lundi 25 février 2008

Julie à Julie

De l'email, de Julie à Julie, reçu hier soir:
"C'était une rencontre passionnante pour moi aussi, et je lirai maintenant votre blog assidûment et avec beaucoup de plaisir!"
Julie Pacorel a fini ses études de journaliste seulement il y a deux ans, mais déjà elle travaille pour des magazines aussi différentes que l'Infirmière, Paris Match et une magazine féminine, dont je ne dirais pas encore le nom. Elle a aussi publié déjà un livre!

— J'aime travailler plutôt comme pigiste plutôt que m'engager dans une seule place. Ainsi je peux expérimenter des choses très diverses. De la technique pour l'une, des faits divers pour l'autre. Sur la vie des femmes sur la troisième.

Ensuite, elle ajoute:
— En plus, travailler à la maison, avoir des heures flexibles.

Elle travaille énormément. Elle travaille même le week-end!

Nous nous sommes rencontrées samedi a cinq heures d'après-midi: elle avait encore une autre rendez-vous à sept, ailleurs! Et qui sait combien des personnes, elle a déjà vu ce jour-là avant moi! Nous sommes restés environ une heure et demi ensemble, cela s'est passée si rapidement!

Elle avait déjà rencontré, à un moment donné, les autres deux blogeuses dont elle va parler dans son article. Même pour un seul reportage, elle a choisi une éventail large. Une mère au foyer, une institutrice - et moi.

— La mère au deux enfants en bas age, réussi ainsi à rompre sa solitude, son blog l'aide à communiquer. L'institutrice évacue ses frustrations et problèmes de son travail à travers son écriture. Et vous?

Bien sûr, elle réussi à transformer tout en questions. Moi aussi!

Julie ne blog pas: elle écrit tellement, elle publie tout le temps.

— On verra plus tard, si je suis frustré un jour...

Je blog, elle blog, nous bloguons.

Elle m'a demandé:

— Pouviez-vous vivre sans bloguer?
— Oui, mais pourquoi?

Même si je n'aurais pas la possibilité à communiquer à travers les blogs, à travers le Web, je continuerai à écrire et prendre des photos!

Pour le tiroir.

J'ai raconté à Julie Pacorel, elle a déjà publié un livre déjà! et sait si bien faire parler les gens! l'histoire de l'écrivain Sandor Marai, duquel je prends l'expression "pour le tiroir". Il été obligé d'émigrer de Hongrie, puisque après avoir refusè écrire comme les hitléristes lui ont demandé, il refusait à le faire aussi pour les communistes arrivés au pouvoir. Vivant en Italie d'abord, à New York et Californie ensuite, il refusait même la publication de ses anciens œuvres dans son pays d'origine, tant qu'il reste communiste.

Il continuait à écrire pourtant. "Pour mon tiroir" - disait-il.

Un écrivain, peut-il arrêter d'écrire? Un photographe prendre des images? Un dessinateur dessiner, un jardinier jardiner, une être humaine respirer?

Marai est mort hélas juste avant 1989, il n'a pas vu le communisme tomber comme une château des cartes dans son pays natale, ni ses œuvres devenir bestseller pour tout une génération nouvelle.

Finalement, il n'écrivit pas seulement pour le tiroir!

Avant de découvrir les blogs, avant trois ans, j'écrivais déjà.

J'écris depuis mes dix ans. Mon journal, bien sûr, mais pas seulement. Mon premier article fut publié quand j'avais 13 ans. A 14 ans j'ai écrit le libretto d'une opérette. Après 60 deux petit romans "erotico-romantiques" pour me tester jusqu'où je peux aller mais aussi montrer comment mes deux héroïnes réussissent à sortir des pires ennuis.

J'écrivais pour mon tiroir. D'accord, des récits aussi. Je n'es jamais arrêtée en fait d'écrire, de m'exprimer. La différence est que maintenant on me lit, maintenant j'écris en sachant qu'on me lit. Vous êtes fidèles au rendez-vous quotidien, moi aussi présente, jour à jour.

Pour les photos aussi. Avant ils croupissaient dans les albums, sur mes disques. Je continuais à prendre des images "pour mon tiroir".

Et puis, il y eu le Web, le blog, Flickr. Certaines de mes photos phares ont été déjà regardés 1000 fois. Les autres seulement 70 ou 5 fois, mais quand on pense que je publie tellement, c'est normal.
French breakfast
Celle-ci, seulement 33 fois, la Maison Rose du Butte Montmartre, mis il y a trois ans sur le flickr, 8000 fois déjà!

— Est-ce que vous pourriez vivre sans vos blogs, sans la site photo? me demanda Julie.

— Oui, mais je vis tellement mieux avec!

Julie à posée pas mal des questions et en lui répondant, j'ai compris mieux certaines choses. Merci Julie, que vous réussissait à faire publier cet interview ou non, la rencontre était très fructueuse pour moi.

Nous nous sommes compris sur pas mal des choses et aussi mises aussi d'accord que l'informatique, microinformatique, les techniques évoluent sans s'arrêter depuis trente ans, et depuis, presque chaque jour apporte son nouveauté. On ne peut pas l'arrêter, revenir à l'arrière.

Hier, après l'interview, dont je parlerai s'il parait de nouveau en quelques semaines, j'ai découverte que Blogger vient d'introduire deux accessoires dont je ne savais rien. L'une c'est un diaporama: je l'ai mis déjà sur Traces de Vie. L'autre une questionnaire, je l'utiliserai bientôt ici.

La vie est passionnante - eh oui, même après 70 ans.

2 commentaires:

  1. Tu as le don de la rendre passionnante,la vie,et c'est contagieux,alors merci !

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  2. merveilleuses Julie
    merci à vous - me redonner un peu d'envie ?

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