Cette nuit a commencée a neiger, puisque le matin j'ai trouvé une couche de neige devant chez moi.
Depuis, il neige de plus en plus.
Si on ne doit pas sortir, en le regardant par la fenêtre, c'est merveilleux.
L'enfant en moi, blotti profond, se réjouis de regarder les énormes flocons de neige tomber de plus en plus dense, devant ma fenêtre.
Je crois, néanmoins, que je ne vais pas sortir ce soir, ne vas pas aller écouter un auteur parler de son livre centre Londres, mais loin des métros.
Au moins, jusque demain, je ne sortirai pas mon nez dehors, que pour prendre une photo ou deux l'après-midi, juste devant ma porte.
Expérimenter, communiquer, tâcher de vivre pleinement. Prouver a soi et aux autres, depuis dix ans déjà
mardi 30 novembre 2010
lundi 29 novembre 2010
L'histoire de ma vie - racontée
J'avais déjà publié - pas mal de temps auparavant, le poeme écrite "Histoire de ma vie" mais je crois que c'est la première fois queje la raconte à vive voix.
Pour lire, voir la note de janvier 2006
dimanche 28 novembre 2010
Arc-en-ciel
J'ai prise les photos de l'Arc-en-ciel de ma fenêtre, le 7 Novembre, mais ensuite pleines des choses se sont superposées les unes après les autres.
L'arc en ciel attendait, patiemment que son tour vienne pour être de nouveau remarqué, regardé, publié.
Ce matin, s'il ne neige pas encore, il risque bientôt.
Mais ce matin le soleil était forte et la pluie est arrivée ensuite. En prenant des images par la fenêtre fermée, plus près? plus loin? d'un coup j'observe un deuxième arc-en-ciel!
C'est la première fois que j'ai vu deux a la fois!
Après quelques clics en plus, la pluie arrive et le soleil disparait ensemble avec les deux arcs.
Par hasard, j'étais là au bon moment!
Il pleut, il pleut.
Et alors? Alors, j'ai pu prendre une photo de mes cyclamens, devant la fenêtre pleine des gouttes de pluie. Mes cyclamens? En fait, les cyclamens que j'achète chaque fin d'année, en souvenir de ma mère. De son anniversaire, en Décembre.
Depuis un temps, je les achète de plus en plus tôt, et, curieusement, depuis un temps, au moins depuis que j'habite a Londres, mises dans la fenêtre, les cyclamens durent longtemps.
C'est vrai que je ne les vois pas si souvent, puisqu'elles sont dans la fenêtre de la cuisine, la seule avec un rebord assez haut, mais je les vois jour a jour et leur donne - a travers l'assiette - de l'eau chaque matin.
Que des choses et plaisirs on peut avoir sans sortir de chez soi!
L'arc en ciel attendait, patiemment que son tour vienne pour être de nouveau remarqué, regardé, publié.
Ce matin, s'il ne neige pas encore, il risque bientôt.
Mais ce matin le soleil était forte et la pluie est arrivée ensuite. En prenant des images par la fenêtre fermée, plus près? plus loin? d'un coup j'observe un deuxième arc-en-ciel!
C'est la première fois que j'ai vu deux a la fois!
Après quelques clics en plus, la pluie arrive et le soleil disparait ensemble avec les deux arcs.
Par hasard, j'étais là au bon moment!
Il pleut, il pleut.
Et alors? Alors, j'ai pu prendre une photo de mes cyclamens, devant la fenêtre pleine des gouttes de pluie. Mes cyclamens? En fait, les cyclamens que j'achète chaque fin d'année, en souvenir de ma mère. De son anniversaire, en Décembre.
Depuis un temps, je les achète de plus en plus tôt, et, curieusement, depuis un temps, au moins depuis que j'habite a Londres, mises dans la fenêtre, les cyclamens durent longtemps.
C'est vrai que je ne les vois pas si souvent, puisqu'elles sont dans la fenêtre de la cuisine, la seule avec un rebord assez haut, mais je les vois jour a jour et leur donne - a travers l'assiette - de l'eau chaque matin.
Que des choses et plaisirs on peut avoir sans sortir de chez soi!
samedi 27 novembre 2010
London Marché Borough
Re-visite après une semaine, la marché près de pont de Londres.
Non, je ne sors pas aujourd'hui.
Il fait froid dehors, et bientôt il risque de neiger même a Londres, comme dans le reste de pays et, aussi des parts de la France. Peut-être pas encore aujourd'hui.
Je revisite encore une fois a travers des images pas encore publiées auparavant.
Chaque image parle, belle ou non, dit quelque chose. Au moins, a moi.
Ceux et celles entre vous qui avez envie de voyager avec moi, revoir des coins du monde a travers mes yeux, voila ma collection - des collections "A week in" traduction, une semaine à...
Une semaine a...
Je ne suis pas restée exactement une semaine partout, des fois moins -la plus souvent - des fois plus. Cette collection c'est fait lentement au fil de pas mal des années, et comme je reprends de temps en temps des images de mes voyages courtes, cela parait des fois que je voyage tout le temps.
Une courte voyage de quelques jours peut durer si longtemps!
Non, je ne sors pas aujourd'hui.
Il fait froid dehors, et bientôt il risque de neiger même a Londres, comme dans le reste de pays et, aussi des parts de la France. Peut-être pas encore aujourd'hui.
Je revisite encore une fois a travers des images pas encore publiées auparavant.
Ceux et celles entre vous qui avez envie de voyager avec moi, revoir des coins du monde a travers mes yeux, voila ma collection - des collections "A week in" traduction, une semaine à...
Je ne suis pas restée exactement une semaine partout, des fois moins -la plus souvent - des fois plus. Cette collection c'est fait lentement au fil de pas mal des années, et comme je reprends de temps en temps des images de mes voyages courtes, cela parait des fois que je voyage tout le temps.
Une courte voyage de quelques jours peut durer si longtemps!
vendredi 26 novembre 2010
Vulnérable
Ce n'est pas agréable de se sentir vulnérable.
Un peu comme dans cette image, mais jusque maintenant, je ne me suis rendu compte vraiment que mon ouil gauche voit nettement moins bien que le droit.
L'opticien vu hier, après tous les analyses, a déclaré que a gauche j'ai besoin de 3;5 a droit de 1.5 mais en plus que je vois très mal de loin avec la gauche, même si avec droit je vois bien.
Surtout, que j'ai définitivement un cataracte, même si ce n'est pas encore opérable.
Je suis revenue a la maison hier me sentant très vulnérable.
J'aurais voulu avoir quelqu'un avec qui parler, quelqu'un avec qui partager.
D'accord, je sais que mon amie opérée de cataracte en Roumanie où elle habite, maintenant lit sans lunettes "comme dans son enfance" elle me dit. Mais...
En attendant, je vais avoir des nouvelles lunettes, mardi soir.
En attendant, je vais tâcher à ne pas trop fatiguer mes yeux et ne pas s'apitoyer trop sur moi même. Ce n'est pas grande chose.
Mais j'ai tellement besoin de mes yeux.
Pour le moment.
Je me dis, que je peux raconter des histoires sans utiliser les yeux. En plus, oui, maintenant que je sais, de temps en temps, je peux fermer l'oeui gauche et alors je vois mieux1
Un peu comme dans cette image, mais jusque maintenant, je ne me suis rendu compte vraiment que mon ouil gauche voit nettement moins bien que le droit.
L'opticien vu hier, après tous les analyses, a déclaré que a gauche j'ai besoin de 3;5 a droit de 1.5 mais en plus que je vois très mal de loin avec la gauche, même si avec droit je vois bien.
Surtout, que j'ai définitivement un cataracte, même si ce n'est pas encore opérable.
Je suis revenue a la maison hier me sentant très vulnérable.
J'aurais voulu avoir quelqu'un avec qui parler, quelqu'un avec qui partager.
D'accord, je sais que mon amie opérée de cataracte en Roumanie où elle habite, maintenant lit sans lunettes "comme dans son enfance" elle me dit. Mais...
En attendant, je vais avoir des nouvelles lunettes, mardi soir.
En attendant, je vais tâcher à ne pas trop fatiguer mes yeux et ne pas s'apitoyer trop sur moi même. Ce n'est pas grande chose.
Mais j'ai tellement besoin de mes yeux.
Pour le moment.
Je me dis, que je peux raconter des histoires sans utiliser les yeux. En plus, oui, maintenant que je sais, de temps en temps, je peux fermer l'oeui gauche et alors je vois mieux1
jeudi 25 novembre 2010
J'aurais voulu
J'aurais voulu m'assoir et bavarder avec quelqu'un sur ce banc a Dublin, en fait, je m'y suis assise une minute, seule.
C'était très tôt le matin, vers sept heures et demi, pas beaucoup de monde a cette heure dans ce quartier des pubs et musique que je traversais !
A la place, j'ai prise des images des environs, très colorées et je me suis imaginée comment cela peut être quand c'est pleine du monde.
Je n'ai réussi même la dernière fois, lors ma vacance en Irlande de West trouver un musicien qui me plait. Après beaucoup de recherche, nous avions trouvé un pub avec un musicien qui ne nous a plu du tout. Il s'ennuyait lui même de sa propre musique a ce que je me souviens!
Finalement, peut être le plus important est d'aimer ce que nous faisons. J'aime raconter des histoires et j'aime l'audience - et c'est cela qu'ils ressentent, malgré mon apparence, âge ou accent.
C'était très tôt le matin, vers sept heures et demi, pas beaucoup de monde a cette heure dans ce quartier des pubs et musique que je traversais !
A la place, j'ai prise des images des environs, très colorées et je me suis imaginée comment cela peut être quand c'est pleine du monde.
Je n'ai réussi même la dernière fois, lors ma vacance en Irlande de West trouver un musicien qui me plait. Après beaucoup de recherche, nous avions trouvé un pub avec un musicien qui ne nous a plu du tout. Il s'ennuyait lui même de sa propre musique a ce que je me souviens!
