mercredi 30 septembre 2009

Raconter des histoires


Ceux qui racontent des histoires, parlent en public, s'habituent à parler de plus en plus avec leur bras et mains, je m'en suis rendu compte. A toutes les pauses, a chaque fois, j'ai "surprise" des mouvements comme ici.

Je voulu prendre en photo Dorothea (et son frère derrière la regardant), mais tel que c'est cette image, elle parle encore davantage.

Elle a une grande responsabilité et entre autres tient le blog des Toastmasters de LONDRES "TheLondonSpeaker" et s'occupe, très efficacement, de la publicité aussi. Elle est partout! En plus, sans se donner de l'air, d'une façon modeste.

Hier, elle m'a mentionnée dans ce blog et a mis une photo de moi, entouré d'autres du même réunion qui était tenu dans l'enceinte de cette église.

Hier, j'ai parlé de l'importance de raconter des histoires, a mon club de Greenwich, et bien sûr, j'ai raconté une histoire, moi aussi.

En fait, mon histoire était une récit dans une récit. Mon histoire personnelle et vraie, comment j'ai eu peur le matin de délivrer mon premier discours en français en soutenant mon diplôme de "docteur-ès-sciences" a Paris, et comment, je me suis, soudain, souvenue d'une histoire raconté par mon père, 30 ans auparavant.

Ensuite, vient l'histoire que mon père a raconté.

Il était jeune, pauvre, sans travail, l'oncle de maman, venu en visite d'Amérique, lui a fait envoyer une boite avec des cosmétiques Hudnut: tâche le vendre, alors, tu deviendras leur représentative en Transylvanie! Peut-être, tout Hongrie, Romanie aussi.

Mais avant tout, il fallait faire le premier pas. Entrer dans la première pharmacie. Il avait peur. Rencontrant, un vieux qui était très bon de vendre de boutiques à boutiques, celui lui conseilla: mets ton meilleur costume de dimanche et la plus grand banc note que tu peux dans ta poche, cela te donnera confiance à y entrer. "on se sent autrement avec de l'argent dans sa poche!"

Je vois encore maintenant devant mes yeux le sourire de mon père me la racontant. Il m'a dit d'autres récits aussi, comment il racontait des histoires que les pharmaciens pouvait dire à leur clients pour les convaincre, que les cosmétiques ne sont pas du tout pour des femmes non sérieuses, mais pour mieux retenir les cœurs de leurs maris, etc. Mon père, était devenu le représentant pour deux pays, finalement, organisant tout.

Son récit, m'a poussé à entrer dans mon banc, sortir le plus grand banc note d'alors: 500 francs en 1977! moitié de tout ce que j'avais, et le mettre dans la poche de ma veste.

Personne, ne le savais pas, mais justement, en le sachant que j'ai un secret magique, m'a donné la confiance nécessaire pour parler bien.

Mon amie, Stéphanie, a dit après "c'était soudain comme si tout tes ancêtres étaient avec toi!" Je me suis dit, "elle est vielle" et je ne la croyais pas. Aujourd'hui, je comprends mieux. A travers les récits, les courages, les luttes, je n'étais pas seule, effectivement.

Et hier matin, je me suis rappelé, qu'en fait, après le mort de mon père, en 1980, quand encore une fois j'étais sans travail, pleine d'anxiété, les histoires de mon père ont aidé, même si je n'étais pas conscient à l'époque.

"Ma boite magique" ne contenait pas des cosmétiques, mais des choses qu'on ajoute à un micro-ordinateur, "pc" on dit maintenant, mais il venait aussi de l'Amérique. En allant de boutique en boutique, de ville en ville, je suis devenue Représentant pour la France (et même Europe pour certains produits), et j'ai souvent utilisée des méthodes, des approches de mon père.

Les histoires, racontés en famille, entre amis, en publique, peuvent devenir des cadeau et porter leurs fruits, tout suite ou des très nombreuses années plus tard.

Peut-être, même certaines histoires, qu'on trouve dans les blogs, aussi. Les histoires nous touchent, tellement plus que les faits crus, secs!

mardi 29 septembre 2009

Saint Mary-le-Bow, London


Hier, j'ai assisté à une "Grande Finale" des discours publiques "Corporate", dans l'enceinte de l'église Saint Mary-le-Bow, organisé par "College of Public Speaking".

Ce qui était le plus intéressante, en y pensant ce matin, se ne sont pas seulement les discours très variés tous avec un sujet imposé 'Recession, la lumière au but du tunnel", quoique j'ai appris en les écoutant, les uns et les autres.

La plus intriguant était me rendre compte que le monde de "Public Speaking", ceux qui s'intéressent à Parler en Public et ses conférences, est finalement, pas si grande que cela! J'y est rencontré deux, qui ont étaient samedi là pendant que je parlais (L'un est même dans un de mes Clubs et était juge ici) et l'autre, qui était juge samedi, étiait ici l'organizateur, présentateur.

Il m'a dit, que mon discours était intéressante et exprimait quelque chose, pas seulement des blagues mises une à côté de l'autre, tout en exprimante, c'était humoristique, légèrement dit.

J'ai aussi rencontré deux qui étaient à 100 miles de Londres, pendant la conférence pour ceux qui écrivent des discours. Et un autre, qui m'a dit de m'avoir vu à Hyde Park Speaker corner, puisque lui aussi avait parlé là en même temps que moi.

Adjusting the Video take of speachesLes meilleures images prises, ne sont pas des gens, il n'y avait pas assez de lumière pour mon petit appareil et de loin dans l'église, mais des peites détails ici ou là. Mon préféré et le bras et main de celui qui règle la prise de vidéo, assis pas loin de moi.

lundi 28 septembre 2009

Début discours de Samedi

C'est en anglais, d'accord, deux minutes, mais on peut aussi regarder les mouvements, et juste écouter la voix, et ses variations. C'est le début de mon "discours" humoristique, de Samedi.


