jeudi 31 mars 2005

Diapo

Clic sur Diapo pour voir quelques unes de mes images d'aujourd'hui.

ParisCentre

Une teste de flickr site.

Touriste devant Notre Dame


Touriste photographiant d'autres
par Julie70.

La journée s'est terminé très bien finalement, même si le matin je n'étais pas dans mon assiette. J'ai fait, entre Saint Michel, les petits rues autour, puis Notre Dame tout autour, et à pieds jusque la station Maubert Mutuelité, environ 200 photos, dont certains je suis bien contante.

Je reviens le soir chez moi et commence à trier les images. Telephone à six heures : ta voiture est au fourrière. (Je l'avais prêté à Lilli et allée à Paris en bus et métro, revenu en train et bus.) Bien. Je suis allée chercher les petits : heureuse que je peux et me rappellant que je n'avais personne pour m'aider. Maman n'était plus en vie quand je me suis mariée. Au moins, je peux et j'ai plaisir que je peux, puisque nous n'habitons pas loin.

Père

Mon père, quelques ans après. En menottes, je ne l'ai qu'en ma tête.

Se rappeler

Est-ce que se rappeler de quelque chose encore plus douleureuse nous soulage, ne que soit un peu?

Je me suis réveillée ce matin avec cette nuit de premier décembre 1949 comme si j'y étais encore. Parce que dans mon journal que je venais de publier sur le blog 1944 - 2004, trois jours après, je ne pouvais même pas faire allusion. A la place, j'évoquais autre épisode qui m'avait pesé sur la conscience pendant cinquante ans.

Cette nuit, tout comme certains livres, a eu pourtant une impact important dans ma vie, même si c'était enfuis profondément en me disant "c'est arrivé à mon père pas à moi".

Mais c'était moi qui m'es réveillée avec un revolver sous mon nez et des hommes habillés sombre et regard menacant tout autour de mon lit. J'avais 15 ans et demi. D'autres pas lourds : qui a pu entrer chez nous ? Que me veulent-ils?

- Sors de lit!

Je n'avais qu'un petit et mince chemise de nuit sur moi, et maman m'avait éduqué extrêmement prude. A l'époque, j'en étais encore. Puis, que font-ils faire si... Je me suis subitement rappelée la nuit quand les soldats russes nous ont réveillés dans la cave où nous dormions tous les uns contre les autres pendant et juste après la guerre, à Budapest en 1944 : ils sont aussi mis leur armes devant notre nez avant de hurler et nous réveiller. Et aussitôt après, ils ont ordonné aux femmes, aux jeunes femmes, d'aller le lendemain "à la corvé de peler des pomme de terre" ce qui signifiait : bordel pour les soldats. A l'époque, j'avais seulement dix ans, et nous avons échapés, passant la glace de Danube, revenant en Roumanie.

J'étais maintenant à Bucarest, et non, je n'avais aucun envie de me lever du lit. Ou alors, en mettant la couverture tout autour de moi.

-Non, sans couverture. Tu laisses tout ici. Tu vas chez ta mère.

Il y avait une longue corridor entre les deux chambres. J'hésitais encore. Ils sont devenus menacants et Stalin, sur son portrait au dessus mon lit, ne me donnait aucun conseil. C'est maman qui a crié finalement :

-Viens, Julie, rapidement. Viens ici.

Je me suis précipité et courus à perte d'halaine (mal écrit probablement, mais je ne vais pas m'arrêter à vérifier) et je suis arrivée et caché sous l'édrédon de maman. Papa était en pygama devant le lit : en menottes. Je le regardais hébettée.

On nous a obligé de rester dans le lit jusqu'à midi, et cela après qu'au milieu de la nuit on a emporté papa et tous les papiers trouvés, heureusement pas mes journaux d'enfance qui était entre mes cahiers d'écoliers. Je tremblais que va nous arriver entre tous ses hommes. Maman n'était pas très rassurée non plus. Ces heures d'angoisse : non, ce n'est pas arrivé seulement à mon père, emporté dans les caves de Securitate. Et on ne nous a même pas dit pendant six mois où il était, où ils l'ont emporté.

A midi, enfin, quand il ont réussi à arrêter le copain de papa qui habitait avec nous mais avait dormi chez sa maîtresse cette nuit-là, on nous a permit de nous lever du lit, nous habiller. Puis, aussitôt, ils nous ont "aidé" à déménager de première étage, appartement grand, dans un minuscule du sixième étage sur les toits de l'immeuble. En réalité, je n'ai pas réalisé alors, nous avons eu du chance encore. Mon amie Alina avait été mise dehors, elle avait 12 ans, avec sa mère au milieu de nuit d'hiver dans les montagnes sans rien sur eux et sans qu'on leur dit où elles peuvent aller et c'était seulement son cartable qu'on a laissé emporter.

Mais mes "problèmes" puisque c'est la seule chose que je fais référence dans mon journal à 3 décembre que je viens publier, ne se sont pas arrétés là. On m'a invité dans une réunion de l'union de jeunesse et demandé que je fais mon "autocritique" et exclu avec fausses accusation de l'union de jeunesse auquel je tenais tant. Mais ce n'est pas vrai, ce qu'ils ont dit ! me disais-je. Non, tout cela n'est pas arrivé qu'à mon père, même si pour lui avait été beaucoup plus dur. Et pour maman aussi.

Je me le suis enfuis au long des années tout ceci (cela?) profondément en moi, mais quelque fois cela sort, quelque fois cela est lourd à porter et aujourd'hui, cela fait bien de le partager ici.

Jeudis


Planted flowers from two years ago
Originally uploaded by Julie70.

de mes fleurs plantées par moi commencent pousser dans mon jardin, comme aussi celles sauvages et les fleurs du cerisier sont déjà en bourgeons, je suis aussi les arbres de mes deux voisins à travers le mur, voir les photos en marge ou plus grandes dans ParisBalade.

Jeudi dernière nous nous sommes rencontré dans le café du moskée de Paris, puis c'était pour moi la traversée de jardin des plantes sous la pluie, un resto japonais et plus un musicien dans le métro. En cliquant sur le titre, un diaporama le montre.

Ce jeudi, sera de nouveau Paris : cartier Saint Michel.

mercredi 30 mars 2005

Casablanca France Caire

Le blog de Hicham, qui sort difficilement du tunnel et écrit des lignes qui me touchent, nous touchent tous. Une message pour moi de Caire, m'a fait énormément plaisir. Un blog à suivre.

Tout est relatif


Tout est relatif
Originally uploaded by Julie70.

et la rose pas aussi grand qu'une maison, les apparence peuvent tromper, meme la photo n'est pas "objective"

Livre avec impact sur ma vie

Quels étaient les livres avec une impact sur ma vie?
je me suis demandée hier encore une fois.

Ana Karina, par Tolstoi, m'a poussé sur une choix de vie important : re-essayer la vie familiale au lieu de rester avec mon amour.

A cause de Jokai et ses cent romans lus dans mon adolescence, je me sens plus hongroise que roumaine et il m'a donné un courage d'être différent. D'aider les autres. Une certaine vue sur les relations humaines.

Dumas ? m'a fait découvrir des pans de l'histoire français. J'ai lu ses livres avec ravissement déjà en hongrois puis en français, mais il n'a pas eu d'impact sur ma vie.

Shaw, dans ses pièce de théâtre et ses merveilleux préfaces, m'a montré l'hypochrisie et m'a appris ne pas croire aux apparence et aux étiquettes. Au catégorisations des gens. Le héros ne pas celui qui paraît ou fait semblant. Le sage non plus.

Racine a touché mon âme romanesque avec certains de ses vers qui résonnent encore en moi. J'aurais voulu être Benerice.

Heine, dans son poème sur la douane "je porte la contrebande en moi" j'y pensé souvent.

Klemperer, dans ses journaux écrits dans la période affreux et dangeureux qu'il a traversé. Le courage qu'il eu d'écrire sur soi et ses sentiments (même mesquins, qui le rend humain) et sur les autres autour de lui (tous les allemands n'était pas de loin méchants). Oser et témoigner et l'importance des détails dont on ne se rend pas compte quand on écrit.

Tout comme JJ Roussau : ce qui m'a frappé le plus dans ses Confessions était le rouban qu'il avait volé et à cause de quoi on a concédié une petite bonne. Il ne faut pas être ou paraitre sympa pour qu'il reste un impact et un témoignage fort.

Màrai, m'a touché profondément par le récit, dans son journal 1944 1945 de cette petite juive mise pour la cacher dans un pensionat catholique, dont peu connaissent la véritable identité, et qui à la fête de l'école récite fièrement : "je suis hongroise!". Mais aussi ses écrits dans son journal, quarante ans plus tard quand il se rend compte de l'importance de son épouse dans sa vie, durant l'agonie de celle-ci.

Nora, Maison de poupée par Ibsen, une pièce de théâtre que j'ai vu et revu et relu. L'importance d'être soi-même et l'impact de quelqu'un qui vous trahit tout en faisant semblant de vous aimer.

Walt Whitman dans un de ses vers disait "Dis-moi ce que tu n'a pas dit à personne" et dans l'autre "tu es l'être le plus..." Il m'a poussé d'écrire dans mon journal ce que je n'avais dit à personne. Et continue. Son impact reste toujours en moi.

Il y a aussi un poème écrit par quelqu'un dont je ne connais pas le nom "That woman is a succes" s'appelle. Dans lequel il dit, elle dit, que celui qui essay laisser les situations un peu mieux qu'ils étaient avant... un jour j'essayerai de le traduire ou le mettre ici en anglais. Je l'ai devant moi depuis que je l'ai découvert sur une carte postale en 1978.

Mais j'aime aussi Colette, Spinoza, Maurier (Rebeca, et pleins d'autres.
Mais aussi Coulter, Kanne, Stuart, Woodiwiss, etc romans d'amour ou amour détectif.

Et bien sûr les livres sur l'écriture, sachant que j'ai encore beaucoup à apprendre. Rainer : your life story.
McClanaham : word painting
Willis : deep revision
Novakovitch : Fiction writers workshop
Perry : Writing in Flow
Sol Stein : How to grow a novel
(j'en ai au moins cent)
(mais j'ai toujours n'a pas écrit ce roman...)

Un autre livre très important dans ma vie était celui de Werfel : les 40 jours de Musa Dag (ce passe pendant la persecution des azarbagians par les turcs) un roman où les personnages vient et tellement fort que malgré les années passés (mais je l'ai relu déjà) l'histoire et ses gens vivent en moi. Résister, quand tout parait perdu. Rester fidèle même quand cela heurte. et beaucoup d'autres choses y a dedans.

Sénèque, l'homme apaisé, lu en hongrois d'abord, et bien sur Ovide dont j'ai déjà écrit. Brell. Cyarano de Bergerac d'Edmont Rostand lu dans ma jeunesse. David Morell a écrit une livre sur l'écriture mais aussi eu courage d'écrire sur de fiction incorporant les tragédie de sa vie.