Finalement, peut être le plus important est d'aimer ce que nous faisons. J'aime raconter des histoires et j'aime l'audience - et c'est cela qu'ils ressentent, malgré mon apparence, âge ou accent.
mercredi 24 novembre 2010
La vie et nous somme curieux
tout comme cette demi image du mur de Dublin.
Tellement dépend de ce qui est dans notre tête!
Je savais depuis six mois que certaines membres ne viennent plus et ne viendront jamais, donc je me suis mise dans ma tête un nombre d'environ 23 entre nous. D'autres ont insisté dans leur perception que nous sommes environ 35 et d'un coup se trouvent très dessus quand il faut reconnaitre que nous avons diminués.
D'autre côté, nous avons augmenté avec trois nouveau.
Hélas, je viens apprendre qu'un des plus anciens ne va plus retourner - pour moi, celui-ci est le plus douloureux comme c'était lui il y a deux ans environ qui m'avait persuader a m'inscrire au club.
La perception et les choses dans notre tête sont si importantes!
20 nouvelles photos colorées encore de Dublin, ce matin m'ont fait encore avoir de la joie/
Peut-être encore plus colorées que les premières.
Je les mets séparées seulement parce que regarder trop ensemble devient fatiguant a la place du plaisir.
Tellement dépend de ce qui est dans notre tête!
Je savais depuis six mois que certaines membres ne viennent plus et ne viendront jamais, donc je me suis mise dans ma tête un nombre d'environ 23 entre nous. D'autres ont insisté dans leur perception que nous sommes environ 35 et d'un coup se trouvent très dessus quand il faut reconnaitre que nous avons diminués.
D'autre côté, nous avons augmenté avec trois nouveau.
Hélas, je viens apprendre qu'un des plus anciens ne va plus retourner - pour moi, celui-ci est le plus douloureux comme c'était lui il y a deux ans environ qui m'avait persuader a m'inscrire au club.
La perception et les choses dans notre tête sont si importantes!
20 nouvelles photos colorées encore de Dublin, ce matin m'ont fait encore avoir de la joie/
Peut-être encore plus colorées que les premières.
Je les mets séparées seulement parce que regarder trop ensemble devient fatiguant a la place du plaisir.
mardi 23 novembre 2010
Plusieurs semaines de voyage
En fait, je voyage un long weekend, de jeudi a dimanche, comme la dernière fois a Dublin, mais cela parait pour ceux me lisant que je suis tout le temps en voyage.
En certaine façon j'y suis.
Cela me prend des jours et jours, des semaines, de regarder un a un et retravailler les images prises en quelques heures. Ainsi, je revisite les lieux et peut faire revisiter ceux qui me lisent.
Ce matin, juste quelque 32 images prises l'après midi avant traverser la rivière sur le pont arquée piétonnière.
Et avant, la rue des pubs et de musique irlandaise, avec ses boutiques et coins colorés.
La joie se prolonge ainsi, prenant les images un a un, parties par parties.
Et la voyage n'est pas finie!
En certaine façon j'y suis.
Cela me prend des jours et jours, des semaines, de regarder un a un et retravailler les images prises en quelques heures. Ainsi, je revisite les lieux et peut faire revisiter ceux qui me lisent.
Ce matin, juste quelque 32 images prises l'après midi avant traverser la rivière sur le pont arquée piétonnière.
Et avant, la rue des pubs et de musique irlandaise, avec ses boutiques et coins colorés.
La joie se prolonge ainsi, prenant les images un a un, parties par parties.
Et la voyage n'est pas finie!
lundi 22 novembre 2010
La voiture sur la rue
Des voitures garées a moitié ou tout a fait sur le trottoirs, on voit des centaines, milliers probablement, sur les rues des villes de Roumanie. A Bucarest, même près de centre ville.
Moins souvent, une voiture renversée comme ceci.
Au coin de rue, presque en face de la maison où j'habitais, pendant des jours j'y passais, jusque je décidai un jour d'en prendre une photo. En générale, les voitures et leur mécaniques ne m'intéressent pas beaucoup.
Je préférais prendre des gens, d'habitude.
Puis, un jour, je voix quelqu'un en train de la réparer. Je suis restée pas loin en le regardant, avant de prendre une image de lui, la voiture et la rue.
Une seule image dont je ne voyais pas tellement l'importance, mais aussitôt que je l'ai mise sur l'Internet, elle est devenue une des préférée par ce qui suivent mes photos.
Encore aujourd'hui, je ne comprends pas bien son attrait.
D'accord, d'habitude on répare une voiture dans une garage - mais quand on n'a pas une garage? Se débrouiller, est une caractéristique des roumains. Des plupart des humaines d'ailleurs. Et puis, quelle différence, si on laisse déjà les autres voitures stationner, pourquoi pas réparer?
L'agence Getty - un de ses représentants me demande de leur donner cette dernière image a vendre, mais me demande de leur envoyer non seulement une copie grand résolution, que j'ai, mais aussi une "autorisation" de l'homme qui y figure - ce qui est impossible bien sur.
Les autres images qui leur plaisent, sont si vieilles que leur résolution ne doit probablement leur convenir, à ne pas parler du fait que de plusieurs milliers des gens photographiés je n'ai demandé a aucune une autorisation a signer.
Je ne le regrette pas.
Leur sourire vers moi, disent assez que la plupart de temps, je les ai prise avec leur autorisation, a chaque fois que la situation la permettait. Je ne l'avais pas pris pour vendre, pour publier, ailleurs que sur l'Internet.
Ma prise de photo était surtout une célébration du contact entre nous.
Moins souvent, une voiture renversée comme ceci.
Au coin de rue, presque en face de la maison où j'habitais, pendant des jours j'y passais, jusque je décidai un jour d'en prendre une photo. En générale, les voitures et leur mécaniques ne m'intéressent pas beaucoup.
Je préférais prendre des gens, d'habitude.
Puis, un jour, je voix quelqu'un en train de la réparer. Je suis restée pas loin en le regardant, avant de prendre une image de lui, la voiture et la rue.
Une seule image dont je ne voyais pas tellement l'importance, mais aussitôt que je l'ai mise sur l'Internet, elle est devenue une des préférée par ce qui suivent mes photos.
Encore aujourd'hui, je ne comprends pas bien son attrait.
D'accord, d'habitude on répare une voiture dans une garage - mais quand on n'a pas une garage? Se débrouiller, est une caractéristique des roumains. Des plupart des humaines d'ailleurs. Et puis, quelle différence, si on laisse déjà les autres voitures stationner, pourquoi pas réparer?
L'agence Getty - un de ses représentants me demande de leur donner cette dernière image a vendre, mais me demande de leur envoyer non seulement une copie grand résolution, que j'ai, mais aussi une "autorisation" de l'homme qui y figure - ce qui est impossible bien sur.
Les autres images qui leur plaisent, sont si vieilles que leur résolution ne doit probablement leur convenir, à ne pas parler du fait que de plusieurs milliers des gens photographiés je n'ai demandé a aucune une autorisation a signer.
Je ne le regrette pas.
Leur sourire vers moi, disent assez que la plupart de temps, je les ai prise avec leur autorisation, a chaque fois que la situation la permettait. Je ne l'avais pas pris pour vendre, pour publier, ailleurs que sur l'Internet.
Ma prise de photo était surtout une célébration du contact entre nous.
dimanche 21 novembre 2010
Plaisirs de redécouverts
Ce matin, je me suis plongée dans mes images prises, en allant et en revenant, surtout a travers des petites rues de Dublin, de la place où je dormais vers l'hôtel de conférence a Dublin.
Que des images encore a découvrir!
Découvrir, redécouvrir - puisque elles sont si rapidement oubliées sinon.
Art ou pas art, cela en réalité m'importe peu: elles sont pour moi des chaleureux souvenirs.
Seules des fois, mais en fait tous ensemble, montrant ce que moi, personnellement est observée et retenue de cette ville.
Que cela soit des couleurs frappants bleu ou rouge bric ou des gosses passant la rue.
Souvenirs encore plus puissants que la photo "prouvant" que j'y étais.
Il y a toujours quelqu'un m'offrant a prendre une photo avec moi.
Jusque la petite librairie où je ne suis pas entrée; pourtant j'avais tellement envie.
Book worm; mordu des livres - même si "worm" signifie "vermine"... je ne comprends pas bien mais enfin, mordu n'a pas plus de sens non plus.
Que des images encore a découvrir!
Découvrir, redécouvrir - puisque elles sont si rapidement oubliées sinon.
Art ou pas art, cela en réalité m'importe peu: elles sont pour moi des chaleureux souvenirs.
Seules des fois, mais en fait tous ensemble, montrant ce que moi, personnellement est observée et retenue de cette ville.
Que cela soit des couleurs frappants bleu ou rouge bric ou des gosses passant la rue.
Souvenirs encore plus puissants que la photo "prouvant" que j'y étais.
Il y a toujours quelqu'un m'offrant a prendre une photo avec moi.
Jusque la petite librairie où je ne suis pas entrée; pourtant j'avais tellement envie.
Book worm; mordu des livres - même si "worm" signifie "vermine"... je ne comprends pas bien mais enfin, mordu n'a pas plus de sens non plus.
samedi 20 novembre 2010
London Marché Borough
A côté du pont de Londres et de la station, une des marchées la plus sympa de centre Londres "Borough".
J'y suis allée avec ma collegue jean venant d'Australie.
nous avons passées deux bonnes heures ensemble et prise pas mal des images, mangé de fruits de mer fraichement cuit et bu un café pour bavarder ensuite ailleurs
toutefois, je suis revenue trop fatiguée et cela sans aucune raison valable!
Les premières images sont sur la site flickr et les autres suivront
J'y suis allée avec ma collegue jean venant d'Australie.
nous avons passées deux bonnes heures ensemble et prise pas mal des images, mangé de fruits de mer fraichement cuit et bu un café pour bavarder ensuite ailleurs
toutefois, je suis revenue trop fatiguée et cela sans aucune raison valable!
