Le poids des mot, le choc des images, on dit.
Deux mots peuvent frapper fort, quand on les choisi bien. Hier, en allant vers Paris, en voiture, deux mots d'un écrivain des polaires dans le radio, m'ont frappée l'attention.
Tout casser, puis reconstruire.
Je ne suis pas d'accord avec le "tout" exagéré: il reste toujours quelque chose sinon autour de nous, dans nous, qui, heureusement, n'est pas cassé. Pas tout à fait cassé.
Comme pendant une séparation, une divorce. Le mien, il y a six ans. Seulement six ans?! C'était une autre monde!
Tout a bien changé autour de moi: j'ai dû partir de mon logement tant aimé de butte Montmartre, quitter Paris, quitter pas mal des choses que j'avais accumulées au fil des années. Mais aussi, et c'était plus long, pourtant cela avait commencé avant la fin officiel (mentionné dans mon Retro-blog aujourd'hui), quitter l'idée de vieillir ensemble, quitter l'idée que je me suis fait en moi même de cet homme.
Sinon "tout", pas mal des choses cassées.
Sur cette base, cette cassure, qui a dû se produire, probablement, de nouveau dans ma vie, que trois ans plus tard ce blog, ces images, ont jaillit. Janvier 2002, nouvel cahier suivant la séparation officiel. Janvier 2005 début de Julie70 que vous connaissez à travers son blog, ses blogs, ses images.
Je serai à Palerme le jour exacte de l'anniversaire, déjà la troisième, de ce blog. Et en regardant, je n'arrive pas à croire que c'est seulement six ans depuis que j'ai commencé à vraiment reconstruire. Ce qui est sûr, c'est que maintenant, je comprends, pourquoi il fallait que dans ma vie "tout casse" de nouveau.
Cela fait pourtant tant mal quand ça casse! Quand, d'abord lentement, en regardant avec de plus en plus de impuissance, tout s'effondre. Ses rêves, ses espoirs. Son passé même.
"Il y a quelque chose de bon qui sort du mal" s'exprimait mon arrière grand-mère. C'était bien dit aussi. Mais "tout casser, pour reconstruire" me parlait hier davantage.
En trois ans, de fin 2001 à fin 2004, j'ai reconstruite, brique par brique. Avec volonté des fois, souvent par hasard. Surtout en serrant les dents et avec persévérance.
Si tout peut être cassé, des fois, d'un jour à l'autre, reconstruire prend de temps. Oui, c'est vrai, hélas qu'on ne casse pas avec bonheur, mais quand on créé quelque chose de nouveau, quand quelque chose émerge de décombres: quelle joie!
Il y a de la vie après!
Bravo,Julie,ton message est plein d'espoir
RépondreSupprimerMerci, d'une côté s'est une histoire vrai, d'autre oui, j'espère donner de l'espoir aux autres
RépondreSupprimeroui Julie tu en donnes, et pour cela aussi : merci !
RépondreSupprimerChère Julie,
RépondreSupprimermerci pour votre message. Je suis très touchée par vos mots si vrais. Merci.
Bonne année Julie...je te souhaite encore des milliers de belles pages de blogs comme celle ci et des milliers de belles photos qui montrent toute ta sensibilité!
RépondreSupprimerun an nou fericit ... boldog új évet !
bon anniversaire du blog ma belle ! oui, c'est dur de renoncer à ses rêves d'éternité dans l'amour. mais pour qui n'aime pas que soi-même dans l'autre il y a des reconstructions magiques. Ne crois-tu pas que si nous nous sommes rencontrées avec tant d'appêtit c'est parce que nous avions toutes deux ce besoin viscéral de reconstruire ?
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