus !
mais c'est bien beau, même si la pauvre photographe était transie. Tu as pu te réchauffer ensuite ? Fais gaffe tout de même