A traverse ma fenêtre

Ce matin, ciel gris et puis il a commencé a pleuvoir, doucement. J(entends les gouttes tomber sur les bords de la fenêtre et de temps en temps, une grande goutte tombe.

Heureusement, pas dans mon cou.

Toutefois, cette après-midi, je vais sortir. Mais j'ai une grande parapluie.

On ne sais jamais ce qui plait comme photographie, cette aube prise il y a quelque jours de ma fenetre, en me réveillant vers cinq, quand le soleil se levait.

A cause d'un grand immeuble en face de l'autre côté, je ne vois pas le soleil se coucher, c'est aussi caché par des arbre en face. Maisa partir de salon, le matin devient souvent un spéctacle grandieux.

Ces jours, mes habituelles visiteurs à mes photos sont devenus 5000 et près de 6000 hier, au lieu de 1000 habituelles qui étaient déjà énorme. Je ne comprends pas bien pourquoi et ce qui a provoqué, mais je m'en réjouis.

Gagnes-tu de l'argent? m'a demandé la semaine dernière quelqu'un. Non. La joie de savoir que mes photographies sont regardés.

Je ne vais jamais oublier Marai, écrivain hongrois vivant en Californie, écrivant dans son journal : j'écris pour mon tirroir. Un certain temps, moi aussi, j'avais l'impression que je prends des photos "pour mon tirroir", les albums que personne ou presque ne regardera. Maintenant, je les sais exposés, regardés, des fois même aimées.

C'est déjà assez de recompense, de plaisir et de la joie continue.