Hier, Margo, directrice s'occupant des ces trois grandes immeubles où j'habite moi aussi, m'a invité venir à l'église St John's, au bout de ma rue (en réalité, l'église et au milieu de la rue qui continue jusque le perif), "un MP vient parler de problème des réfugiés, cela sera une bonne occasion de rencontrer des gens".
MP? Membre de Parlement, député en français. Le député de Greenwich je crois, enfin le député "local", un monsieur très "lord anglais" d'apparence, Nick Raynsford, venu parler aux gens de l'église dont le groupe "justice social" a organisé le meeting.
Au moins huit personnes différentes ont parlé, j'ai eu la joie de comprendre presque tout que tous disaient!
Une réfugiée de Uganda, très maltraitée au prison, avant d'arriver ici, a parlé le mieux. Quelle orateur! Quelle femme courageuse et intelligente aussi!
Tous voulaient faire quelque chose, pour aider des cas individuelles, d'ailleurs seulement le député a eu le courage de dire que ce n'est pas facile maintenant, encore moins depuis la crise quand certains craignent pour leur travail. Il y a 100 000 cas en attente, d'après lui, dur à résorber et décider cas à cas.
Il a dit, il sera plus facile à refuser rapidement, sans laisser des années à s'y habituer et les déraciner ensuite. Marjoire, la réfugiée Ugandaise a répondu: "il m'a fallu plus d'un an à sortir de l'hôpital et me retrouver, trouver de nouveau mon humanité, trouver un avocat", on ne peux "rapidement" faire ce qu'il faut, quand on vient d'échapper de l'enfer!
Heureusement, tous les cas ne sont pas si graves, mais je me souviens d'une nuit, passé avec une amie, près d'un homme, un copain à elle, voulant se réfugier de la Roumanie. Il n'avait pas des motifs "graves" seulement assez du régime de terreur. Il était si terrifié et il avait si peur qu'on va le trouver et tuer! Il voulait retourner, seulement à cause de cette terreur en lui.
C'est une problème dur, pour tous, s'ouvrir et accueillir, mais pas se laisser "duper" ni envahir. Heureusement, la France m'avait accueillit, aussitôt que j'ai trouvé de travail, sans énormément des problèmes, il y a 45 ans, heureusement, tant que membre de la Communauté Européenne, je peux m'établir sans aucune problèmes ici, maintenant.
Mais faut-il être une femme battue ou maltraitée pour pouvoir entrer? Comment faire pour choisir et comment faire pour ne pas se sentir envahie? En tout cas, il y a nettement plus des gens à Londres venus des autres pays et langues qu'à Paris!
Un problème difficile et grave, devant lequel on se sent un peu démuni. Mais que de souffrances pour ces pauvres gens !
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