Perdue dans blogosphère

J'étais tellement dans mon ordinateur, que hier matin je ne savais pas que l'heure était changé. Mon ordinateur le savait, lui, mais je ne regarde que rarement l'heure qu'il montre discrètement dans un coin.

Aujourd'hui, photos de jeudi dernier et mon repas, non pas à MacDo mais dans un petit resto Chinois tout près. J'aime bien ce menu tout simple : salade, soupe avec plein de champignons cette fois, viands grillés divers et riz. Le plus souvent accompagné d'un thé à jasmin. Cette fois, fatiguée, j'ai bu un café.

mardi 29 mars 2005

Dix photos Caroline de Nord

Les dix photos d'aujourd'hui, tant en petit ici que plus grandes sur ParisBalade, ont été prises en Caroline de Nord, l'été dernière, tôt le matin d'une belle été.

Ce qui était le plus important pour moi dans ce voyage de cinq jours fait seule en voiture, c'est que j'ai constaté que malgré mes appréhensions je suis encore capable de conduire des longues heures toute seule, donc pas tout à fait ramolie à 70 ans.

En 1949 j'avais 15 ans

En 1949 j'avais 15 ans (image) Aujourd'hui, je peux utiliser une image, y pointer. L'ouvrir à côté. Ou y aller. Je le dois aux pioniers, aux rêveurs, aux réalisateurs, aux programmeurs. Et, je ne les oublie pas. Et, si j'avais voulu, j'aurais pu insérer ici l'image et non pas pointer vers elle.

Comment je lis

Depuis quelques jours, j'essais répondre à une question : Julie, qu'est-ce que tu lis? J'ai regardé autour de moi, à la montagne des livres m'environnant, que dire? J'ai même noté sur un papier ceux que j'aime mieux que les autres, une longue liste.

Puis je me suis rendu compte que les plus importants livres sont ceux en moi, et probablement de ceux-là que je parlerai d'abord. Mais avant tout, ou après tout, je réalise que le plus important est finalement "comment je lis".

En considérant chaque auteur un copain. Cela depuis mon enfance. J'ai toujours eu une relation un à un, amicale avec l'auteur et jamais considéré un livre "autorité" : je disais, en moi, sur marge, en bas, dans mon cahier, ce que je pensais, discutant avec celui qui l'a écrit.

Probablement pour cela que je commente aussi abondamment les blog des autres et espère toujours, (un jour tout arrivera) qu'on commentera ainsi le mien.

Pour le moment je lutte avec un livre sur "XHTML" et non, je ne l'aime pas. Non pas qu'il est mal écrit, mais je n'ai aucun affection avec lui. Ce n'est pas comme les livres de Biz Stone sur Blogging qui m'ont enchanté (et moins plu à Lionel pour le même motif) à cause que l'auteur parle de lui-même comme un vrai bloggeur d'après moi, enfin, c'est un être humaine qui écrit, d'égal à égal et non pas pour quelqu'un qui se prend pour "source autorisé ou authoritaire".

Bien sûr, on ne peux pas vivre juste avec ça ! Alors, je reprends de temps en temps des livres romantiques reposants et bien écrits, en ce moment, je suis dans un livre de Nora Roberts qui sait vraiment bien écrire. Ces livres là je les avale. Me perds dedans. Me repose entre plusieurs livres "sérieux". Quoique, qu'est-il plus sérieux dans la vie que le communiquation entre plusieurs et l'amour entre deux êtres ?

En regardant derières mes livres, j'ai retrouvé un très intéressant, j'ai commencé à le relire, enchantée. Il s'agit d'un livre publié en compte personnel par Ted Nelson et que j'avais eu la chance de rencontrer à un des conférences à Boston. Il vendait lui même ses livres.

Nelson est un rêveur et tout n'a pas allé bien dans sa vie. Mais nous avons besoin des rêveurs, même si c'est fort difficile de vivre de ça. Il a commencé d'écrire se livre "Litterary Machines" en 1981 et la version que j'ai acheté est un publié en 1987. Il décrivait, rêvait, ce que nous faisons maintenant. Je suis d'ailleurs sûr qu'il a énormément influencé par son projet Xanadu et ses idées et 'disciples' cette utilisation de hypertexte qui nous paraît normal maintenant.

Le fait qu'on peut incorporer une citation venant d'un autre, qu'on peut s'y relier, qu'on peut... il y a trop pour que je l'énumére ici. Une reflexion en profondeur de ce que devra être la communication, les documents de demain, quand ce n'était pas encore fait.

Il m'a fait réfléchir sur plein des chose et à travers ses explications sur le futur possible, souhaitable, rêvé alors seulement par lui, j'ai compris pas mal.

Je n'ai pas terminé encore son livre, mais je suis à moitié déjà. Il parle dedans, comme dans un rêve mais qu'on pourra atteindre un jour aussi de lien vers une image, une morceau de musique ou tout autre média. Et, déjà, comment se débarasser de 'junk mail' de liens non souhaités, de la possibilité de savoir où vous êtes liés mais aussi qui est lié à vous.

C'était presque combien, vingt cinq ans.

Il intégre dans ce livre aussi l'article complet si souvent cité (mais jamais en entier comme ici) de Vannover Bush (écrit en 1945) sur comment devrait-on communiquer en futur. Bien sûr, il a fallu plein des autres réveurs et plein des techniciens adroits pour qu'on arrive "simplement" à blogguer aujourd'hui. Mais je sentais, finalement, que dans cette entrée, je dois mentionner son livre, son projet Xanadu pas abouti tel quel mais dans une autre forme.

Je lis plein des livres différents. Et j'en parlera des autres une autre jour.

Je viens de la piscine, comme je l'ai déjà écrit d'ailleurs, être entre pleines de petits filles et garçons s'amusant dans l'eau et les encourager, m'a reposé la tête de liens et hypertextes.

Je n'arrive pas

Je n'arrive pas ce midi ouvrir le blog pour envoyer de texte, voici une image. Et le text l'accompagnant. J'étais avec dix-huit enfants, deux parents et enseignant, à la piscine. Enfants d'âge de Gabrielle, cinq à six ans. Une plaisir de voir leur visage et les aider, encourager.
J'adore nager, j'adore l'eau et j'aime encourage les autres pour qu'ils puissent un jour ressentir les mêmes plaisirs.

lundi 28 mars 2005

Bon fromage: le telemea roumain.

Il y a toujours de Telemea en Roumanie, l'année dernière mon amie Alina m'attendait avec ce fromage frais. J'en ai apporté même à la maison, mais il supporte mal le voyage.

Gens au travail


Off to deliver mail
Originally uploaded by Claudecf.

intitule Claude cette serie des images, dont j'ai choisi une. Son blog en anglais est Blogging in Paris. Elle est une institutrice à la retraite, vivant, actuellement, à Paris. Et vous savais quoi, sa mère de 80 ans bloggue, elle aussi. Elle affiche fièrement son propre blog. Ses images aussi vont la visite.

ROSEPARIS


ROSEPARIS par Giulia.

Vieux vieux Paris. Et Paris n'est pas gris, voilà un beau rose! écrit Giulia, qui vient d'ouvrir un blog, mais elle était déja une ancienne connaissance "flickerite" comme moi. Et d'après ses images, ayant la même sensibilité et un regard similaire sur Paris et les choses autour d'elle. Vaut le détour. Allez voir aussi son site sur Flickr. D'ailleurs, presque sûr, en clickant sur cette image, vous y trouverez.

Elle se définit, comme quelqu'un venant d'Italie, à travers Allemagne, en France où elle vit maintenant (probablement depuis des années déjà et travaillant en technologie.) Mais ses images et l'écriture est poétique et humaine. Chaude.

Qui est votre lecteur

Marie Chantal vient de publier une entrée à ce sujet, dans son blog Ile Esperanza. En cliquant sur le titre, vous arrivez dans son blog, ou alors, sur le nom du blog lire l'article et rester "chez moi.".Je ne vais pas donc recopier ce qu'elle écrit, mais elle m'a fait réfléchir de nouveau sur le suget, et réagir.

Je reprendrai ici, d'abord, ma réponse (commentaire) laissé chez elle.

Elle se posait deux questions.

La première, peut-on écrire en faisant d'abord soigneusement un brouillon et laisser mûrir. Je crois que si vous me lisez, revenez de temps en temps (sans laisser de message, comme les plupart le font hélas) vous savez que je ne le fais pas. Ou très rarement.

J'écris, comme disait Marie Chantal "au fil de la pensée", comme cela coule (avec un ou deux l?) Enfin, je vérifie des fois, comme maintenant avec mon dictionnaire anglais - français Hachette Oxford que j'ai acheté il y a quelques années et qui est toujours disponible sur mon pc, comme il avait été avant sur mon mac. Oui, c'est un seul "l". Mon ex avait marre (oui, deux r) de mes questions sans cesse quand j'écrivais ou corrigais quelque chose "dis, c'est le ou la?" et lors d'un Salon de Livre, il me l'a offert ce programme magnifique.

Je ne réussisais à copier mon propre commentaire du blog Esperanza, mais, comme je suis persistante, finalement, le voilà.

Commentaires:
julie70 a rabâché...

"je pourrais sauvegarder comme brouillon, mais le discours automatique est souvent révélateur" j'y crois tout à fait à ceci, mais de toute façon, malgré que je me décide souvent (et rarement je le fait même) écrire d'abord, vérifier, laisser murir, etc. je suis trop habitué à l'écriture "qui coule" pour sauvegarder d'abord.

Et merci, de m'avoir qualifié "grand public", j'espère pas "grand" mais large, différents les uns des autres.

Le deuxième sujet qu'abord cette entrée est à qui on écrit? Oui, lire les commentaires influence surement : si tu laissais quelque fois des commentaires, je saurais que tu me lis. Je penserais à toi aussi en m'adressant à ce lecteur (un pas plusieurs pour moi) composite qui est quelque part dans ma tête et formé par plusieurs. Pas tout à fait conscient d'ailleurs, puisque quand j'écris, ça coule de moi. Enfin, presque.

Rarement, je retourne, corriger quelque chose. Surtout, quand je pense pouvoir blesser quelqu'un, plusieurs. J'ai appris à faire un peu attention, plus qu'avant. J'espère au moins.

Je n'écris plus pour ceux qui me connaissent personellement, même si je sais certains qui me lisent. Et eux, sont plutôt un frein à ce que j'écris... Pardon. Penser à que dira mon fils... de sa mère, ou de Micheline qui trouve des fois que c'est trop... non, j'essais surtout à ne pas penser à eux. Bon, au pire, ils vont connaitre de moi des aspects inconnus.

