Expérimenter, communiquer, tâcher de vivre pleinement. Prouver a soi et aux autres, depuis dix ans déjà
jeudi 30 novembre 2006
En revenant à la maison
En livre de poche, même en tout petit caractères, plus de 1200 pages et cela seulement pour parler des trois années de sa vie! Mais quelle verve!
Vous savez, qu'il a fait publier tout cela, comme aussi les Trois mousquaitaires, Vingt ans après, etc. comme feuilleton dans des quotidiens, presque comme nous dans nos blogs. J'adore Dumas et depuis trois ans je voulais commencer à lire ces mémoires. Mais quel boulot va être! Et en plus, je cherche le tome 1, mais aussi Souvenirs, qui est le titre de continuation de ses mémoires.
J'ai commencé à lire Dumas en hongrois, il est traduit en presque tous les langues, et en arrivant en France, j'ai lu La reine Margot et autres de ses séries historiques et croyez-moi, j'ai appris plus de ce qui c'était passé ainsi que du livres d'histoire.
Quelle importance qu'il renverse certaines dates, ajoute des personnages: il fait revivre ce qui était naguére comme peu l'ont jamais fait. En avril, pendant que les paintres faisaient les murs dans la pièce adjoint, je lisais, en roumain, Le vicompte de Bragelone, que l'ancien locataire m'avait laissé là.
Petit, à petit, je vais aussi lire Mes Memoires, reçu hier, même si je n'écrirai jamais comme lui, je suis sûr, qu'en plus de m'en délecter de ce qu'il écrit, et met en scène, j'apprendrai des trucs, je pourrais de temps en temps m'en inspirer. Lui, il trouvait naturelle qu'on s'inspire des autres!
mercredi 29 novembre 2006
Sur la route de Paris
Je voulais aller regarder, photographier les décorations des rues à Paris.
J'ai pris le bus jusqu'au La Défense. De là, je devais prendre le métro 1 qui travers tout centre Paris, mais comme j'étais déjà là, je me suis dit "regards, d'abord ce que tu trouves là".
Et j'ai vu.
200 photos, pleines des admirables discussions et bonnes contacts, depaysements (chine, manchiuria, inde, russie, corse, maroc, amérique de sud, etc.) et merveilleux objets très différents des uns des autres, comme d'ailleurs beaucoup des visages des vendeurs aussi, je suis revenue à la maison épuisée et ivre de joie.
Je vous montre ici juste quelques décorations, je n'ai pas eu le temps de retravailler toutes les images, de 200 j'ai mise presque la moitié pour le moment sur le flickr et vous pouvez voir à côté les dernières dix ou en bas une diapo de 92.
très curieusement, dans ces balons, une des première image prise vers l'entrée, la photographe est refletée, je ne m'en suis rendu compte.
Si j'avais écrit des courses à l'achat, ne le comprenais pas que je suis contre "mercantilisme": c'est quoi? J'étais aussi, tout comme Aben, même si pas toute ma vie, vendeur d'ailleurs. On vend quand on peut, on utilise les occasions qu'on trouve. On achéte ou non, c'est notre choix, n'est pas. Et je ne crois pas qu'il y a des masses des gens qui ne peuvent rien acheter. Pas tout: il faut faire une choix.
Ce que je n'aimais pas (j'ai eu de chance cette fois, c'était juste l'ouverture et même pas mal des cabanes n'était pas encore prêts) la busculade, le fièvre, etc. qui empêche pour moi la joie. Mais quelle plaisir de découvrir (pour en prendre photo, pas les acheter) tout ces objets héteroclites, certaines très belles, autres tout à fait loufouques!
Je ne regrette pas du tout de n'être arrivée, aujourd'hui, à Paris, une heure et demie parmis tout cela m'a tout à fait suffit comme aventure. A part un seul jeune homme voulant à tout prix me vendre un casse noix, les autres ont été très compréhensifs du fait qu'à la place d'acheter, je voulais seulement photographier. J'ai eu pleines des "sujets" s'y prétant volontiers.
Que des gens sympa existe dans ce monde!
mardi 28 novembre 2006
Déjà, les rues décorés
pour la fin d'année et le rush vers les achats, la mairie nous a mis, même avant le premier décembre des décorations sur les lampadaires dans les rues principaux, et non, il ne neige pas par ici, hier il faisait presque chaud, de temps en temps il pleuvait seulement,
heureusement pas l'après-midi, ni le soir, quand nous sommes allés, mon petit-fils et moi, au judo,
Après plusieurs jours, cachée dans ma caverne, je suis enfin sortie, mais à cause de changement de temps mon genoux s'est de nouveau fait sentir, eh oui, cela fait une année maintenant que cela dure, part, revient, et à chaque fois que je me décide à voir un docteur, mon genou prend peur est se fait oublier de nouveau
que fera-t-il demain?
Demain, fin du mois, et vendredi, commence le mois décembre, le mois des achats et des décorations un peu partout pour nous inciter à davantage arrive. Dans le groupe flickr Etudes, nous en allons "parler" (surtout à travers les images) des Fêtes. Non seulement celles de Noël d'ailleurs, tout sortes des fêtes, publiques et privés. Venez nous voir de temps en temps, et si possible, rejoindre.
mais attention! on peut faire dire aux images mise à la suite les unes des autres tant des choses!
voilà quatres images, ont-elles des liens les unes avec les autres?
Cela fait plaisir, mais...
Apprendre en faisant, quelle bonne idée!
Apprendre non seulement de faire des blogs, ou sur la Roumanie et Pologne, les jeunes et personnes âgés des autres pays, mais aussi comment former une association, tenir des réunion, collecter des fonds, etc. Annie Carre Lamy leur professeur en communication leur apprend tout à travers l'association qu'elles ont formés ensemble.