J'ai courage de parler, et bouger, comme vous voyez, mais j'ai oublié des choses que j'aurais du ajouter, quoique, alors, mon discours aurait été plus que maximum, comme j'ai parlé des divers clubs présents que j'avais visité.

Enfin, c'est derrière moi.

Maintenant, la prochaine dans le club, mardi soir, et au théâtre, "Histoires personelles", le lundi qui suit après cela, en Octobre. Je ne vais pas chomer, d'ici là.

dimanche 27 septembre 2009

Pendant le discours humoristique


Mon fils est venu au concours cette après-midi et a pris en vidéo tout mon discours de sept minutes, j'ai tiré quelques images, mais le discours et aussi disponible, enfin, pour le moment les premières deux minutes, en YouTube.

Non, je n'ai pas gagné, cette fois, mais l'audience a rit!

Et les autres étaient (aussi) bons!

C'était deux heures très agréables, même si j'étais un peu triste de ne pas être au moins le troisième entre cinq. Ai-je dépassé le temps aloué? Ou oublier saluer l'audience avec le formule préscrit? Ce ne fait rien, j'ai une document comment j'ai parlé.
http://www.youtube.com/user/julie70

J'ai parlé avec moins d'emphase et moins comique qu'au club, mais je ne suis pas trop mécontante de mes mouvements et voix. Et l'histoire je pourrais encore la raconter d'autres fois, chaque fois un peu différente. Surtout, réfléchir à tout ce que je n'ai pas fait, pour apprendre.

Huit images prises de la vidéo (les mêmes, que pour le moment, aujourd'hui, sont à côté):

samedi 26 septembre 2009

Je ne veux pas gagner...


Est-ce vraie?

Me voilà, après que j'ai gagné la dernière fois, sans avoir cru avant que je pourrais être la première de notre club. Je ne sais pas si je me suis vue aussi rayonnante, et paraissant aussi jeune, depuis très très longtemps.(Photo Winston Marshal)

Je vais parler cette après-midi, pour donner courage aux autres, mais aussi, heureuse, d'être entre des très bonnes autres. Je ferais de mon mieux. J'espère, les faire rire de temps en temps.

Le reste, ne devrais pas être importante.

Pourtant, je tremble, j'ai peur. Ce qui me dit, que je me mens à moi même. Ce que les autres pensent est plus importante qu'il devrait être, que j'aime admettre.

Oui, d'abord, on essaye d'être le mieux possible de soi, mais il y a en nous des traces qui voudraient toujours avoir aussi l'approbation des autres. Je dois y aller avec courage, si je veux qu'au moins un me dit, après, "bien fait!" et ensuite, observer, comment font et parlent les autres et quand le public rit.

vendredi 25 septembre 2009

1e prix à Croydon


Elle nous a raconté des choses drôles. Hélas, mon anglais n'est pas assez bonne encore et je n'ai pas compris la plupart des choses dites.

Elle était la plus drôle des trois, et quelle voix, quelles mouvements!

C'est elle qui sera une des autres samedi à parler dans la Compétition Humoristique. Quoique, moi, je crois que Archer, de Greenwich était mieux. Si on aurait trois prix, qui serait la troisième? Celui de Bromley ou moi?

En tout cas, je dirai mon texte humoristique, plus ou moins improvisé, a côté des autres de bonne niveau! C'est déjà un gain. Aussi, j'ai décidé de l'adapter, au clubs qui viendront, et la semaine prochaine, le dire encore une fois, tout à fait différement.

Expérimenter, comment "tenir compte de l'audience et de l'occasion". L'importante, de faire le mieux que je peux à chaque fois, et d'apprendre comment modifier un message selon à qui et quand je le délivre.

Le message: "Dare to fail" - oser, en fait, au lieu de se cacher, foncer. Même quand le terrain n'est pas absolument sûre. Bien sûr, dans les club Toastmasters, nous sommes entourés des gens qui nous encouragent.

Que serait "dehors"? Je vais aussi l'essayer!

jeudi 24 septembre 2009

Meridian Speakers Club


Non seulement ceux qui ont gagné la première place (ni même moi, ayant gagné la deuxième dans le 2 minutes discours improvisé sur place), tous et toutes les participants on gagné: puisque nous avons osé.

Nous avons toutes appris quelque chose!

Même reçu un diplôme confirmant notre participation, comme dans cette image, cette Toastmaster souriante.

Ce soir, encore un autre club, cette fois, comme ce n'est pas la mienne, je vais seulement aider tenir le temps. On m'avait invité d'être juge, mais ayant gagné un premier prix, j'ai considérée que ce n'est pas juste de juger mon prochaine co-concourant.

Ce matin, je me suis rendu compte que je peux utiliser mon texte, de la semaine dernière, "Oser faillir" en le modifiant légèrement, pour divers occasions. Persuader à oser, par exemple, aussi pour faire comprendre l'importance de se donner d'espace à expérimenter et apprendre, ou alors, (ou / et) être dans le moment.

Ne pas regarder de dehors, quand on parle. Se préparer mais ensuite, oublier technique, oublier soucis, être là tout à fait avec l'audience.

Que dire, je n'ai pas dormi après 4 heures de ce matin, tellement des idées se sont ruées dans ma tête!

mercredi 23 septembre 2009

Galleries


Maintenant, on peut prendre 18 images, rassemblés des autre photographes présentes a Flickr, et en faire une Gallérie.

Une thème, un sujet.

Cette femme, que j'ai presque oubliée, revient a la vie ainsi, une inconnue l'a découverte et l'a mise ensemble avec d'autres vieilles dames, dans sa collection.

Toujours une plaisir à revoir quand un autre apprécie une photo que j'ai presque oubliée!

Des surprises.

Et voilà une gallérie que j'ai créé: gens qui lisent.

