Je n'ai pas mange tout!

Mais voila, la photo de plat principal du diner d'adieu, donne par la Mairie de Hunedoara. Et ce n'etait pas tout. Des fruits, raisins et pommes sur la table depuis le debut, du vin et eau de vie, eau minerale aussi heureusement pour moi, et meme - ce que j'ai refuse carrement un profiterol a la fin.

Sur ce plat, 4 fois plus qu'il fallait, j'ai mange finalement je crois la cuisse de poulet des des pomme de terre, et tout le salade qui le racompagnait, et pendant que les autres terminaient la glace couvert de chocolat, j'ai mange quelque grains de raisin.

Je dois dire, que pendant tout notre sejour, nous avons ete gates, et sauf pour web et photos, je n'ai pas du depenser un sou.

J'ai toujours dit que les roumains savent recevoir, mais je ne l'avais encore constate sur moi en cette echelle.

En revenant de Hunedoara, j'ai rendu la voiture louee, et passe au bufet du hotel, en dinant royalement d'un quiche lorain.

Helas, aujourd'hui, je recommence le dentiste, et probablement avec extraction de deux nerfs, mais a partir de ce weekend. la peinture de la cuisine terminee, je reprendrai la route, ma flanerie en decouverte de cette ville et ses environs.

En general, les transports publiques sont excellents, ce matin vers six heures aussi, mais hier apres-midi en revenant vers la maison, j'ai failli me faire ecraser entre gens. Le bus etait en retard, les gens nerveux, le fait que je voulais respirer sans etre pousse leur paraissait deja de trop, mais ils se querellaient aussi les uns avec les autres. Il y a des jours comme cela.

Je continuerai neamoins d'utiliser les troleybus, tramvay, bus, en tachant de le prendre autant que possible dans des heures plus creux.

Encore une sourire chaleureux

Il avait un chapeau amusant, ce qui m'a decide a le prendre en photo, ce vendeur des legumes sur un trottoir de Bucarest, mais il a observe que j'avais la meme hanorac que moi.

On peut toujours trouver quelque chose qui nous unis, nous rassamble, et c'est tellement bien.

Aussi, souvent je me mets dans quelque chose pour une raison et en tire quelque chose inattendu. Son sourire presque coquin en etait un sur ce petit marche improvise de dimanche matin.

Depuis, je n'ai pas sortie de la maison.

J'ai reussi a maigrir un peu

malgre tout que j'ai du manger dans des diner, rassuree ce matin pour les 7 kilos de moins que la balance a montre.

Par contre, les huit jours m'ont trop fatigues, je crois surtout les longues heures de conduit accompagne par la froid soudain. Je croyais mes levres seulement gerces, mais c'est davantage. Enfin, cela va guerir mais il faudrait mettre une semaine plus loin le dentiste, ne me traitant pas jusque le virus ne passe.

Je ne serai chez moi encore presque trois semaines et d'un coup cela me parait tres long. A n'importe quelle age il faut faire attention a ne pas se fatiguer trop, mais apres "un certain age" et encore plus apres un "age certain" encore davantage.

Vendredi j'etais tres fatiguee, et meme samedi, aujourd'hui, apres m'avoir pesee chez mon amie, je me sens d'un coup mieux. En partant, un peu plus gaillarde de chez elle, j'ai tombee sur cette marche improvisee sur la rue, d'ou je suis venue directement vous ecrire.

Mais cette semaine qui arrive, je vais tacher de me reposer davantage.

Sur les routes

En fait je voulais nommer ceci, sur les routes et dans les rues - mais je trouve la titre trop longue finalement.

Je voudrais aborder ce matin deux sujets, se rejoignant en realite.

Sur les routes de la Roumanie, il y a dorenavant plus des voitures et des poids lourds et des camions de tout genre, que des gens marchant des longs distances a pied, ou des chariots menes par un ou deux cheveaux, tout fois. Sur la route vers Pitesti nous en avons rencontres beaucoup de ces derniers.

Avoir un cheval pour les transport est deja par la signe de richesse et les gens photographies ont ete fier de poser. Celui-ci a ete suivi d'un autre homme a pied, probablement l'aidant mais sans droit d'y monter.