La dernière article de leur blog parle de ma visite. J'en suis ravie, mais... elles ont comment dirais-je... volé? emprunté? utilisé? le nom de mon blog pour une des première actions que les jeunes vont entreprendre. Je suis un peu moins ravie. Ou alors, devrais-je être flatté plutôt?
lundi 27 novembre 2006
Comment trouves tu le temps?
Chacun de nous, utilise le temps à ce qui est le plus urgent ou plus important pour lui. Quelquefois, ce n'est pas facile, autre fois, on a tout son temps...
Chacun de nous a des priorités. Dans tout ma vie, j'ai toujours trouvé de temps à lire. Je ne pouvais pas m'imaginer autrement. Une autre trouvera toujours de temps de s'occuper de sa maison ou se maquiller avec soins. Chacun de nous, nos priorités.
J'ai toujours travaillé beaucoup et avec concentration, dès mes onze ans (alors pour mes études et 18 ans dans l'usine déjà). Plus tard, quand j'étais "patronne" à moi même, encore plus. Je suis à la retraite, je vis seule maintenant depuis cinq ans. Mon travail principale est sur le web maintenant.
J'y passe beaucoup des heures, c'est passionnant et, je le sens utile.
Découvrir des nouvelles choses, lire, écrire, communiquer, était toujours ma passion et j'y mets tout l'énergie que je possède encore. Et quand je suis épuisée, je fais une nappe (bon, je me repose, des fois je m'endors). Quand je n'arrive pas à dormir, je me mets à mon ordinateur, dans le lit, et je me connecte: il y a toujours quelque part où ce n'est pas au milieu de la nuit.
Je viens de recevoir un email de Colorado, Barybarr, me dit "Continue to do the wonderful job that you do in Flickr", il voit mon activité sur la site flickr comme un "job" travail, lui aussi, et me dit que ce que je fais inspire des autres. Quelquefois, c'est très satisfaisant, autre fois je ne puis dormir des soucis, mais je trouve toujours de temps.
Je ne sors pas beaucoup, je vois très peu de monde. Je ne m'occupe que le minimum de ménage ou de mes affaires et de mon jardin. Voilà comment je trouve les heures nécessaires, tant pour les blogs, que les cours sur flickr et la correspondance avec des gens connus ou inconnus. Oui, c'est beaucoup des heures!
Je la fais avec joie.
dimanche 26 novembre 2006
Juke box vidéo
Google, Yahoo etc
J'ai eu l'impression que Yahoo et Google, moteurs de recherches dans mon esprit, ont toujours existé, je n'ai pas imaginé que Google par exemple est relativement nouveau. Encore un société créé par deux jeunes qui aujourd'hui vaut et gagne non pas des millions mais des billions.
Yahoo a acheté Flickr, et en même temps d'une certaine façon l'information sur tous nos images qui résident sur leur sites. Google a acheté Blogger, en même temps ayant accès à tous nos textes. Je n'avais pas bien compris, qu'en définitif ils sont avide d'avoir encore et encore plus d'informations pour pouvoir nous les offrir (et gagner plus des annonceurs plus ou moins discrets à travers nos recherches, appropriés à ce que nous intéresse et à ce que nous cherchons à travers le web).
Et ne croyez pas qu'en faisant des recherches, tous les moteurs se valent, chacun donne ces informations selon des critères différentes les uns des autres (et bien sûr, ce qu'ils possèdent dans leur banques de données). En mettant mon nom, après avoir lu le bouquin, avec Yahoo, je tombe d'abord sur ce que j'ai écrit à eux quand ils ont acheté Flickr, puis mes images, etc. et avec Google, presque aussitôt mes dernières commentaires et mes blogs, et seulement ensuite...
Saviez-vous que vos recherches sont stockés 'pour mieux vous servir' mais aussi pour apprendre davantage sur vos intérêts et besoins futurs. Et les différents moteurs de recherches ont achetés des parts les uns des autres. Derrière tout que nous faisons, tout un "futur différent" se construit. Les places sur disques deviennent de moins en moins chers pendant que les informations qu'ils peuvent stocker de plus en plus valeureux.
Je me suis rendu compte que Picassa était très rapide et très bonne en recherches d'images, et quand je changeais de nom ou de place, il était capable de retrouver mieux mes images de mon disque que Photoshop Elements d'Adobe. Voilà, pourquoi Google l'a acheté. En plus, il parait qu'ils continuent faire des recherches 'latérales' et inciter leur employés de les montrer, continuer. D'après l'auteur, les deux fondateurs étudiants pauvres devenus en seulement six ans billionaires, continuent ou au moins tachent le faire, à ce que Google reste pas trop envahi des pub et ne soit pas vu comme telle, tandis que Yahoo a ajouté par exemple (je m'en suis rendu compte récement) : est-ce que c'est ainsi que vous pensiez, ou peut-être vous voulez aussi savoir...
Et puis, j'ai lu sur l'horrible lutte contre les spammeurs et ceux qui ont étudié avec attention comment faire pour monter en haut des réponses. Pour lutter contre eux, en changeant le code qui réagit sur ce qui est entre les premières réponses, des centaines des sociétés vivant de leur vente sur web ont périclité il y a deux ans. D'un coup, leur société été aussi mise à 60e plan... et c'est vrais, qui entre nous va chercher si loin.
Si mon blog ReVoir Roumanie est encore visible sur les recherches, je la dois à Tanette qui y va régulièrement et commente à chaque fois que j'écris quelque chose. Mais aussi, que mes commentaires (que j'écris des fois sans penser autant que dans mes propres blogs) ne sont pas disparus non plus, et restent "vivants" présents quelque part sur le web et non seulement à l'intérieur des blogs ou de flickr où je les mets.
Enormément des choses à réfléchir après la lecture de ce livre et peut être, même le relire. Et tant à apprendre encore!