Hier, après avoir eu le deuxième prix en "Table Topics", un concours pour parler deux minutes sur un sujet qu'on nous donne juste avant, une fille me dit: "mais vous parlez toujours avec humour!" Je ne savais pas du tout que j'en avais!

Est-ce à l'âge de 75 ans il m'arrive soudain? Est-ce que ma façon de parler relativement ouverte convient à l'esprit britannique? En tout cas, des compliments me font plaisir.

Autant que les critiques me donnent de l'énergie. Fureur, peut être au début, mais ensuite, l'envie de prouver...

Et voilà, si on prend des images du même groupe, selon des autres critères (plus artistiques???) automatiquement choisi par une site flickriver...

mardi 22 septembre 2009

L'intention, le résultats

Encore une fois, j'ai envie de parler, d'écrire, de la différences de ce qu'on attend avant d'entrer dans quelque chose et ce qu'on obtient.

Souvent, nettement plus riche, plus intéressant, et bien différent de ce qu'on s'attendait.

Je suis tombé en Mars, je dirais, la tête an bas, avec toute passion, dans Toastmasters, où nous apprenons a mieux tenir un discours public. A partir d'un manuel et les uns des autres, peu a peu s'améliorant, disant mieux ce que chacun a envie de dire.

Puisque je suis chercheur depuis si longtemps, étudiante sans université ou professeur pour me dire quoi lire, je me suis mise à lire d'autres livres sur le sujet de Discours Publiques, regarder des vidéos de ceux qui parlent de l'Internet, aller à divers conférences autour d'ici.

D'ailleurs, même plus loin, comme la semaine dernière a presque 200 km de Londres.

Tout cela m'a conduit à comprendre l'importance de raconter des histoires, surtout des récits personnelles. Ce que je fais d'ailleurs depuis cinq ans dans ce blog, aussi, mais dire c'est différente et me force à me préparer des longues semaines et réfléchir davantage ce que je dis. Et comment.

Je me suis mise donc de lire des livres sur "storytelling": comment raconter des histoires, personnelles surtout, mais pas seulement. Un des livres explique pourquoi c'est si important dans le milieu professionnel, politique, associative. L'autre, enseigne comment trouver ces histoires personnelles, utilisant surtout les points où notre vie a tourné dans une autre direction, comment les apprendre et raconter.

Mais l'un des livres me menant à l'autre, je suis arrivée à un énième, reçu hier. Je l'avais commandé il y a si longtemps que je ne me souvenais même pas pourquoi je voulais le lire. Un des auteurs que j'ai aimé lire, l'avait recommandé.

En commençant à le lire ce matin, je m'y suis perdue, j'ai oublié le temps, et comprise des choses dont la réponse n'était donné nul part, enfin, je ne l'avais pas trouvé jusque ce matin.

Quel était la raison que les fables, paraboles, contes populaires, et, certain livres s'y inspirant, qu'ils soient d'amour et de pourquite de justice, détective, ou aventures, très attachants, ont des personnages et lieux plats?

Pourquoi malgré que c'est "plat" ils marchent?

J'ai trouvé l'explication ce matin dans mon livre sur "comment raconter une certaine type d'histoire" pour pousser au change dans l'entreprise (ou ailleurs). Analysant l'audience, l'auteur explique, que pendant le récit, dans la tête (et coeur) de ceux qui écoutent, se déroule une autre histoire. Dont, ils sont le héros. Plus c'est plat, moins c'est précis, plus ils peuvent s'y mettre eux mêmes dedans, s'identifier, le prendre comme leur propre expérience, le continuer, les faire siennes.

Plein a réfléchir!

Bien sûr, d'autres types de récits, nécessite une histoire "complète", où nous entrons avec tous nos sens, ainsi de suite.

Mais je n'aurais pas imaginé entrant dans l'univers de Toastmasters, que j'arriverai à comprendre non seulement pleines des choses supplémentaires sur moi et mon passé, pour mieux pouvoir les raconter, mais en général sur les raisons des divers récits, écrits ou dits.

lundi 21 septembre 2009

Pourquoi?


Bien sûr, ils étaient des couleurs différents, attrayants, mais je me demande malgré tout, pourquoi on vend des savons sur une marché français au bord de la mer, en Angleterre.

J'avais compris sans problème les saucissons, des fromages Normandes et bien sûr, le pain croissant et tartes fabriqués sur place, mais le savon?

En tout cas, cela doit se vendre bien, sinon, il ne sera pas là!

Ce matin, je vis encore de mes souvenirs de mon courte séjour à Bournemouth, qui s'éloigne mais reste forte en moi. J'ai tellement appris vendredi et j'ai eu une promenade si agréable samedi!

J'ai encore ajouté hier 17 images, et maintenant, je me prépare pour le concours de demain, dans mon autre club. Quelqu'un avait proposé de se préparer ce qu'on veut faire passer, même quand on vous demande à parler d'un sujet qui vous surprend, dont vous ne savez pas grande chose.

On peut tout personnaliser.

En tout cas, demain, je ne veux pas du tout gagner, c'est déjà assez de représenter un de mes clubs samedi, lors six différents clubs de notre zone vont participer. Dont deux j'appartiens et les autres, j'ai tous visités à un moment donné.

En plus, je me prépare, cela plus activement, pour le concours de Samedi, mais aussi, pour la semaine qui va la suivre, quand je dois présenter un discours "persuasive".

Je vais tâcher "persuader" mes collègues de l'importance de raconter des histories personnelles dans les discours, et, bien sûr, en racontant une récit personnelle, en fait deux, un sur moi, un de mon père une histoire qui m'as bien servi à un moment importante de ma vie.

Je me suis surprise, à cause de tout cette activité, de préparation des discours imminents, me réveiller en pensent... en anglais!

dimanche 20 septembre 2009

Bournemouth park


Souvenirs, de la matinée de hier.

Cette arbre était d'autant plus merveilleuse, que ce n'est pas loin de bord de mer, un parc agréable qui mène au centre ville. Bien sûr, dans mon cas, c'était de centre ville vers la maison.

