Alors, plus du tout, depuis hier soir. Alors, bien sûr, je n'ai pu rien publier. Je suis venu à mon fils pour pouvoir vous le dire.
Je voulais parler depuis hier, des livres que j'avais reçu hier par la poste: trois paquets et trois livres très différents.
Le premier, "sur la photographie" c'était une erreur: il ne contient aucune photo seulement des essais contre l'importance que les images prennent. En plus c'est un livre des années 70, dépassé depuis si longtemps! Il faudrait faire plus d'attention dorénavant ce que je commande.
Le deuxième de Smith, autheur de qui j'ai déjà parlé il y a pas si longtemps est un livre très bien écrit encore, se passant toujours dans les montagnes de Sud de Carolyna. Romance ou non, c'est une plaisir de lire un bon roman et aussi ayant un message: "se laisser guider par amour c'est vivre, par la culpabilité c'est mourir". Eh oui, et il faut des fois choisir Et oui, choisir n'est pas facile non plus. Et en plus, il apprend aussi que les gens sont plus complexes (et leur motivation aussi) que cela paraisse;
Le troisième était venu de mon amie de La Loue, Gelzy: Vero et ses 200 de ses 50 000 clichés laissés en héritage à son fils qui les a choisie, après dix ans de mort de son père. Entre elles, beaucoup des photos inoubliables et à revoir encore et encore. Photos des gens "ordinaires" vivant "normalement". Photos aussi donnant espoire sur la vie et des gens.
Werner Adolph Rosenberg, était le vrai nom du "Vero" et il était un français, naturalisé, un juif allemand échappé à temps de l'enfer. Il vendait ses photos des gens dans les rues et des gens au travail aux journaux catholiques surtout et avait conservé depuis la guerre l'envie de vivre caché. D'ailleurs, c'étaient ses derniers mots à son fils, français, qui ne comprend pas bien encore.
Moi, j'ai si bien compris!
J'ai été aussi éduquée depuis petit enfance de paraitre aussi modeste que possible et tirer aussi peu attention à moi que possible; Longtemps, je ne comprenais pas pourquoi. Mais nous avons réussi à survivre les persecutions, tout comme Vero (sans personne de sa famille hélas), sans jamais "attirer l'attention".
On oublie, oui, mais pas tout à fait, jamais complètement.
Bonsoir Julie,
RépondreSupprimerjuste te dire : tout va bien, j'arrive à te lire, voir les photos...Je trouve la manière dont tu racontes tes problèmes de connexion très jolie, très "toi"...Courage, nous t'attendons sans souci, patientes et patients..
Amicalement
Albe erre
Oui Julie, on n'oublie pas et je dirais... heureusement... ton optimisme et ta rage de vivre viennent peut-être de là. Quand on a connu des moments difficiles, on apprécie le quotidien plus rose qu'autrefois. Profites-en bien Julie et fais-nous en profiter aussi comme tu le fais, merci.
RépondreSupprimerQue de problemes elles nous posent ces machines faites pour que l'on s'exprime...
RépondreSupprimerSi on ne se décourage pas, c'est qu'on en a vu d'autres...
Je pense bien à toi
B. c'est une plaisir d'entendre, lire tes quelques mots, tu me manques, à quand la prochaine café Nord Sud ou expo? ou même une visite..
RépondreSupprimerMa soeur et mon frere aines etaient caches pendant la guerre. A un moment ma mere les a confies a la croix rouge et ma soeur etait tellement "typee" que les soeurs l'ont separee des autres enfants et l'on cachee dans leur chambre a elles ...
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