mardi 27 février 2007

Est-je perdu la main?

Tout n'est pas miel dans le rôle d'une grand-mère. Il ne faut pas croire que tout va bien, que les enfants sont toujours sympa, que la mamie est toujours ravie.

Encore hier matin, ça allait entre nous, il a une sacré mémoire et pouvoir d'observation, nous avons joués "mémoire" le jeu qu'il avait apporté avec lui. Arrangé, photographié les coquillages, corrigés les images obtenus.

Il m"a fait un dessin, offert une partie de ses coquillages. Nous entendions encore très bien.

"Je veux aller chez moi!" me dit-il.

J'avais deviné, mais pas tant que ça, les raisons: je n'ai pas de télévision.

En arrivant chez eux "juste un peu de télé, mamie".
D'accord, une demi heure.
Deux heures plus tard, je dis "Assez!"

N. O. N. (épeler vient de l'école, mais il l'utilise surtout quand il n'est pas content.) Peut-être, avec un sous texte "je suis maintenant grand, je sais les lettres qui composent les mots, donc j'ai le droit de..."

Je ne vais pas détailler ce qui suivit: ce fut un cauchemars pour moi. Que d'inventivité dans un enfant quand il veut embêter! Ce n'est pas moi qui a gagné finalement.

Est-je perdu la main?

Avant... je disais seulement un mot, et ils n'obéissaient.

Je suis revenue chez moi, épuisée. Battue. Dégoutée de mon rôle de mamie, qui n'a pas été "respectée" qui n'a pas su se faire respecter.

Hier soir, en écrivant sur ce thème j'avais ajouté même "D'ailleurs, ce n'est pas le seul rôle que je ne suis pas, que je n'ai pas pu mener à bien. Celle d'une épouse non plus, sinon je n'aurai deux ex. Ce soir, je me sans tout bas. Comme si je n'étais plus bonne qu'à être jeté à la poubelle."

Pourtant, vendredi, il veut venir chez moi de nouveau, au lieu d'aller au centre aéré.

Qui comprend les enfants? Je croyais les comprendre... Il faut le dire "il ne sont pas toujours des anges" et ils s'entendent si bien de profiter du moindre faiblesse ou fatigue!

Ce matin, je peux voir tout de plus loin: c'est mon don de communication qui a besoin d'être amélioré! Réfléchi davantage, testé. Peut-être les réunions qui commencent demain, conduits par Yann (ci contre) sur les séniors et les communications, vont m'aider?

C'est vrai, qu'il s'agit surtout d'une étude pour son doctorat et sur les appareils utilisés pour communiquer entre séniors et leurs proches, mais... j'espère toujours que j'apprendrai plus. On ne sait jamais, quand on entre en quelque chose, à quoi au juste cela mènera, souvent, des surprises peuvent en sortir, des chemins insoupçonnés surgir.

Pourquoi pas aussi, comment lutter avec un opposant digne de ce nom? Ayant plus d'énergie que moi? sinon, tout autre chose...
Tiens, tiens! Je viens de publier une note, la dernière page de journal "As-tu touché du bois" dans Retro-Blog: j'y avais noté, déjà, que c'était plus fatiguant de s'occuper de mes petits enfants que de mes propres enfants!

Deauville aller retour

Paris Deauville, aller retourn dans la journée. Arrivés à la plage, le soleil était au rendez-vous. Un fort vent aussi.

Cela n'a pas empêché le petit à courir courir loin encore plus loin, pendant que les vagues s'éloignaient de plus en plus. C'est grand et beau ce plage de Deauville!

Mon petit-fils a fait une récolte riche en coquillages variés, eut froid au pieds dans l'eau glacé, et a été partiellement trempé malgré tout le bas de son pantalon pourtant retourné. Il a dormi, les deux heures de retour. Il a commencé à pleuvoir au retour, heureusement pas là.