Comme la route de vendredi, avec le bus, ne m'a montré aucun des aspects agréable de cette ville, j'avais plaisir de découvrir, en descendent au centre, avant de prendre le train, un peu ce que le centre ville et le bord du mer pouvaient offrir, ne sachant pas encore qu'ils étaient une près de l'autre.

Juste une promenade a travers le parc et je me trouvais sur une plage avec sable fin et un peu à l'abri aussi.
Bournemouth Center-21Bournemouth Center-20v
C'est elle qui m'a expliquée comment y aller, et ensuite, elle était enchanté quand j'ai voulu photographier son tatouage! Vous pouvez la voir combien, n'est pas?
Penser que je m'y trouvais encore hier!

Mais a la maison n'est pas mal non plus! J'ai toujours une grande plaisir d'y revenir.

samedi 19 septembre 2009

Au bord de la mer, 100 miles de Londres

Sud Ouest de Londres, à 170 km de Londres, je suis allée vendredi à Bournemouth, participer a une conférence de ceux écrivant des textes pour des Conférenciers et Politiciens.

UK Speachwriters Guild Conf.-14Il écrivait les textes de Tony Blair! Il nous a tenu une conférence très intéressante, sur ce qui est importante dans un bon discours. Nous avons eu six ou sept conférenciers de très haut niveau, dont j'ai appris quelque chose à chaque fois.

Au moins, différentes angles, mais plus!

Fort intéressant, a réfléchir encore longuement, même si la plupart des choses utilisables, j'ai déjà entendu ou lu ou vu. J'étais assez contente que ma culture dans ce sens est pas mal, en peu de temps, j'ai appris pas mal ces dernières mois, semaines même.

La Rhétorique des romans et grecs, d'il y a milliers des années, n'a pas changé autant que cela, et les célèbres discours des dernières temps, j'ai lu ou même vu sur l'Internet.

Saviez-vous que c'était Churchil, parlant en Amérique en 1946, qui a prononcé la phrase "un rideau de fer a descendu en Europe"? Curieusement, je me suis rendu compte que la plupart des gens ne peuvent pas imaginer un rideau en Fer, pour moi, c'était toujours évidant. Dans le théâtre chez nous, en Hongrie, et probablement d'autres pays aussi, a la fin de spectacle, après le rideau normal ouvert et fermé pour laisser le temps au acteur d'être applaudis, le rideau de fer descendait.

Séparant la scène et le public, évitant des feu s'il y a, se propage.

Quand, rarement, on continuait à applaudir, un tout petit porte s'ouvrait dans le rideau de fer et les acteurs recevait, un applaudissement de fer. La vraie gloire.

Je n'ai pas imaginé donc une seule minute, que certains puisse croire que Churchil a inventé le terme, non seulement utilisé pour autre chose que le théâtre.

Ce matin, réveillé après une nuit sur un lit mauvais, très mauvais, je suis sortie tôt et, j'ai découverte au centre ville, une marché française! Un park agréable, puis une plage à faire rêver!

Revenue après midi, très contente de mon promenade, conférence, la sortie valait vraiment la peine, et l'argent de voyage!

jeudi 17 septembre 2009

"Dare to Fail" 1e place


J'ai gagné hier soir, la première place, dans les Discours Humoristiques 2009 du club Lewisham Toastmasters.

J'ai gagné avec un discours de six minutes avec le titre "Courage de Faillir," probablement, parce que j'ai eu le courage de me moquer de mon expérience et toutes ce que j'ai mal réussi depuis que je suis a Toastmasters a chaque fois que j'ai parlé.

J'ai gagné aussi, parce que je n'ai pas eu du trac, comme trois entre les autres, seulement encore un autre n'en a pas eu: Ce qui nous a rapproché, tous les deux, c'est que nous étions convaincus de tout façon à ne pas gagner, en face des vétérans Toasmasters avec beaucoup plus d'expérience que nous.

J'ai gagné aussi, parce que j'ai décidé a la dernière minute de bouleverser l'ordre et dire dès le début quelque chose que j'avais expérimenté et savais qu'il provoquera de rire. Et une fois commencé, ensuite on rit plus facilement.

J'ai eu beaucoup des rires, et cela était pour moi la plus importante. J'étais convaincue jusque maintenant, que seulement mon père savait raconter des histoires à faire rire les autres. J'ai aussi réussi à trouver "humour brittish" : ils aiment rire non seulement des autres, mais aussi d'eux mêmes.

Mon début était à raconter que sur internet, cherchant un livre et CD comment me débarrasser de mon accent, comment parler plus "Brittish" ce que j'ai trouvé finalement, c'est des livre comment se débarrasser en Amérique de l'accent Brittish.

Eh oui, pas tous veulent l'apprendre.

Ensuite, aussi montrer, comment quand je voulais faire un discours en montrant que j'avais appris l'importance d'utiliser tout le corps a souligner ce que je dis, a la façon très brittish on m'a écrit une note "vous avez eu une très bonne variété vocale" - sous entendu mais par contre... et quand, la fois suivante je devais briller par ma variété vocale, on m'a dit, hélas, non, mais par contre, quelle bonne usage de langage de corps!

Quand j'aurais dû par mon première discours briser la glace, j'ai eu tellement peur de ne pas pouvoir finir, que j'ai figé, gelé en anglais et bien sûr que la glace ne s'était pas vraiment brisé alors.

Enfin, je suis assez contente de moi même, j'ai réussi à relever et gagner le défi contre moi même: participer à un concours, faire rire l'audience, l'amuser, tout en lui suggérant de ne pas avoir peur de faillir.

On apprend et on s'améliore au fur et à mesure.

mercredi 16 septembre 2009

Il était une fois


Il était une fois une vache, qui broutait tranquillement de l'herbe après avoir laissé une trace, marqué sa place, pour que les autres vaches ne s'approchent pas trop près de lui, quand d'un coup,

Qu'est-il arrivé d'un coup?

