La vieille femme et la Mort
Il était une fois, au delà des montagne et des océans, près d'une rivière et d'une vieille arbre creux, dans un village éloigné de tout, une vieille femme, si vieille, qu'elle ne prononçait même plus bien les mots. Elle y vivait tout seule, mais n'arrêtait jamais à s'affairer, à travailler, à inventer quelque chose de nouveau à faire. Elle n'y pensait jamais que son heure viendra un jour, que la Mort pourrais venir l'emporter.
Justement, elle était en train d'apprendre à mieux raconter des récits, quand, soudain, la Mort frappa a sa porte.
- Ton heure a sonné. Fais tes bagages et viens avec moi. Je t'emporte.
- Oh, non! Je n'ai pas finie! Donnes-moi encore dix ans. Non? Cinq années, même pas cinq? Bien encore une année.
- Pas question! J'ai déjà inscrit ton nom dans le grand registre, c'est maintenant.
- Bien, donne moi au moins une journée, trois heures!
Elle plaida si bien, si persistante, si convaincante, finalement la Mort décida lui donner encore quelques heures.
- Je reviendrai demain, mais plus des plaidoiries alors!
- Je suis vieille et je ne m'en souviens plus bien des choses et je ne vois pas bien non plus, s'il te plais, écris sur ma porte "Je reviendrai demain!" avec des grandes lettres.
La Morte pris sa craie et marqua avec des énormes lettres gras "Je reviendrai demain" sur le haut de la porte de la vieille femme et parti.
La vieille se coucha enfin rassurée.
L'aube était à peine levée, la Mort retourna prendre la vielle femme.
- Maintenant, vienne!
Celle-ci, ne se dérangea même pas à se lever du lit, pointa a la porte et dit:
- Regarde ce qui est écrit sur la porte: Je viens demain! Viens, demain!
- Ah, oui, c'est vrai, c'est ce qui est écrit, dit la Mort et partie pour revenir le lendemain.
Elle revint jour après jour toute la semaine, et reçut la même réponse. Finalement, elle eu assez, effaça l'écriture sur la porte et dit:
- Soit prête, je te donne encore une heure, puis je t'emporte, c'est fini avec tes ruses et plaidoiries!
Une seule heure? Que faire maintenant? "Je dois me cacher!" se dit la vieille femme. "Mais où?"
Son regard tomba sur le bac au miel fondu au soleil d'été et sans même réfléchir davantage s'y plongea jusque cou. "Ah, mais si je peux voir dehors, la Morte va aussi me voir." Elle sortie et chercher une autre lieu à se cacher. "Dans mon duvet!" Elle défit un peu le duvet et se cacha entre les plumes. Mais les plumes l'entourant, s'attachèrent au miel. Elle en étaient pleine, ne pouvant plus respirer, son visage pleine des plumes, même ses cheveux, partout!
Elle était en train de sortir du duvet, et se lever du lit, pour chercher un meilleur cachet, quand la Mort entra et vu le Monstre se levant du lit de la Vieille. La Mort pris si peur qu'il s'enfuit, au delà des montagnes, au delà des océans, et jamais elle ne retourna plus dans la maison de la vieille. Qui sait, peut-être celle-ci vit encore ces jours-ci!
Peut-être, au moins, elle eu le temps d'apprendre à raconter des histoires.
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