C'était une bonne idée, au maré bas je n'ai pas du courir après lui, le promenade m'a fait du bien, même si deux fois deux heures c'est fait finalement sentir sur mon genoux. Nous avons bien commencé notre semaine ensemble!

Ils nous restent des belles souvenirs et un bon bol d'air (le panatlon s'est séché rapidement et les coquillages lavés vont nous donner que faire. J'espère.

lundi 26 février 2007

Nuages


Nuage par Julie70.
Il y a des choses qui paraissent de bien entendu autour de nous. Comme les nuages. Leur beauté m'étonne de temps en temps. Cela est prise du deuxième étage de la terasse chez mes petits-enfants.

J'ai été d'autant frappé par ces nuages que je me suis appercu: aucun nuage vu au Maroc. Est-ce possible? Du ciel bleu, du ciel tout à fait couvert, oui, mais des nuages?

C'est la même chose des vêtements des femmes. J'ai vu quelques femmes voilés, quelques femmes avec rien sur leur tête, la plupart avec des foulard en cachant tout à fait leurs cheuveux. Cela, j'ai observé, regardé. Mais il m'a paru "normal" que toutes portent des jupes longues (le plus souvent avec pantalons au-dessous) et la plupart des pantoufles.

Ce qui m'a frappé encore plus est leurs beauté. Et aussi combien il y a des beautés différentes. Visage ovale, visage rond, beauté d'élégance, beauté venant de l'ame, des yeux. Entre toutes les belles femmes rencontrées, finalement les yeux candides de l'ouvrière qui me reste davantage en moi. Son visage confiante en me regardant.

Je vous parle encore de Maroc, mais j'y suis allée pour me "ressourcer" pour rencontrer d'autres lieux et visages, et en seulement quelques jours, des heures super pleins, j'ai pris avec moi de quoi retravailler et réfléchir longtemps.

dimanche 25 février 2007

Les femmes "berbères" et l'huile d'Argane



Je viens de faire un livre avec elles, mais je voudrais en refaire un avec plus d'images, lesquelles mettre?

Le roi des ogres ne veut pas s'excuser

Après qu'elle me l'avait lu, maintenant elle recomencait à se lire. C'était un récit passionant. Certains écrivains sont vraiment doués!

Après cinq jours ensemble, deux journées plus "cool" à laver la vaiselle accumulée, faire de l'ordre de nouveau, mais surtout se promener sur le web, revoir mes photos, attendre la prochaine "fournée": l'arrivé de mon petit fils.

J'aurais que faire avec lui!

Peut-être je ferais bien d'aller quelque part où il peut courrir à sa guise, ramasser des cailloux, (défoncer des portes) et utiliser son imagination.

Le roi des...

samedi 24 février 2007

Ma mémoire et le passé

Je ne sais plus où j'ai pris cette image, probablement près de Ouarzazate, et bien sûr, en Maroc. Ma mémoire n'est pas très bonne pour certains choses. Je croyais que c'était d'une village abandonnée, que nous avions visité (la nouvelle est pas loin similaire mais l'autre côté de la rivière) mais il y a de linge à sécher et si je ne me trompe pas, même deux paraboles de télévision sur l'image aussi.

De la même manière, j'étais persuadé d'avoir commencé à faire des images seulement il y a trois ans, mais hier nous avons regardés presque tous mes anciens albums avec ma petite fille et j'ai découverte pleines des images faites en 2002 et en 2003 aussi. Et pas seulement famille et fleurs, mais déjà des gens inconnus rencontrés ici ou là aussi.

En "revoyant" le passé cette nuit, je me suis souvenue de mes images faites en 2001 mai et aout aussi, pendant nos vacances, sauf que ces images, respectivement les CD's que nous avons fait faire d'elles, ont resté avec mon ex "je ne les trouve pas, une autre fois" répond monsieur à chaque fois que j'avais demandé en avoir une copie. J'ai rénoncé et oublié même leur existence.