J'écris à un personne (non, pas plusieurs) composite de ceux qui me laissent des messages et aussi divers que possible. Non, pas "grand public" mais "divers". Des gens qui ne sont pas comme moi, mais comprennent et ressentent des choses similaires. Qui ont vécus, ou un jour peut leur arriver, ce que j'ai vécu ou ce qui m'est arrivé.

Le pire était quand quelqu'un dont l'amitié j'ai cru il y a une année, a dit lors d'un repas (pour se faire mousser elle) "Moi, je suis écrivain, mais Julie, elle n'écrit que pour elle même." Inutile de dire que c'était la fin de l'amitié bourgeonnante.

Non, même dans mon journal, quelque part profond, il y avait un lecteur, des lecteurs. Depuis que j'ai douze ans au moins. Peut être, même avant. Même si souvent j'écrivais probablement à un autre partie de moi. Stéphanie a essayé un jour me l'expliquer mais dans ce blabla Jungienne je n'ai rien compris.
===
La fin de mon commentaire, je n'ai pas pu copier, donc je continue différement.

Qu'importe?

D'acc, on dit que il faut prendre au sérieux le mot publié. Mais je continuerai, dans le même esprit, c'est ça qui est important, n'est-ce pas?

Et à qui vous écrivez vous ?

Arrêtez-vous à y reflechir un peu. Qu'il soit dans votre tête ou en laissant des commentaires, chez moi, chez elle, dans votre blog, l'important que cela produisent un écho.

Des échos multiples, des vagues. C'est de cela que j'aurais voulu écrire depuis quelques jours d'ailleurs.

J'ai lu dans le blog de Pierre (lien en marge, puisque même en passant pas mal de temps, je n'ai pas retrouvé l'entrée dans laquelle il écrivit dessus) sur "combien des vies il a eu" et j'étais inspiré à écrire, reflechir déjà, sur combiens j'en ai eu, moi. Quelque temps après, j'ai eu un visiteur de Thailand, Nicolas n'est-ce pas ? et de nouveau, je n'ai pas retrouvé le lien vers son commentaire dans mon propre blog, pardon. Il me racontait, ses diverses vies qu'il a eu lui. Ce qui m'a fait énormément plaisir : ces échos, ces vagues de reflexion de l'un à l'autre.

Quelqu'un de nous dans la blogosphère provoque un remous et ça continue. C'est ça qui le rend si passionante, captivante. Important.

dimanche 27 mars 2005

La première fois

La première fois... c'est toujours spéciale. Plus de passion, plus d'appréhension. Tellement des émotions nous bouleversent.

Qu'il soit le premier la première journée d'école, le premier baiser, la première fois qu'on se sent trompé, la première fois qu'on... tous les premières fois sont chargés de pleines de choses.

J'avais presque 25 ans, un dimanche de Pâques. Nous sommes allées au marché et acheté des tomates, du pain et de fromage telemea : c'était en Roumanie. Puis, comme il faisait beau et nous n'avions où aller s'isoler de toute façon, nous sommes allées nous promener dans un petit bois autour de Bucarest. Il espérait, moi, sans lui dire, j'étais déjà décidé. Je n'allais pas coiffer la Saint Cathrine et j'étais de plus en plus attaché à ce garçon avec qui sortait depuis pas mal de temps déjà.

Quand il m'a proposé d'aller se reposer un peu l'après-midi chez son copain (qui n'était pas à la maison mais lui avait donné son clé) j'ai accepté. Je tremblais de peur et appréhension.

Puis, je me suis rendu compte que lui aussi, malgré que lui, était déjà experimenté. Mais pas avec une vierge, pas avec moi qu'il respectait...

La première fois, c'est pas toujours fantastique, même si cela peut être, un premier rencontre peut même, comme je l'ai écrit il y a quelques jours, tourner très bien. Mais bon ou mauvais, les émotions provoqués restent profondément ancrés en nous.

La première fois que nous avons regardé notre première enfant ensemble, puis, l'un l'autre, me reste aussi encré dans la mémoire, même si je ne me rappelle pas aussi précisement le jour, quelques années après ce jour de Pâques de 1959.

Mais il y a tellement de premières fois diverses dans nos vies!

La première fois qu'on conduit une voiture ou passe son permit (ou la première fois qu'on le rate : je l'ai raté au moins cinque fois, dire que je suis persistante). Et maintenant, je conduis très bien. Je le sais, tout le monde le dit aussi.

La première fois qu'on découvre quelque chose inconnu jusqu'alors, est toujours important. Les premiers pas sont hésitants, nous ne savons pas où mettons les pieds, ne savons pas comment les autres réagiront.

Même si vous arrivez une fois à soixante et dix ans et vous rencontrez quelqu'un qui vous était proche vingt cinq ans auparavant, la première fois, vous tremblez d'appréhensions divers, tous les deux. Et peut-être, un peu cela qui fait le charme innégalable des premiers fois.

samedi 26 mars 2005

C'est l'histoire de ma vie

L’histoire de ma vie
Est comme mon pays natal
Pleine de vallées et collines
De trous, abîmes et peu de cimes,
Quelques plateaux paisibles, heureux
Où l’on se croit au sommet du monde
Sans s’apercevoir qu’on est près du bord.

C’est l’histoire de ma vie

Je l’ai vécue et elle était pleine
De douleurs, regrets, échecs.
Aussi de travail, enthousiasmes et joies
De persistance, croyances et aveuglements
Également, déceptions amères, trop de fois
Et malgré tout, je ne regrette rien.

C’est l’histoire de ma vie

J’ai cru que je resterais toujours
Dans ma tranquille ville natale adorée,
Du paradis familial nous avons dû nous enfuir
Puis tournés en ennemi du paradis imaginé,
Parcourir, connaître et aimer d’autres lieux,
D’autres personnes, se faire d’autres amies.

C’est l’histoire de ma vie

En plusieurs pays je me suis enrichie,
Même les gens m’ayant heurtée m’ont grandie.
Maman m’a élevée être indépendante
M’a appris tôt : mes actes ont des conséquences
J’ai assumé, tombé, mais à chaque fois rebondi,
Longtemps après… ou l’heure qui a suivi.

C’est l’histoire de ma vie

Mon père m’a appris ne pas renoncer
Des circonstances profiter, longtemps résister
Mes dents serrer, monter et chanter
Même quand on a mal, tenir et sourire,
Devant l’adversité faire face et ne pas s’enfuir.
Mes amies m’ont aidé à m’épanouir.

C’est l’histoire de ma vie

Mes maris m’ont aimée puis m’ont trahie,
Mais les amies ont accompagné toute ma vie
M’ont soutenue, consolée, écoutée, racontée
Malgré moi souvent la vérité m’ont montrée.
J’ai agi selon ma tête, souvent selon mon cœur
Je ne regrette ni raisonnement ni emportement.

C’est l’histoire de ma vie

Pleine des projets pas trop mal réalisés
Pas seulement de rêves, mais des réalités.
Deux magnifiques enfants et cinq petits,
Deux livres publiés et plein de textes écrits
J’ai aidé à chaque fois que j’ai pu
Au moins autant qu’on m’a épaulée.

C’est l’histoire de ma vie
Ouverte. Décrite beaucoup si pas tout
Je l’ai pensée, même si jamais assez
J’ai aimé, plusieurs fois adoré,
Je ne regrette même si je me suis trompée.
J’ai haï, et m’en suis libérée en n’y pensant plus.
De mes amertumes, l’apprentissage me sortait.

C’est l’histoire de ma vie.

Le long du trajet tortueux et sentiers non battus
Les livres et leurs auteurs m’ont accompagnée.
Les récits, les romans et mes poèmes préférés
M’ont enchantée, aidée et m’ont éclairée,
M’ont fait réfléchir et ma vie approfondir,
Ils m’ont aidé à vivre et décrire l’histoire de ma vie.

jk 2003

Fleurs au bord de ma fenêtre

Fleur dans le bord de ma fenêtre pour tous les visiteurs de ce blog qui que ce soyez.

Nouvelle generation


New generation 3
Originally uploaded by Julie70.

Gaby aussi

vendredi 25 mars 2005

Espace de travail de loin

Voilà mon bureau de plus loin, mon Mac ne me sert plus pour le moment, mais n'est toujours pas loin. L'imprimante Canon je devrais changer un jour. Le scanner Agfa n'est pas beaucoup utilisé depuis que j'ai mon Sony digital, mais pour des photos anciennes, c'est toujours utile. Même le Laserwriter ne me sert plus ces temps-ci qu'à tenir des papier, photos, etc.

Un petit micro pour les vidéos que j'aime commenter seul. A quand les vidéos dans nos blogs? Ca viendra, n'est pas?

Et bien sûr, devant moi les dessins de mes petits enfants et près, les images de mes petits fils qui sont loin. Non, ils restent toujours près.

J'espère bientôt pouvoir bloguer du jardin, devant ma fenêtre, j'ai un fil assez longue, mais pour le moment, le modem ne se déplace pas. Je peux toujours préparer un text.

Images en marge

J'ai écrit un text : il a disparu. Alors, le voilà de nouveau.

Avez-vous observé qu'en marge de ce blog les dix images changent pratiquement chaque jour. C'est en fait un fil vers mes dix dernières images envoyés à Flickr, mon site d'images et rencontres d'autres photographes.

Je viens de découvrir que je pouvais aussi choisir entre les dernières images d'un group (set) fait par moi ou même sur des mots que je donne aux images (tag). J'experimenterai avec cela dans mes autres blogs d'abord.

Mais déjà, je me suis rendu compte que en ajoutant des images au 'set' Jardin de plante dans la pluie, automatiquement elles étaient ajoutés à diaporama que j'avais publié dans ce blog.

Aix en mai

Voilà c'est l'un de mes images préférés, de Aix, fait il y a presque un an.
Scène de rue.

Veille technologique

Mon fils vient de me faire un cadeau énorme ce soir, juste avant que je parte de chez eux.
Il m'a dit:
- Maman, t'es en train de faire un excellent veille technologique. Avant, c'étaient les blogs, maintenant les Flickr.
- A mon âge...
- Mais non, ne dis pas ça...

Mais en fait, c'est ce que je faisais il y a dix ans à CNAM, et avant cela pour ma société. Découvrir ce qui vaut la peine, ce qui est nouveau et fascinant. Et inspirer les autres de l'utiliser.
Mais en fait, cela m'inspire d'écrire d'autres cadeau que j'ai reçu de mes enfants à travers les années, cadeaux innoubliables.

Comme la lettre que ma fille m'a envoyé en Amérique de France, elle avait seize ans et elle était pour année avec son père. Je l'avais porté avec moi, jusqu'à elle s'est déchiré en morceaux, puis les morceaux jusqu'ils ne sont pas tombé en poussière. Hélas, je n'avais pas encore le reflexe, ou possibilité de photocopie. Elle disait: maman, n'oublie pas que t'es énergique, intélligeante, n'oublie pas que tu es jeune, que etc. et, ajouta-t-elle à la fin "ne laisse personne te rappeller tes défauts" tu es fantastique. Quelque chose dans ce genre mais deux pages en détail.