Les premières images sont sur la site flickr et les autres suivront
vendredi 19 novembre 2010
Sur Dublin encore
Sur un petit pub du coin, tout près de mon b&b j'ai adoré ses couleurs mais encore plus ce bonhomme en salopette tenant un tonneau de Guinness dans ses mains.
Il a grimpé avec au troisième étage!
Sinon, j'ai adoré la rivière traversant Dublin, un peu plus grande que celle de ma ville natale, brillant au soleil levant et avec des lumières colorés se reflétant la nuit.
Des statues a l'échelle humaine dans plusieurs coins, voila l'une
Et ajourd'hui, je me repose.
Je n'ai sortie et je viens de lire un roman; rien de sérieux mais bien écrit. Repos complet donc pour moi.
Demain je vais rencontrer une photographe venu d'Australie et visiter ensemble le marché Bourough que j'aime bien.
Il a grimpé avec au troisième étage!
Sinon, j'ai adoré la rivière traversant Dublin, un peu plus grande que celle de ma ville natale, brillant au soleil levant et avec des lumières colorés se reflétant la nuit.
Des statues a l'échelle humaine dans plusieurs coins, voila l'une
Et ajourd'hui, je me repose.
Je n'ai sortie et je viens de lire un roman; rien de sérieux mais bien écrit. Repos complet donc pour moi.
Demain je vais rencontrer une photographe venu d'Australie et visiter ensemble le marché Bourough que j'aime bien.
jeudi 18 novembre 2010
Un moment - une image peut raconter une histoire
Des fois on prend des images et des fois des miracles arrivent - les images parlent.
Avec cette photographie, ils disent combien nous avons appris a s'exprimer avec les bras; visage, tout le corps. En civil ici, après son spectacle: il était très comique, venant auparavant comme un hippy agée et parlant de "ménopause des hommes" et ses expérimentations a retrouver l'ancien soi; de se promener en moto, etc. "Vrai?" Il a répondu : c'était bon pour le récit - mais je me suis acheté une voiture de sport
Le voila ici, après le concours, tout suite après, étant interviewé par la présidente du concours.
Sur le moment, je ne me suis rendu compte de la différence de taille entre eux!
Hier une réunion. Pas mal. Enfin, maintenant quelques jours tranquilles.
"Après ton blog il parait que tu es pleine d'activité" me dit ma belle-fille.
On ne se rend pas compte alors de tous les moments de repos, de préparation ou de "après". L'hiver est arrivée ici avec froid et mauvais temps.: hier il pleuvotait aussi. Le matin allant m'acheter un calendrier simple pour l'année prochaine j'avais très froid, pour le soir j'ai mise sur moi plusieurs pulls!
mercredi 17 novembre 2010
Trinity College
Au centre Dublin une énorme université, "Trinity college", ce n'était pas interdit d'y entrer, donc je suis entrée dans sa cour - qui a mon étonnement continuait et continuait.
Je ne suis pas entrée dans aucun de ses nombreuses maisons, très anciennes ou très modernes, mais assez ce passait déjà dehors.
A la fin, j'ai du demander au nettoyeur des rues de l'Université comment en sortir, par l'autre côté que j'y suis entrée: il a aussi posé pour moi; ravi, comme vous pouvez voir de l'avoir demandé.
C'était une journée spéciale, j'avoue a n'avoir pas comprise exactement pourquoi, mais des jeunes allaient a la fête ainsi - pas mal avec leur parents les prenant en photo.
De l'ancienne immeubles
A nouvelles bâtiments, on y trouvait tout
tout comme des magnifiques traces de fin d'automne brillant dans le vent légère.
C'est cette statue qui m'y a attirée a y entrer:
Salmon, prévôt a partir de 1888....
J'ai perdu - je dirais gagnée - pas mal du temps dedans, mais cela valait largement la peine, même si vers la fin je ne cherchais que comment en sortir.
Je n'ai pas retrouvé ce matin-là, l'hôtel de conférence dont l'emplacement je voulais découvrir, puisque fatiguée finalement, je suis retournée a mon petit B&B hôtel me reposer.
Las, au lieu de cela, finalement, vendredi, je me suis achetée un billet de bus touristique et n'est sortie qu'au dépôt de Guinness pour visiter le musée de bière Irlandaise - dont j'ai parlé hier.
Je ne suis pas entrée dans aucun de ses nombreuses maisons, très anciennes ou très modernes, mais assez ce passait déjà dehors.
A la fin, j'ai du demander au nettoyeur des rues de l'Université comment en sortir, par l'autre côté que j'y suis entrée: il a aussi posé pour moi; ravi, comme vous pouvez voir de l'avoir demandé.
C'était une journée spéciale, j'avoue a n'avoir pas comprise exactement pourquoi, mais des jeunes allaient a la fête ainsi - pas mal avec leur parents les prenant en photo.
De l'ancienne immeubles
A nouvelles bâtiments, on y trouvait tout
tout comme des magnifiques traces de fin d'automne brillant dans le vent légère.
Salmon, prévôt a partir de 1888....
Je n'ai pas retrouvé ce matin-là, l'hôtel de conférence dont l'emplacement je voulais découvrir, puisque fatiguée finalement, je suis retournée a mon petit B&B hôtel me reposer.
Las, au lieu de cela, finalement, vendredi, je me suis achetée un billet de bus touristique et n'est sortie qu'au dépôt de Guinness pour visiter le musée de bière Irlandaise - dont j'ai parlé hier.
mardi 16 novembre 2010
Visit Dublin, Visit Guinness
Je ne me suis rendu compte, avant de regarder mes photos, combien j'ai vue et vécue pendant les 4 jours a Dublin.
Il me faudra au moins autant des jours pour les parcourir et corriger, au besoin, mais tant des souvenirs que j'aurais vite oubliée si je ne les auraient pas!
Ce matin, je viens regarder les photos sur ma visite a l'Entrepôt Guinness.
"Il y a de la bière et il y a Gunness" on dit.
Depuis ma première visite en Irlande, je préfère Guinness aux autres bières, non que je bois souvent.
7 étages remplies de différentes choses, très intéressante visite!
En bas, les ingrédients rentrant dans la fabrication et les cuves et machines. Trois différents grains, l'orge entre autres, et puis de l'eau, fascinant fontaine avec lequel nous nous sommes photographiés.
J'ai adore comment ils ont fini: et le 5e ingrédient: les connaissances et enthousiasme mais surtout la détermination des ceux qui le produisent, passées de génération a génération.
5e ingrédient, l'homme et son courage, connaissances et passion.
Nécessaire non seulement pour produire de la bière, pardon, Guinness.
Les premieres 20 images de la visite Guinness ci-dessous.
Il me faudra au moins autant des jours pour les parcourir et corriger, au besoin, mais tant des souvenirs que j'aurais vite oubliée si je ne les auraient pas!
Ce matin, je viens regarder les photos sur ma visite a l'Entrepôt Guinness.
"Il y a de la bière et il y a Gunness" on dit.
Depuis ma première visite en Irlande, je préfère Guinness aux autres bières, non que je bois souvent.
7 étages remplies de différentes choses, très intéressante visite!
En bas, les ingrédients rentrant dans la fabrication et les cuves et machines. Trois différents grains, l'orge entre autres, et puis de l'eau, fascinant fontaine avec lequel nous nous sommes photographiés.
J'ai adore comment ils ont fini: et le 5e ingrédient: les connaissances et enthousiasme mais surtout la détermination des ceux qui le produisent, passées de génération a génération.
5e ingrédient, l'homme et son courage, connaissances et passion.
Nécessaire non seulement pour produire de la bière, pardon, Guinness.
Les premieres 20 images de la visite Guinness ci-dessous.
lundi 15 novembre 2010
Fatigee, mais de retour
Heureuse de partir, heureuse d'avoir été a Dublin et heureuse d'être de retour.
J'ai mal calculée mon dernière journée, et finalement, j'ai attendu 4 heures a l'aéroport. Je me suis sentie très vielle en retournant et traversant des interminables corridors et encore, ce matin.
Je vais de nouveau me sentir jeune - a un moment donnée. Pour le moment, je me sens seulement lasse.
Hier, en revenant a pieds d'un hôtel a l'autre, je me suis rendu compte qu'effectivement ils ne sont pas si loin l'un de l'autre - quand on sait comment y aller, mais aussi que le centre n'est pas aussi grande que le Tour-bus parait nous montrer, qui fait des huit en revenant au même endroit.
Peut-être, c'est la rivière qui m'a le plus enchantée a Dublin, mais j'etais aussi heureuse de constater qu'on peut y vivre, et même être dans un hôtel a tous prix.
Finalement, a mon petit 'Bed & Breakfas't, avec bien sure le petit dej comprise et aussi l'utilisation, quand j'ai demandée de l'Internet, j'ai payer 25 euros par jour. Le hôtel de Conférence coutait au moins 7 fois plus!
J'aurais pu me promener ou attendre en ville quelque part, au lieu de partir si tôt vers l'avion, mais j'espérais que je peux rentrer plus tôt. Air Lingus n'est pas cher et ils sont très sympa, mais changer l'avion m'aurait coutée trop.
J'ai appris aussi que c'est intéressant de voyager légère, sans bagage a enregistrer, mais il faut bien peser alors ce qu'on y met. J'avais mise trop en craignant le froid.
Le froid ne m'attendait en fait, que ce matin, de retour.
J'ai mal calculée mon dernière journée, et finalement, j'ai attendu 4 heures a l'aéroport. Je me suis sentie très vielle en retournant et traversant des interminables corridors et encore, ce matin.
Je vais de nouveau me sentir jeune - a un moment donnée. Pour le moment, je me sens seulement lasse.
Hier, en revenant a pieds d'un hôtel a l'autre, je me suis rendu compte qu'effectivement ils ne sont pas si loin l'un de l'autre - quand on sait comment y aller, mais aussi que le centre n'est pas aussi grande que le Tour-bus parait nous montrer, qui fait des huit en revenant au même endroit.
Peut-être, c'est la rivière qui m'a le plus enchantée a Dublin, mais j'etais aussi heureuse de constater qu'on peut y vivre, et même être dans un hôtel a tous prix.