Ainsi peut commencer une histoire, qu'on le raconte aux enfants ou adultes.

Hier, j'étais à mon première groupe de "Storytelling", Raconteurs des Histoires. J'ai entendu des histoires, inventées et vraies, j'ai dis moi aussi, l'histoire de la vieille femme et la mort, puis celle que je prépare a dire a Toastmaster sur une histoire que mon père m'avait raconté dans mon enfance et comment cela m'a aidé trente ans plus tard.

On sème un grain et il peut fleurir, tout suite, dans une semaine ou dans trente ans, ou même, comme je l'utiliserai bientôt, après soixante années!

mardi 15 septembre 2009

Avec l'université de 3e age


Partie dans la pluie, nous avons eu de bonne temps, ensemble.

J'ai prise aussi des vraies vaches, poules, chevaux, mais j'ai adoré les murs de café de la ferme décorés avec les animaux amusants.

L'image le plus amusante est un cheval que je suivais, puisque il était blanche avec des grandes taches noir, qui a mis son nez derrière un autre. Pour faire quoi?

Voila quelques images de ce matin / midi - cette ferme se trouve tout près des grandes immeubles et de la Tamise sur la ligne de train longeant la rivière! J'attends avec plaisir de participer à d'autres flaneries photos organisés par Roger et son épouse. Avant notre promenade, il y a dix jours, ils sont allés ensemble reconnaitre le terrain.


Un jour sans pluie, même nous allons pouvoir aller jusque bout de la promenade!

lundi 14 septembre 2009

Où cela mène?


Je vous plonge encore une fois, avec cette image dans le corridor qui semblait interminable, et dans une forme cylindrique.

D'où le nom Tube utilisé à Londres à la place de Métro.

Cette image est aussi une exemple comment on peut prendre "le meilleur partie" une fois qu'on est dans une situation qu'on n'aime pas. J'étais un peu dépitée d'avoir à faire tant de chemin d'une ligne à l'autre, dans une station que je croyais "petite", en plus, la plupart de temps j'y étais toute seule, ce qui le rendait encore plus effrayant.

Cette photo montre bien combien long cela me parut.

Apprendre à parler bien, créer et raconter une bonne histoire, c'est aussi une long chemin, mais que des plaisir sur la route!

En préparant des récits ou discours, je découvre des choses cachés très profondément en moi, certaines venant même de soixante dix ans!

J'avais 5 ans, en effet, quand j'ai décidé que je ne suis pas assez belle et pas assez bon à chanter et raconter en publique! Ma cousine, blonde aux yeux bleus, avait chanté devant tous une chanson qui parlait "c'est la blonde aux yeux bleus qui est belle!" quand moi, deux ans plus jeune, ne savais pas encore chanter, n'avais pas préparé rien à montrer.

Elle avait réussi à me décourager à présenter en publique pour des années et années. "Je ne suis pas assez belle." mais aussi "Je ne suis pas capable à...." - donc je dois jouer des rôles derrière le rideau seulement, diriger de loin, sans paraître devant la scène.

Cinquante ans plus tard, ma tante m'a raconté: j'avais préparé ma fille et poussée à chanter devant tous parce qu'en face de toi, elle avait perdue le courage, tu étais le chouchou de tous, je devais lui donner du chance a briller pour lui rendre courage."

Courage rendu peut être à l'une, pris de l'autre. Personne, ne s'en était rendu compte à l'époque!

J'ai compris ce matin que je suis grisée par l'audience, qu'elle plaisir j'ai de leur réaction à ce que je dis. Mais j'ai encore une longue chemin devant moi, à apprendre à créer une texte qui les enchante, les emporte, les touche et le délivrer ainsi.

dimanche 13 septembre 2009

18 expressions pour raconter une historoire

Deux personnages, j'ai publié déjà le récit: la vieille femme et le mort - j'ai essayé de voir mes divers expressions que je suis cap a produire pour elles. Les voilà en 18 images.

N'ayez pas peur de moi! Mais même si pas si exagérée, probablement, de temps en temps, toutes ces facettes apparaissent de temps en temps, même sans que je me rends compte.

Nous ne sourions pas toujours!

samedi 12 septembre 2009

Une fenêtre ouverte


Quelle différence, une fenêtre entre-ouverte, une nouvelle possibilité, dans la vie aussi!

Cette automne, très différente de la dernière, j'ai une avalanche des choses à faire! Mercredi prochaine, je vais parler à la compétition humoristique des Toastmasters: "moi, humour!"

Je vais raconter, comment en échouant de quelque façon à chacun de mes huit discours du manuel, sans réussir tout à fait les tâches ou ce que je me suis proposée, j'ai progressé et réussi même des fois à donner courage aux autres. "Ai courage de échouer" (Dare to fail) va être ma title, et avec cela bien sûr, j'espère que je vais échouer.

De tout façon, il y a des autres beaucoup plus expérimentés comme moi qui vont aussi parler et leur humour et aussi nettement plus britannique.

Mais le défi je la prends quand même. Je suis sûre que j'apprendrai quelque chose de l'expérience.

J'ai aussi trouvé un cercle des gens racontant des histoires. J'y vais mardi soir. Mon calendrier de la semaine à venir et trop pleine! Pas une journée pour respirer. Aussi une promenade photographique, et des ateliers pour apprendre à mieux parler sur le champ.

Plus une conférence des gens qui écrivent des discours, s'ils me laisse y aller sans payer, ce qui peut être va devenir possible.

C'est aussi la journée des portes ouvertes aujourd'hui, il parait, et la journée de la rivière Tamise, avec des expos et photographe de la Roumanie qui voudrait bien se promener avec moi à cette occasion.