Le lendemain matin, ayant accompagne Anita a l'aeroport et pris le bus pour revenir centre ville, vers six le matin tout ete endormi encore, sauf les boutiques des fleurs, deja ouvertes. Dans celle-ci, la jeune vendeuse gitane s'est endormie, se reposait en tout cas les yeux fermes avant l'arrive des clients.

J'etais fatiguee de mon voyage tres interessante, en regardant ces deux images je me suis rendu compte quelle chance j'ai de ne pas etre a leur place.

Le travail est dur pour certains par ici - comme ailleurs bien sur - mais ces quelques images font partie de quotidien de la vie ici.

Vous allez trouver des fleurs a chaque coin de Bucarest, 3 centimes la fleur pour certaines, et certains sont ouvertes jour et nuit, travaillant 12 heures en echangeant les vendeurs, c'est aussi possible que cette vendeuse etait la deja depuis le soir et attendait la releve.

Je ne l'ai pas reveillee pour demander.

Vivre vieux?

Elle me dit, "seulement jusque cela ne heurte pas trop !

J'ai fait une photo de ses mains qui montrent clairement combien elle a travaille et travaille encore.

J'ai rencontre hier, pas loin du chateau de Dracula soi disant, en fait une des chateaux, du Bran du la reine Austro Hongroise, des gens courageux et sympa et fier d'etre photographie.

Pour moi, c'etait le vrai eveniment et pas la visite sinon interessant du Chateau. Ensuite, nous sommes revenus a travers des serpentines dans les montagnes Carpathes et je me suis imagine combien loin cela devait paraitre a cheval ou des fois, meme a pieds!


Enfin de retour, apres une route tres pleine des eveniments et avec une compagnon, Anita, tres agreable, je pourrais de nouveau ecrire et publier les photos prises. En seulement quelques jours, nous sommes parties de Hunedoara, remontes a travers Alba Julia vers Cluj, ma ville natale et la 2e grande ville de la Roumanie. Helas, aussi depuis un temps une avec le plus de circulation et voitures dans la vieille centre.

Nous nous sommes echappes, en allant visiter une village hongroise de 400 habitants allant encore a la messe le dimanche en habits folkloriques, dont on nous a montre une chambre rempli.

Je vais y revenir encore, mais voila une parure qu'elle a mis en protestant "ce n'est que pour les jeunes filles!"

Pour chaque occasion et age il faut differrent. Nous travaillons deux a trois semaines, jour et nuit, pour en preparer une. Et cela en plus de nos travaux habituelles, me dit la femme hongroise que je visitais que je trouvais en train de nettoyer des haricots. Ceci n'est porte que par les jeunes filles, elle ne peuvent meme pas la porter a la sortie de l'eglise apres leur mariage.

J'ai rencontre tellement des gens merveilleux, interessant et j'ai accumule un tas des recits a raconter, me souvenir.

Voila une belle chanteuse roumaine de Hunedoara, avant spectacle.

De Cluj, le lendemain nous sommes repartis vers Sibiu, ville de la culture europeenne cette annee, repaint presque comme une decor the theatre et avec un centre pietonier: pas de voitures dedans! Mais la route a dure tres longtemps, entre les deux villes, sur la route prise par nous, une reparation chaque 3 ou 5 kilomettre avec circulation dans un seul sens et attent pour y passer a chaque fois.

Arrive vers Brassov le nuit tombe, nous nous sommes trompes de route et sommes passes a Predeal sur une route de montagne inconnue suivant le far d'un autre voiture, heureusement. Sur le bord de la route, de la neige et des sapins tombes par terre.

Le lendemain, visite du chateau Bran, soi disant Dracula, et puis une tres long mais belle route a travers les colines des Carpathes et puis dans la compage de Oltenie.

Pleine des divers obstacles qui les a rendu fatiigant mais interessant, ayant beaucoup vecu ces derniere temps, je suis tres heureuse aussi d'etre de retour a Bucarest, d'ou je pourrais de nouveau ecrire chaque jour.

Ce matin, ayant mise ma compagne de voyage sur l'avion, je suis revenue en bus, directement dans le cyber.

Retour a Bucarest

Apres deux jours interessants mais fatiguants, tres tres longs, me voila de retour dans la capitale de la Roumanie. Plus demain.