Finalement, a mon petit 'Bed & Breakfas't, avec bien sure le petit dej comprise et aussi l'utilisation, quand j'ai demandée de l'Internet, j'ai payer 25 euros par jour. Le hôtel de Conférence coutait au moins 7 fois plus!
J'aurais pu me promener ou attendre en ville quelque part, au lieu de partir si tôt vers l'avion, mais j'espérais que je peux rentrer plus tôt. Air Lingus n'est pas cher et ils sont très sympa, mais changer l'avion m'aurait coutée trop.
J'ai appris aussi que c'est intéressant de voyager légère, sans bagage a enregistrer, mais il faut bien peser alors ce qu'on y met. J'avais mise trop en craignant le froid.
Le froid ne m'attendait en fait, que ce matin, de retour.
dimanche 14 novembre 2010
Sur le pont de Dublin
O'Connelly est au centre et le pont commence la, il reste assise attendant de l'argent de 7 du matin a 7 au soir, il m'a dit, et tout cela en tres bonne humeur.
Nous avons eu une magnifique conference, la plupart des blagues j'ai meme comprise, meme si pas tout bien sure. J'ai aussi appris des choses, mais surtout bonne trois jours passees dans cette ville.
Plus au retour.
Nous avons eu une magnifique conference, la plupart des blagues j'ai meme comprise, meme si pas tout bien sure. J'ai aussi appris des choses, mais surtout bonne trois jours passees dans cette ville.
Plus au retour.
vendredi 12 novembre 2010
Les Irlandaise sont sympa
bien sure, je ne sais pas si elle est nee ici ou arrive d'ailleurs, je ne reussi pas a distinguer encore les differents accents d'ici.
Je suis arrivee hier soir et ce matin des 7 je suis partie me balader.
Arrivee au collegue enorme Trinity, je suis entree et prise pleine des photos : les jeunes se preparait pour une fete - je n'avais pas bien comprise lequelle.
Pour ces photos, une autre fois.
Voila la jeune fille qui au coin de rue offre des journaux gratuits.
Apres deux heures de ballade, pres de bureau d'imigration, je trouve ce cybercafe. Bravo!
Je suis arrivee hier soir et ce matin des 7 je suis partie me balader.
Arrivee au collegue enorme Trinity, je suis entree et prise pleine des photos : les jeunes se preparait pour une fete - je n'avais pas bien comprise lequelle.
Pour ces photos, une autre fois.
Voila la jeune fille qui au coin de rue offre des journaux gratuits.
Apres deux heures de ballade, pres de bureau d'imigration, je trouve ce cybercafe. Bravo!
En attendant
jeudi 11 novembre 2010
N'oubliez jamais prendre des photos
Surtout, des photographies des moments heureuses de la famille.
Quelle belles souvenirs!
Je viens de commencer a scanner mon petit album souvenir de ma vie, voila une image datant de la première année en France, 1964 - ou alors, en regardant le bébé, même avant.
Ma fille est née en 1961 octobre, ici elle ne parait encore avoir deux ans!
En tout cas, mon père est heureux et moi aussi et le bébé du même.
Profiter du pleine et s'en souvenir, non seulement des problèmes mais des bonheurs de la vie et des moments - qu'on oublie trop souvent trop vite et que les images nous rappellent.
Je n'ai aucune doute sur mon père heureux et moi ravie, mais est-ce ma fille ou mon fils, quatre ans plus tard? Cela aura servi a mettre une date sur le dos...
Je pars en Irlande pour quelques jours bientôt, avec le coeur chantant, et cette image devant mes yeux.
Quelle belles souvenirs!
Je viens de commencer a scanner mon petit album souvenir de ma vie, voila une image datant de la première année en France, 1964 - ou alors, en regardant le bébé, même avant.
Ma fille est née en 1961 octobre, ici elle ne parait encore avoir deux ans!
En tout cas, mon père est heureux et moi aussi et le bébé du même.
Profiter du pleine et s'en souvenir, non seulement des problèmes mais des bonheurs de la vie et des moments - qu'on oublie trop souvent trop vite et que les images nous rappellent.
Je n'ai aucune doute sur mon père heureux et moi ravie, mais est-ce ma fille ou mon fils, quatre ans plus tard? Cela aura servi a mettre une date sur le dos...
Je pars en Irlande pour quelques jours bientôt, avec le coeur chantant, et cette image devant mes yeux.
mercredi 10 novembre 2010
Avec mes parents
Cette image de moi avec mes parents, nous represente et non.
Le photographe a trop retouchée nos visages.
Mes taches de rousseur ont disparus par exemple et même mes parents paraissent trop polis sur cette photographie.
Pourtant, en regardant mon visage de 12 ans je m'y reconnais.
Je ne me souviens pas quand cette photo-ci a été prise, mais oui de la joie que j'avais a chaque fois d'être entre mes parents. Entourée par mes parents.
En essayant revivre mes anciens souvenirs - l'année de guerre a eu des points hauts pour moi, entre eux, curieusement, lune des pires bombardement avec des canons russes que notre maison a subit.
Il nous avait surpris dans la cuisine, hors de la cave ou nous vivions d'habitude, soudain, la maison tremblait et du poussière nous entourait. Aussitôt, mes parents m'ont prise entre eux en m'entourant avec leur corps. Je me souviens encore du plaisir que cela m'a donnée a sentir mes parents autour de moi tout près. Mais aussi, pour une fois, au lieu de se quereller, ce qui est arrivait souvent hélas, en unisson et près l'un de l'autre pour mieux me protéger.
Cette fois, je n'ai pas eu du tout peur.
J'étais heureuse et je ressentais leur amour.
Ce n'est que ensuite, que je demandais 'pourquoi' ils m'ont prise soudain entre eux - c'était la première et peut-être seule fois. "Si quelque chose tombait sur nous, il ne tombait pas ainsi aussi sur toi."
Je me rends compte de plus en plus, combien l'amour de mes parents m'a donnée des forces pour toute ma vie.
Chacun d'eux m'aimait différemment.
Papa était rarement présent, mais quand il était, il m'embrassait - ou m'apprenait a lutter - plus tard, me racontait des histoires. Il m'a aussi appris a ne pas m'enfuir devant l'adversité.
Hier, déçue, j'avais décidée déjà a ne pas y aller a une des mes clubs. Je voulais même écrire cette note dessus. Mais maintenant, je vais suivre le conseil de mon père vers moi, en vacances avec une groupe des filles a 12 ans: serre les dents et tien bon.
L'eau passe, la pierre reste.
On verra.
Maman était toujours présente a m'écouter, mais rare a m'embrasser. En continue a me pousser a lire, apprendre, continuer. Est-ce que a cause d'elle que je tache d'obtenir le prochaine niveau de diplôme dans mes clubs? Avec un peu plus de patience, un peu plus de planification je vais les obtenir.
Ce qui m'a tellement decu hier etait les espoirs avec lequel, en sachant ou non, on a joue. Pas besoin que tu parle, d'abord on va demander d'autres. Puis, oui, ce soir on a besoin de ton discours. Soit préparée. Puis a la dernière minute, juste avant l'ouverture : on a décidé non, il n'y a pas besoin.
Je me suis sentie rejetée, de nouveau.
Dans ma vie, j'étais plus souvent rejetée qu'acceptée. Est-ce vrai? Acceptée aimée je me sens ici pourtant. Plus souvent! Alors, Julie, n'exagère pas! Et ne généralise pas d'un petit incident, même si pour le moment cela te fait encore mal.
Serre les dents, cela passera, ne montre pas qu'on a pu t'atteindre.
Le photographe a trop retouchée nos visages.
Mes taches de rousseur ont disparus par exemple et même mes parents paraissent trop polis sur cette photographie.
Pourtant, en regardant mon visage de 12 ans je m'y reconnais.
Je ne me souviens pas quand cette photo-ci a été prise, mais oui de la joie que j'avais a chaque fois d'être entre mes parents. Entourée par mes parents.
En essayant revivre mes anciens souvenirs - l'année de guerre a eu des points hauts pour moi, entre eux, curieusement, lune des pires bombardement avec des canons russes que notre maison a subit.
Il nous avait surpris dans la cuisine, hors de la cave ou nous vivions d'habitude, soudain, la maison tremblait et du poussière nous entourait. Aussitôt, mes parents m'ont prise entre eux en m'entourant avec leur corps. Je me souviens encore du plaisir que cela m'a donnée a sentir mes parents autour de moi tout près. Mais aussi, pour une fois, au lieu de se quereller, ce qui est arrivait souvent hélas, en unisson et près l'un de l'autre pour mieux me protéger.
Cette fois, je n'ai pas eu du tout peur.
J'étais heureuse et je ressentais leur amour.
Ce n'est que ensuite, que je demandais 'pourquoi' ils m'ont prise soudain entre eux - c'était la première et peut-être seule fois. "Si quelque chose tombait sur nous, il ne tombait pas ainsi aussi sur toi."
Je me rends compte de plus en plus, combien l'amour de mes parents m'a donnée des forces pour toute ma vie.
Chacun d'eux m'aimait différemment.
Papa était rarement présent, mais quand il était, il m'embrassait - ou m'apprenait a lutter - plus tard, me racontait des histoires. Il m'a aussi appris a ne pas m'enfuir devant l'adversité.
Hier, déçue, j'avais décidée déjà a ne pas y aller a une des mes clubs. Je voulais même écrire cette note dessus. Mais maintenant, je vais suivre le conseil de mon père vers moi, en vacances avec une groupe des filles a 12 ans: serre les dents et tien bon.
L'eau passe, la pierre reste.
On verra.
Maman était toujours présente a m'écouter, mais rare a m'embrasser. En continue a me pousser a lire, apprendre, continuer. Est-ce que a cause d'elle que je tache d'obtenir le prochaine niveau de diplôme dans mes clubs? Avec un peu plus de patience, un peu plus de planification je vais les obtenir.
