Le titre vient d’un soir il y a quelques années, quand il ne neigeait pas à Paris mais mon mari (alors) en était convaincu : il neigeait sous tour Eiffel, même si c’était des machines qui soufflaient de temps en temps les flocons pour l’émission télé que nous regardions.
Je voulais en fait commencer mon récit découpé en feuilletons, en 1999, quand le déferlement Blog commença, mais je dois revenir début 1998 pour la compréhension de ce qui m’est arrivée et comment j’en suis sortie.
A la longue, ma conclusion est ce que mon arrière grand-mère Paula me disant :
« Julie, de tout mal quelque chose de bien sorte. »
Des fois, nous devons attendre longtemps pour la voir arriver, c’est vrai. Et, peut-être bien il y a aussi des exceptions. Mais cette fois-ci ce fut encore une fois vraie dans mon cas.
Je vais donc publier mon aventure, une entrée à la fois (dans mon français.)
Telle que je l’ai vécu et senti, subjectivement.
En commentant mon texte de jadis avec mes opinions d’aujourd’hui.
* * *
Je suis un pauvre mari
— Je suis un pauvre mari.
— Non ! Tu es riche, tu as un tas de choses en toi, François.
— Tu crois ?
— T’es celui qui me faut.
— Je suis un mauvais mari.
— Tu es un homme que je peux aimer !
— C’est déjà ça…
— Tu m’aimes, toi aussi.
— J’essaie, alors, je réussis pas trop mal ?
— Pas mal du tout.
— T’as tellement de richesses en toi, Julie !
— Nous sommes des gens riches, alors.
— Riche en ce qui est important, l’un pour l’autre.
— En ce qui est important pour nous. Viens plus près.
— Hm…
— C’est pour cela qu’on n’envie pas les autres, qu’on n’essaie pas non plus d’étaler une richesse extérieure.
— Comme ces dames étalant leurs bijoux. En toi, tes yeux brillant si chaud, valent mieux que tous les diamants.
— Ta main caressante, plus qu’un...
— Châteaux en Espagne ?
— Plus, plus, plus ! Et tes yeux qui me sourient, me caressent...
— Alors, je ne suis pas un trop pauvre vieux mari ?
— Tu es celui qui me faut ! Monsieur, je suis heureuse avec toi ! Et toi ?
— À peu près... dit-il me souriant chaleureusement, enfin détendu.
Il descend et démarre une pièce de Chopin sur son piano bien accordé enfin et sa musique monte les marches, elle arrive jusqu’à moi, me parle, m’enchante, me caresse. Comme son jeu a changé ! Et quand je pense que tout aurait pu s’arrêter, et plusieurs fois ! Cette harmonie entre nous, cette quiétude en moi, et cette liberté pour lui à s’exprimer par sa musique gagnée après tant d’années ! On vient pourtant de loin, que des choses se sont passées pour en arriver là.
Je voudrais bien savoir davantage sur cette première communauté française. Surprise ! Le commentaire est réapparu sur mon blog. Mais qui l'a laissé, je ne sais toujours pas.
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