Voilà ce que j'ai trouvé ce matin sur la troisième page de recherche sur "julie70":
(Cliquez sur les autres images si vous voulez les voir mieux, mais surtout faites vos propres recherches et découvertes) Testez vos différents moteurs de recherche et regardez les résultats, mais aussi ce qui parait au dessus ou à côté...
samedi 25 novembre 2006
Au lycée d'Authie
Elle est à la porte (et habite dans la loge de gardienne). Hélas, me disait-elle, je dois ainsi être à disposition jour et nuit. C'est bon pour mon fils (lycéenne justement lui aussi, justement sortant de leur logement quand je suis arrivée) mais lourd pour moi;
Elle avait toujours la sourire et gentillesse et patience, même en discutant des problémes (Quelqu'un a donné à tous des laissez passer pour aller à la foire de la ville, qu'allons nous faire).
Elle m'a aussi demandé à ne pas faire des images d'elle ce jour d'arrivé: "demain je m'habillerai mieux". Ces images sont de lendemain.... quoique d'après moi elle était aussi bien le jour de mon arrivé, mais s'habiller spécialement pour les photo l'a détendue et je suis sûr, lui a fait plaisir.
Lui est le responsable de l'informatique, salle et ordinateurs et tout ce qui tourne autour, vidéoprojection, lien internet, logiciels. Extrèmement doué et sympatique, il ne voulais pas de photos, "je ne suis pas photogénique", la preuve ici du contraire: le sourire et le regard chaud rend tous photogéniques.
Pour moi, ce qui est le plus intéressant est la personalité qui m'attire et me donne envie de prendre une photo - la notion de photogénique m'échappe, puisque c'est rarement que je prends ou m'interesse à une silhuette d'elfe ou un peau de bébé. Un visage buriné, un grand moustache, des yeux chaleureux me paraissent encore plus digne de la photo et de souvenir.
Merci d'être sortie de votre travail pour les quelques instantes et venu dans le cour du lycée devant ces branches rouges décoratives et posé exprès pour moi, pour vous. Pour le souvenir de notre rencontre.
et la dernière un pourpouri des images créé par Picassa sur mon voyage
mais manquait encore dans l'image ci dessus elle, qui était la première a me poser des questions et très importantes et qui a continué en me laissant un fort souvenir.
vendredi 24 novembre 2006
Ce n'est pas moiiiiiii
Ma nouvelle copine Annie, travaille sérieusement, mais de temps en temps, elle s'amuse aussi. Elle m'a montré l'autre jour chez elle, après le diner, tard dans la soirée, des "merveilles" qu'on peut faire avec les logiciels venant avec son mac.
et avant de passer au choses sérieuses (voir note d'en bas) voilà ceci:
Inviter l'étranger a partager le repas
mais de souvenir et des traditions, je crois que ce qui reste le plus est le diner et ce qu'on prépare pour cette occasion
une fois, j'ai été invité comme "l'étrangère" dans une famille très ancienne qui m'a expliqué un peu de quoi il s'agit.
Les pélérins sont arrivés, si je m'en souviens bien en Amérique de Nord et ils mourraient de faim. Une tribe d'indiens, (vous allez me corriger si ce n'est pas cela) les a invité à partager leur diner.
Ces temps-ci, on mange encore des aliments rapellant ce qu'on leur a offert, mais avec le temps les plats se sont sophistiqués. Et dans les familles végétariennes, au lieu du dinde traditionelle, on fête avec d'autres choses, j'ai aussi assisté une fois à une fête communale "contre dinde".
Beaucoup des traditions arrivent de très loin en fait. J'avais lu dans un livre des récits jidish que dans les maisons juives, on laissait une chaise libre pour l'inconnu qui pourrait arriver. Etait-ce seulement pour les paques ou en général, je ne m'en souviens pas, mais le récit racontait ce que la famille en question a profité après avoir invité l'inconnu pauvre chez eux pour le repas.
C'est une tradition aussi de la Roumanie, mais aussi de ceux autour de moi, d'acceuillir facilement chez soi des gens, sans devoir faire l'invitation des mois avant, sans préparation spécial pour partager le repas ou chaleur d'un foyer. Je sais, ce n'est pas l'habitude français.
Quoique, cela dépend, aussi probablement des régions et de la famille.
J'ai eu des discussions difficiles avec mon dernier ex au sujet d'accuil des amis et de la famille (il ne s'agissait pas de l'inconnu ici) chez nous, pour quelques jours. Quand j'étais seule, j'acceuillais à Paris, dans mon tout petit logement, des fois plusieurs, venus par hasard en même temps, et dormant certains même par terre sur des coussins. "A la guerre comme à la guerre", quand il le fallait. J'ai des souvenirs chauds de cette époque-là, mais encore, je continue.
Au récent voyage vers Doulins (non, cela ne s'écirit pas tout à fait ainsi) j'étais invitée et reçu avec chaleur chez Annie, qui ne me connaissait que des blogs et deux trois coups de fil. Elle m'a acceuilli pour un diner fantastique, mais aussi une nuit passé sous son toit. Donc, cela peut arriver.
Chez moi, quand il n'y a pas de préparation, on mange ce qu'on trouve ou j'achete la dernière minute quelque chose pour compléter. J'adore avoir des invités en réalité, même si cette dernière temps j'invite moins chez moi: je n'arrive pas de nouveau à ranger mon logement.
Je me suis éloignée de ce que je voulais dire: acceuil des gens qu'on ne connais pas ou presque pas chez soi dans certains occasions. Thanks giving. Remercier ceux qui nous ont une fois acceuillis à leur table, nous ou nos ancêtres. C'est de cela qu'il s'agit dans cette fête-là.
jeudi 23 novembre 2006
Mes images vues autrement
C'est grand largeur, on va essayer ce que cela donne. Elle parait marcher! on n'arrête jamais le progrès.
Le Safari Urbain
Le Safari Urbain s'est terminé officiellement le 15 novembre. Mais pour moi la chasse continue. Traquer, détecter, attrapper et "tirer" comme on dit en anglais une image, que cela soit des gens, des choses ou en général, des situations qui m'intriguent et me passionnent. Que je sens l'impulse "irresistible" de rendre "immortelle" par une image qui restera ainsi "preuve" d'avoir existé. Au moins, dans moi. Au moins, sur mon disque dur (tant qu'il ne crache pas la prochaine fois) ou le site flickr (tant que cela n'arrive pas... j'espère).