De Hunedoara

Tellement des choses sont arrivees depuis que je suis a Hunedoara, seulement du temps de venir ici je n'ai pas eu, je vais pouvoir bientot vous raconter le tout.

Journees tres riches en rencontres, comme ces deux enfants gitanes, des vendeuses au marche, des pretres orthodoxes et catholiques, des delegations arrives de Hongrie et Croatie (nous de la France), le ministre de la Communication de la Roumanie, des artistes chanteurs, danseurs et musiciens, et hier aussi le president de cette pays.

Demain, je repars avec ma collegue de ASF vers Cluj, j'espere trouver la aussi un Cyber pour vous ecrire, sinon, le 25 je serais retour a Bucarest.

Aujourd'hui, nous avons monte vers cette monastere et le neige a commence a tomber, magnifique paysage! et heureusement, ce n'est pas moi qui conduisait. Arrivee en Roumanie en pleine temps d'ete, voila que seulement quelques jours plus tard, je tombe en hiver!

Aussitot que possible, je donnerai un plus profond recit de tout qui est arrive, pour le moment seulement ceci: nous avons ete acceuillis royalement et gates des tous les points de vues.

Saviez-vous, qu'en Roumanie (et peut etre d'autre pays aussi) on ne trinque qu'avec des verres remplis d'un boisson alcoolique? Monsieur le ministre de Communication, Winkler, nous l'a raconte au table - apres que j'ai leve ma verre pleine de l'eau - qu'a cours d'une visite en Serbie, quand il voulait instinctivement eviter une verre vide, le premier ministre d'alors, il y a deux ans, lui avait dit:

- Chez nous, par contre on trinque avec l'homme et non ce qu'il a dans sa verre.

J'ai trouve ce recit extraordinaire et monsieur le ministre m'a permis de le raconter, apres qu'il a leve son verre de vin vers moi. Je le raconte meme si pas aussi bien que lui.

Oui, je n'oubierai pas, son lecon (et celui du serbe qui nous l'a appris) : on trinque avec l'homme en face et pas avec la verre ou ce qui est dedans! Quel lecon merveilleux, en plus, un vrai anectdote.

Sur la route a travers les Carpathes

D'ailleurs, il y en aurait encore tellement a dire!

Ce matin ce l'ai passe et repasse dans ma tete: je n'ai pas seulement emporte avec moi quatre personalites bien differents, mais en leur montrant en plus de l'interet, leurs images sur l'ecran, ils ont aussi reste enchantes, avec quelque chose a penser et raconter.

Ici ma petite voiture loue, tres facile a conduire. Gare devant l'hotel au bord de la riviere Olt, vous pouvez voir apres l'ombre que c'etait encore tot le matin.

Et voila, le premier homme, un ouvrier travaillant derriere l'hotel, ou je suis alle prendre la riviere et la vue magnifique: je me connais beaucoup moins bien en photo de paysage, alas.

Je mettrai ici aussi les portraits des autres roumains avec qui j'ai parle sur la route. J'ai aussi parle avec un vieux pope (pretre orthodoxe roumaine) mais il n'a pas voulu de photo *il pourait arriver au mauvais endroit!"

Lequel?

Finalement, il m'a dit: dans un journal.

Ces dernieres jours, tous les journaux, presque, ont publie le portrait des deux pope de son age, deux qui ont ete agents de la Securitate, denoncant ceux qui arrivaient vers eux.

Par la suite, un jeune pope ou apprentis pretre dans le cour de la meme monastere, avait ete contante d'etre photographie par contre, bien sur, il n'avait rien a se reprocher.


En sortant, je suis allee vers la vieille femme: elle vendait des minuscules pommes ramassees probablement par terre: seulement 10 centimes et si bonnes, dit-elle. Maintenant, a cote d'elle, il y avait une femme, (je suis une repentie, me disait-elle), une touriste venant visiter les lieux saints. Vous aussi! j'ai dit et elle etait enchante que je prenne aussi sa photo.

Nous allons nous rencontrer la, me dit-elle, montrant vers le ciel.

Pas trop vite en tout cas, je lui repondis avant de m'eloigner.



