lundi 2 décembre 2013

pere noel

pere noel by Julie70

En quelques jours, 6 Decembre, des agréables mémoires pour moi.

Mais aussi un très triste.

Nous pouvions, enfants, à peine dormir, en attendant ce que nous allons trouver dans nos chaussures mises entre deux volets de fenêtre.

Le matin, au réveil, d'habitude, des bonbons et fruits. Et un verge dorrée.

Le matin quand maman est alllée avec papa en voyage, j'ai été réveillée par mon oncle. Ni moi, ni ma cousine, n'avait rien dans ses chaussures.

Je n'oublierai jamais la déception.

En plus, je savais que maman m'a acheté un kilo entier des bonbons, exceptionnellement, ceux que nous avions choisies avant son départ.

"Ils l'ont volé!" je me suis dit.

Après avoir attendu des longues minutes, mon oncle qui aimait les blagues, et était décidé que c'était un bon, nous a transporté dans le deuxième pièce, ou nous avons trouvé, quelques bonbons et fruits et gateaux, dans d'autres chaussures.

- Où son mes bonbons? je me disais.

Ce n'est que quelques jours plus tard, que j'ai pu parler avec maman au téléphone. Je m'en suis plainte.

- Ils sont plus pauvres que nous, ils ont considéré que c'est trop, comme ils n'ont pas pu acheter meme pour ta cousine.

Nous sommes plus riches!

Ces pensés, pas belles, m'ont hanté par la suite plusieurs dizaines d'années, après que tout la famille de ma cousine a été tué dans le holocaust.

- Tu étais abominable, je me suis dit.

Ce n'est pas ce que j'ai fait, mais ce que j'ai pensé qui me faisait mal.

Ce n'était que vers 60 ans qu'un matin, en me réveillant, je me suis rappellée, combien j'étais en fait été gentille avec ma cousine.

Peut-être, j'ai déjà décrit cette récit?

En tout cas, a Manchester, j'ai raconté un peu commment j'allais la chercher et main a main a l'école ensemble. Venue de village, elle avait peur de la rue, même la rue tranquille de notre voisinage.

Je n'ai pas parlé encore assez d'elle!

2 commentaires:

  1. Ce que tu racontes est très touchant Julie. Il démontre comment nait et perdure la culpabilité. Tu as mis des années pour réaliser que tu étais gentille avec ta cousine, et pourtant pendant des années auparavant tu t'es sentie responsable de choses qui ne t'appartenaient pas, qui n'étaient pas de ton fait. C'est fou comme enfant nous sommes à la fois impuissant en acte, nous ne pouvons pas beaucoup agir, et surpuissant en pensée, nous pensons beaucoup, et la "magie" de l'enfance nous fait croire que nos pensées produisent des effets parfois lourds de conséquences. J'ai par instant cru que mon père était mort parce que j'avais pu le souhaiter. L'imagination est source de création et aussi de douleurs, c'est comme tout, il y a le plus et le moins. Je t'embrasse Julie, merci pour tes mots qui me font du bien, comme un partage de solitude passée.

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  2. alors, je ne l'ai pas écrit pour rien, c'est important si cela t'as touchée

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