J'ai maintenant trois appareils très différents les uns des autres et je n'avantage aucun d'entre eux. Le petit Cybershot Sony, 6 meg, objectif Zeiss n'est pas plus lourd ni plus grand qu'un téléphone portable et il est très facile à avoir toujours a la portée de main. En plus, c'est presque invisible comme appareil photo donc très agréable à utiliser quand je ne veux pas qu'on sache que je suis à la traque.
Hier, en allant faire des courses, j'étais ébloui par des arbres d'autonme dans lequel le soleil qui les touchait ici ou là jouait. Vous voyais, je n'arrive pas à l'exprimer tel que je le voudrais. Au plein centre ville, j'ai arrété ma voiture et, comme d'autres venait derrière moi, je l'ai mise provisoirement sur un lieu à côté, mais généralement interdit devant une porte. Je suis sortie, j'ai fais quelques images avec mon petit Sony qui était déjà sur la siège près de moi.
C'est une version un peu (mais pas beaucoup) retravaillé de ce que j'ai vu, peut-être elle dit mieux que je ne n'ai pas pu exprimer en mots.
Autre fois, j'ai besoin de pouvoir regler d'avantage l'exposition (lumière, ouvertures, vitesse) mais surtout approcher plus ce qui en réalité parait assez éloigné et je peux alors utiliser mon Sony bridge que j'avais acheté pour cela. Comme par exemple, pour prendre cette chateau éloigné que je venais d'appercevoir sur la route en Picardie l'autre jour. Je le pourrais, si par hasart l'appareil est là. Mais je ne le prends avec moi toujours comme le petit.
Toutfois, je dois avouer que je me suis habituée pas mal avec le Samsung NV7 aussi. Malgré qu'il diffère de pas mal des choses des autres dont j'étais habitués, il n'est pas lourd, c'est facile de le tenir en main et possède nombreux caractèristiques qu'aucun d'autre n'a pas et qui me manquent, que je cherche en vain dans les autres.
En plus, j'adore la rendu de certains surfaces et ses couleurs saturées, des détails clairs, comme ici par exemple.
Bien sûr, vous allez me dire que cherche l'avoin du Exhubery "le petit prince" sur la manège Jules Vernes? Sa place est bien là, avec les autres moyens de locomotion, anciens et nouveaux.
Voilà certains images que je présume (je n'ai pas essayé) je n'aurais pas pu faire 'tirer' sans le Samsung que j'ai recu et pris avec moi pendant le mois du Safari Urbain à chaque fois que je sortais de chez moi.
Je ne sais pas si les images de Big Kiss festival auraient été différentes avec un autre appareil, mais personnellement, je suis contante de l'avoir eu avec moi et je ne donnerai aucun de mes trois appareils dont je suis riche maintenant à personne. Chacun servant différement et à autre chose.
J'adore pourvoir emporter des souvenirs photo avec moi lors mes voyages à travers ma ville, Paris ou n'importe quelle autre lieu plus éloingé. Je me sens voyageur et pas touriste. Un touriste va, en général, pour les lieux connus dont tous parlent, que tous connaissent, et moi j'adore l'insolite, l'occurance ordinaire que je sens digne de ressortir de son anonymat.
Le vendeur de fruit ou des fruits de mer au marché, les parapluies passant devant le café, la femme au café perdu dans ses pensés en étudiant un livre, autant des instants inoubliables pour moi que je vais continuer à traquer.
Vous ai-je montré la femme du café dont je parle déjà? je n'en suis pas sûr, la voilà:
mais vous savez quoi? je ne m'en souviens plus avec quoi je l'ai prise...
mercredi 22 novembre 2006
François et moi
En apparence, c'est nous deux l'un près de l'autre, mais en réalité c'est fait tout d'abord en mettant ensemble une photographie qu'il m'a fait, très bien, et une photo que j'ai pris de lui dans la nuit sombre presque en même temps (bon, il faisait déjà nuit vers sept heures). Toutes les deux photos prises, près de marché d'Amiens.
Le lendemain il a publié, non pas l'image avec moi tenant l'appareil Samsung dans le main, mais une autre (trafiqué aussi puisque'il m'a mise sur la couverture d'un journal), dans laquelle je souriais davantage de mes yeux.
C'est ainsi je crois qu'on se rappellera, en souriant des yeux l'un à l'autre pendant qu'on buvait un coke, et parlant sans arrêt: le temps était passé vite.
Mais ni dans ma photo de lui, avec sa camera, ni dans sa photo de moi, nous n'avions pas le sourire dont on se souvenait. En plus, les lumières étaient si étranges, oranges ce qui rendait un peut étrange aussi nos visages. Qu'à cela ne tienne, j'ai désaturé les images, les ai mis côte à côte: il parait qu'un troisième personne nous a prise en photo, n'est-ce pas?
Mais les sourires?
Là intervient le vrai "truquage", même si les visages sont bien les nôtres, ils ne proviennent pas de la même photo, je les est "emprunté" de deux autres. En fait, c'est ainsi, j'ai fait une image avec quatre photos. Et je suis contante du résultat. On ne s'en rend pas compte, n'est pas?
Puis, tant que je reconnais le truquage, je sens que j'ai le droit...
François à dit lors notre rencontre que je même accent que dans mon écriture, Brigitte a écrit sur la site Radio Suisse Romande: "L’accent de cette femme française, de langue maternelle hongroise, chante dans son écriture". Charmante façon de l'exprimer: merci à tous les deux!