De l'Olt une brume montait feerique, mais ce n'etait pas possible ou facile a s'arreter entre tous les camions circulant sans arret dans les deux directions. J'ai pris quelques images a travers le parbris, le reste je l'emporte avec moi seulement en souvenir. J'ai envie d'y retourner, meme si seulement environs 50km du total 200 ont ete remarquables et m'y arretter davantage.

Il y a par la pleine des pensions, grands et petits hotels, meme au bord de la route. En tout cas, je revais encore a cette Olt fumant, comme je m'eloignais deja.

Apres neuves heures de route

je suis arrivee a Hunedoara, sans aventures speciales, en suivant surtout les poids lourds et camions. Toute fois, j'ai reussi a faire 4 portraits dont je suis ravie, mais ici je ne peux pas les mettre encore.

J'ai eu environ 50 km de route tres belle, en suivant la riviere Olt, entouree des hautes cimes et en plus, j'ai decouverte et visite une monastere de 14e siecle.

la route est bonne mais relativement etroit et les camions defilent les uns apres les autres, vers la fin, une emboutaillage bete de presque une heure, mais partie vers cinq le matin, a deux heures j'etais arrivee.

l'importante est que j'ai pu la faire!

Je pars de Bucarest

A midi, ou demain tres tot, je sors de Bucarest, allant vers la Transylvanie et la ville dans laquelle je serais interprete pour quelques jours. Je quitte le lieu douillette, habituelle, avec le coeur un peu seulement serre.

Toute neuve, les fils restant apres qu'ils ont sortie les quatre dents ont ete retires hier et je me suis fait faire un permanent, je me sens mieux avec les cheuveux tout bouclees. Je pars a l'aventure toute seule dans une voiture, j'espere bien que seulement des surprises agreable m'attendront sur la route.

Le temps s'est refroidi, mais le soleil est au rendez vous, et meme si je ne peux encore manger que des trucs mous, tant mieux, possible ceci m'aidera dans ma determination de laisser quelques kilos derrire moi, aussitot que je pourrais, je continuerai le reportage sur ma route, mais non plus de la capitale Roumain.

A bientot.

Voitures a Bucarest

La ville tombe en ruines ici ou la, mais il y a des vieilles maisons magnifiques, des nouvelles contructions partout, et pleine des belle voitures aussi, toutes les unes pres de l'autre.

Tout pres du coin de la maison je trouve ceci, bien sur parquee sur le trotoire, et derrire, une voiture qui pour marcher, si jamais il va encore partir, necessitera pas mal de reparation.

C'etais quand je partais.


En revenant, la voiture est renverse et quelqu'un en train de travailler dessus.

Et dans la meme rue, on peut trouver cette spectacle avec le signe "attention danger, demolition" et bien sur, la aussi une voiture parque,

et un peu plus loin seulement, une magnifique ancienne maison, construit en 1899

Bien sur aussi, une dame assez age passant avec une magnifique chapeau

et aussitot rencontrer la gitane nettoyant en pentouffles et echarpe sur la tete, les feuilles tombees par terre

La ville est d'une variete extreme, mais il ne faut pas se deplasser loin pour tout rencontrer.

2e dimanche a Bucarest

En arrivant a peine il y a dix jours a Bucarest, capitale de la Roumanie, je me suis retrouvee en pleine chaleurs d'ete avec plaisir, mais aussi effrayee un peu: j'avais apporte plutot des vetements d'automne.

Quelques jours a peine se sont passes, l'automne, le vent, les pluies, un certains refroidissement sont bien arrives.

Ce matin, j'ete bien contante d'avoir une veste d'hiver avec moi: d'un coup, la temperature s'est nettement refroidi. Un temps d'hiver de Paris - qui n'est jamais trop dur. En seulement dix jours, de l'ete, automne a presque hiver!

La femme en vert est paint par un peintre roumain, de l'Ecole de Barbison, pas mal des peintres sont venus en France, vecus pres du foret de Fontembleau, j'ai trouve quelques autres belle exemples aussi dans la partie roumain du musee de l'art a Bucarest.

Celle-ci, d'ecole impressioniste.