Je me permet ici, Sophos, de reproduire ce que tu as mis dans une des commentaires de Retroblog. C'est tellement vrai!

"Je pense que l'on a une mémoire séléctive.

Certaines choses qui nous font trop mal, on les bloque ....
comme le petit enfant qui n'a plus de souvenirs des épreuves passées, qui oublie ce qui a fait mal. () Cela permet d'avancer petit à petit malgré tout.
Cela ne veut pas dire qu'on a pas éprouvé ou vécu cela.

Si on gardait à l'esprit tout ce qui nous blesse, fait mal ... depuis le début, on arriverait plus à garder l'espoir, à avancer .... car parfois, la somme est assez inégale .... plus de ouleurs, moins de joie.

Mais on peut toujours en trouver plus, en retrouver. Même si elle est differente.Et c'est grace à cela que l'on avance toujours ;-)"
Aller vers autre chose même si notre perception du passé est modifié...

vendredi 23 février 2007

Profondeur de champs

En photographiant de très près, ou dans certains conditions, nous ne voyons clairement qu'une partie de ce qui est devant nous. C'est un peu la même chose avec la vie.

Je vis depuis 43 ans en France.

Quand je suis arrivée, je croyais 'savoir la langue française' - mais j'ai vite déchantée: à cause des liaisons, les mots se fondaient les uns aux autres et je n'arrivais à suivre ce qu'on disait devant moi.

Ma fille, n'avait que deux ans et deux mois plus tard, elle parlait déjà comme quelqu'un née ici. Bien sûr, mon fils, née en Picardie, aussi. Avec le temps, je croyais non seulement comprendre, mais parler bien, même si l'accent me restait.

Hier, nous avons acheté un livre à ma petite-fille: soixante pages lues par elle toute seule dans une seule après-midi! J'étais heureuse et fière. Mais ensuite, après avoir jouées ensemble à transformation d'images, elle voulait que je lui lise encore une fois dès le début le même livre. Pourquoi pas?

Sauf que... elle le connaissait déjà bien, et suivait ma lecture phrase par phrase. Mamie, tu n'as pas fait la liaison! On ne dit pas... mais... Aïe! Après 43 ans, et toujours pas des liaisons. Et ma petite fille lit déjà mieux à haute voix que moi! ! Bravo pour elle. "Je veux seulement t'aider" me dit-elle en voyant ma mine.

Je resterai pour toujours quelque part comme au milieu de ces bouts des feutres, et avec des côtés pas clarifiés tout autour. Mais là où je suis la vie peut être passionant quand même, malgré que de temps en temps on me remet "à ma place".

jeudi 22 février 2007

Experimentations, joies

J'experimente souvent, et de temps en temps, j'ai une grande joie récompensant des jours et jours de persistance.

Je sentais qu'il y avait quelque chose de spéciale, dans les images prises de loin puis de plus en plus près, de ces femmes travaillant pour extraire de l'huile d'arganier, fait avec l'appareil Samsung.

Merci Samsung: Le NV7 a magnifiquement fonctionné cette fois.

J'en ai déjà parlé dans une autre note, d'ailleurs, en donnant la possibilité à ceux entre vous qui le voulait à les regarder en diaporama et ajouté dans le blog quelques exemples.

J'essaie découvrir des nouvelles moyens d'expression - mais jusqu'à maintenant, c'était surtout sur le web. Plus petit images, plus grands, et montrés des façons différentes.

A cause de l'association Agora, et sa fête de Noël, j'ai commencé à m'interesser aussi comment on peut montrer les images dans un livre, ensemble.

Les premiers, étaient un échec. Le livre sur papier glacé, cher, avec deux images par page, des photos trop sombres, plus moches que les photos que Fnac m'avait tiré des mêmes. Le deuxième livre, petite mais au bord perdu, une experience intéressante puisque j'ai dû réfléchir bien lesquelles des photographies vont ensemble. Le livre n'était pas petite néamoins, mais minuscule.