Comme mon fils qui m'a demandé d'aller voir ou être chez moi avec sa fille, "ce sera important pour sa vie d'avoir ton influence". Que dire d'avantage? C'est les vrai cadaux qu'on peut offrir.

jeudi 24 mars 2005

Seul

Il pleut dans mon coeur et au jardin des plantes

Il pleut dans le Jardin des Plantes et dans mon coeur, par Julie70

Un slide show au clic sur image ou sur le titre.

25-mars-1949

Il y a 56 ans
Je n'ai pas changé tant que ça en tous ses années : j'aime toujours ce qui est nouveau. Mon appareil photo numérique, les blogs...

Blog sur le passé

"la naissance d'une croyance": cette entrée de journal d'une fillette de 14 ans et demi, intitulée ainsi seulement aujourd'hui, n'est pas comme vous avez pu imaginer, si vous n'y êtes pas encore allés dans mon blog publiant, lentement, mon journal d'antan, sur la religion. Même si en relisant ce que j'avais écrit à mes quatorze ans me paraît d'une foi fervente.

Je suis émue, malgré tout ce que je sais maintenant, de cette fille que jadis j'avais été. Tous les jours, j'ajouterai les épisodes suivants, qui, peut-être, culmine si on peut dire ainsi, dans le texte "la femme du dauphin" que j'avais déjà mise dans ce blog-ci, écrit récément.

Mais en fait, l'histoire de croyance, celle dont il s'agit dans ce journal, journaux-là, s'arrête avec la revolution hongroise, comme vous allez voir, si vous êtes intéressé de suivre l'histoire (interne) d'une jeunne fille vivant de l'autre côté de rideau de fer.

Je suis tellement éloignée ajourd'hui de cette jeune fille, enfant encore, mais quelque chose dans son enthousiasme (même si à chaque fois pour autre choses) est restée en moi.
Soudain je me vois dans le soleil d'après-midi frappant dans la pièce pendant que je pianote sur mon clavier.

mercredi 23 mars 2005

Ile Esperanza

Marie-Chantal me rendant une visite de son blog Ile Esperanza me demande que dire et quoi pas? Comment je fais, comment j'ose? Voilà ma réponse:

Ton commentaire m'a inspiré un texte que j'ajouterai au plus tard ce soir (pour le moment c'est trop long). C'est un problème "combien dire, que dire". Vivant seule, j'ai choisi la transparence. Comment autrement, dire ce que je veux dire. A quoi servira autrement ce blog? J'espère ne pas trop choquer mes enfants ou qu'ils ne me lisent pas... Mais j'ai l'impression à travers mes récits d'apporter quelque chose à ceux qui me lisent.

Divers Julies


DiversJulies par Julie70
mieux?

Fonds de tiroir ou table de matière

Au temps préhistoriques, quand j’ai commencé d’écrire dans ce blog, j’ai publié une portrait de moi, un peu coquine, préfigurant un peu, sans que je sache alors le ton que prendra ce blog. Et une autre image de mon salon, indiquant « je vous accueille et ouvre le cœur, » je parlerai ouvertement.

Mais dans les profondeurs de ce blog si vieux des « trésors » se sont peut-être enfuis, me suis-je demandé ce matin, et même moi, je ne me rappelais plus de mes propres textes tapis entre les images ou entrées courtes.

Ce matin, poussé par le commentaire d'un nouveau lecteur de mon blog Nicolas de Thailand,qui écrit de là-bas "Blog de Beton" je me suis mise à ressortir quelques textes me présentant nettement mieux qu’un courte profil. Je vous l’offre ici, et dans le marge à la place des « derniers textes » qu’on peut revoir d’ailleurs facilement.

Une sorte de table de matière servant à un nouveau venu en visite ou même pour moi. Pour tous qui voudraient les retrouver. J’ai dû faire une choix, à vous d’en ajouter d’autres ou me signaler qu’un tel ne vaut pas la visite.

janvier 05
Vie après 70 ans

février 05
Deux vieux ensemble
Je n'ai pas pu
Combien de vies j'ai eu?
La enème vie
L'éléphant de Stéphanie
J'ai paniqué
Femme du dauphin
Il neige à Paris

mars 05
Parole d'enfant
De quoi je me souviens
Cent façon de montrer l'amour
La pomme de la connaissance
Livres aimés
Mes divers blogs
Les baisers
Bouche à l'oreille

La prochaine fois je me mettrai à rassembler tous les blogs dont j’ai parlé depuis que je fréquente le blogosphère. En passant rapidement, je me suis aperçu qu’il y en a pas mal où je serai moi aussi intéressé retourné plus souvent pour une raison ou l’autre.

Bien sûr, j’en ai une nombre encore plus grand dans mes favoris, mais tellement que je n’arrives même pas moi à m’y retrouver.

mardi 22 mars 2005

Les sites du jour

Il y a une vie après 70 ans [blog]
Mildiou SDJiste confirmé
Localisation: Marseille Posté le: 10 Mar 2005 21:26
Sujet du message: Il y a une vie après 70 ans [blog]
__________
Il n'y a pas d'age pour bloguer et c'est super chouette : http://julie70.blogspot.com/
(je suis très blog en ce moment)



Merci Mildiou, qui que tu sois, je n'ai pas réussi à retrouver ton blog à toi.
Si passe, c'était jeudi dernier.

Blog de beton

Le blog de Nicolas de Fontenay de Bangkok, Thailand, écrit, bien sûr en français est plein de photos et passionant. J'ai commencé à le lire dès le début, septembre l'année dernière : il y a tant a lire, mais cela vaut la peine.

C'est fou, combien des gens ont commencé à blogger depuis peu de mois. Quique, il a déjà six mois : j'avais acheté la recharge de mon telephone portable alors, j'ai dû aujourd'hui, le renouveller. Et, j'ai changé, de même occasion, de tête. Mais, de cela, demain.

"Après le marché"


Mais au moins, ces femmes d'en haut agissent et font autre chose que juste tendre la main, ce main appercu soudain jeudi, qui m'a profondément choqué. J'admire ces femmes (et à Paris, le jeudi avant j'ai vu un homme) de tous les bords qui récupérent ce qu'ils peuvent, agissent. Luttent. Ne s'affallent pas près d'un bouteille de vin. Mais, quelquefois, moi aussi, je reste au lit, à la maison, des jours entiers, alors... mais, mais, ensuite je me lève et fais, m'accrochant à un brin d'herbe.




En fait, je me suis souvenue pourquoi je suis fascinée de ses scènes "après le marché". Je suis allée jeudi au marché rue Monge, j'ai regardé d'autres gens discuter au café du coin où je me rencontrais en 1975 avec Stephanie. C'était juste après ma séparation de mon mari. Je lui racontais mes aventures et mésaventures. Elle me donnait de courage. Et une présence amicale constante.

Et me racontait, elle qui n'habitais plus la maison vis à vis, comme pendant la guerre, ses propres souvenirs de 1940 et 41. Elle y était avec son mari, tapissier, et ses trois enfants. L'atelier de tapisserie était, avant la guerre, justement dans le cour de cette maison, place Monge, près du marché où je me suis promené jeudi dernière.

Ensuite vient les lois anti juifs. Ils n'avaient plus le droit de faire leur marché, plus le droit de sortir les heures quand le marché était ouvert non plus. Mais elle avait des bouches à nourir. Trois petits enfants en plus de son mari et le quatrième en route.

Alors, un marchant sympa et bon, lui laissa sous les cartons après le marché quelques denrés pas tout à fait abimés.

Mais ensuite, quelqu'un les dénonça et un autre les avertis, ils durent s'en aller en hâte, trouver un abri chez un prêtre calviniste qui les hébergea contre la travail en résistance qu'elle dû faire. Jusque jour où portant des armes dans sa besogne, elle tomba sur un officier SS au coin d'un rue. Elle me dit que si son fils eut des problèmes nerveux, c'était à cause de ce choc.

Elle était enceint de huite mois.

Oui, je pense à elle, essayant à trouver quelque chose à manger après le marché quand je vois ces femmes, ou l'homme aperçu fouillant une semaine avant.

lundi 21 mars 2005

Et souvent, je prends

mon petit dej au lit, comme aujourd'hui aussi, ce 21 mars, premier jours de printemps : photos pour le groupe "un jour de notre vie" sur la site flickr.

J'apprenais hier soir que FLICR vient d'être vendue à Yahoo.

En réalité

chaque matin. je bois du ness (et pas le deca)

Baguettes frèches

de matin: curieusité pour l'étranger.

Mes favorits sur le "Flickr"

Images trouvés

Pour les voir cela et d'autres de mes favorites en grand "réelle",
clicker ICI cela vaut vraiment la peine.

Le bouche à l’oreille

De site en site, c’est de bouche à l’oreille. Une des meilleures façons à découvrir une nouvelle perle rare : le blog de quelqu’un l’écriture duquel résonne en moi. Mais ce n’est pas le seul moyen. Je peux cliquer sur un mot de mes préférés et trouver quelqu’un avec l’intérêt similaire.

Hélas, les mots ont double voir triple sens !

Je voulais découvrir, dieu sait pourquoi, d’autres de mon âge, voir ce qu’ils écrivent. J’ai mis donc «senior» à tout hasard. Je tombe aussitôt sur le blog d’un jeune écolier «senior».

J’ai eu plus de chance avec les mots dans le site d’image de Flickr (ils ont annoncé hier que c’est vendu à Yahoo), en cherchant par mots clés, j’ai découvert des groupes intéressants, des nouvelles personnes et images fascinantes.

J’ai aussi essayé ma ville, et là, je suis tombée sur un blog intéressant, moins personnelle que ce que je lis d’habitude, mais j’ai plusieurs facettes et je peux sortir de mon cocon, cela ne peut être qu’enrichissant. Sauf, quand je mets, sans savoir, le pied dans le blog d’un pirate.

Je n’ai rien contre le pirate qui «emprunte» et test, apprend.

Par contre, quand ses «blagues» vont (pour se prouver ou à ses copains?) jusqu’à ajouter un bouton. Détruire ce blog sur le tableau de bord d’une mamie vulnérable, ou même, mettre le code détruire derrière un qui affiche «créer un blog», là je trouve que trop c’est trop.

Peut-être, je me trompe. M’imagine.

Aucun «jeune boutonneux» comme disait l’article parlant de moi (ce n’était pas sympa, d’acc), ne peut en vouloir à une mamie de 70 berges qui en plus n’écrit pas d’un français correct. Les boutons d’adolescence s’effaceront, hélas pas ceux de la vieillesse.