Merveilleux, toute cette activité, si je réussi à tenir et avoir assez d'énergie pour toutes. Par la suite, j'ai deux semaines beaucoup plus calmes, quoique... tout dépend si je veux aller chaque mardi soir au cercle de "raconter des histoires" et chaque jeudi matin tôt a TM centre de Londres. Alors...

Combien je pourrais faire, de tout ce que je rêve, on verrai. Je ferai tout ce que mon énergie me permettra.

Les fenêtre se sont ouvertes, que des choses possibles!

vendredi 11 septembre 2009

St Martin's Lane tôt le matin


C'est Londres, et finalement il s'intègre bien.

A Paris, on a tellement peur de ne pas perdre l'ancien qu'on n'ose faire de la nouvelle qu'au banlieue, en le mettant à l'écart.

Oui, il y a des quartier tout nouveau même ici, pour des banques et choses comme cela, construit a la place des portes sur la Tamise qu'on n'utilisait plus, mais au centre, le vieux et le neuf s'intègrent pas mal du tout, finalement.

Comme les hommes habillés sportifs, même en shorts, moins les jours de travail où tous se mettent dans leur habits qui en Europe, serait de dimanche. Sombre, plutôt noir, chemise blanche, cravate.

Une diversité encore plus grande chez les femmes.

Aller tôt le matin centre ville, jeudi, était une grande plaisir.

jeudi 10 septembre 2009

Le tube de Londres


Ce n'est pas pour rien qu'ils appellent Tube, le métro de Londres. Les escalators sont dans une forme de tube, mais aussi certaines corridors menant d'une ligne a l'autre.

Ce matin, partie a cinq et demi vers le centre ville, j'ai participé à une réunion commençante à sept heures le matin. Comme j'étais d'avance, j'ai pu me promener et faire des photos de rue.

Tout ce qui était beau, mais aussi les quelques hommes dormant par terre. C'est la première fois que je vois à Londres.


J'ai appris pas mal a la réunion, puisque chaque club a d'autre habitudes, même si le schéma générale est la même.

En fait, je me suis réveillée une heure trop tôt, et j'ai écrit un début magnifique pour mon prochaine "discours", avant partir. Me coucher tard, me réveiller tôt me va tout à fait. J'espère y aller d'autres jeudis aussi.

En plus, se trouver centre ville, une fois par semaine, tôt, c'est magnifique!

mercredi 9 septembre 2009

Liberté


Peut-on parler et comprendre la "liberté" autrement que par l'absence de la liberté?

Pour chacun, et à différents moments de la vie, cela signifie autre chose.

A un an, liberté ou non de sucer ma puce.
(mes parents on empêché mon bras de plier la nuit pour que je ne puisse mettre ma main près de ma bouche "le docteur nous l'a conseillé pour que les dents ne point dehors plus tard)

A dix ans, liberté de sortir dans la rue et parler avec autres enfants.
(nous avons dû se cacher une année devant les SS allemands et hongrois et tous qui aurait pu nous dénoncer)

A seize ans, liberté à savoir où on a emporté mon père.
(dans la Roumanie communiste, quelqu'un avait envie du poste qu'il occupait et l'a dénoncé "saboteur et espion", sept mois, nous n'avons eu aucune nouvelle même s'il vivait ou non)

A 18 ans, liberté d'aller à l'Université, "mauvais origine! bourgeoise!"

A 24 ans, liberté d'avoir un diplôme et même de travailler comme manœuvre. "Ennemi de peule! on m'a déclaré en fait j'avais fait "lès majesté" de mme Ceusescu, sans savoir qui elle était.
(On n'a pas pu m'empêcher d'étudier la langue français et ensuite, anglais, ni mon père par la suite de devenir "femme" ou marier mon amant, plus tard.)

Liberté de prendre avec nous, quand enfin, après deux ans nous a laissé sortir de la Roumanie Communiste, nos affaires: j'ai dû laisser même mes journaux, mes photos, mes souvenirs. (Avec temps, j'ai pu le récupérer, petit à petit. Au moins les affaires très personnelles que j'ai laissé chez des amis ou famille.)

Dans la pays de liberté, c'était soudain, après quelques années, mon mari qui me terrorisait. Me frappait. C'était les mois les plus terribles de ma vie: peur de m'exprimer chez moi! Ne sachant pas ce que le prochaine moment apportera.

Je me suis mise à apprendre de nouveau. Je me suis plongé dans autres choses, tout en travaillant. A 41 ans, enfin, j'ai divorcé et me suis échappé vers Etats Unis avec mes deux enfants pour m'éloigner encore plus de lui.

Liberté. L'absence de liberté m'a porté des fois vers des chemins inconnus, quand j'ai réussi finalement de voir ce qui m'attendait a tour du coin était plus intéressant, plus beau que j'aurais pu savoir imaginer.

Mais il a fallu faire les premières pas, avoir courage. Confiance en moi. Probablement, c'est pour cela que j'essaye donner de la confiance aux autres, pour qu'il puisse se libérer de ce qui les tyrannise à un moment donné.

La photographie, quand je l'ai prise, signifiait pour moi "union" lien, force. Quand l'union devient absence de liberté?

mardi 8 septembre 2009

Vrai audience


Ils étaient entre nos "vrai audience" au Hyde Parc, chacun écoutant à sa façon. Ils n'ont payé pour écouter, mais ils sont restés, chacun agissant à sa façon.

Au spectacle de hier, qui était supposé d'être "Personal Storytelling", chacun racontant une histoire de sa vie, nous avons été plongés dans le noir et on pouvait voir seulement celui qui racontait sur le podium.

Huit hommes et femmes, chacun sept minutes. Alas, c'était plutôt "lire une histoire, plus littéraire que oral" que "raconter".

Seulement une femme, venant de Chine, Indonésie, Hong Kong, a vraiment "raconté" sans notes. Un autre homme, nous a bien regardé de temps en temps et le deuxième changeait sa voix au moins. Le reste, c'était lire, plongés dans le papier.

Est-ce parce qu'on ne pouvait pas nous voir vraiment?