Ce qui m'a tellement decu hier etait les espoirs avec lequel, en sachant ou non, on a joue. Pas besoin que tu parle, d'abord on va demander d'autres. Puis, oui, ce soir on a besoin de ton discours. Soit préparée. Puis a la dernière minute, juste avant l'ouverture : on a décidé non, il n'y a pas besoin.
Je me suis sentie rejetée, de nouveau.
Dans ma vie, j'étais plus souvent rejetée qu'acceptée. Est-ce vrai? Acceptée aimée je me sens ici pourtant. Plus souvent! Alors, Julie, n'exagère pas! Et ne généralise pas d'un petit incident, même si pour le moment cela te fait encore mal.
Serre les dents, cela passera, ne montre pas qu'on a pu t'atteindre.
mardi 9 novembre 2010
Julika ~~11
Comme mes parents n'ont pris ou laisse prendre aucune photographie de moi, a partir de l'age de 5, je presume que celle-ci a du etre prise a 11 ans.
Je parais plus jeune et tellement plus heureuse que je m'en souviens!
Pourquoi pas des photos entre 1939 et 1945?
Au début, je ne comprenais pas, regardant les anciennes photos, pourquoi j'étais photographiée si abondamment bébé et petite et ensuite, pratiquement rien jusque après la guerre.
Ensuite, l'absence même des photographies a commencée me parler. Autant, que l'abondance soudain des images prises toute suite après.
Je dois donc présumer que cette image est de 1945 - j'avais 11 ans.
Mes parents, plus que ceux autour de nous, étaient conscient de tout ce qui nous menaçait a cause de nos origines juifs. Être devenu chrétiens, n'était pas assez, ils ont du le sentir.
Je ne sais pas quand mon père a obtenu des papier d'une famille ayant un enfant de mon age - une année plus grande en fait - mais il ont prise plusieurs et différents précautions en tout éventualité.
Le siège central de Hudnut Américain etait a Berlin. Mon père représentait cette firme cosmétique en Roumanie et Hongrie. Il avait crée pas longtemps après avoir connu maman, de rien tout, en partant la première fois avec une boite d'échantillons envoyé d'Amérique, a travers un oncle de maman, de pharmacie en pharmacie en Transylvanie. une vent des cosmétiques très bien développée.
Il allait rencontrer des représentants des autres pays Européennes a Berlin chaque année, depuis probablement 1930 ou avant. Vite il a du se rendre compte ce qui se passait en Allemagne, et plus tard un bon copain de travail allemand, lui avait conseille des choses a faire si jamais les troupes allemands nazis entraient en Hongrie ou en Roumanie.
Cela est la raison, presque surement, que je vis encore et que j'ai survécu ma cousine, déjà avec 66 ans, et aussi de l'absence des images de moi entre 5 et 11 ans.
Tout ce qu'une photo peut réveiller en nous!
Quand j'avais 3 - 4 ans, papa apportait des échantillons de crèmes a la maison. Il a du me donner la première leçon de vente, apportant aussi avant une de mes anniversaires du argent en chocolat, que nous avons offert aux enfants invites. Ensuite, pour cette argent, je leur 'vendais' les échantillons de crème et eau-de-Cologne.
Ce n'est que a l'age de 47, que je me suis mise a vendre de nouveau et me rendre compte que j'aime faire cela, a mon grand étonnement, même que je suis bonne a la faire. Bien sure, des produits que j'admirais moi même.
Je pense, ces jours, de plus en plus a mon père, non seulement a maman, comme avant/
Je parais plus jeune et tellement plus heureuse que je m'en souviens!
Pourquoi pas des photos entre 1939 et 1945?
Au début, je ne comprenais pas, regardant les anciennes photos, pourquoi j'étais photographiée si abondamment bébé et petite et ensuite, pratiquement rien jusque après la guerre.
Ensuite, l'absence même des photographies a commencée me parler. Autant, que l'abondance soudain des images prises toute suite après.
Je dois donc présumer que cette image est de 1945 - j'avais 11 ans.
Mes parents, plus que ceux autour de nous, étaient conscient de tout ce qui nous menaçait a cause de nos origines juifs. Être devenu chrétiens, n'était pas assez, ils ont du le sentir.
Je ne sais pas quand mon père a obtenu des papier d'une famille ayant un enfant de mon age - une année plus grande en fait - mais il ont prise plusieurs et différents précautions en tout éventualité.
Le siège central de Hudnut Américain etait a Berlin. Mon père représentait cette firme cosmétique en Roumanie et Hongrie. Il avait crée pas longtemps après avoir connu maman, de rien tout, en partant la première fois avec une boite d'échantillons envoyé d'Amérique, a travers un oncle de maman, de pharmacie en pharmacie en Transylvanie. une vent des cosmétiques très bien développée.
Il allait rencontrer des représentants des autres pays Européennes a Berlin chaque année, depuis probablement 1930 ou avant. Vite il a du se rendre compte ce qui se passait en Allemagne, et plus tard un bon copain de travail allemand, lui avait conseille des choses a faire si jamais les troupes allemands nazis entraient en Hongrie ou en Roumanie.
Cela est la raison, presque surement, que je vis encore et que j'ai survécu ma cousine, déjà avec 66 ans, et aussi de l'absence des images de moi entre 5 et 11 ans.
Tout ce qu'une photo peut réveiller en nous!
Quand j'avais 3 - 4 ans, papa apportait des échantillons de crèmes a la maison. Il a du me donner la première leçon de vente, apportant aussi avant une de mes anniversaires du argent en chocolat, que nous avons offert aux enfants invites. Ensuite, pour cette argent, je leur 'vendais' les échantillons de crème et eau-de-Cologne.
Ce n'est que a l'age de 47, que je me suis mise a vendre de nouveau et me rendre compte que j'aime faire cela, a mon grand étonnement, même que je suis bonne a la faire. Bien sure, des produits que j'admirais moi même.
Je pense, ces jours, de plus en plus a mon père, non seulement a maman, comme avant/
lundi 8 novembre 2010
Sandor Teszler
Un professeur de Sud Calefornie, Ben Dunlop, - voir mon blog Competent Comunicator, raconte sur Ted.com l'histoire d4un juif Hongrois, devenu, vers ses 90 ans, patron de l'Université, dans lequel, il a pris 'tous les cours'.
Le recit sur Sandor Teszler vie est sur Ted.com en Anglais, mais le recit a tellement touche que c'etait traduit en pleine des langues - y compris Hongrois et Français.
C'est une des peintures de Teszler qui a laisse a l'Universite: deux fillettes hongroise d'une village, dans leurs habits paysans hongroise de fete.
Le récit est longue, mais j'ai décide a la mettre ici. La partie qui m'a la plus frappée est comment il a installe une usine ou blancs et noirs travaillaient cote a cote dans le sud dans les années 1950...
Et moi, aussi, comme Teszler disait, crois "les gens sont fondamentallement bons"...
D'accord, des fois bêtes ou trop influençables ou...
"Yo napot, pacak!" ce qui, au moins une personne ici doit le savoir, signifie "Ca va, toi?" en magyar, cette langue non indo-européenne un peu particulière que parlent les Hongrois - et sur laquelle, vu que la diversité cognitive est au moins aussi menacée que la biodiversité sur cette planète, peu de gens auraient parié il y a un siècle ou deux qu'elle aurait un avenir. Mais voilà : "Yo napot, pacak!"
J'ai dit qu'une personne ici doit le savoir, car, en dépit du fait qu'il n' y ait pas beaucoup de Hongrois, et du fait qu'autant que je sache, il n'y ait pas une seule goutte de sang hongrois dans mes veines, à chaque étape cruciale de ma vie un ami ou un mentor hongrois s'est retrouvé à mes côtés. Je fais même des rêves qui se déroulent dans des paysages que je reconnais comme ceux des films hongrois, en particulier les premiers films de Miklos Jancso.
Alors comment expliquer cette mystérieuse affinité ?
Peut-être parce que la Caroline du Sud, l'état d'où je viens, qui n'est pas beaucoup plus petit que la Hongrie actuelle, s'est un jour imaginé un avenir en tant qu'état indépendant. Et en conséquence de cette audace, ma ville d'origine a été brûlée à ras par une armée au cours d'une invasion, destin subi par beaucoup de villages et de villes de Hongrie tout au long de leur longue histoire tourmentée. Ou peut-être parce que quand j'étais adolescent dans les années 50, mon oncle Henry, qui avait dénoncé le Ku Klux Klan -- a reçu des bombes en guise de remerciement et on a brûlé des croix dans son jardin -- et que ,menacé de mort, il a emmené sa femme et ses enfants vivre au Massachusetts pour les protéger puis est revenu en Caroline du Sud pour faire face au Klan, seul. C'était un comportement très hongrois, comme tous ceux qui se rappellent de 1956 peuvent en attester. Et bien sûr, de temps à autre, les Hongrois ont aussi inventé leur propre équivalent du Klan.
Il me semble que cette présence hongroise dans ma vie est difficile à expliquer, mais en fin de compte je l'associe à une admiration pour des gens qui ont une conscience morale compliquee; un heritage de culpabilité et de défaite mais aussi un sens du défi et de la bravoure. Ce n'est pas un état d'esprit habituel à la plupart des Américains. Mais par la force des choses, il caractérise presque tous les Hongrois. Donc, "Yo napot, pacak !"
Je suis revenu en Caroline du Sud après environ 15 ans parmi "les blés de l'étranger" à la fin des années 1960, avec la condescendance implacable propre à cette époque, et l'idée que j'allais sauver mon peuple. Inutile de souligner que les gens avaient du mal à admettre qu'ils avaient besoin d'être sauvés. J'ai été le vigneron de la parabole pendant vingt-cinq ans, puis je me suis retrouvé dans un petit royaume des justes au nord de la Caroline du Sud, un établissement d'enseignement supérieur affilié aux Méthodistes appelé Wofford College. Je ne connaissais rien de Wofford, et j'en savais encore moins sur le Méthodisme, mais j'ai été rassuré de voir à mon premier jour d'enseignement à Wofford College que parmi les auditeurs de mon cours se trouvaient un Hongrois de 90 ans, entouré d'une foule d'Européennes d'âge mûr, qui semblaient jouer le rôle des jeunes filles du Rhin autour du héros.
