Encore une fois, j'ai envie de parler, d'écrire, de la différences de ce qu'on attend avant d'entrer dans quelque chose et ce qu'on obtient.
Souvent, nettement plus riche, plus intéressant, et bien différent de ce qu'on s'attendait.
Je suis tombé en Mars, je dirais, la tête an bas, avec toute passion, dans Toastmasters, où nous apprenons a mieux tenir un discours public. A partir d'un manuel et les uns des autres, peu a peu s'améliorant, disant mieux ce que chacun a envie de dire.
Puisque je suis chercheur depuis si longtemps, étudiante sans université ou professeur pour me dire quoi lire, je me suis mise à lire d'autres livres sur le sujet de Discours Publiques, regarder des vidéos de ceux qui parlent de l'Internet, aller à divers conférences autour d'ici.
D'ailleurs, même plus loin, comme la semaine dernière a presque 200 km de Londres.
Tout cela m'a conduit à comprendre l'importance de raconter des histoires, surtout des récits personnelles. Ce que je fais d'ailleurs depuis cinq ans dans ce blog, aussi, mais dire c'est différente et me force à me préparer des longues semaines et réfléchir davantage ce que je dis. Et comment.
Je me suis mise donc de lire des livres sur "storytelling": comment raconter des histoires, personnelles surtout, mais pas seulement. Un des livres explique pourquoi c'est si important dans le milieu professionnel, politique, associative. L'autre, enseigne comment trouver ces histoires personnelles, utilisant surtout les points où notre vie a tourné dans une autre direction, comment les apprendre et raconter.
Mais l'un des livres me menant à l'autre, je suis arrivée à un énième, reçu hier. Je l'avais commandé il y a si longtemps que je ne me souvenais même pas pourquoi je voulais le lire. Un des auteurs que j'ai aimé lire, l'avait recommandé.
En commençant à le lire ce matin, je m'y suis perdue, j'ai oublié le temps, et comprise des choses dont la réponse n'était donné nul part, enfin, je ne l'avais pas trouvé jusque ce matin.
Quel était la raison que les fables, paraboles, contes populaires, et, certain livres s'y inspirant, qu'ils soient d'amour et de pourquite de justice, détective, ou aventures, très attachants, ont des personnages et lieux plats?
Pourquoi malgré que c'est "plat" ils marchent?
J'ai trouvé l'explication ce matin dans mon livre sur "comment raconter une certaine type d'histoire" pour pousser au change dans l'entreprise (ou ailleurs). Analysant l'audience, l'auteur explique, que pendant le récit, dans la tête (et coeur) de ceux qui écoutent, se déroule une autre histoire. Dont, ils sont le héros. Plus c'est plat, moins c'est précis, plus ils peuvent s'y mettre eux mêmes dedans, s'identifier, le prendre comme leur propre expérience, le continuer, les faire siennes.
Plein a réfléchir!
Bien sûr, d'autres types de récits, nécessite une histoire "complète", où nous entrons avec tous nos sens, ainsi de suite.
Mais je n'aurais pas imaginé entrant dans l'univers de Toastmasters, que j'arriverai à comprendre non seulement pleines des choses supplémentaires sur moi et mon passé, pour mieux pouvoir les raconter, mais en général sur les raisons des divers récits, écrits ou dits.
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