dimanche 13 mars 2005

Mes premiers trois blogs

 L’importance des échanges

Jusqu’à maintenant, en trois mois j’ai créé trois blogs.

Trois facettes de moi, même si j’en ai plus.

C’est déjà trop à entretenir, et, sûrement trop à demander à quelqu’un à les suivre tous. Mais peut-être, avec le temps, chacun aura son propre audience ?

Il y a de la vie après 70 ans, c’est moi, maintenant, même si je parle de passé qui vit en moi, c’est spontané, même si j’ajoute, rarement, des anciens textes.

Mon deuxième blog, feu 2004, initialement pour raconter ma soixante dixième année dont j’eus tellement peur et que j’ai fini si bien, rebaptisé pour le moment 1944 à 2004 (devenu Retroblog), sera consacré aux passé, journaux et récit. Je devrais le rebaptiser les deux encore, parce que le web fait d’étrange chose avec les caractères non anglo-saxons. Honte à lui. Mais bon…

Quelques uns des meilleurs noms ont déjà été prises, comme « Ca fait rien » Par contre, dans pour parler de passé, l’ordre inverse me dérange. Trouver le début ça va mais revenir, c’est ardu. Je ne sais pas encore que faire, mais l’expérimentation et les obstacles à surpasser, les uns après les autres, font parti de l’attrait du blogosphère. (ps D'ou Journal de Jeunesse dans le 'bonne' ordre.)

Je devrais me calmer un peu et étudier davantage des blogs divers, mais je suis trop prise par ces premiers élans caractérisant toute passion. Aveuglée, comme au début d’un grand amour, je fonce en avant.

Le troisième blog était démarré pour le monde anglophone et même déclaré fini, avant qu’il ne prenne un autre but et nouvel élan. Grâce à photorécit de création de bonhomme de neige dans le blog de Capucine et à un lettre reçu de Egypte. C'est devenu ParisBallade (oui, avec deux l) pour le moment. Un photoblog, plus photo que texte les expliquant. Aussi un terain d'expérimentation : j'ai réussi hier d'y ajouter un lien menant directement à un diaporama. Un qui démarre aussitôt, un autre permettant choisir, se promener dans mes photos avant. PS Suivi par Traces

A qui écrit-on ?
Pas à nous-mêmes (pour cela un journal intime suffira) et même alors, c’est à une autre partie de nous qu’on écrit. Pas non plus « à la masse » en général, notion opaque. Ok, certains écrivent pou convaincre, lutter pour ou contre, voir gagner un iPod…

Le plus facile est d’écrire en pensant à quelques lecteurs fidèles qui nous laissent des commentaires, à un ami qu’on voudrait y intéresser, même à un seul lecteur. A travers lui, ou elle, ou eux, on « cible » et atteint les autres. Je crois.

Ah, la là !
Depuis mon deuxième mariage, hélas raté, j’écris « je crois » et aussitôt je pense au visage plein de reproche de monsieur.

- Julie, il ne faut pas croire, il faut ‘savoir’ !

Mais que sait-on pour sûr et certain ? Pas énormément. On sait (moi je sais) que j’aime mes enfants et petits enfants. Je sais que j’étais et suis amie fidèle. Je sais que j’étais fidèle à « mes hommes, l’un après l’autre, au-delà de raisonnable. Je sais que je ne suis plus jeune qu’en esprit : mais c’est déjà merveilleux ! Je sais par expérience, rebondir, ressortir après avoir été jeté par terre.

Ne plus me devoir taire quand on me dit « il neige à Paris » parce que monsieur « le sait, il l’a vu à la télé » Il n’a pas lu par contre l’article parlant de la machine de neige artificielle apportée à Paris pour le spectacle de patinage de fin d’année sous le tour d’Eiffel.

Je refuge qu’on me dise quel mot employer et pourtant « la leçon de monsieur » est profondément enfuis en moi. Mais les récits de mon arrière-grand-mère, heureusement, le sont aussi. Je viens les recopier, mais où mettre, dans quelle blogue les deux pages sur elle ?

4 commentaires:

  1. Quand j'étais gosse, haut comme trois pommes,
    J'parlais bien fort pour être un homme
    J'disais, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS

    C'était l'début, c'était l'printemps
    Mais quand j'ai eu mes 18 ans
    J'ai dit, JE SAIS, ça y est, cette fois JE SAIS

    Et aujourd'hui, les jours où je m'retourne
    J'regarde la terre où j'ai quand même fait les 100 pas
    Et je n'sais toujours pas comment elle tourne !

    Vers 25 ans, j'savais tout : l'amour, les roses, la vie, les sous
    Tiens oui l'amour ! J'en avais fait tout le tour !

    Et heureusement, comme les copains, j'avais pas mangé tout mon pain :
    Au milieu de ma vie, j'ai encore appris.
    C'que j'ai appris, ça tient en trois, quatre mots :

    "Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau,
    j'peux pas mieux dire, il fait très beau !

    C'est encore ce qui m'étonne dans la vie,
    Moi qui suis à l'automne de ma vie
    On oublie tant de soirs de tristesse
    Mais jamais un matin de tendresse !

    Toute ma jeunesse, j'ai voulu dire JE SAIS
    Seulement, plus je cherchais, et puis moins j' savais

    Il y a 60 coups qui ont sonné à l'horloge
    Je suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j'm'interroge ?

    Maintenant JE SAIS, JE SAIS QU'ON NE SAIT JAMAIS !

    La vie, l'amour, l'argent, les amis et les roses
    On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses
    C'est tout c'que j'sais ! Mais ça, j'le SAIS... !
    [J. Gabin]

    Cin d'oeil à ceux qui savent tout ;-)

    RépondreSupprimer
  2. je relis ces paroles si sensées avec plaisir

    RépondreSupprimer
  3. Quel ennui, ceux qui savent tout !!!! On n'a plus rien à leur apprendre !!!
    ;-))
    Bise Vosgienne

    RépondreSupprimer
  4. depuis j'a ouverte plusieurs d'autres blogs, jour a jour reste pourtant celle-ci, le photoblog Traces et un blog en anglais sur ma vie depuis Londres.

    Dans le blog journal, j'ai mise 'tout' de dix ans a 70 ans - quand j'ai ouverte cette blog. Même si, parallèle avec le blog je continue mon journal intime

    RépondreSupprimer