Londres et Londres

Le 7 mars, j'ai fait le voyage de chez moi à la gare de l'Argenteuil ensuite à Paris Gare de Nord, long chemin avec une valise, puis de Paris à Londres rapide. Ce dernière partie de voyage n'a pas duré plus que la première partie jusque la Gare de Nord.

Je viens d'apprendre seulement hier, qu'ils ont dû changer de gare pour permettre d'arriver rapidement, au lieu de se trainer à "seulement 60km à l'heure" à partir de entrée en Angleterre. Mais cela date depuis seulement un mois!

Arrivée à la gare St Pankras, j'ai eu l'agréable surprise, jusque Earl's Court c'était métro direct! En regardant par la suite mieux, presque tous les lignes de métro passent par là! Elle ne s'appelle pas pour rien aussi "King's Cross"

Surprise encore plus agréable à l'hôtel, on me parle en hongrois!

Pas de problème pour se comprendre! En plus, elle n'est pas de l'Hongrie mais de Brassov, Transylvanie (Roumanie), ville pas loin d'où j'ai grandis jadis.

— Je suis à Londres depuis quatre ans, me dit-elle, mais ce n'était pas difficile, j'ai ma tante qui est ici depuis longtemps, au début j'habitais chez eux.
— Et maintenant?
— Je demeure à l'hôtel, en haut.

En allant vers ma chambre, j'ai trouvé une roumaine faisant les chambres, qui elle n'aimait pas Londres, ils étaient là avec mari et fils seulement pour mettre de l'argent à côté et acheter une maison en Roumanie pour son fils.
— C'est plus dur maintenant qu'avant, me disait-elle, oubliant bien sûr qu'avant elle n'aurait pas pu voyager dû tout.

Il y a encore des nostalgique du vieux régime, ne se souvenant que ce qui était bien, oubliant tout le reste.

Le lendemain, la femme de ménage était lituanienne et à la réception un pakistanais. Il y a pas mal de travail, probablement moins bien payée, où l'on trouve des gens venus de partout à Londres.

C'est une ville cher, si vous voulez demeurer au centre, mais si on est prêt à voyager une heure, c'est tout autre chose. Qu'elle aime ou non les étrangers, Londres en accueille pas mal et le chaumage en Angleterre est moitié qu'en France.

En plus, les chômeurs sont tellement aidés, qu'ils travaillent souvent au noir: c'est plus intéressant puisqu'on a aussi une aide logement, m'a raconté quelqu'un dans le cas.

Londres est cher, nettement plus cher que Paris. C'est vrai. Mais quand je suis allée dans le banlieue plus pauvre, j'ai trouvé tout nettement moins cher. Petit déjeuner à un tiers prix, même une banane qu'on payait 1 euro ou plus au centre, près des hôtels, n'était que 10 centimes là.

Il y a Londres "centre" et puis "la Grande Londres" et des cercles concentriques, certaines ultra riches d'autres même tout près du centre très populaires et hétéroclites. Des fois, en regardant du bus, j'avais l'impression être au Maroc. Des marchandises par terre, les même gens aussi.

En s'approchant, en leur parlant, que des gens sympa j'ai rencontré en quelques jours!

Bien sûr, il n'y a que des hongrois, roumains, pakistanais ou marocains travaillant à Londres, il y vivent aussi 300.000 français!

Je n'en ai rencontré, qu'à l'institut Français et au lycée Charles de Gaulle, ils ne travaillent pas dans les hôtels et boutiques. Je suppose qu'ils gagnent mieux leur vie, ayant de travail qui leur plait. Sinon, pourquoi partir de Paris?

J'en ai rencontré!

Voilà une jeune parisienne préparant et vendant des crêpes au marché des antiquités Portobello à Nothing's Hill.

Le voyage ne fait que deux heures, mais la vie est bien différente là, même si on peut y trouver des croissants, baguettes et même des crêpes.