Je ne me suis laissée battue pour autant.

En envoyant des images de ces femmes de loin et de près à Kodak cette fois-ci, choisissant papier et une seule grande image par page et un livre d'assez grand format. Assez cher, mais néamoins...

Hier, j'ai eu l'énorme joie: les deux livres commendés sont arrivés!

Magnifique. Les 24 images choisies sont mises en valeur d'une façon magique: elles paraissent presque des tableaux! (Et je suis enchantée de moi même, de nouveau pleine de confiance.).

Les façon que je les agencé dans le livre aurait pu être mieux, j'ai mise une femme deux fois avec la même image, le texte au dessous pourrait être mieux aussi et je n'ai écrit nul part qui a fait les photographies, aucune référence à moi, seulement à elles et comment les trouver. Oui, la prochaine fois...

Je n'ai pas fini d'experimenter!

Et cette semaine, ma petite fille m'aide, tant à prendre des photos des crayons couleurs, qu'à les trier et les mettre ensemble différement, ou nouer un ruban - son idée - et mettre certains dans l'anse de ma grande tasse.


Nous ne sommes qu'à la quatrième jour ensemble et chaque jour, une idée nouvelle surgit.

mercredi 21 février 2007

Slide show Ouarzazate, Picassa Album

C'est une autre façon de voir les mêmes 84 images, en plus grand format, mais sans effets vidéo.



créé avec Picassa album - pour démarer le slide show, click sur image puis choisir "SlideShow", vous pouvez choisir de 1 à 10 seconds, combien de temps voir chaque image et bien sûr, arrêter à chaque fois

Diapo des gens rencontrés à Oarzazate

J'ai resté une journée seule dans la ville d'Ourzazate, en me promenant au souk et l'après-midi, entrant dans les boutiques, rencontrant pas mal des gens sympa et intéresssants.

La première journée, (les images sont au bout de récit), j'ai rencontré une famille venant de Casa(blanca), grand-mère (je ne souris pas à cause de manque des dents), ses filles et sa petite fille. En fait elle a sept filles et un garçon, mais seulement deux des filles (ou trois) étaient avec elle au voyage: nous avons été visiter le Kazbah, elles et moi. Un rencontre inoubliable aussi.


Ouarzazate, Maroc 1
Video envoyée par julie70

Faites moi savoir s'il vient trop lentement, pour que je le modifie.

Toujours, admirative


Admirant ma petite fille, non seulement pour sa lecture mais aussi son sens des couleurs et le don artistique hérité surement de sa maman.

Hier, nous avons fait des images, des motifs, des tableau, en partant des photos des feutres couleurs, qu'elle avait sélectionné pour aller ensemble.

Puis libre cours à l'imagination.

Une journée bien remplie, un peu fatigant vers sa fin, mais que des joies!

mardi 20 février 2007

Ma petite fille sait lire!

Elle me lit à haute voix des livres entières.

Depuis hier matin et jusqu'a la fin de la semaine, nous sommes ensemble. Je suis ravie de l'écouter lire. Je n'arrive presque à croire qu'elle est déjà capable, qu'elle a tellement grandie. En plus, heureusement, elle aime cela. Même pendant que j'écris cette note, elle est en train de me lire à haute voix.

Je n'ai pas fini encore avec les souvenirs de Maroc, voilà un coin de chanmbre d'hôtel à Marrakech, seulement mes chaussures sales et usées détonnent. Les plupart portent des pantoufles au Maroc les laissant au pas de porte.

"On peut jouer avec l'ordinateur", elle dit. A demain, donc.

Agadir, images



Maroc, c'est la la première 'slide show' fait avec les images de ma première journée, à voir si vous désirez en grand format. Sinon, allez à la page vidéo.

lundi 19 février 2007

Sur les rue de Marrakech

Je n'ai pas été que quatre heures en tout au Marrakech (en ne comptant pas l'hotel dehors de ville où nous avons dinés et dormis) - et je suis repartie en me disant "ce n'est pas grand chose!