Attention!
mardi 21 novembre 2006
14 :25 mardi
Emission radio bientôt
Brigitte Patient va parler aujourd'hui 3' de ce blog, dans le cadre quotidien de sa chronique des blogs dans l'émission"Journal infime" à Radio Suisse Romande, la Première, émis de Lausanne. L'émission est de 14h à 15h je ne sais pas quand viendra le tour de parler des blogs pour le radio et pour le journal:
Journal Intime Mardi
En bas se trouve le texte d'introduction sur "julie70" et tout en haut un petit bouton permet d'écouter en direct (si vous avez installé avant un logiciel le permettant, dans mon cas RealPlayer)
"Julie a 72 ans, même si son blog se nomme "Julie 70" . En fait, elle a plusieurs blogs, dont un qui contient tous ses journaux intimes à partir de ses 10 ans. L’accent de cette femme française, de langue maternelle hongroise, chante dans son écriture, elle fait beaucoup de photos de son quotidien rempli de rencontres, de partages, de sa vie en banlieue parisienne," écrit Brigitte.Quelle façon extrêmement gentille de dire que mon accent peut s'entendre même dans mon écriture!
Faisons la fête
Je viens de tomber sur cette image ajoutée hier par Edith Bitterroot de Montana. Cette photographie me parle, dit tellement plus que simplement 'caroussel ou fête', elle raconte des tones sur la famille et sur cette femme regardant avec adoration son mari avec l'autre enfant aussi.
Tout en n'étant pas sur le même cheval, cette famille parait si unie!
Un aperçu fugitif dans la vie d'un couple, d'une famille, d'une vie, disant tellement plus que cent baisers ou "je t'aime". Il n'y a plus besoin des mots d'un coup. C'est la maitrise d'une photographe, mais aussi la chance qu'elle a pu saisir sur l'instant.
Les avoir tous les deux dans la photo et en plus saisir le regard. C'est vers photos comme cela que je tends, que j'espère de temps en temps réussir. Il faut être préparé, il faut guetter ses instants et ensuite, il faut avoir de la chance. Il faut savoir saisir cette chance qui nous arrive, pas si souvent.
Tout comme dans notre vie. Saisir la chance qui passe et savoir en profiter quand elle arrive, tant qu'on peut.
En les regardant, je me dis: oui, l'amour, le bonheur, des couples heureux ça existe! Ce n'est pas seulement dans les romans d'amour que je lis, c'est aussi dans la vie de tous les jours.
Et je me permets de continuer à rêver.
lundi 20 novembre 2006
Ma vie changée?
Comment le web, email, amazone, le camera digital, les blogs, les groupes sur flickr, etc. ont changé ma vie ?
Récemment, j’ai été « interviewé » pour un blog et on me demandait cette question (en parlant seulement des blogs) mais en fait, tout a suivie, l’un l’autre et je ne pourrais les séparer si je veux être sincère.
Je suis restée seule et hors Paris fin 2001. La première chose que j’ai fait c’était d’obtenir (en même temps qu’avoir une ligne téléphonique) un lien « email » à travers mon ancien fournisseur. Avec cela, je pouvais, sans payer davantage écrire à ma fille en Amérique, à mon amie en Roumanie, et ne plus me sentir toute seule dans le monde.
J’ai commencé à fréquenter des ateliers d’écritures, mais l’une très intéressant qui était en anglais me dit « inscrivez-vous plutôt à l’atelier photo, là le langage ne pose aucun problème ».
J’ai pris mes premières classes photo en me baladant à Paris et montrant mes photo imprimés à mon professeur (et payant assez cher les cours), des fois, mes six ou sept autres collègues regardaient aussi mes images, c’était tout. Ensuite, je les mettais dans un album ou « dans le tiroir ». L’écrivain hongrois Marai, aujourd’hui très prisé en Hongrie, avait émigré en 1946 et vivait en Amérique. Il écrivait dans son journal, publié depuis : la plupart de temps, j’écris pour mon tiroir.
En voyant l’appareil photo de mon fils, je me suis décidée à tester, un appareil photo digital, le moins cher. Mon prof le regardait avec dédain, ainsi que les photos résultants « on voit les points plus grossiers ! » mais j’ai commencé à aimer de plus en plus la liberté que mon petit appareil me donnait et le nombre des images que je pouvais en faire sans payer rien en plus.
Je n’étais pas obligée ni à le donner développer, et je pouvais même imprimer chez moi.
Ensuite, j’ai découverte la monde des blogs et j’ai accroché aussitôt : il combinait mon plaisir d’écrire et la possibilité à montrer mes images à plus de personnes. Ne plus les faire seulement pour « mon tiroir ». J’avais 70 ans et je commençais à me prouver à moi-même « qu’il y a de la vie après 70 ». Je voulais faire une année dont je me souviendrai. Mais en fait, je suis arrivé à 70 en 2004, c’était derrière mois avec quelques mois, donc j’ai fait un deuxième blog « julie2004 » - aujourd’hui devenu « Retro-blog ».
C’est trop tôt de publier vos souvenirs ou journaux une année seulement après, donc j’ai commencé à y mettre le texte, traduit en français, de mes journaux (j’écris depuis que j’ai eu dix ans) en me disant que je ferai comme dans un feuilleton, une entrée à la fois. Je suis arrivé vers 56 ans déjà.
Il n’y avait pas beaucoup des preneurs au début, mais déjà si quelqu’un lisait, j’étais aux anges. Ma première lectrice fut Coyote et elle aimait aussi le commenter : quelle joie ! Apprendre ce qui s’était passé loin et il y a longtemps l’intéressait et moi, j’étais fascinée par ses images au flickr grâce à ce site qu’on s’était connus. Et aujourd’hui, c’est suivi des presque quarante lecteur jour à jour !
Début 2005, on ne pouvait pas passer des images « en direct » dans le blogger, c’est ainsi que je suis arrivée à m’inscrire à Flickr pour y mettre mes images avant les transférer dans le blog. Quelle chance ! J’ai commencé à découvrir et regarder les images des autres et des nombreux inconnus du monde entier ont commencé à suivre mes balades à Paris. J’ai créé donc aussi le blog Paris Balades, au début c’était en anglais et suivie surtout par ceux ne sachant pas français.
vue du haut de Arc de Triomphe
et une de mes premières sur flickr
La maison rose de Montmartre, aussi trouvé la plus intéressante entre mes photos (mais c'est mon portrait où je me moque de moi même qui a incité les plus des commentaires)
.