Il s'appelait Sandor Teszler. C'était un vieux veuf espiègle dont la femme et les enfants étaient morts et dont les petits-enfants vivaient loin. Il avait un air de Mahatma Gandhi -- sans le pagne et avec des chaussures orthopédiques. Il était né en 1903 dans les provinces de l'ancien empire austro-hongrois, dans ce qui allait devenir la Yougoslavie. Enfant, il avait été rejeté, non parce qu'il était juif - ses parents n'étaient pas très religieux de toute façon - mais parce qu'il était né avec deux pieds bots, une maladie qui nécessitait à l'époque d'être interné en établissement spécial et de subir une série d'opérations douloureuses entre 1 et 11 ans. Une fois devenu un jeune homme, il alla en école de commerce à Budapest. Là, il fut aussi intelligent que modeste, et il a extrêmement bien réussi, et après avoir décroché son diplôme, il entra dans l'ingénierie du textile et maintint sa réussite. Il construisait une usine après l'autre. Il se maria et eut deux fils. Il avait des amis haut placés qui lui assuraient qu'il était très important pour l'économie.
Une fois, conformément à ses instructions, il a été appelé au milieu de la nuit par le veilleur d'une de ses usines. Le veilleur avait attrapé un employé qui volait des chaussettes - c'était une fabrique de bonneterie, il avait juste fait reculer le camion sur le pont de chargement et il était en train de charger des montagnes de chaussettes. M. Teszler se rendit à l'usine, confronta le voleur et lui dit, "Mais pourquoi me volez-vous ? Si vous avez besoin d'argent, il vous suffit de demander." Le veilleur, voyant comment les choses se déroulaient, s'indigna et dit "Bon, on appelle la police, non ?" Mais M. Teszler répondit, "Non, cela ne sera pas nécessaire. Il ne volera plus notre marchandise."
Il était peut-être trop confiant, parce qu'il est resté où il était bien après l'Anschluss des nazis en Autriche, et même après le début des arrestations et des déportations à Budapest. Il a pris la simple précaution d'avoir des capsules de cyanure dans des écrins que lui et sa famille pouvaient porter en pendentif. Et puis, un jour, c'est arrivé : lui et sa famille ont été arrêtés, et on les a amenés à une maison de la mort sur le Danube. A cette époque du début de la Solution Finale, c'était l'artisanat de la brutalité -- les gens étaient battus à morts et leurs cadavres étaient jetés dans le fleuve -- mais aucun de ceux qui n'étaient entrés dans cette maison de mort n'en était ressorti vivant.
Dans un retournement qui semblerait incroyable dans un film de Spielberg, le Gauleiter qui supervisait les coups était le même bandit qui avait volé des chaussettes de la bonneterie de M. Teszler. Les coups étaient sans pitié. Et au milieu de cette brutalité, l'un des fils de M. Teszler, Andrew, a levé les yeux et dit, "Est-ce qu'on prend la capsule maintenant, Papa ?" Et le Gauleiter, qui disparaît de cette histoire après cela, s'est penché pour souffler à l'oreille de M. Teszler, "Non, ne prenez pas la capsule. Vos sauveurs arrivent." Puis les coups ont repris.
Mais les sauveurs - les sauveurs étaient en train d'arriver, et peu de temps après une voiture est arrivée de l'ambassade de Suisse. On les a emmenés rapidement et mis en sécurité. Ils ont été reclassés citoyens yougoslaves et ils ont réussi à maintenir une longueur d'avance sur leurs poursuivants pendant toute la durée de la guerre, survivant aux incendies et aux bombardements, et à la fin de la guerre, à une arrestation par les soviétiques.
M. Teszler avait probablement placé de l'argent dans des comptes en Suisse, parce qu'il a réussi à emmener sa famille d'abord en Grande-Bretagne, puis à Long Island, puis au centre de l'industrie du textile dans le Sud des Etats-Unis. Et le hasard a fait qu'il était à Spartanburg, en Caroline du Sud : là où se trouve Wofford College. Ensuite M. Teszler a tout repris à partir de zéro, et une fois de plus il a formidablement réussi, surtout après qu'il ait inventé un processus de fabrication d'une nouvelle étoffe appelée le jersey double.
Ensuite, à la fin des années 1950, après le procès anti-ségrégation Brown contre le conseil d'éducation, alors que le Klan reprenait des forces partout dans le Sud, M. Teszler a dit, "J'ai déjà entendu ce genre de discours." Il a fait venir son premier assistant et lui a demandé, "Où diriez-vous que le racisme est le plus virulent dans cette région ?" "Je ne suis pas sûr, M. Teszler. Je crois que c'est à Kings Mountain." "Bien. Achetez-nous un terrain à Kings Mountain, puis annoncez que nous allons y construire une grosse usine." L'assistant a exécuté ses ordres, et peu de temps après M. Teszler a reçu la visite du maire blanc de Kings Mountain.
Je dois vous dire qu'à cette époque l'industrie du textile dans le Sud était notoire pour sa ségrégation.
Le maire blanc a rendu visite à M. Teszler et lui a dit, "M. Teszler, j'espère que vous allez engager beaucoup d'ouvriers blancs." M. Teszler lui dit, "Amenez-moi vos meilleurs ouvriers, et s'ils sont assez bons, je les engagerai."
Il a également reçu la visite du dirigeant de la communauté noire, un pasteur, qui lui dit, "M. Teszler, j'espère bien que vous allez engager quelques ouvriers noirs pour votre nouvelle usine." Il reçut la même réponse : "Amenez-moi vos meilleurs ouvriers, et s'ils sont assez bons, je les engagerai." Au passage, le pasteur noir accomplit sa tâche mieux que le maire blanc, mais cela n'a rien à voir. M. Teszler engagea 16 hommes, huit blancs, huit noirs.
Ils étaient son groupe pilote, ses futurs contremaîtres. Il avait installé les machineries lourdes pour son nouveau processus dans un magasin abandonné près de Kings Mountain, et pendant deux mois ces 16 hommes allaient vivre et travailler ensemble, pour maîtriser le nouveau processus. Il les réunit après une première visite de l'installation et leur demanda s'ils avaient des questions. Il y eut des murmures, des marmonnements, on dansa d'un pied sur l'autre, puis l'un des ouvriers blancs s'avança et dit, "Ben, ouais. On a regardé l'endroit, et il n'y a qu'un seul endroit pour dormir, un seul endroit pour manger, une seule salle de bains, une seule fontaine à eau. Ca va être une usine mixte, ou quoi ?"
M. Teszler a dit "On vous paie le double des salaires de n'importe quel ouvrier du textile dans cette région, et c'est comme ça qu'on travaille. Y a-t-il d'autres questions ?" "Non, c'est bon." Et deux mois plus tard, quand l'usine principale ouvrit ses portes et que des centaines de nouveaux ouvriers, blancs et noirs, arrivèrent en masse pour voir l'installation pour la première fois, ils furent accueillis par les 16 contremaîtres, blancs et noirs, épaule contre épaule. Ils visitèrent l'installation et on leur demanda s'ils avaient des question. Inévitablement, la même question fut posée : "C'est une usine mixte, ou quoi ?" L'un des contremaîtres blancs s'avança et dit, "On vous paie le double des salaires des autres ouvriers dans ce secteur dans cette région et c'est comme ça qu'on travaille. Y a-t-il d'autres questions ?"
Et il n'y en avait pas. D'un seul coup, M. Teszler avait mis fin à la ségrégation dans l'industrie du textile de cette région du Sud. C'était un exploit digne de Mahatma Gandhi, mené avec la ruse d'un avocat et l'idéalisme d'un saint. Âgé de quatre-vingt ans, M. Teszler, retraité du textile, adopta Wofford College -- allant assister à des cours en auditeur libre chaque semestre. Et, comme il avait tendance à embrasser tout ce qui bougeait, on lui donna le surnom affectueux d'Opi, grand-père en Magyar, à l'unanimité. Quand je suis arrivé, la bibliothèque de l'université avait été baptisée en l'honneur de M. Teszler et après mon arrivée en 1993, la faculté s'était décerné l'honneur de nommer M. Teszler Professeur du Collège. En partie parce qu'à ce stade, il avait déjà suivi tous les cours au programme, mais surtout parce que il était plus sage que n'importe lequel d'entre nous, de façon si évidente. Pour moi, c'était un réconfort énorme de savoir que l'esprit qui gouvernait cette petite université méthodiste en haut de la Caroline du Sud était un survivant de l'Holocauste d'Europe Centrale.
Sage, il l'était bel et bien, mais il avait aussi un merveilleux sens de l'humour. Une fois, pendant un cours interdisciplinaire, je montrais l'ouverture du "Septième sceau" d'Ingmar Bergman. Alors que le chevalier médiéval Antonius Blok revenait de la chasses aux oies sauvages des Croisades et qu'il arrivait sur la côte rocheuse de Suède, uniquement pour trouver le spectre de la mort qui l'attendait, M. Teszler était assis dans l'obscurité avec ses camarades. Alors que la mort ouvrait sa cape pour étreindre le chevalier dans une embrassade mortelle, j'ai entendu la voix chevrotante de M. Teszler : "Oh, oh" dit-il, "ça n'a pas l'air de bien se présenter."