Pourquoi parle-t-on tant de cette ville?

En reprenant maintenant, photo par photo, je me rends compte de l'énorme diversité de la ville, de ses gens, et de tout que j'ai vu et vécu là. Au début l'hôtel où nous avons déjeunés, avec les roses dans l'eau de la petite fontaines au milieu du salon, puis le Nécropol, avec ses oranges joncés par terre. Ensuite, nous sommes allées nous promener dans un jardin d'oliviers, lieu de picnick de dimanche.

C'était une dimanche.

La famille marocaine se junchant sur le dromadaire pour se faire photographier, le jeune marocain photographiant la marocaine au bord de lac, même si la promenade me paraissait trop long et je regretté le temps loin de la ville et du marché, j'ai vu des jeunes et des moins jeunes en blue jeans, etc. que je n'aurais pas vu autrement.

Puis, à travers une petite rue, où il n'y avait "rien d'interessant" je me disais, nous sommes arrivés place Jeema. Mais sur la rue "pas intéressant" le voilà, cet homme par exemple!

Ma dernière préférée.

Et ce n'est pas fini, je suis sûr que je découvrirai d'autres, plus ou moins (j'espère moins) touristiques. Mais hier, j'ai fait une découverte en regardant en plus grand une de mes images: une jeune marocaine sur un moto!
La surprise n'est pas elle en moto, je le savais, mais un main baladeux d'un picpocket (dans le sac porté par une autre femme derrière elle) que je n'avais pas vu quand j'ai prise la photo.

dimanche 18 février 2007

Bel amour, par Gelzy (illustré par moi)

Unopened sunflowerDe l'immensité de l'amour tu ne peux rien dire
pas même un brin de vent
et pourtant tu essaies grain à grain, paille à paille
Quand l'herbe et le ciel caressent ta peau,
que ton coeur est soleil, rends les armes
accepte de l'horizon le chant qui s'élève
garde l'espoir qu'il revindra toujours
le bel amour

Un tournesol-05Le bel amour a de la chance
Il n'a plus faim il n'a plus froid
Il prend le vent il prend la pente
Il ose aller là où tu vas


NSD a bee sees jeudi020Le bel amour parfois se brise
sur les cailleux trop aiguisés
et puis répare ses bêtises
et puis repart sur ses deux pieds

NSD a bee comes  jeudi013Le bel amour son coeur se gonfle
à t'endtendre, à te regarder
ouvre ses lèvres, les laisse fondre
on dirait qu'il va éclater

reprend son souffle pour mieux chanter

Tournesol after photoshop-5le bel amour ne t'en déplaise
quand il te quitte ne retient pas
puisqu'il a gardé dans sa brise
le feu follet qui vient de toi

NSD sunflower nearby jeudi015Le bel amour, qu'encore en dire
qu'il ne t'ai déjà raconté
puisqu'il a gardé de ton rire
l'éclat d'azur que tu portais


NSD  sunflower's first glimps jeudi026Le bel amour a de la chance
d'attendre à la porte à côté
aurait pu passer dans la lande
aurait pu se perdre dans les prés

Un tournesol-04Heureusement je sais tout prendre
quand l'amour passe je me mets
vite dans ses draps, dans ses langes
bien sûr aussi dans ses filets

Un tournesol-06Mon bel amour a de la chance
d'être dans tes petits papiers
pense à lui quand le coeur te manque
Pense à lui pour te rassurer
la pomme est si bonne à dépendre
la vie est si bonne à croquer

Chant créé par G.M.
illustrée par julie

samedi 17 février 2007

Le printemps est arrivé

first flowers in my gardenCurieusement, pourtant il n'est que mi février, le printemps est arrivé tôt cette année.

Dans mon jardin, dans mon coeur.

Je me sens bien depuis quelque temps, j'aurais que faire aussi, et comme signe sûre de mon état: je viens de laver la linge et la vesselle qui s'accumulait depuis un temps.