Rencontré à Cluj, Roumanie, ma ville de naissance lors mon retour après quarante ans, après notre discussion dans le parc, ce retraité inconnue n'était plus un étranger et j'ai réussi à le faire sourire et me premettre à prendre son photo.
Au cours du temps, j’ai aussi osé créer un groupe sur le site Flickr : People Reading, des gens qui lisaient étaient facile à prendre en photo et j’adore lire et regarder des autres lire. Puis, est arrivé « Never too old », (jamais trop vieux à) et aussi le groupe « Stranger no more » (plus étranger) créé avec un photographe âgé noir américain, un homme formidable, ancien journaliste sur des gens inconnus rencontrés, photographiés, avec qui on a parlé et une fois partis nous n’étions plus « étrangers » l’un à l’autre,
Je participais aussi activement dans le groupe où nous apprenions, sans payer, mieux faire des photos : !masterclass! sur une idée et direction de josef.stuefer, un chercheur de Pays Bas. Comme j’étais active, je suis devenue assez visible et mes images étaient regardées, commentées, certaines aimées par un nombre de plus en plus grand. Certaines, mis dans des groupes divers, aimés et recommandés par autres, ont connu une large « audience » : jusqu’à mille fois vues ou 50 fois plébiscités par exemple.
Fini, le tiroir !
Comme josef avait fermé son groupe et j’étais frustrée, avec son accord j’ai créé en mai !afterclass! nous sommes depuis environ 1600 à étudier ensemble les différents aspects de la photographie, gratuit et à chaque mois sous la direction de quelqu'un autre. Ensuite récemment, !études! un groupe similaire en français, créé avec François et Fabrice et Caféine (blog-potes).
Mes derniers blogs sont « Traces de vie » et « reVoir Roumanie » et « Argenteuil ma nouvelle ville » mais j’en ai eu d’autre entre temps. Je suis débordé quelque fois, ne pouvant plus m’occuper comme je le voudrais de tous.
J’ai aussi commencé aussitôt que possible utiliser la site image Dailymotion, et j’ai eu la joie ce soir voir que certaines de mes vidéos ont été déjà regardés mille fois ! Cela m’incite bien sûr à continuer à en créer.
le vidéo très courte "accordéon dans le métro parisienne" vue et écouté plus de 1400 fois
Accordeon in Paris metro
Vidéo envoyée par julie70
mais celle-ci qui dure dix minutes, 2004 la 70e année de ma vie commenté par moi, a été aussi vue et écouté déjà plus de mille fois.
2004 en images et voix
Vidéo envoyée par julie70
D'ailleurs, la plupart de vous a déjà vu et écouté ses vidéos aussi.
Au début de mon ère blog, on discutait si derrière mon blog il n’y pas une jeune femme caché, mais aujourd’hui, ayant rencontré pas mal des bloggeurs (1e était Coyote) et photographes de flickr, 1e photo balade à Paris avec Giulia), personne ne doute plus que j’ai bien mon âge et je ne suis pas très différente de ce qui ressort de mes blogs et mes images.
Dans mon blog principale je suis arrivée à plus de 80.000 visites venant des pays très différentes, mon blog-retro était visité plus de 13.000 fois en deux ans, et mon journal de jeune fille qui se lit comme un livre, lu (ou visité au moins) 1700 fois. Mes 12 000 images mise sur flickr à ces jours, regardées 187 552 fois. Comme j'avais dit, elles ont sortie du tiroir!
Alors, est-ce les blogs, la site images Flickr, la photographie digital ont changé ma vie ?
Je rencontre souvent, soi à travers le web, soi en personne, des gens fascinants ! Je découvre d’autres univers aussi, j’apprends énormément, je vis. Je me prouve que effectivement, il peut y avoir une vie après 70 ans. Et non, je ne me sens plus seule au monde !
dimanche 19 novembre 2006
Abus de pouvoir
Hier soir, je viens de reçevoir un email envoyé par Philippe "vos dernières images ont été supprimées, soit parce qu'elles ne correspondent pas aux règles du groupe soit leur qualité est insufissant".
Je ne me souvenais plus de quelle images il s'agissait, je m'imaginait que c'étaient ceux sur la Défense et le big Kiss, mais en relisant les règles La Défense faisait partie de Paris. Pour le tester, j'ai envoyé hier soir trois images dans le groupe, dont je m'en souviens, et me voilà ce matin au réveil je me retrouve avec la même long lettre "vos dernières images ont été supprimées.
Voici une des images qui ne sont pas d'après lui digne de "représenter paris" dans le groupe où il est maintenant aussi administrateur. Quant à la qualité des images, qui peut en juger, de mon avis en tout cas pas Philippe Leroyer (probablement nouveau co-administrateur)qui vient de jeter (c'est lui qui l'écrit) 150 images d'une fois, en même temps que les miennes!
Il y a un an j'ai parlé quelques mots avec Philippe qui travaillant dans un bar (il nous avait invité à l'ouverture). Passioné par la photographie et l'écriture il a créé un groupe "flickrparis". Lors d'une rencontre avec des autraliennes de flickr qui venaient à Paris en voyage de noce, nous nous sommes rencontrés sur les marches devant la basilique de Sacré Coeur. Quelle couple sympatique, heureux d'être arrivés à Paris et nous les avons acceuillis chaleureusement. C'était une belle initiative.
disparu de "paris" aussi ce matin
J'ai quitté le groupe que Philippe a formé choqué par certains de ses propos trop crus et l'atmosphére n'était pas pour moi. Il cherche des jeunes femmes à photographier deshabillées, mais surtout je n'ai pas aimé l'orientation que ses actions prenaient. Autant que j'ai admiré son dynamisme pour organiser des rencontres internationales ou parisiennes, entre photographes (et leur modèles aussi), il a 33 ans et il est ambitieux, tant mieux pour lui.