Mais sa plus grande passion, c'était la musique, surtout l'opéra, et la première fois que je lui ai rendu visite chez lui il m'a donné l'honneur de décider du morceau de musique que nous écouterions. Et j'ai fait ses délices en rejetant la "Cavalerria Rusticana" lui préférant "Le château de Barbe-bleue" de Béla Bartok. J'adore la musique de Bartok, et M. Teszler l'adorait aussi, et il possédait la quasi totalité des enregistrements de la musique de Bartok. C'est chez lui que j'ai entendu pour la première fois le troisième Concerto pour piano de Bartok, et que j'ai appris de M. Teszler qu'il avait été composé dans la ville voisine d'Asheville, en Caroline du Nord, la dernière année de l'existence du compositeur. Il était en train de mourir à cause d'une leucémie et il le savait, et il a dédié ce concerto à sa femme, Dita, elle-même pianiste de concert. Dans le deuxième mouvement lent, intitulé "adagio religioso" il a inclus les chants d'oiseau qu'il entendait par sa fenêtre au cours de ce qu'il savait être son dernier printemps. Il imaginait un avenir pour elle où il ne jouerait aucun rôle. Et il est évident, évident que cette composition est sa dernière déclaration pour elle elle a été jouée en public après sa mort pour la première fois et à travers elle, au monde. Et il est tout aussi évident que le concerto dit "Ça va. Tout était si beau. Quand vous entendrez ceci, je serai présent."
Ce n'est qu'après la mort de M. Teszler que j'ai appris que l'inscription sur la tombe de Béla Bartok à Hartsdale, New York avait été payée par Sandor Teszler. "Yo napot, Béla !"
Peu avant la mort de M. Teszler à l'âge de 97 ans, il m'a entendu discourir sur l'iniquité de l'homme. J'avais fait un cours magistral où je décrivais l'histoire dans son ensemble comme une vague de souffrance et de brutalité humaines, et M. Teszler vint me voir après cela, me l'a gentiment reproché et m'a dit, "Vous savez, docteur, les être humains sont fondamentalement bons."
Je me suis promis envers moi-même, à ce moment, que si cet homme qui avait tant de raisons de penser le contraire était parvenu à cette conclusion, je n'allais pas avoir l'audace de penser autrement jusqu'à ce qu'il me libère de ma promesse. Et maintenant il est mort, donc je suis coincé avec ma promesse. "Yo napot, Sandor!"
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Le recit sur Sandor Teszler vie est sur Ted.com en Anglais, mais le recit a tellement touche que c'etait traduit en pleine des langues - y compris Hongrois et Français.
C'est une des peintures de Teszler qui a laisse a l'Universite: deux fillettes hongroise d'une village, dans leurs habits paysans hongroise de fete.
Le récit est longue, mais j'ai décide a la mettre ici. La partie qui m'a la plus frappée est comment il a installe une usine ou blancs et noirs travaillaient cote a cote dans le sud dans les années 1950...
Et moi, aussi, comme Teszler disait, crois "les gens sont fondamentallement bons"...
D'accord, des fois bêtes ou trop influençables ou...
Si l'histoire vous parait trop long, sautez directement a la partie que j'ai mise ce matin en gras.
---------------------------------------------"Yo napot, pacak!" ce qui, au moins une personne ici doit le savoir, signifie "Ca va, toi?" en magyar, cette langue non indo-européenne un peu particulière que parlent les Hongrois - et sur laquelle, vu que la diversité cognitive est au moins aussi menacée que la biodiversité sur cette planète, peu de gens auraient parié il y a un siècle ou deux qu'elle aurait un avenir. Mais voilà : "Yo napot, pacak!"
J'ai dit qu'une personne ici doit le savoir, car, en dépit du fait qu'il n' y ait pas beaucoup de Hongrois, et du fait qu'autant que je sache, il n'y ait pas une seule goutte de sang hongrois dans mes veines, à chaque étape cruciale de ma vie un ami ou un mentor hongrois s'est retrouvé à mes côtés. Je fais même des rêves qui se déroulent dans des paysages que je reconnais comme ceux des films hongrois, en particulier les premiers films de Miklos Jancso.
Alors comment expliquer cette mystérieuse affinité ?
Peut-être parce que la Caroline du Sud, l'état d'où je viens, qui n'est pas beaucoup plus petit que la Hongrie actuelle, s'est un jour imaginé un avenir en tant qu'état indépendant. Et en conséquence de cette audace, ma ville d'origine a été brûlée à ras par une armée au cours d'une invasion, destin subi par beaucoup de villages et de villes de Hongrie tout au long de leur longue histoire tourmentée. Ou peut-être parce que quand j'étais adolescent dans les années 50, mon oncle Henry, qui avait dénoncé le Ku Klux Klan -- a reçu des bombes en guise de remerciement et on a brûlé des croix dans son jardin -- et que ,menacé de mort, il a emmené sa femme et ses enfants vivre au Massachusetts pour les protéger puis est revenu en Caroline du Sud pour faire face au Klan, seul. C'était un comportement très hongrois, comme tous ceux qui se rappellent de 1956 peuvent en attester. Et bien sûr, de temps à autre, les Hongrois ont aussi inventé leur propre équivalent du Klan.
Il me semble que cette présence hongroise dans ma vie est difficile à expliquer, mais en fin de compte je l'associe à une admiration pour des gens qui ont une conscience morale compliquee; un heritage de culpabilité et de défaite mais aussi un sens du défi et de la bravoure. Ce n'est pas un état d'esprit habituel à la plupart des Américains. Mais par la force des choses, il caractérise presque tous les Hongrois. Donc, "Yo napot, pacak !"
Je suis revenu en Caroline du Sud après environ 15 ans parmi "les blés de l'étranger" à la fin des années 1960, avec la condescendance implacable propre à cette époque, et l'idée que j'allais sauver mon peuple. Inutile de souligner que les gens avaient du mal à admettre qu'ils avaient besoin d'être sauvés. J'ai été le vigneron de la parabole pendant vingt-cinq ans, puis je me suis retrouvé dans un petit royaume des justes au nord de la Caroline du Sud, un établissement d'enseignement supérieur affilié aux Méthodistes appelé Wofford College. Je ne connaissais rien de Wofford, et j'en savais encore moins sur le Méthodisme, mais j'ai été rassuré de voir à mon premier jour d'enseignement à Wofford College que parmi les auditeurs de mon cours se trouvaient un Hongrois de 90 ans, entouré d'une foule d'Européennes d'âge mûr, qui semblaient jouer le rôle des jeunes filles du Rhin autour du héros.
Il s'appelait Sandor Teszler. C'était un vieux veuf espiègle dont la femme et les enfants étaient morts et dont les petits-enfants vivaient loin. Il avait un air de Mahatma Gandhi -- sans le pagne et avec des chaussures orthopédiques. Il était né en 1903 dans les provinces de l'ancien empire austro-hongrois, dans ce qui allait devenir la Yougoslavie. Enfant, il avait été rejeté, non parce qu'il était juif - ses parents n'étaient pas très religieux de toute façon - mais parce qu'il était né avec deux pieds bots, une maladie qui nécessitait à l'époque d'être interné en établissement spécial et de subir une série d'opérations douloureuses entre 1 et 11 ans. Une fois devenu un jeune homme, il alla en école de commerce à Budapest. Là, il fut aussi intelligent que modeste, et il a extrêmement bien réussi, et après avoir décroché son diplôme, il entra dans l'ingénierie du textile et maintint sa réussite. Il construisait une usine après l'autre. Il se maria et eut deux fils. Il avait des amis haut placés qui lui assuraient qu'il était très important pour l'économie.
Une fois, conformément à ses instructions, il a été appelé au milieu de la nuit par le veilleur d'une de ses usines. Le veilleur avait attrapé un employé qui volait des chaussettes - c'était une fabrique de bonneterie, il avait juste fait reculer le camion sur le pont de chargement et il était en train de charger des montagnes de chaussettes. M. Teszler se rendit à l'usine, confronta le voleur et lui dit, "Mais pourquoi me volez-vous ? Si vous avez besoin d'argent, il vous suffit de demander." Le veilleur, voyant comment les choses se déroulaient, s'indigna et dit "Bon, on appelle la police, non ?" Mais M. Teszler répondit, "Non, cela ne sera pas nécessaire. Il ne volera plus notre marchandise."
Il était peut-être trop confiant, parce qu'il est resté où il était bien après l'Anschluss des nazis en Autriche, et même après le début des arrestations et des déportations à Budapest. Il a pris la simple précaution d'avoir des capsules de cyanure dans des écrins que lui et sa famille pouvaient porter en pendentif. Et puis, un jour, c'est arrivé : lui et sa famille ont été arrêtés, et on les a amenés à une maison de la mort sur le Danube. A cette époque du début de la Solution Finale, c'était l'artisanat de la brutalité -- les gens étaient battus à morts et leurs cadavres étaient jetés dans le fleuve -- mais aucun de ceux qui n'étaient entrés dans cette maison de mort n'en était ressorti vivant.
Dans un retournement qui semblerait incroyable dans un film de Spielberg, le Gauleiter qui supervisait les coups était le même bandit qui avait volé des chaussettes de la bonneterie de M. Teszler. Les coups étaient sans pitié. Et au milieu de cette brutalité, l'un des fils de M. Teszler, Andrew, a levé les yeux et dit, "Est-ce qu'on prend la capsule maintenant, Papa ?" Et le Gauleiter, qui disparaît de cette histoire après cela, s'est penché pour souffler à l'oreille de M. Teszler, "Non, ne prenez pas la capsule. Vos sauveurs arrivent." Puis les coups ont repris.
Mais les sauveurs - les sauveurs étaient en train d'arriver, et peu de temps après une voiture est arrivée de l'ambassade de Suisse. On les a emmenés rapidement et mis en sécurité. Ils ont été reclassés citoyens yougoslaves et ils ont réussi à maintenir une longueur d'avance sur leurs poursuivants pendant toute la durée de la guerre, survivant aux incendies et aux bombardements, et à la fin de la guerre, à une arrestation par les soviétiques.
M. Teszler avait probablement placé de l'argent dans des comptes en Suisse, parce qu'il a réussi à emmener sa famille d'abord en Grande-Bretagne, puis à Long Island, puis au centre de l'industrie du textile dans le Sud des Etats-Unis. Et le hasard a fait qu'il était à Spartanburg, en Caroline du Sud : là où se trouve Wofford College. Ensuite M. Teszler a tout repris à partir de zéro, et une fois de plus il a formidablement réussi, surtout après qu'il ait inventé un processus de fabrication d'une nouvelle étoffe appelée le jersey double.