Et voilà, les premières fleurs: en plus de perce neige (qui cette année n'a pas dû percer aucun neige dans la région parisienne) voilà deux autres, qui se sont ouverte ce midi pour me faire plaisir, pour fêter le soleil.

Soleil sur mon linge et soleil dans mon coeur.

Rien de spécial ne s'était passé - le printemps est arrivé.

Un peu tard


.
J'étais hier à Paris, porte de Champeret. En passant devant le MacDo, le même qui était décoré chouette pour Halloween, j'ai vu pleines des images les unes les plus kitsch que les autres pour Saint Valentin.

Je me suis amusé à les prendre. La voilà celle qui me parait la plus triste ce matin. Le couple qui danse me serre encore le coeur, par contre. Mais celle-ci, introduit bien ce dont je voulais parler depuis quelques jours, avec le coeur transpercé du flêche.

Il y a quelques jours, j'ai commencé à publier sur le site Retro-Blog, la partie de mes journaux que j'avais intitulé (quand je voulais les publier volume par volume) "As-tu touché du bois?" Il commence il y a a peine onze ans quand j'étais encore très amoureuse, d'après ce que j'écrivais.

En tout cas, je croyais encore fort à un "nous".

Très rapidement, déjà avant qu'il s'est pensionné, probablement aussi à cause du stress que cela lui apportait mais aussi l'était de sa santé et sa maladie, que j'avais compris seulement plus tard, "bi" (depressive maniaque), dont très rapidement, mon journal montre la dégradation de nos relations. Ce n'était pas encore "fini", mais les coups ont commencés, les uns après l'autre.

Qui veut lire, comment une relation se dégrade? Comment on essaye lutter pour le conserver? Ne pas lui donner trop d'importance? Je ne sais pas, en fait. Pourtant, cela pourrait être utile, et puis j'ai écrit des tellement des choses tout à fait différents aussi pendant cette époque.

Je lui dois beaucoup, à "lui": il a toujours encouragé l'écriture de mes journaux sinon la continuation de publication de mes livres professionels.

En lisant, ce que j'avais écrit alors, peut-être vous verrez des choses que je n'en ai pas vu et me les éclérerez sur des détails même pas observés par moi à l'époque, et même maintenant - comme cela m'arrive avec des images prises quelques fois. Je profite ici à remercier encore une fois à Sophos: tes commentaires non seulement me font du bien, mais souvent éclaire ce dont j'écris davantage ou dans une autre lumière! En tout cas, toujours, rajoutent et complètent.

Merci d'avance, est si par hasard vous arrive-t-il de s'égarer par là, n'hésiter pas de commenter!

vendredi 16 février 2007

Oranger et bananier

Février était la saison des oranges au Maroc (et partout autour aussi bien sûr), les arbres un peu partout pleins des oranges, les étales aussi. Mais nul part n'était si visible que dans la cimitière des pasa (necropole) de Marrakech.

Non seulement sur l'arbre, mais aussi au dessous et couvrant aussi les pierres tombals (d'ailleurs rareté, puisqu'on ne pose en général qu'un cailloux plus grand sur le tombe dans leurs cimitières.

Ensuite, nous avons visité le palais de Bahia, dont je vous parlerai une autre fois: merveilleux!

J'ai vu dans son jardin la première fois dans ma vie la fleur de bananier: en même temps que les bananes!

L'ensemble, fleur et bananes (ils était bien formés mais encore verts)
J'ai posté ici une version un peu accentué du bananier, retravaillé par moi, mais je n'ai rien ajouté qu'un peu de saturation et le ciel un peu bleu - j'ai travaillé contre soleil dans ce cas pour mieux prendre les deux en même temps et je ne pouvais choisir mon angle.

Voilà, une note "végétal" aujourd'hui.

Et je ne parle même pas des merveilleux palmiers, ni des fleurs d'amandiers qui ressemblent de loin à celles des cerisiers.

