Direct d'Ourzazate

Alala, quelle journée hier!

Après sept heures de traversé des moyens Atlas (max "seulement" 1800m) nous sommes arrivées à Ourzazate. Sur le chemin, nous avons visité un vrai souk (marché) d'un petite village.

Artizans assis par terre, travaillaient le fier, réparaient des chaussures, vendaient du grain ou des légumes.

L'après-midi, nous avons visité un kazbah (ancien démeur d'un pasha)où j'ai rencontré cinq femmes venant de Casablanca, heureuses d'être photographiées. Bien sûr, je vais leur envoyer leur photo dès que je peux. Grand-mère (je ne souris pas, je n'ai pas des dents) a sept filles et un garçon. La fille ainé était là aussi avec deux de ses filles, et un des soeurs.

Ensuite, l'aventure!

Nous avons dû traverser une rivière pour visiter un ktzar, ancienne village. Pas de pont, bien sûr. Les autres, l'ont fait, plus ou moins aidés par les jeunes garçons des environs, le nouveau ktzar, sur des sacs de sable assez éloignés. Pas moi!

J'ai traversé finalement au dos d'âne!

Au retour, pas d'âne. Que faire?

J'ai regardé les garçons aidant, l'eau n'était pas profond. Je vais traverser à pieds, comme eux. Je me suis déchaussée. Un des garçons m'a prété finalement sa botte de cauchouc, ça m'allait! Ainsi que sa main pour m'aider à traverser.

Ouf.

A cause de la montée entre les deux traversés, mes jambes étaient en compote hier soir, mais plusieurs entre les membres de notre expedition m'ont aidé à monter, à descendre, m'ont encouragé.

Ce n'est pas facile la vie après 70 ans (surtout si on n'est pas entrainée) mais malgré tout, oui, il y a de la vie et une moyen de se débrouiller. Et, traverser les passages plus durs, même si pas comme les autres, plus jeunes.