Depuis quelques jours, j'essais répondre à une question : Julie, qu'est-ce que tu lis? J'ai regardé autour de moi, à la montagne des livres m'environnant, que dire? J'ai même noté sur un papier ceux que j'aime mieux que les autres, une longue liste.
Puis je me suis rendu compte que les plus importants livres sont ceux en moi, et probablement de ceux-là que je parlerai d'abord. Mais avant tout, ou après tout, je réalise que le plus important est finalement "comment je lis".
En considérant chaque auteur un copain. Cela depuis mon enfance. J'ai toujours eu une relation un à un, amicale avec l'auteur et jamais considéré un livre "autorité" : je disais, en moi, sur marge, en bas, dans mon cahier, ce que je pensais, discutant avec celui qui l'a écrit.
Probablement pour cela que je commente aussi abondamment les blog des autres et espère toujours, (un jour tout arrivera) qu'on commentera ainsi le mien.
Pour le moment je lutte avec un livre sur "XHTML" et non, je ne l'aime pas. Non pas qu'il est mal écrit, mais je n'ai aucun affection avec lui. Ce n'est pas comme les livres de Biz Stone sur Blogging qui m'ont enchanté (et moins plu à Lionel pour le même motif) à cause que l'auteur parle de lui-même comme un vrai bloggeur d'après moi, enfin, c'est un être humaine qui écrit, d'égal à égal et non pas pour quelqu'un qui se prend pour "source autorisé ou authoritaire".
Bien sûr, on ne peux pas vivre juste avec ça ! Alors, je reprends de temps en temps des livres romantiques reposants et bien écrits, en ce moment, je suis dans un livre de Nora Roberts qui sait vraiment bien écrire. Ces livres là je les avale. Me perds dedans. Me repose entre plusieurs livres "sérieux". Quoique, qu'est-il plus sérieux dans la vie que le communiquation entre plusieurs et l'amour entre deux êtres ?
En regardant derières mes livres, j'ai retrouvé un très intéressant, j'ai commencé à le relire, enchantée. Il s'agit d'un livre publié en compte personnel par Ted Nelson et que j'avais eu la chance de rencontrer à un des conférences à Boston. Il vendait lui même ses livres.
Nelson est un rêveur et tout n'a pas allé bien dans sa vie. Mais nous avons besoin des rêveurs, même si c'est fort difficile de vivre de ça. Il a commencé d'écrire se livre "Litterary Machines" en 1981 et la version que j'ai acheté est un publié en 1987. Il décrivait, rêvait, ce que nous faisons maintenant. Je suis d'ailleurs sûr qu'il a énormément influencé par son projet Xanadu et ses idées et 'disciples' cette utilisation de hypertexte qui nous paraît normal maintenant.
Le fait qu'on peut incorporer une citation venant d'un autre, qu'on peut s'y relier, qu'on peut... il y a trop pour que je l'énumére ici. Une reflexion en profondeur de ce que devra être la communication, les documents de demain, quand ce n'était pas encore fait.
Il m'a fait réfléchir sur plein des chose et à travers ses explications sur le futur possible, souhaitable, rêvé alors seulement par lui, j'ai compris pas mal.
Je n'ai pas terminé encore son livre, mais je suis à moitié déjà. Il parle dedans, comme dans un rêve mais qu'on pourra atteindre un jour aussi de lien vers une image, une morceau de musique ou tout autre média. Et, déjà, comment se débarasser de 'junk mail' de liens non souhaités, de la possibilité de savoir où vous êtes liés mais aussi qui est lié à vous.
C'était presque combien, vingt cinq ans.
Il intégre dans ce livre aussi l'article complet si souvent cité (mais jamais en entier comme ici) de Vannover Bush (écrit en 1945) sur comment devrait-on communiquer en futur. Bien sûr, il a fallu plein des autres réveurs et plein des techniciens adroits pour qu'on arrive "simplement" à blogguer aujourd'hui. Mais je sentais, finalement, que dans cette entrée, je dois mentionner son livre, son projet Xanadu pas abouti tel quel mais dans une autre forme.
Je lis plein des livres différents. Et j'en parlera des autres une autre jour.
Je viens de la piscine, comme je l'ai déjà écrit d'ailleurs, être entre pleines de petits filles et garçons s'amusant dans l'eau et les encourager, m'a reposé la tête de liens et hypertextes.
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