Comment je fais?

Comment je fais avec deux cent photos?

Pour le moment, j'ai mis 16 entre elles (déjà 30). Oui, elles prennent beaucoup de temps à reprendre une à une.

Quand j'ai du chance aucune manipulation n'est nécessaire. Puis certaines, je peux éliminer ou mettre à côté sans problèmes.

Les autres, qui valent mon temps, je la leur donne.

Cette image par exemple avait trop à droit, des gens regardant filmer et jouer le musique. Tel quel, on voit l'instrument et la musiciens sinon les changeurs, et on voit aussi le cameraman et le preneur de son et puis, on regard de nouveau pour des détails.

Je ne suis pas descendu les marches pour me rendre compte si c'étaient des acteurs ou tout juste des gens voulant faire une spectacle imprompru devant Sacré Coeur, je crois plutôt la première. N'importe. Ils s'amusaient bien - et aussi des gens autour d'eux et je crois que j'ai réussi ici, en le coupant carré une bonne composition.

J'apprends beaucoup en étudiant mes images (et celles des autres). Je passe énormément de temps avec elles, beaucoup beaucoup plus que le simple heure pour les prendre.

Chaque temps a ses plaisirs.

J'adore me plonger dans le monde, entre des gens. Voir, observer. Souvent (pas ce jeudi là) parler avec les autres, des gens que je ne connais pas et la plupart de temps (presque toujours) ne le verrai plus jamais. Ils ne resteront que sur l'image et des fois, même pas (quand ils réfusent d'être photographiés).

J'aime demander, et je ne suis pas chagrinée quand on me dit "non" comme jeudi ce vieux peintre près de son autoportrait fumant un cigare "on ne vit pas des images gratuits" m'expliqua-t-il. Un autre a dit "ok mais avec ceci" et il a sorti une piège a souris. Je n'ai pas compris le message, mais j'ai pris la photo tel qu'il désirait.

En me fatiguant relativement vite, je reviens a la maison palpitant d'expectations. "Bientôt je verai mes images sur grande écran"!

C'est un des meilleurs moments.

Il m'arrive d'être décu de ce que j'ai fait, cette fois-ci, la lumière et l'apperail aussi ont colaborés en me réservant des bonnes surprises. Ce temps me permet aussi d'éliminer rapidement les images tout à fait râtés (il y eu trois entre deux cent cette fois) et aussi noter mes préférés. Elles ne sont pas en très grande nombre non plus. Mais les autres, je les découvre en travaillant dessus - longtemps, souvent le lendemain toute la journée, et encore. Et puis, les classer.

Puis vient la choix, difficile quand et combien je montrerai sur ma site flickr et laquelle je met en haut : deviendra souvent la plus commentée, regardée. Ensuite, réfléchir aux quels groupes je veux ajouter celle-ci ou l'autre. Puis revenir le lendemain et voir les commentaires. Plus ils sont éloigné de la France, plus ils apprécient les images de Paris par exemple, mais de certains groups je reçois aussi des commentaires "grises", n'importe! Je les prends comme les "non", faisant partie du risque.

Une plaisir spéciale m'arrive quand j'apperçois une image oubliée sur mon economiseur d'écran qui les prend à hasard et qui me plait plus (ça arrive pas assez souvent) qu'au début. Mais aussi, ces dernières temps, avec les images imprimés dans une livre et, quelquefois me paraissant dire plus que ce que je me souvenais.

Peut être, cela répond, même si un peu longuement, à vos questions posés hier. Que cela soit par la broderie, les voyages, les randonnés ou autre chose qui vous passionne, vous avez dû constater aussi qu'il y a des moments différents, chacun apportant son propre plaisir. En anticipation, préparation, puis pendant, puis après aussitôt, puis après en s'en souvenant.