Et ma belle dame agee, que j'avais mise dans un note dessous, assise sur la rue, de plus en plus je me dis qu'elle a du se trouver la pour un pari. Elle, etait habille tout en nuances de bleu (cyan) avec juste un pince de rose et si legerement, aujourd'hui, elle ne pourrait plus y rester assise des heures si legerment habille, presque en voiles.

Comme le temps, moi aussi j'ai passe par pas mal depuis mon arrive.

Des souvenirs, tant des souvenirs, resuscites; le craint de douleur, quatre dents arraches, lente reprise de mes forces; decouvertes autour de moi. La photographie m'a tellement aidee et apportee ces jours-ci! J'ai rencontre des gens, avec et a travers lui, mais en plus elle m'a soutenue en tous temps.

Musee des Arts, Bucarest

L'automne arrive a Bucarest, les feuilles jonche par terre, il ne fait pas vraiment froid, mais les belles jours chaleureuses sont parties.

J'ai mange chez ma ex belle-soeur, puis tout pres d'elle, je suis entree au Musee des Arts, Europeens et tres anciennes d'abord, et puis dans l'ail en face, les Arts Roumaines, peintures et icons.

Tres riche, la collection Europeene, provenant en grande partie du roi Carol I, a partir de la riche 1500 et beaucoup venant de Holland.

En payant 3 euros, j'ai eu le droit de prendre des photos (bien sur sans flash), vous pouvez voir quelques uns de mes preferes dans ma collection d'Art Europenne.

Je me demande, si celle-ci, vu aussi au musee Carnavalet, Paris 3e, est la meme ou tres simillaire.

Demain, viendra ceux paints par roumains, icons, mais aussi l'art "modern" de debut derniere siecle. J'ai marche, pris des images, marche, jusque mes genoux m'ont dit fini.

A la sortie, en appercevant en face une statue devant le sinistre ancien Securitate communiste et ministre interieur, je me suis souvenue de mme Klein, conservatrice de meme musee et arrete vers 1953: deux mois plus tard on l'a sorti sur une civiere sans dents et mentalement derange pour toujours. (Son mari, ministre de finances arrete en meme temps, est sorti apres 20 ans de prison:"pardon, c'etait une erreur" lui a-t-on dit, apres une isolation totale de vingt ans!)

Je me demandais, en sortant, lesquelles des magnifiques pieces de art avait-elle choisie et arrangee, jadis.

Bucarest centre, jeudi

Je voulais me promener hier au centre, il faisant tellement beau de nouveau hier debut de l'apres midi! L'entree centrale au metro, tellement detruit: je ne comprends pas pourquoi d'un cote on construit et peint, d'autre cote on laisse certaines choses tellement se deteliorer!

Et meme sur le centre de la ville!

Ici, seulement le chien pouvait monter, sinon, il fallait prendes les marches un peu plus loin.

En plus, comme vous voyez, il n'est laisse beaucoup de place pour les passants, les voitures gares sur le troitoir, meme centre ville, en face de parking de la Theatre National.

Mais des stands des fleurs partout, et ici, pres de la Faculte aussi des kiosques avec livres, d'ailleurs la grande librairie n'est pas loin non plus, il faut seulement reussir a passer le grand boulevard. Toutfois, ce n'est pas la, mais dans plusieurs petits antiquariats, que j'ai trouve quelques livres de Mihai Sebastian, que je cherchais, dont les lectures plus tard rentree, m'ont de nouveau seduit et m'ont fait reflechir.

On croit avoir des temps difficiles maintenant, rien relatif aux annees quand je suis nee!

Mihail Sebastien, jeune laic d'origine juif, pressentait le deferlement contre juifs venir (deja certains journaux se dechainaient), il pressentait meme le manque d'humanite que le comunisme pourait apporter. Il a vecu le premier par la suite et le relate dans son journal, il est mort par conte en 1945 et n'a pas vecu le proces dans lequel ces copains ont ete accuses d'etre alle (avec lui) a la montagne, non pas pour respirer le bon air et avoir du bon temps, mais pour comploter!

Tous les myseres des dernieres 70 annes me sont revenus en lisant seulement comment tout a commence, a travers son magnifique plume et quelques notes de l'editeur (dans les volumes recement publies).