Pendant que j'ai pu prendre plusieurs palmiers de près et de loin, j'étais frustré et même fâché: j'avais demandé au guide de nous arrêter près d'un amandier en fleurs ("ils fleurissent peu de temps, mais maintenant les voilà", dit-il de la voiture qui passait près d'eux), il a dit "d'accord", et puis, ne s'était pas arrrêté. Quand? je demande à un moment donné. "C'est trop tard", il répondit.

Cela fait partie des frustrations d'aller dans une groupe, on ne peut s'arrêter quand on veut.

Bon, j'ai vu et vécu tellement des autres choses pendant ces six jours! je ne devrais m'en plaindre. Mais pourquoi il a promis s'il n'avait pas l'intention de tenir sa parole?

jeudi 15 février 2007

Rencontre au Marrakech

Il y a une discussion qui revient souvent, dans notre groupe afterclass, chaque fois quelqu'un arrive demandant "est-ce moral de prendre des inconnus avec le zoom"?

Comment pourait-on faire des images documentaires sans cela?

Je vous donne ici une exemple. C'est la deuxième image que j'avais pris en hâte d'eux, j'étais charmée.

A la première photo on ne voyait encore si bien le visage de celui en blanc ni sa main tenant celui de l'autre. Je me suis déplacé un peu ou eux, je ne m'en souviens pas. dans la photo original, on voit plus de la rue et leur burnus, presque jusqu'en bas, mais j'ai pris une partie, celle qui montre davantage l'interaction humaine, que je considéré le plus importante de l'image.Non, Vincent, je n'ai pas payé pour mes environs deux cent portraits, deux cent êtres humaines que j'ai prise en photo à Maroc. Non seulement parce qu'ils n'ont pas su, comme ici, mais parce que le plupart était heureux que je les avais choisis, que je voulais leur photo. Et certains, parce que je vais leur envoyer, m'ont donné leur adresses.

Peut-être bien parce qu'ils se sont rendu compte que je ne les regardais pas comme des animaux dans un zoo regardé par des touristes, mais des gens comme moi, juste plus fascinants, chacun pour autre chose?

Il y a peu je me disais, "c'est les femmes extrayant de l'huile" qui constituent les meilleurs images faites au cours de ces six jours, ce matin je me dis que c'est celle que je vous ai mise ici.

J'ai l'impression qu'on peut écrire plusieurs récits, en utilisant comme base cette image, avec laquelle j'ai commencé ma note d'aujourd'hui. Qu'en dites vous?
Vous pouvez voir en grand celle-ci et quelques autres portraits de Maroc, dans mon Photoblog : Tranches de vie ou dans mes collections sur la site flickr.

mercredi 14 février 2007

Jour des amoureux?

Il y en a toujours moins qu'on voudrait. Mais comme j'ai écrit une fois (voir ma liste dans mes suggestions pour nouveau venus) il y a cent façons de montrer qu'on aime.

On ne doit pas être amère ou noir pour cela, même si on n'a pas un "élu" spéciale près de nous. Une rencontre par hasard, une sourire chaud, déjà c'est pas mal pour moi. Probablement, c'est pour cela que j'aime tant faire des portraits.

On est seule ou ensemble, dès l'enfance.
pris hier à la sortie d'école - et je n'ai pas fait exprès pour montrer, c'est ce matin seulement que j'ai découverte qu'elle illustre bien mes propos

Il y a des période "avec" mais en général plus "sans" dans nos vies, je crois. En tout cas se fut le cas pour moi. La solitude n'est pas si mauvaise, même si l'amour est merveilleux. Et en plus, on peut communiquer sur tant des niveaux.

En plus de cette sortie d'école, qui illustre bien mes propos, voilà la sourire d'une femme et son oeuvre qu'une femme sympa me montrait hier à l'atelier plastique.