Mes rides se creusent davantage chaque jour, la peau s’amollit. Je ne récupérerai plus jamais ma jeunesse. C’est le cœur qui reste jeune. Quelquefois, l’esprit aussi. Alors…

Suis-je paranoïaque? Je ne sais pas. J’essaierai d’oublier, même si je m’aventure avec un peu plus de craint «hors de ma sphère.»



Je me suis rappelée que c’est à l’Internet que je dois mon divorce.

Mon mari (ex) y avait trouvé quelqu’un qui le fascinait, de l’autre côté de l’Atlantique. Comme les banques lui refusèrent de payer régulièrement à celle-ci 1000 dollars par mois, celle-ci le mit finalement en contact avec une personne vivant pas loin, ayant besoin des papiers.

Il était marié? Qu’à cela ne tienne! On l’a influencé, il m’a poussé au bout. Pour que ça l’air que c’était 'moi qui le voulais'.

Oui, on ne sait jamais vraiment si ceux se disant nos copains sur Internet le sont vraiment. Mais… Dans la vie, face à face, sait-on davantage? Sait-on vraiment?

Avec la première impression, vrai ou faux, mais encré en nous, on ferme souvent les yeux devant tout le reste. Je l’ai fait. Je sais.

Je me suis trompé… moi-même, et cela, oui Micheline, tu as raison dans ceci, malgré mon propre intuition qui criait «gare!»

Par contre, tu n’arrives pas à comprendre, mais en dépit les souffrances et amertumes qu’on décrit mieux dans les récit ou journal que les joies éprouvées : «je ne regrette rien, ni le bon ni le mal» comme chantait, je crois, Edith Piaf.

J’ai eu des moments, jours, voire mois d’intense bonheur. Personne ne peut le prendre ça de moi ! Oui, je me plains d’eux.

Oui, (excuse-moi, mon fils), mais ton père non seulement me trompait, mais il m’a trahi. Il a surtout tout fait pour m’abaisser, ébranler ma confiance.

Oui, mais… puis-je pour autant oublier l’amour dans les champs de marguerites?
Sa gentillesse lors de la mort de ma mère?
Ses biceps bronzés, musclés ?
Ses yeux bleus rayonnants de chaleur après l’amour dans le compartiment (non recommandé) de train lors nos voyages de noce?
 Puis-je oublier la fierté avec lequel il m’offrit de son premier salaire une petite robe d’été acheté au marché (que j’ai conservé en souvenir)?
Ce regard et sentiment d’ensemble, après la naissance de notre bébé?

Et même, après notre séparation et divorce, nos remariages, il me regardait toujours comme «sa femme» prêt à me défendre au besoin. Alors…

Oui, Paul (ce n’est pas son vrai prénom), a vécu trois ans sur mon dos. Oui, il a trahi ma société, coupé sous ses pieds le branche sur lequel il était assis. Me mentait sans cesse, non seulement «je t’aime» mais presque tout était faux ou exagéré de ce qu’il disait sur lui-même aussi.

Oui, mais… moi, je l’aimais. Profondément, sincèrement.

J’étais fière qu’un homme comme lui (tel que je le croyais être) m’apprécie, m’aime, me cajole, me mitonne des bonnes petites plats. Va avec moi en vacances. Quand il n’était pas ivre (ou drogué, que sais-je, «il se guérira») j’étais heureuse avec lui. Pourquoi? Comment?

Il faut regarder seulement la photo de cette femme, tout arrondie (cause cuisine au beurre de monsieur que mon organisme ne supporte pas bien) mais rayonnante, confiante, bien dans sa peau. Et après? La voilà de nouveau mince, mais aigrie, l’amertume, heureusement pas inscrit de façon permanente sur le visage.

Oui, je me suis réveillée de ce conte de fée aussi, mais au moins dans ma tête, je l’avais aussi vécu. 'Rester ensemble pour la vie, vieillir ensemble' - j’y ai cru, au moins trois fois dans ma vie.

Et la dernière fois ?Micheline m’a dit samedi (elle a lu tous mes journaux avec les récits que j’y ai ajouté) «mais il a hurlé devant le stand de ta société dès le premier jour, tu auras dû te méfier!»

Et alors?

Je n’aspirais plus de la vie, après 55 ans, que quelques jours, quelques mois de 'printemps' que la vie veut bien me donner.

Bien sûr, j’étais naïve. Et alors?

J’eus beaucoup plus de bonheur. Plus de quelques mois.

« Mais avec haut et bas » me dit-elle. C’est vrai aussi. Mais quel couple ne les a pas?

J’ai rencontré un être plein de savoir, culture, profond. Attentionné (enfin, au début, très). Il a su m’étudier. S’adapter. Me conquérir. M’apprécier. (Au début).

Oui, après, il a ressenti ce qu’il appréciait.

« J’avais fait semblant », me dit-il après notre séparation.

Peut-être, peut-être pas.

Les jours se sont enchaînés en mois, puis années. J’appréciais le bon, fermais les yeux au reste. Non, je n’ai pas oublié les heurts non plus. Et c’est trop près pour ouvrir les blessures à peine cicatrisés et laisser échapper les bons souvenirs aussi, mais…

Je me rappelle aussi d’un profond sentiment de plénitude, cette après-midi tiède quand sur la Butte Montmartre, lors un de nos promenades, il me montra une branche brillant sous le soleil couchant, vibrant d’une légère brise : « je te l’offre », me dit-il. Il m’a offert ce moment.J’ai aussi encore dans la bouche la saveur de prune mure ramassé par terre dont il m’offrit la moitié, et l’odeur de foin près des champs, la couleur du ciel avant le coucher. Et dans l’oreille, une musique de Schuman qu’il jouait au piano spécialement pour moi.

J’aurais laissé la méfiance me dominer, ma vie aurait été grise, les années passant, s’enchaînent. Il ne m’en reste tant que cela ! Non, je ne vais pas m’enfermer dans mon petit coin, me méfier de tous. Il y a tellement des gens bien et des facettes fantastiques en tous. Ceux de bonne volonté sont prédominants dans le blogosphère, photosphère, comme dans la vie « réelle ».


Encore un long texte de Julie. Déclanché par «de bouche à l’oreille» (Laurent en écrirait un toute autre histoire dans son blog!)

Ah oui, je n’ai pas encore appris à m’exprimer en deux ou trois paragraphes percutants comme par exemple Pierre dans son blog. Peut-être bien, avec le temps, cela arrivera aussi. Mais sur mon Word, tout ceci occupe moins de deux pages.

Jour Amour

J'aime glaner de blog en blog, de copain lecteur à copain lecteur, c'est ainsi que je découvre des trésors. Ce matin, voilà quelques lignes seulement d'oeuvre de Bernard que je ne connaissais pas il y a quelques heures :
Elle sourit.

Elle est l'aube et le crépuscule.

Elle rit.

Allez le lire en entier chez : Bernard : Jour Amour

dimanche 20 mars 2005

Bonne soir

Late afternoon in my garden
Late afternoon in my garden,
originally uploaded by Julie70.
derniers rayons de soleil devant la maison

Mais le soir...

les fleurs se sont raprochés de nouveau!

Mes Images "Joy of life"

Pour le prix 1 an chez Flickr

Fleurs de mon jardin


L'après-midi de dimanche, déjà prend ses distances et l'autre penche sa tête tristement...
Pour regarder les fleurs de mon jardin, en diaporama, cliquez sur le titre.

One Pulls Back Already

Ou toutes mes images
classés par "set" (sujets) à Flickr
Julie70

Tendress de matin

Puis, le lendemain matin (ce matin), je les trouve plus ouvertes, et se touchant, les uns l'autre.Les mêmes fleurs que hier étaient encore timides...

Encore timides


Ces deux, tendent l'un vers l'autre.

Hier, conférence APA

J'ai rencontré Micheline hier à la conférence APA, rue d'Ulm "comment l'écrire" était la théme ce samedi. Nous avons eu des discours et discussions intéressants et divers.
Il y a plus de mille manuscrits autobiographique ou journaux déposés à la Grenelle, près de Lyon et le premier conférencier nous a parlé un peu de leur diversité.
Puis, la suivante, (je mettrai les noms plus tard ici) des atéliers d'écriture autobiographiques divers, allant de l'école à prison, et dans les maisons de très vieux (près de cent ans). Ensuite, un universitaire, dans son langage, mais presque toujours compréhensible, nous a parlé comment faire écrire sur eux même dans un groupe des alcooliques. Tous les deux, ont accentué l'importance de groupe et de réaction immédiat à ce qu'on écrit.

J'ai ajouté, oui, dans le blogosphère aussi, on a presque aussitôt un echo, une audiance, on sait que quelqu'un peut lire donc un responsabilité accompagnant la possibilité de le faire. C'est dur de parler de blogs pour ceux qui ne l'ont pas vécu, j'étais accompagné par un murmur "encore des blogs"! Puisque j'en ai parlé deux fois dans la journée de la même chose. Je vais préparer quelque chose de plus élaboré pour la conférence de mois de mai à Marly dans le cadre de "carte blanche" que nous allons proposer sur les blogs, comme moyen d'expression permettant une réaction immédiat des lecteurs. Avez-vous une idée comment l'appeller pour que ceux n'ayant jamais entendu des blogs viennent y participer ?

samedi 19 mars 2005

Née en Transylvanie

Je viens d'ajouter des photos de printemps derniers, faites quand, après trente ans, j'ai osé visiter ma ville, Cluj en hongrois Kolozsvàr.
Que c'est vrai !

Les baisers

Exercice d’après Bonni Goldman sur une page ouverte à hasard.
Aujourd’hui : les baisers, embrasser.

Elle rappelle dans sa introduction que les baisers peuvent être : passionnés, humides, durs, lentes, taquins, tendres… et ajoute, que cela peut constituer une bonne exercice pour les scènes entre deux.

Entre deux ? Oui, c’est bon.

Pas quand ce n’est que reçu, forcé, ou donné et refusé même sans parole.

J’ai mis longtemps à oublier, puis à me rappeler de ce premier bouche sur la mienne, reçu à la sauvette du garçon m’arrachant mon parapluie sur la rue. J’avais huit ans.

Aussi incroyable que cela peut paraître dans les temps d’aujourd’hui, j’eus 23 ans au prochain baiser et qui me dégoûta aussi. Et le garçon, qui me plaisait, ne su jamais que c’était pour moi le premier baiser tant attendu. Non seulement c’était de nouveau à la sauvette, et d’une bouche avec goût fort de cigarettes, mais avide, il voulait trop à la fois et sans tendresse.

Il n’y eu pas de suite (et il a poursuivi rapidement ma copine).

Pas de suite ?

Quelques semaines plus tard je rencontrais Simon. Il su être tendre, apprécier mon amitié, me tourner la tête, patienter même, pousser. Avec lui, j’ai appris les merveilles des baiser. Au parc, la rue, sur un banc, adossé d’un mur. C’était une période fantastique ! Pour moi. Dur, paraît-il, pour lui. Je ne voulais pas aller plus loin.