Ensuite, à la fin des années 1950, après le procès anti-ségrégation Brown contre le conseil d'éducation, alors que le Klan reprenait des forces partout dans le Sud, M. Teszler a dit, "J'ai déjà entendu ce genre de discours." Il a fait venir son premier assistant et lui a demandé, "Où diriez-vous que le racisme est le plus virulent dans cette région ?" "Je ne suis pas sûr, M. Teszler. Je crois que c'est à Kings Mountain." "Bien. Achetez-nous un terrain à Kings Mountain, puis annoncez que nous allons y construire une grosse usine." L'assistant a exécuté ses ordres, et peu de temps après M. Teszler a reçu la visite du maire blanc de Kings Mountain.
Je dois vous dire qu'à cette époque l'industrie du textile dans le Sud était notoire pour sa ségrégation.
Le maire blanc a rendu visite à M. Teszler et lui a dit, "M. Teszler, j'espère que vous allez engager beaucoup d'ouvriers blancs." M. Teszler lui dit, "Amenez-moi vos meilleurs ouvriers, et s'ils sont assez bons, je les engagerai."
Il a également reçu la visite du dirigeant de la communauté noire, un pasteur, qui lui dit, "M. Teszler, j'espère bien que vous allez engager quelques ouvriers noirs pour votre nouvelle usine." Il reçut la même réponse : "Amenez-moi vos meilleurs ouvriers, et s'ils sont assez bons, je les engagerai." Au passage, le pasteur noir accomplit sa tâche mieux que le maire blanc, mais cela n'a rien à voir. M. Teszler engagea 16 hommes, huit blancs, huit noirs.
Ils étaient son groupe pilote, ses futurs contremaîtres. Il avait installé les machineries lourdes pour son nouveau processus dans un magasin abandonné près de Kings Mountain, et pendant deux mois ces 16 hommes allaient vivre et travailler ensemble, pour maîtriser le nouveau processus. Il les réunit après une première visite de l'installation et leur demanda s'ils avaient des questions. Il y eut des murmures, des marmonnements, on dansa d'un pied sur l'autre, puis l'un des ouvriers blancs s'avança et dit, "Ben, ouais. On a regardé l'endroit, et il n'y a qu'un seul endroit pour dormir, un seul endroit pour manger, une seule salle de bains, une seule fontaine à eau. Ca va être une usine mixte, ou quoi ?"
M. Teszler a dit "On vous paie le double des salaires de n'importe quel ouvrier du textile dans cette région, et c'est comme ça qu'on travaille. Y a-t-il d'autres questions ?" "Non, c'est bon." Et deux mois plus tard, quand l'usine principale ouvrit ses portes et que des centaines de nouveaux ouvriers, blancs et noirs, arrivèrent en masse pour voir l'installation pour la première fois, ils furent accueillis par les 16 contremaîtres, blancs et noirs, épaule contre épaule. Ils visitèrent l'installation et on leur demanda s'ils avaient des question. Inévitablement, la même question fut posée : "C'est une usine mixte, ou quoi ?" L'un des contremaîtres blancs s'avança et dit, "On vous paie le double des salaires des autres ouvriers dans ce secteur dans cette région et c'est comme ça qu'on travaille. Y a-t-il d'autres questions ?"
Et il n'y en avait pas. D'un seul coup, M. Teszler avait mis fin à la ségrégation dans l'industrie du textile de cette région du Sud. C'était un exploit digne de Mahatma Gandhi, mené avec la ruse d'un avocat et l'idéalisme d'un saint. Âgé de quatre-vingt ans, M. Teszler, retraité du textile, adopta Wofford College -- allant assister à des cours en auditeur libre chaque semestre. Et, comme il avait tendance à embrasser tout ce qui bougeait, on lui donna le surnom affectueux d'Opi, grand-père en Magyar, à l'unanimité. Quand je suis arrivé, la bibliothèque de l'université avait été baptisée en l'honneur de M. Teszler et après mon arrivée en 1993, la faculté s'était décerné l'honneur de nommer M. Teszler Professeur du Collège. En partie parce qu'à ce stade, il avait déjà suivi tous les cours au programme, mais surtout parce que il était plus sage que n'importe lequel d'entre nous, de façon si évidente. Pour moi, c'était un réconfort énorme de savoir que l'esprit qui gouvernait cette petite université méthodiste en haut de la Caroline du Sud était un survivant de l'Holocauste d'Europe Centrale.
Sage, il l'était bel et bien, mais il avait aussi un merveilleux sens de l'humour. Une fois, pendant un cours interdisciplinaire, je montrais l'ouverture du "Septième sceau" d'Ingmar Bergman. Alors que le chevalier médiéval Antonius Blok revenait de la chasses aux oies sauvages des Croisades et qu'il arrivait sur la côte rocheuse de Suède, uniquement pour trouver le spectre de la mort qui l'attendait, M. Teszler était assis dans l'obscurité avec ses camarades. Alors que la mort ouvrait sa cape pour étreindre le chevalier dans une embrassade mortelle, j'ai entendu la voix chevrotante de M. Teszler : "Oh, oh" dit-il, "ça n'a pas l'air de bien se présenter."
Mais sa plus grande passion, c'était la musique, surtout l'opéra, et la première fois que je lui ai rendu visite chez lui il m'a donné l'honneur de décider du morceau de musique que nous écouterions. Et j'ai fait ses délices en rejetant la "Cavalerria Rusticana" lui préférant "Le château de Barbe-bleue" de Béla Bartok. J'adore la musique de Bartok, et M. Teszler l'adorait aussi, et il possédait la quasi totalité des enregistrements de la musique de Bartok. C'est chez lui que j'ai entendu pour la première fois le troisième Concerto pour piano de Bartok, et que j'ai appris de M. Teszler qu'il avait été composé dans la ville voisine d'Asheville, en Caroline du Nord, la dernière année de l'existence du compositeur. Il était en train de mourir à cause d'une leucémie et il le savait, et il a dédié ce concerto à sa femme, Dita, elle-même pianiste de concert. Dans le deuxième mouvement lent, intitulé "adagio religioso" il a inclus les chants d'oiseau qu'il entendait par sa fenêtre au cours de ce qu'il savait être son dernier printemps. Il imaginait un avenir pour elle où il ne jouerait aucun rôle. Et il est évident, évident que cette composition est sa dernière déclaration pour elle elle a été jouée en public après sa mort pour la première fois et à travers elle, au monde. Et il est tout aussi évident que le concerto dit "Ça va. Tout était si beau. Quand vous entendrez ceci, je serai présent."
Ce n'est qu'après la mort de M. Teszler que j'ai appris que l'inscription sur la tombe de Béla Bartok à Hartsdale, New York avait été payée par Sandor Teszler. "Yo napot, Béla !"
Peu avant la mort de M. Teszler à l'âge de 97 ans, il m'a entendu discourir sur l'iniquité de l'homme. J'avais fait un cours magistral où je décrivais l'histoire dans son ensemble comme une vague de souffrance et de brutalité humaines, et M. Teszler vint me voir après cela, me l'a gentiment reproché et m'a dit, "Vous savez, docteur, les être humains sont fondamentalement bons."
Je me suis promis envers moi-même, à ce moment, que si cet homme qui avait tant de raisons de penser le contraire était parvenu à cette conclusion, je n'allais pas avoir l'audace de penser autrement jusqu'à ce qu'il me libère de ma promesse. Et maintenant il est mort, donc je suis coincé avec ma promesse. "Yo napot, Sandor!"
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Le discours du professeur Americain continue encore, mais la partie sur Teszler fini ici.
dimanche 7 novembre 2010
Feu d'artifices
Hier c'était le 'Bonefire night' a Londres, avec des feux d'artifices commémorant la bombe qui a fait bruler le Parlement, plusieurs centaines des années avant, mais pas quand le roi était présent ou le parlement en session.
Pour une fois, je n'ai pas eu le courage de sortir, pourtant il ne pleuvait pas. Je me suis décidée d'aller au lit pour récupérer de la nuit derniere quand je me suis couchée tard.
D'un coup, j'entends du bruit.
En ouvrant les rideaux a peine fermées, les feux d'artifices éclatent pas si loin de moi, finalement. Ce n'était pas la même chose comme les années dernières, quand j'y étais toute près dans le champs et mon camera a refuse de montrer ce que mes yeux on vu - mais j'y es assistée finalement, même si a travers la fenêtre.
Le matin, a huit, Margo était venu me prendre, faire des courses.
Je lui avais dit "une minute" regardes-moi encore une fois.
Qu'elle est courageuse et bien habillee aussi! Quelle magnifique sourire!
Vers la fin, dans la boutique, elle s'est sentie soudain mal. Il a fallu qu'elle boit un café sucrée rapidement, pour se donner le courage de continuer a marcher et, en sortant des courses, reprendre sa voiture.
Sourire de nouveau.
Semaine après semaine, elle me donne une magnifique leçon de courage.
Pour une fois, je n'ai pas eu le courage de sortir, pourtant il ne pleuvait pas. Je me suis décidée d'aller au lit pour récupérer de la nuit derniere quand je me suis couchée tard.
D'un coup, j'entends du bruit.
En ouvrant les rideaux a peine fermées, les feux d'artifices éclatent pas si loin de moi, finalement. Ce n'était pas la même chose comme les années dernières, quand j'y étais toute près dans le champs et mon camera a refuse de montrer ce que mes yeux on vu - mais j'y es assistée finalement, même si a travers la fenêtre.
Le matin, a huit, Margo était venu me prendre, faire des courses.
Je lui avais dit "une minute" regardes-moi encore une fois.
Qu'elle est courageuse et bien habillee aussi! Quelle magnifique sourire!
Vers la fin, dans la boutique, elle s'est sentie soudain mal. Il a fallu qu'elle boit un café sucrée rapidement, pour se donner le courage de continuer a marcher et, en sortant des courses, reprendre sa voiture.
Sourire de nouveau.
Semaine après semaine, elle me donne une magnifique leçon de courage.
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