Pourrais-je faire quelque chose similaire, raconter à une audience qu'on ne peux pratiquement pas voir? Cela serait un défi nouveau. Amusant?

Chaque fois que je me mets à préparer une nouvelle histoire, je découvre des choses inattendues, cachés de mon passé. La préparation devient de plus en plus important, intéressante.

lundi 7 septembre 2009

Hyde park coin


Il y a un lieu, près de la station de métro Marble Arch, centre Londres, où depuis très long temps, n'importe qui avait le droit de parler, dire son opinion.

Espérer d'être écouté par un public, plus ou moins grand: s'exprimer.

C'est toujours le cas au "Speakers Corner du Hyde Park".

Nous y sommes allés, organisé par un des groupes du centre Londres de Toastmasters, pour essayer notre pouvoir de parler en Public, avec un vraie public passant par là, s'arrêtant à ce que nous disons.

Bravant le vent, mais la pluie heureusement n'était pas au rendez-vous, nous avons commencé espérant attirer d'autres, pas rester seulement "entre nous".

C'était réussi! Quelle aventure!
Hyde park corner_0137

Hyde park corner_0166Hyde park corner_0150

J'étais un des premiers à parler en me grimpant sur deux marches, un aubergine qu'on m'a donné dans un main. Au début, chacun de nous devait parler à partir d'un autre légume, cela rendait nos discours plus amusants.

J'ai raconté d'abord le long chemin que j'ai fait pour arriver ici et le plaisir d'y être, puis comment on fait le caviar d'Aubergine dans le pays de Dracula, et j'ai fini a raconter que même à 75 on reste l'esprit jeune: "tant que vous rester jeunes dans vos coeurs..." les gens très divers, m'écoutant, ont aimé!

Et ma voix a porté sans problèmes.

J'ai eu un peu des balbutiements, ne trouvant pas le bon mot, mais un des auditeurs m'a aidé avec un ou deux mots, et cela n'a pas interrompu ce que je disais ni n'a dégouté mon publique.

Oui, c'est vrai, j'avais lu sur le coin des orateurs de Hyde Park a Londres depuis très longtemps, jamais je ne me suis imaginé que je vais y parler moi aussi!

Nous avons eu l'ivrogne de service pour essayer d'interrompre, pas mal de public qui voulais aussi dire son opinion, et le disait fort bien d'ailleurs. Même le jeune qui faisait de grimace à tout et continuait à boire était forte amusante: que des grimaces parlants, expressives! Il ferait un excellent clown!

Que des aventures dans les deux heures!

Nous avons eu le temps, chacun de nous de parler deux fois, prenant parole quand un sujet nous touchaient, quand nous avions quelque chose a dire, j'ai parlé vers la fin sur ce que boire trop a fait à mon mari: mourir jeune, en utilisant le jeune ivrogne pour l'avertir, ce qui peut se passer s'il continue.

"C'est toujours un plaisir d'avoir la visite d'un bon orateur" m'a dit le président du club qui a organisé l'évènement. "J'ai beaucoup aimé ce que tu as dit sur l'alcool."

Les autres, ont parlé sur le sujet en théorie, moi, j'ai utilisé un exemple pratique pour exprimer mon opinion.

Tous, toutes, nous avons testé notre courage à parler "en public", devant un public inconnu et changeant. Pas mal entre ceux arrivés sont d'ailleurs restés jusque bout!

Vous pouvez voir quelques unes de mes images (les orateurs contre soleil hélas, le publique un peu mieux prise) - j'y ai passé du très bonne temps! Et heureusement, je suis partie tôt, le métro proche d'ici ne marchait pas, comme d'habitude dimanche, mais en plus les deux gares étaient fermés pour réparations.

On nous a offert un bus de replacement, jusque station de train qui était en fonction! Je suis arrivée ainsi "juste à temps" et pas "en avance" comme d'habitude.

A 75 ans, parler devant un public du parc a Londres, comme j'avais lu dans ma jeunesse dans les livres, pas si mal!

samedi 5 septembre 2009

Folklore hongrois

La vieille femme et la Mort

Il était une fois, au delà des montagne et des océans, près d'une rivière et d'une vieille arbre creux, dans un village éloigné de tout, une vieille femme, si vieille, qu'elle ne prononçait même plus bien les mots. Elle y vivait tout seule, mais n'arrêtait jamais à s'affairer, à travailler, à inventer quelque chose de nouveau à faire. Elle n'y pensait jamais que son heure viendra un jour, que la Mort pourrais venir l'emporter.

Justement, elle était en train d'apprendre à mieux raconter des récits, quand, soudain, la Mort frappa a sa porte.

- Ton heure a sonné. Fais tes bagages et viens avec moi. Je t'emporte.

- Oh, non! Je n'ai pas finie! Donnes-moi encore dix ans. Non? Cinq années, même pas cinq? Bien encore une année.

- Pas question! J'ai déjà inscrit ton nom dans le grand registre, c'est maintenant.

- Bien, donne moi au moins une journée, trois heures!

Elle plaida si bien, si persistante, si convaincante, finalement la Mort décida lui donner encore quelques heures.

- Je reviendrai demain, mais plus des plaidoiries alors!

- Je suis vieille et je ne m'en souviens plus bien des choses et je ne vois pas bien non plus, s'il te plais, écris sur ma porte "Je reviendrai demain!" avec des grandes lettres.

La Morte pris sa craie et marqua avec des énormes lettres gras "Je reviendrai demain" sur le haut de la porte de la vieille femme et parti.

La vieille se coucha enfin rassurée.

L'aube était à peine levée, la Mort retourna prendre la vielle femme.

- Maintenant, vienne!

Celle-ci, ne se dérangea même pas à se lever du lit, pointa a la porte et dit:

- Regarde ce qui est écrit sur la porte: Je viens demain! Viens, demain!