Tout mon corps se réchauffe pourtant en me rappelant de lui et de nos baisers passionnés et tendres. Oui, ce n’était plus unilatéral et je m’y suis mise entièrement. Ah, les souvenirs ! Mais comme je ne cédais pas, nous rompîmes.

Arriva ensuite Sandou. Pourquoi pas essayer avec lui aussi ? me suis-je dit naïvement. C’est un garçon gentil, comme il faut. Même s’il ne m’enflamme pas comme… Je ne savais pas où je mettais les pieds!

Deux enfants et dizaine d’années plus tard, nous nous séparâmes et je me sentis finie, vieille, usée. J’avais déjà 41 ans!

Ce fut lors une conférence qu’il donna à mon travail que je rencontra Ab et sa main volant sur le tableau noir me fit frissonner. Après la conférence, je le laisser m’apporter une chaise.

D’une chose à l’autre, dîner, promenade, (il ne connaissait pas Paris) nous nous sommes retrouvés sur le butte Montmartre et, à 41 ans, au coin de la Cathédrale Sacré Cœur, soudain, je me suis sentie jeune de nouveau ! Ah, ces baisers de minuit sous le réverbère ! Ces baisers à n’en pas finir dans la voiture, devant son hôtel… Halte. Je ne raconterai pas davantage.

L’exercice finit là. (Mais le lendemain matin je rayonnais et il me l’a fait observer me tirant devant le miroir.) Et, j’avais appris aussi autre chose : il ne fallait pas se connaître pendant des années ou mois pour qu’il reste un souvenir à vie.

Nous nous rencontrâmes de nouveau une année plus tard et il me montra New York que je ne connaissait pas : ce fut donc tout à fait réciproque. Ces jours de promenade main en main admirant les gratte-ciels ou flânant dans Greenwich Village furent inoubliables.

Et je ne me sentis plus vieille du tout. Je n'avais "que 42 ans !"

Mon blog est retrouvé

J'y reviens, comme vers une amie chère et cela me rechauffe le coeur. Je dois tout fois me rehabituer, je ne sais pas bien comment le prendre. Mais, me voilà. C'est quand même connu, même si ces jours-ci, j'ai essayé à m'en distancer pour que l'absence me fait moins mal. Tous mes déchirures surgissent quelque fois, des traces qu'on croit fermé, guéri, oublié. On porte tellement des choses en nous qui sont bien profondes et bien cachés... en général, mais se font sentir - et hors mesure - s'en qu'on leur demande.

lundi 14 mars 2005

Le TiRoiR Du BuFFeT

Merci Pierre pour ce blog entre tes liens, Le TiRoiR Du BuFFeT ! chaque jour apporte des nouvelles plaisirs et découverts. Et non seulement dans le blogosphère, mais dans la comunauté si bouillonant de site image Flickr où je suis adhéré dorénavant à plusieurs groupes (les deux derniers : marchés et autoportraits). Je découvre là ausi des images merveilleux, des êtres divers.

La seule problème, bien sûr, que je passe trop de temps devant mon écran Sony. C'est quand même mieux que si j'avais un télé, n'est-ce pas?

dimanche 13 mars 2005

Tous les blogs

Tous les blogs ne doivent pas paraître les mêmes, voilà un sur lequel je tombe par hasard "blabla" je ne comprends rien (quelle langue cela peut être) mais malgré qu'elle l'a fait aussi avec le Blogger, regardez son aspect ! je suis restée béat d'admiration. Eh, oui, ce blog a de la personnalité.

Une site par jour encore

viviPanda a fait un "spécial Julie70" le 12 mars dans lequel elle m'explique qu'elle n'est débutante que dans Blogger, sinon, elle a déjà construit plusieurs sites, c'est son métier.

J'ai découverte en allant là, que "Mildioui" a proposé le 10 mars mon blog "site de jour".

Il y en a plus qui lisent donc ce que j'écris, mais je ne connais que ceux qui me laissent des commentaires et m'écrvient des lettres. Merci pour tous les autres, et faites-moi savoir si je n'écris pas trop longument.

Mes premiers trois blogs

 L’importance des échanges

Jusqu’à maintenant, en trois mois j’ai créé trois blogs.

Trois facettes de moi, même si j’en ai plus.

C’est déjà trop à entretenir, et, sûrement trop à demander à quelqu’un à les suivre tous. Mais peut-être, avec le temps, chacun aura son propre audience ?

Il y a de la vie après 70 ans, c’est moi, maintenant, même si je parle de passé qui vit en moi, c’est spontané, même si j’ajoute, rarement, des anciens textes.

Mon deuxième blog, feu 2004, initialement pour raconter ma soixante dixième année dont j’eus tellement peur et que j’ai fini si bien, rebaptisé pour le moment 1944 à 2004 (devenu Retroblog), sera consacré aux passé, journaux et récit. Je devrais le rebaptiser les deux encore, parce que le web fait d’étrange chose avec les caractères non anglo-saxons. Honte à lui. Mais bon…

Quelques uns des meilleurs noms ont déjà été prises, comme « Ca fait rien » Par contre, dans pour parler de passé, l’ordre inverse me dérange. Trouver le début ça va mais revenir, c’est ardu. Je ne sais pas encore que faire, mais l’expérimentation et les obstacles à surpasser, les uns après les autres, font parti de l’attrait du blogosphère. (ps D'ou Journal de Jeunesse dans le 'bonne' ordre.)

Je devrais me calmer un peu et étudier davantage des blogs divers, mais je suis trop prise par ces premiers élans caractérisant toute passion. Aveuglée, comme au début d’un grand amour, je fonce en avant.

Le troisième blog était démarré pour le monde anglophone et même déclaré fini, avant qu’il ne prenne un autre but et nouvel élan. Grâce à photorécit de création de bonhomme de neige dans le blog de Capucine et à un lettre reçu de Egypte. C'est devenu ParisBallade (oui, avec deux l) pour le moment. Un photoblog, plus photo que texte les expliquant. Aussi un terain d'expérimentation : j'ai réussi hier d'y ajouter un lien menant directement à un diaporama. Un qui démarre aussitôt, un autre permettant choisir, se promener dans mes photos avant. PS Suivi par Traces

A qui écrit-on ?
Pas à nous-mêmes (pour cela un journal intime suffira) et même alors, c’est à une autre partie de nous qu’on écrit. Pas non plus « à la masse » en général, notion opaque. Ok, certains écrivent pou convaincre, lutter pour ou contre, voir gagner un iPod…

Le plus facile est d’écrire en pensant à quelques lecteurs fidèles qui nous laissent des commentaires, à un ami qu’on voudrait y intéresser, même à un seul lecteur. A travers lui, ou elle, ou eux, on « cible » et atteint les autres. Je crois.

Ah, la là !
Depuis mon deuxième mariage, hélas raté, j’écris « je crois » et aussitôt je pense au visage plein de reproche de monsieur.

- Julie, il ne faut pas croire, il faut ‘savoir’ !

Mais que sait-on pour sûr et certain ? Pas énormément. On sait (moi je sais) que j’aime mes enfants et petits enfants. Je sais que j’étais et suis amie fidèle. Je sais que j’étais fidèle à « mes hommes, l’un après l’autre, au-delà de raisonnable. Je sais que je ne suis plus jeune qu’en esprit : mais c’est déjà merveilleux ! Je sais par expérience, rebondir, ressortir après avoir été jeté par terre.

Ne plus me devoir taire quand on me dit « il neige à Paris » parce que monsieur « le sait, il l’a vu à la télé » Il n’a pas lu par contre l’article parlant de la machine de neige artificielle apportée à Paris pour le spectacle de patinage de fin d’année sous le tour d’Eiffel.

Je refuge qu’on me dise quel mot employer et pourtant « la leçon de monsieur » est profondément enfuis en moi. Mais les récits de mon arrière-grand-mère, heureusement, le sont aussi. Je viens les recopier, mais où mettre, dans quelle blogue les deux pages sur elle ?

samedi 12 mars 2005

Livres

Je consomme des livres en quantité invraisemblable, mais du lot, il y a quelque uns qui ressortent. Ici certains d’entre eux.

L’art d’aimer, Ovide

Je me suis épanouie tardivement, mais longtemps, je me suis demandé comment trouver quelqu’un. Dans son livre (que maman ne m’interdisait pas mais disait « cache-le bien pour que papa ne le voit pas), Ovide décrit comment trouver des femmes, comment les séduire. Puis, dans la suite, il prend les femmes, leur explique qu’elles vont se faner en attendant trop, leur apprend à séduire, plaire et retenir, mais ne pas pleurer trop sur l’infidèle. Il suggère comment se comporter et comment s’en sortir au besoin. Et finit en donnant même des conseils pour le lit dont ici :

« que la femme sent le plaisir de vénus l’abattre jusqu’au plus profond de son être et que la jouissance soit égale pour son amant et pour elle ! que les propos d’amour et les doux murmures ne s’interrompent jamais… »

The hidden job market, par Tom Jackson et Davidyne Mayleas

J’avais peur de ne pas retrouver de travail après que je dois quitter l’Amérique. En me promenant un après-midi après à San Francisco, je suis tombé sur un librairie souterraine. C’est là que j’ai découverte cette merveille. Par exercice, et disant qu’on doit travailler dans les conditions qu’on aime pour bien le faire, trouver ce qu’on aime « hédoniste » ils l’appellent, vous aident à découvrir davantage sur ce que vous aimez réellement. Non pas ce qu’on vous a enseigné vos parents, non pas ce que vous avez l’idée que vous devriez faire.

En faisant ces exercices, je me suis rendu compte que j’aime bien la chimie, mais sans plus, malgré mon doctorat et que j’adore travailler avec le crayon et l’ordinateur, entre gens plutôt que seule plongée dans mon travail de recherche, etc. A quoi peut tout cela me servir ? je me suis demandé, je prendrais n’importe quel travail, pourvu qu’on me paye.

Mais quand je suis « tombé » dans le micro-informatique et j’ai créé une société, je découvre, à mon grand étonnement, en relisant les conclusions de mes exercices, que je suis en train de faire ce que j’aime le plus et dans les conditions dont je raffole. Et que des fois, ce livre et ce qu’il m’a appris sur moi-même ne m’a pas rendu courage.

Room to Write de Bonni Goldberg

Restée sans travail régulier il y a dix ans, je me suis mise à travailler sur mes journaux. J’ai envoyé finalement les volumes à plusieurs éditeurs, alors je me suis demandé : et maintenant ? Que vais-je faire ? C’est alors que je suis tombé sur cette livre à San José pendant que mon mari était en conférences que je ne pouvais plus me payer.

