lundi 2 avril 2007

Oh, si je pourrais...

En parlant avec les femmes qui sont venues regarder mes photos, j'ai appris qu'elles faisaient aussi de l'huile d'Argenier a la maison, certaines exactement comme dans la photo, d'autres m'ont dit qu'il existe maintenant des moyens plus mechaniques pour la faire.

C'est si bien pour la peau! me dit une marocaine en montrant en même temps ses paumes brunies de henna.

Toutfois, l'évenement n'était pas mon exposition photo hier après-midi, mais un spectacle a laquelle j'ai assisté.

J'étais émue presque au larmes.

La spectacle était tenue d'une dizaine des femmes habittant la Goûte d'Or, quartier de Paris 18e où il y a peut être la plus grand concentration des imigrés, venus en France depuis pas très long temps.

C'était l'association d'alphabetisation des femmes: elles n'ont pas eu la possibilité d'aller à l'école dans leurs enfance. D'origine magrébains, africaine, chinois, la plupart d'elles n'avait pas la citoyanité française: elles en rêvaient.


Oh, si je l'aurais, je pourais tout faire! Voyager comme une oiseau, librement, partout!

Chacune d'elle, a tour de rôle, nous racontait ses rêves. "Je voudrais avoir vingt millions, aller me promener dans la lune, en revenant passer dans mon pays et créer vingt écoles pour que les enfants apprennent à lire et écrire, pas comme moi!" disait l'une d'elles. L'autre désirait s'en aller où elle voulait quand elle la voulait et savoir parler tous les langues des gens par où elle passait.

S'exprimant poétiquement et avec gestes, appris par coeur, certaines ajoutant aussi des chantes courtes, c'était comme une ode à serrer le coeur. La spectacle simple de ses femmes disaient plus forte que milles démonstrations la pourraient.

Après, il y eu des chants Karakoe où les spectateurs ont elles aussi eu la possibilité de se produire, chanter.

Sans rester au goûter qui suivit, épuisée, je suis revenue a la maison ennivrée par les sourire que toutes ses femmes très diverses m'adressèrent.

2 commentaires:

  1. Merci c'est magnifique!!

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  2. Tu as vécu encore un moment fort , un moment de partage qui devait être intense, en effet.

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