Mais maintenant, devenu coadministrateur du groupe Paris, Philippe commence à couper, d'après moi à tort et à travers dans nos images! Allons-nous nous laisser faire?
Comme les images de Leroyer sont copyright (et malgré qu'il laisse bloguer), je ne vais pas l'ajouter ici, allez voir l'image qu'il met en avance jugez sur la qualité et la pertinence quant à "paris" de son image représentant pour lui bien "paris" entre toutes ses images choisi par lui de représenter ses préférées,
Je viens d'ajouter celle-ci, on vera s'il va le couper aussi:
je m'énerve rarement, mais quand on me marche sur les pieds...
samedi 18 novembre 2006
Plus de boulangerie au coin
Il n'y aura plus du lumière.
Il y a quelque jours, en allant acheter du pain j'ai trouvé les portes fermés: "sont-ils en vacances?" me suis-je dit, d'abord. Mais ils ne revenaient pas, ils n'ouvraient plus.
"Ils sont partis, furtivement on dirait, un matin de très bonne heure" me dit mon voisin de face.
Hier, en bavardant avec le voisin à côté, il me dit: "ils étaient en redressement judiciaire" ne réussissaient plus à payer leur dettes depuis quelques mois.
J'avais cru, comme tant d'autres autour de moi, que ce couple honnête et sympa faisaient partie des moeubles, de l'environnement où nous habitions. Depuis, tant d'années déjà! Nous avons vu naitre le petit garçon et près de sa mère dans la boutique quand il était tout petit, puis le voyons grandir aussi, devenir bientôt aussi grand que ses parents, et même de temps en temps, tenir la caisse.
Et lui, était fidèle à son poste dès cinq heures travaillant sans relache et elle toujours le sourire à lèvres et écoutant ce que les clients racontaient de leur vie, pendant qu'elle leur servait, pain, baguette, croissants, quiches (très bons), gateaux (couci couça) ouvertes tant d'heures par semaine!
Toujours prêtes et à leur postes pour que les baguettes soient chauds pour nos petits déjeuners!
"J'ai lu dans le journal, avec étonnement" ajoute mon voisin, de mes yeux, j'ai lu. Dommage, mais les salaires et l'ursaf coute cher et on doit aussi donner à la femme pour qu'elle a de la retraite, et puis deux autres boulengeries se sont ouvertes récément pas loin.
C'est vrai, inconsciente, j'y allais aussi de temps en temps en passant devant la mienne sans y entrer. Leurs croissants n'étaient pas si bons ces derniers temps, me disait mon fils, et la baguette près de supermarché durait davantage. Je me sans coupable aujourd'hui, de n'être pas entré plus souvent depuis quelques temps.
Il est allé travailler comme ouvrier dans un autre boulengerie, me dit le voisin, bien informé. "Mais où vont-ils habiter?" je me demande, ils habitaient au dessus de la boulangerie. Ils nous manqueront.
Quelle travail difficile, d'année en année, de mois en mois, de jour en jour, des heures en heures! Et toujours, sourire au lèvres. Toujours prètes à être photographiés et toujours préts à bavarder. Ecouter, pas se plaindre de leur propres difficultés. Ils vont me manquer, et pas seulement à moi, j'en suis sûre.
vendredi 17 novembre 2006
On s'en va, loin, mais vers où?
On s'élance dans une aventure, sans savoir au juste ce qu'il va vous apporter, et souvent, il vous emmène vers des contrés que vous n'avez même pas rêvé, vous apporte des choses surprenants, innattendus.
Bien, il peut aussi vous entrainer dans un trou.
Mais même en tombant sur votre nez, vous pouvez encore avoir par la suite des bonnes surprises, dixit Paula, mon arrière grand-mère.
Quand Brigitte m'a demandé si j'accepté répondre à ses questions et qu'elle parle de mes blogs (mon blog? je ne m'en souviens plus bien) dans son émission de Radio Suisse Romande, je ne savais en quoi je m'y mettais. Surtout, je ne pensais pas qu'elle va prendre des morceaux de mes textes pas encore écrits alors pour les lire au radio!
Heureusement qu'elle ne me l'avait pas dit d'avance et ainsi j'ai pu continué à écrire sans souci de ce qu'on ferai de mes mots mis sur ce blog.
Brigitte Patient vient de passer 15 ans sur France Inter et depuis cette été, elle est sur la RSR en Suisse. L'émission va avoir lieu mardi entre 14 et 15 heures. Tous à l'écoute!
Peut-être, quelqu'un de vous peut me l'enregistrer?
Entre autres, Brigitte va parler de mon arrière grand-mère Paula et même de mon parcours de combatant au Safari Urbaine (qui vient se terminer hier). Qui aurait cru? Pas moi en tout cas, quand elle m'a contacté la première fois. Je croyais qu'elle parlera surtout de "comment les blogs ont changé ma vie", en général.
Je viens de rencontrer François à Amiens. Les cent minutes passés ensemble dans le café près de marché m'ont paru à peine quelques minutes, et croyez-moi, c'est une exception confirmant la régle, c'est lui qui a parlé plus que moi! Bien sûr, parce que je voulais savoir ça et encore autre chose de lui et ses débuts dans le blog etc. Il vient de raconter d'ailleurs notre rencontre à sa façon bien à lui dans son blog en me mettant sur la première page d'un magazine. "Julie la bombe, en Picardie" Julie parle de ses blogs, en sous-titre. Je vais en parler ici, mais pas cette fois-ci.
Je voudrais plutôt raconter sur d'une message recu dans mon blog photo nr1 ce matin d'un autre blogeur, de Norvège. "J'avais envie de pleurer cette nuit, mais regarder vos images m'a rassuré." (traduction pas mot à mot de l'anglais)
C'est ceci qui importe le plus!