J'avais ecrit deja une fois (je crois) de ses pieces de theatre, Le jeu a la vacance et l'Etoile sans nom, je les relis et vois plus de profondeur encore que jadis, quand, deja, je me sentais dedans en les lisant!

Vous vous souvenez? En vacances, on n'a pas besoin de montre, du radio, de tenir compte comment le temps passe et ce qui se passe ailleurs!

Bucarest, mercredi

Assise dans la rue, on est habitue de voir quelqu'un venant d'un village, ou alors, une gitane ou gitan, meme si on en trouve moins et plus discrets qu'a Paris, ici.

Comme cette femme, lisant (ou faisant semblant de lire) le bible, et faisant le signe de croix aussitot qu'on la regardait.

Par contre, hier, j'ai vu une femme etonnante, assise sur les marches pres d'un des portes de l'immeuble de l'Universite, au centre ville, pres des stands de livres que j'ai montre hier.

Vers neuves heures, en la voyant, je me suis genee de l'approcher ou de la photographier, mais en sortant du cyber elle etait toujours la, les pieds enveloppes dans plasctique transparente et je suis allee vers elle.

Elle etait heureuse d'etre photographie et meme plusieurs fois, avant pendant et apres que nous avons parles.

Bien coiffee, habillee avec soin, que faisait-elle la, comme une sans logis?
Elle me regarda avec amitie, meme amusement presque comme ici:

et elle me dit que son pere, avec qui elle habitait avait cent ans, elle avait besoin d'un logement.

Hesitant, j'ai offerte et elle a vite pris et range un leu, "domage que je n'ai comment vous aider" - cela ne fait rien, me repondit-elle.

A la maison, etonne aussi de sa bonte et vetements, je me suis demande si ce n'etait pas une actrice se mettant dans le peau d'un personnage, en tout cas, elle n'etait plus la ce matin.

Voila, ma grande aventure de hier matin. Il y aurait autre chose a raconter, une longue histoire qu'on m'a rappelle hier pendant le deujeuner chez un ancien ami de Sandou, mon premier mari, mais cela va rester pour une autre fois. En tout cas, cela vaut la peine de se promener a Bucarest en regardant bien autour de soi. En osant a s'approcher des gens, demander, s'arreter.

S'occuper d'autre chose que de mon visage portant un bleu ou de mes dents, aller dehors moi.

Bucuresti lundi et mardi

Quand vis-a-vis on trouve une immeuble gris et en mauvais etat, quelle bonne idee de mettre sur le parvis du fenetre des cyclamens! Et cette dame d'une certaine age, au moins dix de plus que moi, me dit "tu sais, j'ai un fiance maintenant".

J'en suis ravie pour elle.

C'est un general au retrait, habitant le meme imeuble, un etate de plus, et elle me montre l'album avec lui en uniforme et elle, en pinup - quand elle avait moitie de son age de maintenant. Pourtant, elle est pas mal encore.

Nous regardons ensemble le tele, discutons, elle rougit, je ne crois pas que c'est tout qu'ils font, tant mieux. Elle vient s'acheter un camera digital et un pc portable, qui lui ont fait envie lors sa visite chez moi l'anne derniere.

Mardi je suis allee voir la cousine de maman, presque meme age, autre mentalite. Elle me demande stupefait "comment tu as le temps de faire tellement du Web? Et le menage? et les visites chez le docteur?" Et, j'avais envie d'ajouter le television et la lecture des quotidiens et les coups de fils recus sans cesse?

Tu as une vie tout a fait different de la notre, elle finit. Chacun de nous a la vie desiree, autant qu'on peut, utilise son temps autrement...

Le cybercafe se trouve pres de l'Universite, centre ville Bucarest et je viens ici chaque matin.

Je me regale et m'amuse de ce que je vois sur le chemin. Les laveurs de vitrine, les etudiant regardant d'anciens livres, et deja, des le matin les gouttes de pluie en sortant.

Les etudiant de plus en plus pres.
Puis, apres une longue journee dehors, m'amuse de la franchise affiche sur cette porte non loin de "ma rue"
Il dit: ne garez pas devant cette porte, vous risquez une panne.

A chacun sa journee mais aussi, son point de vue sur la vie.