Des voitures garées a moitié ou tout a fait sur le trottoirs, on voit des centaines, milliers probablement, sur les rues des villes de Roumanie. A Bucarest, même près de centre ville.
Moins souvent, une voiture renversée comme ceci.
Au coin de rue, presque en face de la maison où j'habitais, pendant des jours j'y passais, jusque je décidai un jour d'en prendre une photo. En générale, les voitures et leur mécaniques ne m'intéressent pas beaucoup.
Je préférais prendre des gens, d'habitude.
Puis, un jour, je voix quelqu'un en train de la réparer. Je suis restée pas loin en le regardant, avant de prendre une image de lui, la voiture et la rue.
Une seule image dont je ne voyais pas tellement l'importance, mais aussitôt que je l'ai mise sur l'Internet, elle est devenue une des préférée par ce qui suivent mes photos.
Encore aujourd'hui, je ne comprends pas bien son attrait.
D'accord, d'habitude on répare une voiture dans une garage - mais quand on n'a pas une garage? Se débrouiller, est une caractéristique des roumains. Des plupart des humaines d'ailleurs. Et puis, quelle différence, si on laisse déjà les autres voitures stationner, pourquoi pas réparer?
L'agence Getty - un de ses représentants me demande de leur donner cette dernière image a vendre, mais me demande de leur envoyer non seulement une copie grand résolution, que j'ai, mais aussi une "autorisation" de l'homme qui y figure - ce qui est impossible bien sur.
Les autres images qui leur plaisent, sont si vieilles que leur résolution ne doit probablement leur convenir, à ne pas parler du fait que de plusieurs milliers des gens photographiés je n'ai demandé a aucune une autorisation a signer.
Je ne le regrette pas.
Leur sourire vers moi, disent assez que la plupart de temps, je les ai prise avec leur autorisation, a chaque fois que la situation la permettait. Je ne l'avais pas pris pour vendre, pour publier, ailleurs que sur l'Internet.
Ma prise de photo était surtout une célébration du contact entre nous.
"Encore aujourd'hui, je ne comprends pas bien son attrait" dites-vous Julie à propos de cette photo que j'aime beaucoup aussi. Elle dit bien sûr, comme vous le soulignez, la débrouillardise, les pneus venus d'on ne sait où, l'outillage improbable mais plus que tout elle montre un homme débonnaire doté d'une belle présence. Cigarette aux lèvres, presque en pantoufles, il habite ce cadre que vous avez découpé autour de lui, on croit même l'entendre murmurer "Voyons voir" en auscultant cette épave et tel quel, il donne confiance : la voiture, petit miracle ! démarrera mais plus que tout, au-delà de ces qualités supposées de mécanicien, c'est en l'homme lui-même qu'il donne envie de croire.
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