- Ah, oui, c'est vrai, c'est ce qui est écrit, dit la Mort et partie pour revenir le lendemain.

Elle revint jour après jour toute la semaine, et reçut la même réponse. Finalement, elle eu assez, effaça l'écriture sur la porte et dit:

- Soit prête, je te donne encore une heure, puis je t'emporte, c'est fini avec tes ruses et plaidoiries!

Une seule heure? Que faire maintenant? "Je dois me cacher!" se dit la vieille femme. "Mais où?"

Son regard tomba sur le bac au miel fondu au soleil d'été et sans même réfléchir davantage s'y plongea jusque cou. "Ah, mais si je peux voir dehors, la Morte va aussi me voir." Elle sortie et chercher une autre lieu à se cacher. "Dans mon duvet!" Elle défit un peu le duvet et se cacha entre les plumes. Mais les plumes l'entourant, s'attachèrent au miel. Elle en étaient pleine, ne pouvant plus respirer, son visage pleine des plumes, même ses cheveux, partout!

Elle était en train de sortir du duvet, et se lever du lit, pour chercher un meilleur cachet, quand la Mort entra et vu le Monstre se levant du lit de la Vieille. La Mort pris si peur qu'il s'enfuit, au delà des montagnes, au delà des océans, et jamais elle ne retourna plus dans la maison de la vieille. Qui sait, peut-être celle-ci vit encore ces jours-ci!

Peut-être, au moins, elle eu le temps d'apprendre à raconter des histoires.



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jeudi 3 septembre 2009

Pour ne pas être en retard


Comme le jour avant, j'étais en retard a la réunion des Toastmasters au centre de Londres, attendant trop pour qu'un bus, puis un train arrive, hier, je suis partie en avant et prenant des bus et métros.

Je suis arrivée deux heures en avance!

La salle était vide.

Mais les organisateurs et ceux qui devaient faire le spectacle, acteur, responsable pour la lumière, le son, le buffet, étaient déjà là.

Heureusement, j'ai eu un bon livre à lire, jusque les premiers Toastmasters audience sont arrivés. Bien sûr, j'ai pu aussi choisir n'importe quelle chaise, un lieu d'où je pouvais bien voir et prendre quelques photos.

L'improvisation, comment le faire, l'exemple ensuite, ne m'a pas spécialement impressionnée, mais j'ai fait des très bonne contacts.

Il est important d'être "là".

Je vais aller visiter d'autres clubs, être présent aux autres évènements. Oh, il y a tellement à faire!

Il pleuvait, la nuit tombée, quand je suis retournée: en bus, en marchant et train, puis autre bus. Il a fait aussi froid. L'été est fini, mais Londres et merveilleuse et tout ce que je peux faire ici.
Mon livre qui vient arriver est merveilleux: m'explique la grande différence entre "écrire ou lire" une histoire et le raconter. Les différents façons que chacun de nous se rappelle et imagine. Et tas d'autres choses! Je ne suis qu'à début bien sûr.

Déjà, j'ai quelques idées comment raconter mieux mon histoire sur l'importance des récits, mes récits avec "comment on se sent avec un banc-note dans la poche."

En fait, je me suis rendu compte ce matin, ce n'est pas l'argent qui compte, mais savoir quelque chose que l'autre ne sais pas, la joie de ce petit "supériorité" en face d'un adversaire sévère.

Je me suis rappelée, que j'ai ressentie la même sentiment a la douane, en sortant de Roumanie, me rappelant d'un poème de Heine, "vous ne savais pas que vous cherchez en vaine, disait-il, la contrebande n'est pas dans mes valises, mais dans mon cerveau!" La contrebande était dans ma ventre: j'attendais un enfant.

Me rappeler le récit de Heine, avait aidé durant l'épreuve avec les horribles douaniers, qui ont a l'époque, même renversé les cendres de ma mère pour regarder si on ne cachait pas de l'or ou diamants dedans!

Comme, devant ma soutenance de thèse de doctorat, une banc-note dans ma poche, le récit des débuts de mon père, m'a donné l'humour, et la bonne humeur pour y aller et parler avec confiance.

Doug Lipman, l'auteur du livre que je lis (Improving your Storytelling), dit que préparer chaque récit l'a changé, moi aussi, je comprends mieux et vois autrement le passé, à chaque fois que je prépare ma nouvelle intervention orale.

mercredi 2 septembre 2009

Pourquoi?

Je ne suis pas sûre, pourquoi nous aimons cette image davantage que l'autre, en tout cas la plupart des images que j'ai choisi ce matin, comme "mes favoris" juste quelques unes des cent milliers que j'ai pris en même temps, sont presque tous liés à quelque chose qui me touche.


Voilà ce que j'ai choisi ce matin. Je les avais déjà montré ici à l'époque, j'ai dû en parler de chacun séparément. Je vais en parler davantage, un à un, un jour. Essayer les mettre dans un récit.

mardi 1 septembre 2009

Au lever du soleil


Qu'est-ce que c'est "naturelle"?

Ce qu'on perçois ainsi!

J'ai vu ces magnifiques géraniums de plus en plus ouvertes maintenant dans ma fenêtre de cuisine, le matin et le soleil se levant derrière.

La première photo a donné les fleurs mais derrière un ciel délavé, tout blanc. Une deuxième le ciel tel vu mais les géraniums cachées dans le noir, tout sombres.

Il a fallu que je utilise mon flash, mais en pointant vers le ciel, et voilà, l'appareil a bien voulu prendre finalement ce que j'ai vu. Tel que je l'ai perçu, moi, ce matin-là.

Il y a tellement des façon de "voir" des choses qui sont autour de nous, aussi. Tellement des façons à les interpréter! Non seulement le présent, mais le passé encore davantage.

Ces jours-ci, en préparant mes "discours" disons plutôt, mes histoires que je vais raconter,. chaque jour ajoute une nouvelle compréhension, une lumière un peu différent, sur mon père et les histoires qu'il racontait.