Communication. Le courant est passée entre nous et en la regardant ce matin, je ne me sans pas seule de tout.

mardi 13 février 2007

Les premières fleurs de mon jardin, 2007

Les premiers perce-neiges ou sont-ils des muguets? je ne saurais pas le dire, en tout cas, elles m'ont acceuillie hier quand je suis revenue à la maison après avoir dejeuné avec mon fils.

Probablement, elles étaient déjà là, quand je suis revenue de Maroc, mais j'étais trop préoccuppé pour regarder autour, pour observer.

Elles n'ont pu grandir dans une seule journée autant! Une vie nouvelle, une fleurison nouvelle, des joies qui arriveront avec chaque fleur poussée comme une surprise. Surtout, puisque je ne m'en préoccupe pas vraiment, trop peu d'ailleurs, elles m'offrent des renaissances vraiment magnifiques.

J'avais peur que la dernière fois on avait trop retournée la terre et tuée toutes, heureusement ce n'était pas le cas.

Maroc et ses récits n'est pas terminée, mais aujourd'hui la joie de mes fleurs l'emporte.

Et aussi deux nouvelles découvertes, deux blogs que je vais fréquenter dorénavant régulièrement, deux blogs si différents et chacun merveilleux à sa façon.

Rose, avec ses magnifiques photos, ses mots qui chantent et sa voix chaude, Nathalie avec ses confessions et récits profonds et si bien écrits. Deux nouvelles univers à décovrir. Que des joies dans la vie!

lundi 12 février 2007

Maroc encore: le souk d'Assaki

Au fur et mesure que je mets mes images sur le site flickr, revois tout ce que j'ai vécu, je me dis encore "c'était ça le plus intéressant!"

La deuxième jour, nous nous sommes arrêtés dans la petite village Assaki et entré dans le souk - un tout a fait différent des autres vus dans les grandes ou moyen villes.

Dans le grand espace, peut des gens et vendeurs relativement. Les vendeurs éparpillés assises par terre près de leur marchandises, avec ballances d'autrefois, le tas des légumes ou fruits devant eux. Un âne traversait de temps en temps le cour avec quelqu'un arrivant ou partant.

Vers l'entrée, le maréchal ferrant battait le fer chaud et un autre, réparait les chaussures sur place, toujours assise par terre. Vous pouvez voir les images que j'ai prise dans ma collection, je vous recommande à regarder certaines en grand format si vous voulez découvrir la vie de tous les jours, là.

Ce n'était pas une place pour tourists ou s'amuser, mais pour acheter ou se rencontrer. Oui, ce qui manque de mes images est les vieux, rassamblés autour des sacs de blé, discutant. Ils n'ont pas voulu d'image, je n'en ai pas pris, mais c'est resté en moi.

Dans le marché, il y eu autant des marocains très foncés (d'ancien esclaves, disait notre guide) que des enfants tout à fait comme en France, et puis ceux, avec l'air comme on imagine les marocaines. Mais ce que je n'ai pas vu du tout, et je m'en appercu seulement en retravaillant les images hier une par une, c'est une femme.

Dans ce petit marché de compagne, les vendeurs était des hommes, les acheteurs étaient des hommes, au café des hommes, au palabres des hommes. Seulement les petites filles qui ajoutent une air moins "masculain" au tableau. Cela dit aussi quelque chose, par absence, des habitudes de ces lieux-là, différent des autres marchés marocains visités.

Alors, vous comprenez, pourquoi je m'exlame encore (et ce n'est pas probablement fini) "c'est la partie la plus intéressante de mon voyage"!

Maroc 40Maroc 2e jour (66)

Enfants et habitudes si différents


Maroc 2e jour (40)


Maroc 2e jour (41)
vendeurs et acheteurs, accroupis par terre

Maroc 2e jour (54)
le maréchal ferrant et son feu, en plein travail

Maroc 2e jour (59)
allée et venu dans le marché Assaki, cette image est plus intéressant en grande (click)