J'étais hier chez Michel et Sabine, à Paris. Il avait des problèmes pour utiliser flickr. Maintenant, on peut bien l'utiliser en français, mais il n'y a pas de manuel pour l'expliquer.
Bien sûr, il y a de l'Aide. Mais d'abord, l'aide est caché dans quelque chose s'appelant FAQ, comment pouvait-il savoir? FAQ = Frequently Asked Questions, Questions demandés souvent.
Ensuite, nous l'avons regardé, certaines contiennent même là de charabia, langage qu'on suppose connue, mots qu'on explique dans un autre lien ou suppose connus.
Tous les métiers ont des mots spécifiques, certains davantage comme les autres. Les docteurs, les avocats, les bâtisseurs, chacun utilise des mots que ceux d'extérieur ne comprends pas, et souvent même sans s'apercevoir.
J'ai appris FAQ quand je me suis mis sur l'Internet, il y a pas mal des années, et ceux qui ont traduit de l'anglais en français tous les menus de Flickr ont supposé "tout le monde sait ce que veut dire". Eh bien, pas tous le monde.
C'est comme un "pincé de sel". Ajoutez-le, disait une recette. J'avais 23 ans et aucune idée combien de sel ajouter. A la rigueur "une petite cuillère ras" aurait suffit ou alors en grammes, en chimiste je pensais peser tout. Mais un peu de sel?
Nous avons réussi à éclaircir quelques une des points que Michel avait besoin, puis Sabine nous servi une somptueuse déjeuner "cuisine familial" dit-elle, modestement. Elle est un as en cuisine, en ajoutant à chaque fois ce petit peu en plus qui la rend spécial.
Ayant terminés plus tôt l'informatique que la préparation de la cuisine, nous sommes allés dans le salon et j'ai fait quelques photos dans leur salon magnifique. Voilà quelques unes.
Michel est plus âgé que moi et déjà, me dit-il, il a partagé tout ce qu'il y se trouve. Ceci est à X, l'autre à Y. Il a plusieurs fils et une fille.
Nous avons parlé à la table du sujet de mon note de hier, ils ont approuvé: on ne vous vois plus reprendre une vie commune, jour à jour avec quelqu'un. Chacun prend des habitudes. Ayant vécu une grande partie à côté de moi, au fli des années, ils avaient entendu ce que je traversais, et à l'époque, peut être même mieux compris que moi même.
Pour répondre à un des commentaires, j'ai bien fait des compromis pendant presque 15 ans durant mon deuxième mariage. Nous étions en fait deux créatifs, chacun à sa façon, et j'ai abandonné pas mal pour ce que j'avais reçu de lui. Pour ce que je croyais recevoir.
D'abord, la publication des livres. La collaboration avec quelqu'un qui avait une plume "bien français". Mais tant d'autres aussi!
J'ai connu François, devenu plus tard mon 2e mari, le jour quand mon livre, écrit en collaboration, est sorti. Ce livre "Le livre de l'Hypercard", était devenu un best-seller informatique rapidement. D'ailleurs, c'est du ce moment que date le premier gouffre entre nous, quand il avait appris son succès. Il avait déclaré de m'aider écrire les autres livres déjà en préparation, de corriger mon français, mais il n'arriva jamais finir quoi que soit, malgré son énorme talent.
J'avais alors décidé que l'amour valait tous les sacrifices et je ne regrette pas ma décision aujourd'hui, mais peut être dans ma je lui a toujours voulu de m'avoir empêché à continuer, écrire, c'était une tel joie! Et j'avais tellement des idées, des projets, certains déjà bien recherchés et préparés, et après le bon nombre de ventes, j'aurais pu publier tous facilement. A ce moment-là.
Maintenant, si je ne veux plus vivre avec quelqu'un ce n'est pour la peur de devenir moins créative, mais le droit à me réveiller et lire au milieu de la nuit ou aller me coucher dès 8 heures de soir, et pleines des détails de ma vie quotidienne que je ne suis pas prête à changer.
Merci pour le témoignage détaillé, j'espère bien éveiller en chacun de vous, même si de temps en temps dans l'un et puis dans un autre, quelque chose comme "mais moi aussi". Et peut être aussi, comme je disais à mon coauteur, avant commencé à écrire ensemble, donner du courage dans la vie et dans soi, mon but principal, alors et maintenant.
les habitudes de vie que l'on attrape seule - moi qui l'ai toujours été je ne sais pas - je vois ma soeur remariée au bout de plus de dix ans pendant lesquels elle a assumé en plus l'éducation de ses six enfants, et qui finalement s'est coulée au moins en apparence facilement dans des habitudes partagées
RépondreSupprimerJ'ai coulée aussi, après 15 ans (presque) seule en apparence des habitudes partagées, il y a toujours quelque chose qui nous convient à cause de quoi, chacun quand et tant que c'est possible fait des compromis.
RépondreSupprimerCurieux coïncidence, dans mon retro blog je viens publier une note "je suis bien seule!" écrit automne 2001, juste après notre séparation.
Si j'avais écrit ainsi, c'est que je n'étais pas encore tout à fait convaincue et je pleurais aussi ce que j'avais perdu.
Le tout est de comprendre, quand c'est possible, entre le gagne et perd s'il n'y a pas un qui pèse trop lourd sinon, j'avais fait pas mal de compromis dans ma vie pour rester en couple au fil des années. Puis, quand cela n'allait plus du tout, je me rebiffais.
Oui, tu as bien raison, vaut mieux une solitude seule qu'une solitude à deux quand nous ne sommes pas sur la même longueur d'ondes.
RépondreSupprimerTrès jolies tes photos du salon de tes ami(es), de beaux meubles antiques, j'aime beaucoup.
Bon mardi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.
les femmes sans enfants regrettent, les mères parfois se lamentent, les célibataires rêvent da la moitié manquante, les accouplés de solitude compensatrice ! ah ! comme nous sommes difficiles à chausser !
RépondreSupprimerMais enfin Julie ,en français aussi on a FAQ , c'est "Foire Aux Questions"!
RépondreSupprimermerci pour toutes ces photos et articles.
bonne nuit
;-)patricia