jeudi 15 juin 2006

J'apprends toujours


Mon premier mari se moquait de moi "tu est une étudiante éternelle" et il avait raison. Alors, en travaillant plein temps, en ayant soin des enfants et de la maison, je préparais aussi ma diplome et depuis que je me souviens, j'apprends.

J'espère que je pourrais apprendre à mieux faire, à mieux comprendre jusque je vis.

Cette photo est dû à un groupe concurrent de la mienne (non, pas concurente, jumeaux) dans lequel on est en train de discuter de composition, des lignes et formes, etc. Obéissante, je suis allée sur le pont près de moi, au dessus de la Seine qui fait pleines des boucles autour de Paris et j'ai pris cela. J'adore passer par là avec ma voiture puisqu'on appercoit toujours un bout de l'eau même en conduissant.

C'est bien de pouvoir passer par là, c'est un peu dommage qu'on n'a plus chez nous une possibilité de se promener au bord de l'eau - mais à la Mairie nous ont dit "on l'aura de nouveau": comment vont-ils faire?


Corinne m'a posé une question par email sur mes journaux et mon retro blog:

"je n'ai pas compris quand ont été écrit vos journaux : ce sont des souvenirs ou des journaux écrits depuis longtemps?"

J'ai commencé à écrire des journaux à dix ans et je continue toujours, même si un peu moins depuis que j'écris du blog. Je publie la version traduit en français (puisque jusque 1983 je les écrivais en hongrois). Une fois que je me suis rendu compte qu'il manquait de temps en temps de "contexte" et qu'on ne pouvait pas comprendre certaines parties tel que j'avais écrit à l'époque, je leurs es ajoutée des "souvenirs" mais qui sont clairement marqués pour les différencier du reste. Et depuis que je publie ce texte, préparé il y a quelques années (journal et un peu souvenirs) j'ajoute de temps en temps à la fin quelques lignes sur comment je vois aujourd'hui ce qui c'était alors passé.

Je crois que le journal montre davantage de l'intérieur, aujourd'hui souvent en ayant changé de point de vue sur certaines choses passés dans ma vie, je ne pourrais plus écrire comme alors. D'où probablement aussi la différence de ton (harmonie ou disharmonie) entre "entrée de journal" et les "souvenirs racontés". J'ai beaucoup réfléchie, quand je préparais le manuscrit sur leur proportion et comment les distinguer ou les combiner. Ce n'est pas facile.

Quand le récit écrit aujourd'hui pour éclaircir (surtout dans ma jeunesse) la situation est "trop" bien écrit, il écrase le texte du journal et on s'en souvient davantage, quand c'est trop peu et trop sec, cela devient ennuyeux.

A vous de me dire, ceux qui m'avez lu, ceux qui me suivez encore dans les déboires de ma vie (je suis arrivée dans le Retro-blog à vivre seule pour la première fois, après 52 ans maintenant) quelle impression ce mélange vous avait fait et comment je pourrais l'améliorer dans le futur. Et merci Corinne de m'avoir posé cette question!

J'ai encore beaucoup à apprendre et je suis préte à continuer à la faire.



Je viens de publier deux nouvelle entrées du journal dans mon retro blog, une toute courte et une très longue (j'étais en vacances chez ma fille et avait un peu plus de temps à réfléchir sur ce qui c'était passé et ce que je voulais faire dorénavant). C'est une bonne exemple, cette longue passage avec "je ne veux plus" répétés, que j'ai finalement traduit et laissé tel écrit alors des dilèmes qui se posent. Michel, m'aidant à corriger l'expression français m'avais à l'époque conseillé "trop des répétitions, mettez une seule fois" et j'avais coupé la répétition des "je ne veux plus" à ce moment là, obéissante. Mais en relisant un peu plus tard, quelque chose manquait. Je remis donc à l'original, j'ai l'impression que le texte a plus de force ainsi, en plus du fait que c'était répété tant de fois dans l'originale.

Mais je n'ai pas traduit que la première fois mot à mot, ensuite je me suis rendu compte que des fois il faut modifier la phrase pour donner le même sens en français qu'il avait en hongrois. Toutfois, les passages "je ne veux pas" et "je veux" je l'avais déjà écrit en français, (mon français) et il n'a pas fallu que corriger un peu et pas les traduire. Je pensais et écrivais déjà, français, ma langue maternelle c'étant lentement mais surement éloignée de moi, même dans mon intimité et mes pensées.


3 commentaires:

  1. coucou !

    Pour ma part, le mélange des deux ne m'a jamais choqué, ou géné.
    Mais au contraire montrait que petit petit, en relisant, en transcrivant, tu revoyais ces moments, et tu les repensais, ou tu les expliquais avec ton expérience, ton vécue d'ensuite.
    Au contraire, cela me parait très interessant. Car alors tu as, ou avait un certain recul, pour réagir à tes propres écrits.

    Par contre, que ton langage ai évolué, c'est normal ! Mais je ne le trouve pas plus "lourd". Juste plus réfléchi ...et heureusement ,-)))

    Voila ! Pour ma part, j'aime que tu fasses comme aujourd'hui, comme tu le sens ... parce que c'est toi ;-)
    Bisous et bonne journée!
    Sophie

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  2. Un petit coucou au passage. J'aimes bien tes boucles riantes, mais ton chapeau me manquerait si je ne savais où le trouver.
    Je me reserve ton journal pour lorsque j'ai plus de temps. Cela m'aide, non à te connaître car tes commentaires et tes humeures te définissent encore mieux, mais à te comprendre.
    Je passerai te(vous) lire plus pertinement lorsque j'en aurai fini du football.
    A chacun ses petits défauts.
    Bises.

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  3. Si le chapeau vous manque, vous n'avez qu'à regarder un peu à côté, au moins aujourd'hui encore (ou dans ma set "self" autoportraits au flickr)

    et j'espère que tous mes blogpotes me tutoient, comme c'est le web etiquette

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