Bonni Goldberg propose une thème par jour, 200 idées en 200 pages, en les introduisant doucement et vous y faisant entrer. On peut y travailler en ordre ou désordre. Après avoir fait les débuts un à un je me suis mise à ouvrir les pages à l’improviste. Certains « gammes » comme elle les nomme, je les ai fait deux fois avec, bien sûr, deux récit tout à fait différents. Son livre m’a aidé à démarrer et continuer souvent quand je me sentais coincée.

Fast women, Jenifer Cruzie

Sous le déguisement d’un roman d’amour, mais quel roman n’est pas amour en dernière lieu, en commençant comme Cheney avec un détective dans un bureau élimé, et une femme palot et trop maigre d’âge moyenne venant à se proposer comme secrétaire, Jenifer Cruzie analyse en profondeur et se mettant dans ses divers personnages, son propre divorce et raisons d’échecs et possibilités de s’en sortir. Elle prête ainsi divers cas aux amies de l’héroïne principale. C’est d’elle que j’ai appris, que je devais attendre deux ans pour m’en sortir et être prêt réellement à trouver un autre : je n’étais qu’une année après. Elle m’a donné courage à patienter, m’a enchanté par le roman captivant dont on sent les profondeurs après plusieurs relectures. C’est elle qui propose, puisqu’elle s’y est inspirée, le livre suivant, très instructif aussi.

Crazy time, Abigail Trafford

En fait, quand j’ai réussi à le trouver, j’étais déjà presque guéri, mais pas tout à fait, et à travers lui j’ai mieux compris tant les étapes de déchirement, que ceux qui n’arrivent pas à faire le deuil et les divers motifs invoqués. J’ai aussi mieux compris les hommes et femmes autour de moi.

Mais il ne faut pas croire que c’est seulement aujourd’hui qu’on écrit sur l’amour et ses avatars, ou dans le lointain antiquité, un livre de Erich Fromm m’a était aussi fort précieux il y a vingt cinq ans. Surtout, en m’enseignant ce que l’amour n’est pas… Ce n’est pas celui qui s’accroche et ne peut pas vivre sans l’autre. C’est l’union de deux êtres indépendants et responsable.

Pendant ma dernière période de Transition, j’ai trouvé ce livre, dont je ne me rappelle pas l’auteur, très courte et concis et extrêmement intéressant, il parle des transitions aussi différents que la perte d’un travail ou d’un mariage que de changement d’un poste en meilleur ou arrivé d’un bébé. Il explique les difficultés que nous avons tous à passer le cap, les stratégies pour sortir plus rapidement de ces périodes si troublants de transition qui paraissent à n’en pas finir.

Carnal Innocence, Nora Roberts

C’est un livre d’amour. Encore ? vous allez me dire. Pour ne pas parler que c’est cela qu’on vend le plus dans le monde, les romans « de gare » peuvent être excellents. Roberts et un très bon auteur en général, mais dans ce livre, elle s’est dépassé. Cela se passe dans le sud des états unis, dans le petite bourgade appelé : « Innocence, » où déjà plusieurs meurtres horribles ont été commis quand l’héroïne y arrive pour se reposer et réfléchir sur sa vie. Je ne dirai pas plus, sinon qu’il a un héro indolent à premier vue, que rien n’est comme il paraît, et que je viens de le relire, pendant mes période de repos de HTML la troisième fois. C’est tout dire.


Juste un petit observation.

Je me suis rappelle ce matin les raisons qu’on s’est séparées au début de l’année dernière une copine et moi. J’avais espéré trouver une nouvelle amie et elle a affirmé aux autres copains trouvés pendant notre voyage : « je suis écrivain, mais Julie n’écrit que pour elle-même. »

J’écris le plus souvent de moi, d’accord, mais je ne crois pas que même mes journaux intimes je les ai écrit seulement pour moi-même. J’ai toujours aimé partager, j’ai toujours aspiré à donner courage. Je suis convaincu que ce que je raconte n’est pas « me regarder le nombril » comme disent certains.

Je sens que cela va plus loin.

Je l’espère.

Ouf, j'ai récupéré mes images

On croit toujours que il n'arrive qu'aux autres : j'ai éffacé une partie des images de carte memoire, images auquelles je tenais beaucoup.

Heureusement, avec Smart Recovery trouve sur un CD accompagnant le magazine Digital Photo, j'ai réussi les récupérer.

à quoi sert

à quoi c’est bon ?

Ces jours-ci, on a parlé un peu partout (même mon fils m’a envoyé un email) du mort d’un des premiers employés d’Apple. Ce qui m’a porté en arrière, quand j’étais, il y a 25 ans, déjà la « vieille » entre les pionniers de la micro-informatique en France.

Tout est arrivé, et fini, par une série d’empêchements et ennuis, me conduisant une, après l’autre, dans des nouvelles aventures.

J’ai dû divorcer -> j’ai pu partir en Amérique.

Je n’ai pu rester là -> je suis retournée en France.

Je n’arrivais plus trouver de travail en recherche fondamentale chimique (trop vieille, femme et pas née en France me disait une secrétaire, ah oui, déjà à l’époque, il y a 25 ans, certains m’appelaient « la vieille ») -> je me suis mise à enseigner l’informatique à plus débutants que moi.

Je n’ai pas gagné assez en enseignant -> j’ai découvert Apple II et le langage Basic.

Ma fille est restée en Amérique, loin de moi -> pendant ma visite chez elle, j’ai découvert les Cartes Mémoire Legend. 64k ! 128k ! c’était énorme à l’époque, même Microsoft ne vendait à l’époque qu’une carte de 32k.

Je n’avais pas de boutique ? Qu’à cela ne tient ! -> J’ai dit à Dave (pdg du Legend à Detroit) que je suis « distributeur » (puisqu’il m’avait expliqué par téléphone que la différence entre « dealer and distributeur » est que le « dealer » a une boutique et le « distributeur » n’a pas mais distribue à ceux qui en ont.)

Je ne pouvais pas vendre les cartes mémoire sans avoir une société ? -> J’en crée une.

Après énormément de travail (huit matin à 11 de soir et six jours au moins par semaines – puisque le dimanche je me reposais en lisant seulement sur le sujet), ça démarre en flèche, même s’il ne restait pas beaucoup dans ma poche. C’était passionnant. Je réussissais transmettre mon enthousiasme aux clients, journalistes, acheteurs, copains, sur les produits de plus en plus nombreux choisis après coup de cœur.

Une grande société internationale voulant s’introduire quelques années plus tard en microinformatique a barré ma route, prenant mon produit far d’alors, un logiciel bon marché de mise en page, que j’avais réussi à introduire en France depuis quelques années. Ils m’ont piégé en me vendant bien 100 exemplaires en anglais (comme avant ceux d’Amérique) à bas prix habituels, puis m’interdisant changer la langue. Demandant le prix double pour ce droit. Procès. Intervention. Articles mensongers et de mauvaise foi sur ma société.

Après une exposition étant près, j’ai traversé les montages entre la France et l’Espagne et en revenant, j’ai été attrapée par une tempête de neige. Seule, en voiture sans pneus équipés, j’ai glissé et arrivé tout près du bord.

En revenant, j’ai écrit ce poème et le texte qui suit.


5 Avril 1987

Souvent quand quelque chose de désagréable m'arrive je me pose la question :

"Á quoi ça sert?"

Dimanche dernier j'ai conduit dans la montagne, seule dans une tempête de neige, sans chaînes. J’étais habillé d’été, et ne voyais presque rien autour de moi. Deux à trois fois la voiture a glissé, elle ne voulait plus avancer, et une fois elle a fait un demi-tour involontaire, heureusement pas vers les précipices. Sans bottes, ni gants, tout cela n'était pas bon, j'étais vraiment effrayée.

Que vais-je devenir?

Je me suis posé cette question pendant deux à trois heures - qui m'ont semblé interminables. Ne devais-je pas m'arrêter à la première maison rencontrée, (il y en avait très peu dans cette montagne d'Espagne), attendre que l’orage de neige finisse, m'abriter, être sûre de survivre, sans problèmes ou gelures?

J'ai réussi à traverser.

20 Km plus loin, à la frontière française, il n'y avait plus de neige ou presque plus. J'ai foncé sur la première boulangerie et je me suis acheté une baguette. Avoir du pain. Pourquoi? Danger - guerre - pain? Association. Où être enfin de retour, en France?

De toute façon, je sais maintenant à quoi cela a servi.

Hier, j'ai eu un coup terrible, lisant les saletés horribles qu'un idiot a écrit sur Bip, sur nous dans la revue des revendeurs Apple, et bien sûr, j'avais envie de.... Mais ensuite, je me suis acheté quelques livres, un bon roman de Wonk sur la guerre et tout est redevenu à l'échelle: relatif le danger de glisser avec cette voiture, de rester seule au milieu d'une montagne enneigée, d'avoir les pieds et les mains gelés ou tomber dans un précipice - le reste n'est pas si grave. Bien sûr, je lutterai. Ce con nous a causé sérieusement tort. Mais ma vie, ma santé ne sont pas menacées - surtout, si je ne le prends pas trop à coeur!

Bonne leçon!

Et écrit ce poème :

La pomme de la connaissance, par Julie

La pomme de la connaissance
qu'Eve offrit à Adam
je vous l’offre à vous
La voulez-vous?
J’y ai mordu et je ne l'ai pas regretté,
mieux vaut connaître et lutter
que suivre et subir - pour moi;
mais chacun doit décider pour soi.

Il y a la lutte entre ceux qui veulent posséder et nous dominer
et ceux qui veulent apprendre et offrir des connaissances,
Les uns et les autres sont forts.
Mais les objets, l’argent s’envolent, se dispersent,
les connaissances survivent; et les souvenirs :
c’était comme cela dans ma vie.

Apple - la pomme s’ouvre, aussi sa boîte, mais le plus important,
son coeur, son cerveau pour les livrer à nous tous: j’y mords
il livre les secrets enfouis dans son ventre,
à nous, non-spécialistes, à nous, non-programmeurs,
à TOUS qui ont la curiosité,
la volonté de connaître et d’en faire
ce qui était sa destination première:
un outil personnel et personnalisé.

Wozniak nous a donné Apple II ouvert à tous, pour y plonger,
Jobs nous a donné le Mac et son interface humaine, uniforme,
Bill Atkinson nous a donné HyperCard pour puiser facilement
dans le coeur même du Mac et de ses outils
pour en extraire avec simplicité presque tout ce que nous désirons,
tout ce dont nous avons besoin !
Andy Herzfeld nous offre son Serveur à puiser dans ses ressources.

Et pendant ce temps les autres disent:
“Vous n’avez pas le droit de modifier,
de localiser,
de traduire,
de personnaliser!”

Ils imposent, ils intriguent et complotent,
ils veulent gagner par la ruse et non par le mérite.

D’un côté on cultive l’esprit de la Renaissance: partageons!
utilise mon idée,
envoie-moi un sou si elle t’a servi,
améliore-la,
personnalise-la et
repasse-la aux autres.