Non que le nombre de mes lecteurs est tombé de hier à aujourd'hui de 180 à 90! Non qu'on parlera de moi au radio. Non que j'ai inspiré plusieurs entre vous à démarer leur blog à eux (mais c'est aussi impmortant). Pouvoir rassurer par ce que j'écris, apporter un sourire ou effacer une larme, ça c'est le plus important.
Quelqu'un disait dans son blog hier: "ce n'est pas comme si j'étais écrivain, ce n'est q'un blog". Je trouve que nous sommes tous des écrivains. Et merci François de m'avoir dit "tu sais écrire et ton style et toi", c'était la plus belle compliment que tu aurais pu me faire. Ce n'est pas "seulement un blog": pour moi, c'est un rendez-vous quotidien avec les autres, ceux qui viennent jour à jour et retournent pour notre rencontre. Tout comme Pierre par exemple (qui lui tient ses rendez-vous avec dix fois plus des lecteurs que moi dans celui-ci), je sens un responsabilité envers eux, envers vous d'être là, d'être présent au rendez-vous jour à jour et même préférable dès le matin.
Qu'ils me laissent ou non un commentaire, je vous sens là et de temps en temps vos paroles me touchent, ou me font écho ou me disent que pour quelque minutes ce que j'ai publié à compté. Quelle cadeau! Quel écrivain peut prétendre à plus?
François m'a raconté qu'il m'a connu à travers mes journaux. Je ne savais même pas qu'il les lisait, il les commente jamais. Mais en fait, il me suit là aussi depuis plus d'un an, tout en préférant d'ailleurs mon style direct dans ce blog-ci écrit au fil de la pensée.
Je déborde de joie de matin: merci lecteur de Norvège, je n'ai pas compris ton blog écrit dans ta langue, mais j'ai regardé tes images, elles me font rêver et m'ont appris sur la présentation aussi. Ta note écrit dans un anglais hésitant m'a procuré beaucoup de joie ce matin et m'a rassuré.
"Il n'y a que" douze personnes qui viennent régulièrement regarder mes images sur mon photoblog, mais on ne peut pas dire que ce "n'est qu'un blog", il a servi à quelque chose en rassurant un homme ou une femme qui avait envie de pleurer au milieu de la nuit et lui apporté à la place un sourire.
jeudi 16 novembre 2006
Il ne faut pas beaucoup
En plus, Annie s'était arrêtée, pendant notre balade, à chaque fois que je lui avais demandé, à chaque fois qu'il y avait quelque chose qu'elle voulais me montrer. Nous n'avons pas foncé à la mer et retour, nous nous sommes, même si en voiture, baladées.
Et nous avons parlés sans arrêt, presque... 24 heures.
Bien, on peut en sortir les 5 heures de someil, les trois heures de cours pendant que j'ai parlé surtout avec ses élèves, mais je ne vais pas sortir le diner et les discussions à batons rompus qui l'a suivi. C'est si magique de s'entendre, se comprendre et se connaitre si bien avec quelqu'un. Tellement des émotions et "happenings" accumulés pour moi en une seule journée, de l'après-midi mardi à l'après-midi mercredi !
Je ne peux pas tout décrire à la fois, il va me faloir, sinon un mois à trier mes photos comme me le prédisait Annie, au moins une semaine. Et puis, il y a d'autres choses qui attendent aussi leur tour. La fin du Safari Photo et mes conclusions sur le NV7 de Samsung, l'émission du radio suisse mardi prochaine sur mes expérience et vie avec mes blogs, et puis une autre rencontre à Amiens où j'ai tourné en rond, mais finalement j'ai trouvé une bonne place pour me garer.
Je peux faire des efforts, trois heures de discussions avec les élèves membres d'une association qu'elles ont créées ne m'a pas fatiguée, ni la balade au bord de mer qu'Annie m'a offert parce que je disais dans un mail que j'espère pouvoir la faire, étant déjà pas si loin là-bas, mais je dois apprendre jusqu'où je peux aller à la fois et prendre les choses un peu plus doucement.
Il y a de la vie après 70 ans, il y a pleines de plaisirs et des joies, des découvertes, des rencontres, mais il faut économiser un peu mes forces. C'est trop facile à l'oublier!
Moments magiques
Mercredi matin, j'ai passé des bonnes moments avec 15 lycéennes, Annie et Sylvain (magicien des ordinateurs). Sylavain a réussi non seulement de relier mon portable au vidéoprojecteur, mais aussi au Web, j'ai pu ainsi faire même des démos en direct. Et, retour à la maison, mon PC continue à bien se connecter!
Annie, une professeur passionnée et inventive, m'a emmené après la fin des cours au bord de la mer. Un légère brise, la marrée basse, du beau temps, et une compagine extrèmement agréable: c'était une souvenir à retenir tout ma vie. Une compréhension profonde aussi l'une de l'autre et une ouverture exceptionelle des deux.
Le soir arrive rapidement mi november et la route vers Amiens était déjà fait avec le soleil couchant. Merveilleux ciel a admirer, sinon m'arrêter et photographier. Je suis arrivée au marché central au tombé de la nuit et fermetures.
Mais ensuite, j'ai du faire la route vers Paris dans la nuit et brouillard et mon fare n'est pas bien rêglé non plus. C'était une cochemare. Je ne sais même pas ce qui m'a poussé de continuer, et avec peur au ventre ne pas m'arrêter. Toutes les voitures me dépassaient, vers la fin je me suis trompé de la route. Je suis arrivé chez moi, la tête tournait et je pouvais à peine marcher.
Ne plus rouler la nuit!
La souvenir des plages pratiquement désertes en compagnie de quelqu'un avec qui on s'entend à la merveille et qui m'a acceuillie avec une gentillesse extrème, restera en moi, plus fort que l'épouvante de la nuit et le chemin qui me paraissait interminable.