Les autres disent: “Ne touchez pas à un seul de ses cheveux,
je ne vous vends même pas le programme, je vous le ‘loue seulement’
il reste, même après que vous l’ayez payé! ma propriété, mon bien
dont je continue à diriger la destinée, même chez vous!”
Que de différence!

Mais je sens le raz-de-marée venir, déferler.
Heine disait “Douanier tu te trompes!
Tu fouilles dans ma valise en vain,
la contrebande n’est pas là,
la contrebande est dans mon esprit.”
Qui peut lutter contre les temps qui changent?
Contre l’esprit libre et créateur!


Finalement, j’ai dû chercher de travail ailleurs. Pour couper court, après deux ans, j’ai atterri contractuelle d’éducation nationale, responsable pour 400 Macintosh et ses nombreux utilisateurs. -> Un travail de rêve… qui en plus, m’a offert finalement une bien meilleur pension (quoique minime, ah oui, à cause de tous mes pèlerinages.) que j’aurais eu sans cela.

Dans ma vie, une chose à conduit à l’autre et finalement, à une vie riche et qui continue à s’enrichir.

vendredi 11 mars 2005

Découverts

L'homme qui marche et Blogging in Paris, aussi des belles photos et poèmes anciens

Blogger Buzz

Blogger Buzz le blog de ceux travaillant chez Blogger, passionés de blogger aussi.Pour ceux qui lisent anglais, cela peut être intéressant de suivre leur blog. Du livre de Biz, on se rend compte que depuis pas mal de temps (quand on l'a mis hors de campus parce qu'il faisait trop ça), il a le "bug de blogs" et l'enthousiasme transparait dans tout qu'il écrit.

Contributeurs:

Biz Stone
Eric Case
Jason Shellen
Danah Boyd
Jason Goldman
Graham Waldon
Steve Jenson
Chris Wetherell
.

J'ai "avalé" pas mal de livres sur les blogs, chacun défend son idée de la chose. Les uns, pour influencer des gens, les autres, pour monter des sites, le troisième pour faire vendre un certain marque ou l'autre, quelque uns, plus neutres mais informatifs pour nous, les pauvres débutants qui ne voulons pas grand chose mais ce débrouiller un peu quand même.

J'ai appris - malgré les livres que mon fils m'a passé - juste les bases de HTML, pardon, d'après lui XHTML, comment faire un lien, comment mettre en gras ou italique, insérer une image et mettre de texte près de lui (mais même à ce jeux je m'en suis lassé, l'important est devenu finalement le contenu). Mais les livres de Biz je viens de recommencer et maintenant, la deuxième fois, je l'apprécie encore davantage. Surtout depuis que j'ai lu un écrit en même temps... mais que, et je ne vais pas le mentionner, juste que je n'ai pas aimé.

Je voudrais qu'on fait un blog collaboratif sur des blogs pour débutants, en français, est-ce que ca existe déjà, quelqu'un le sait ? Quelque chose où on peut envoyer son fils, son grand-mère, etc pour des réponses simples, exercices avec examples. Réponses précis et positives. Non pas dire "ne faites pas ça", mais à la place au plus avertir : si on fait ça, alors arrive... Et si on fait comme cela probablement... etc.

Diaporama

Pardon,

Par bêtise, mes photos que j'avais cru envoyer vers mon photoblog anglais sont arrivés sur celui-ci, j'ai décidé de les laisser là, pardon pour l'anglais, les photos parlent d'elles mêmes...

Pour ce qui voudrait voir le Slide Show (diaporama) de 36 de mes dernières images faites le 10 mars dans la 5e arrondissement à Paris (à l'issue de première classe photo de printemps), peut cliquer sur le titre. Puis décider si ce "set" l'intéresse, ou choisir autre.

Je n'ai pas fait qu'il démare à clic en diaporama, puisque personnelement j'aime qu'on me laisse le choix, moi aussi. Et puis, une fois fini, deux fois clic sur le "Précédente" dans le navigateur vous fais revenir, ici.
Arrived with three hours to spare yestarday in the morning, I had a cafee and read Digital Video Photo, there. One of the nice thing about a coffe in Paris, no one disturbs you if you want to stay hours there. Until I did not ask for a second coffe, three hours later, no one came to my table.

Then I met with my collegues in the photo class, they discussed of course about how to, between themselves

Finally it was near 11 and 30 when we went "on the road" : Muffatar market in the 5th arrondissement, where Hemingway lived almost hundred years ago

Is was to cold yet to sit outside

But flowers and pigeons where already present

Mostly, people prefered to eat warm "crêpes"

She in one place, he in another, they where making them on the spot

But some eat outside a fast snack or read journals or just a bagette

and this man did not finish to count and recount his money

Next time, I'll sit down, there

This time, as there were "greves" in Paris and France, I wanted to arrive home early, but... run out of gaz rue de Rivoli.
still arrived home by four o'clock (almost 12 hours after I started and 200 photos later)

pas de problème, sinon

Finalement, la seule problème que j'ai eu hier, pendant la journée de grève était une panne sèche.

Jour de grève, jour photo

Parti à six heures pour éviter les emboutaillages, avant sept j'étais devant l'université Jussieu. Il faisait encore nuit. Trois heures dans un café sympa en lisant "Digital" : ce journal m'a fait peur -et réfléchir - parlant de la pérénité de nos CD's et norme de DVD's.

C'est vrai, que j'ai dû faire migrer des mes disques 5 pouces à 3 pouce, de Mac à PC etc. mais j'espérais qu'au moins mes ZIP et CD dureront. J'en ai trop maintenant. Bien sûr, je devrais m'arrêter à prendre des photos, à écrire, à ... et faire le ménage enfin.

Peur aussi avec les articles sur les spyware, virus, etc. Surtout que depuis que je blog, je suis nettement plus sur le web qu'avant, quand je n'allais que récupérer mon courier, regarder quelques minutes ici ou là, puis fermais mon portable à trafic extérieur, restant "chez moi" à l'abri.

Mais combien de temps pouvons nous nous cacher ? Vaut-il la peine ? Je vous promets une entrée relatant une nuit où j'ai entendu du bruit dans mon jardin et mon sang se glaça.

Après 200 photos en revenant vers la maison, rue de Rivoli, que j'aime tant, je suis tombé en panne d'essence. Finalement, aucun problèmes à cause des grèves, mais à cause de mon bétise à ne pas prendre vendredi assez d'essence.

Vous pouvez voir, si vous les désirez, mes premiers photos sur le Flickr dans le set "Paris, spring" en suivant avec un clic sur les images en marge du blog ou, celui, que j'enverai bientôt, la fin de l'histoire de hier.

mercredi 9 mars 2005

Pas devant un PC

C'est sûr, je ne me suis pas mise devant un PC longtemps, j'étais devant Apple II et puis une suite des Mac's divers !

J'expliquerai ce week end pourquoi j'ai viré de bord, après tant de fidelité, mais en court, en fait : je me suis senti trahi quand Jobs a mis Unix sous le system.

Suis-je une mamie?

Voila l'image du blog où on doute de mon existance. J'ai été ravie. Je ne me moque pas d'eux : on parle de moi dans "le meilleur du peer" ! Et, en plus, ils ont raison : longtemps j'ai réfusé de me mettre devant un PC, j'avais été fidèle à Apple d'abord, à Macintosh ensuite pendant de très longues années. Je vais vous poster ce week-end le récit de quel motif et comment j'ai changé du bord et me suis mis, même moi, à un PC. Mais, au moins, c'est un Sony comme mon appareille photo numérique. Et je peux mettre directement le mémory stick dans un fente et blag, il y a trois programmes qui luttent pour l'accaperer qui mieux mieux. Bonne soiriée, mes amis !

Je n'existe pas !

Ils ont fait "ma journée". Dans le blog nixie watch/, on prétend que je n'existe pas "une mamie qui fait de informatique" ça n'existe pas, d'après plusieurs interventions là-bas. J'étais ravie qu'on parle de moi, je l'ai découvert par hasard en parlant avec Lili sur Google. C'était sur la première position quand j'ai demandé "julie70".

Comment sont ces vers ? Un truc à machin, ça n'existe pas !

C'est encore mieux que les fleurs que j'ai découvert tout à l'heure!

Après pluie beau temps

Il y a quelques jours, mes pierce neiges étaient encore presque recouverte de neige, aujourd'hui je découvre une étrange fleur inconnue et belle dans mon jardin. Quelle joie!

Tant pis pour demain, aujourd'hui j'ai des fleurs, dedans et dehors.

Demain, grêve

France 3: "Les perturbations prévues à la RATP La direction de la RATP a prévenu des 'risques importants de perturbations sur le métro et le RER, variable selon les lignes' lors de la journée nationale d'actions du jeudi 10 mars.

9 créneaux horaires différents, un seul se limitant à la période de la manifestation parisienne, qui débutera jeudi à 14h.

La direction donnera davantage de précisions sur les perturbations mercredi, et invite les voyageurs à consulter ses services
- site internet: www.ratp.fr

Bien sûr, on ne s'occupe pas de l'utilisateur lambda, et bien sûr, je dois aller à Paris demain pour ma première classe de printemps "photo documentaire Paris". Au moins, s'il y avait un manif et je savais où, je pourrais faire des photos, mais non, je crois qu'à Paris cause jeux olimpique, il n'y aura "que" perturbations ou arrêt des bus et trains et métros. Et, bien sûr, si je vais en voiture, je vais tomber dans une emboutaillage monstre. Alala!

J'y vais aussitôt à leur site indiqué et qu'est-ce que je trouve ?

Grève du jeudi 10 mars

Suite aux dépôts de préavis de la CGT, FO, les Indépendants, SUD et l’UNSA, la direction de la RATP prévoit, jeudi 10 mars, des risques importants de perturbations sur le métro et sur le RER, variables selon les lignes.

Des précisions seront communiquées en cours de journée


Comme on dit en argo : ça me fait des belles jambes !

Hello, Laurant, voilà un proverbe pour toi (mais je n'ose même pas déviner ce que tu en fairas. Bon, je crois que je serais obligé d'y aller en voiture, plusieurs heures d'avance mais ne me dites pas s'il vous plait que les grêves sont bons et que on tient compte de l'usager. Ceux qui ont le pouvoir de nous emmerder, le font. Pour leur propre profit. Voilà, après ce "coup de geule", je me mets à me préparer pour demain et mon fils va travailler à la maison pour pouvoir récupérer les enfants à l'école. "La totale" comme disent les jeunes ces jours-ci.

Bon, malgré tout, je reviendrai avec quelques photos chouettes de PARIS

mardi 8 mars 2005

Tendresse

Paris Tendresse 5En les regardant place Chatelet à Paris, cet septembre, je me suis dit, la tendresse existe encore heureusement. Ce n'était pas du tout pour s'exhiber : ils se sont embrassés, restés quelques minutes ainsi, puis ils sont repartis main en main plus loin.