dimanche 30 avril 2006

Generations des femmes


Avant de fermer la chapitre "Bucarest, Roumanie" je vous montre encore cette photo, que j'ai trouvé dans la remise du jardin de ma niece: elle n'était pas du tout intéressé à ce grand tableaux encadré et lourd.

A côté, dans la photo il y a mon beau-père, le grand-père de mes enfants. Ici, surtout "les femmes".

La grand-mère paternelle de mon mari, Sandou, (Alexandre) et sa mère jeune, environ dix ans avant sa naissance, avec les deux premiers enfants. Elle en a eu quatre. Je n'ai connu ma belle-mère que âgée (presque aussi vieille que moi, maintenant 0;) et pratiquement édentée, plus grande chose restait de cette femme merveilleusement belle. Mais elle était forte et intelligente, très dure avec la petite fille qui se trouve dans les bras de sa grand-mère ici.

J'aime beaucoup aussi cette paysanne venue en ville, après le décès de son mari pour vivre avec son fils et sa famille, je ne sais rien d'elle, mais j'adore tout que ce portrait peut raconter, tant des années après encore.

Cela a dû être prise dans les années 1928 ou 1930, juste avant qu'ils achetent la maison où j'avais été pour cinq semaines, dans le logement du mansarde.

Oui, mansarde, mais plus haute qu'aujourd'hui la plupart des logements se font. J'ai adoré la porte d'entrée dans le salon, vous ai-je montré combien elle était haute?

People in Bucarest (175)
petit précision: c'était prise "avant" que les murs et la porte soient peints.

samedi 29 avril 2006

La Loue du printemps et Après la première tonte

Me parle en patois
Chanté le matin, après une soirée d'anciennes aires populaires par Gezly et Pierre D. en janvier, je l'avais filmée avec leur accord (et sans les laisser de temps a répéter). Ce matin, en commencant de nouveau enfin à parcourir mes sites habituelles et j'ai eu la joie de découvrir qu'au jour d'autourd'hui, plus de 220 sont venus les écouter depuis.

Quelle joie pour moi de les écouter de nouveau ce matin!

Et ensuite, découvrir ces nouvelles vidéos, poémes et chants - ainsi que réécouter "ma chanson" Dimanches Matins, qu'elle vient de chanter en publique depuis peu. En l'écoutant de nouveau, je l'ai compris autrement encore. Gelzy, je t'aime aussi! Et merci pour l'avoir chanté en public.

Sa dernière et "La loue d'Avril" sur l'irruption de printemps troublant nos sens.
"Chantons le printemps et le disons aussi la saison nous a troublé" - sa voix aussi m'a troublée de nouveau ce matin. Quelle joie de pouvoir parler et chanter avec une voix et chaleur pareils!

Ensuite, je commence ma tournée des blogs et Aben, qui a plus des arc à son violon, (le voilà en tenu de cuisiner nous parlant, lui aussi du printemps à sa manière, avec magnifiques fleurs et un poéme). "Le printemps va finir, gardons-en le souvenir" commence-t-il.

Si vous n'avez pas encore lu ses lettres 'Chers parents, l'Intégrale', profitez du week-end pour vous y précipiter, vous y plonger. Vous en sortirez troublés et enchantés. Quelle fraicheur et honneteté pour raconter en direct ses souvenir de l'armée et d'Algérie! jour a jour.

Vous allez revenir pour les continuer - ou acheter son livre qu'il vient récémment si j'ai bien compris imprimer.
Et si vous avez le temps, vous pouvez faire une rapide visite à mon blog journal. Je viens d'avoir 47 ans et presque aussitôt ensuite, en 1981, mon premier micro-ordinateur chez moi! J'avais préssentie aussitôt qu'ils m'apporterons des joies, mais pas qu'ils me permettrons me connecter avec tant des êtres fascinants!

Et voilà, après 25 ans et je découvre des nouvelles merveilles a travers eux.

Pas seulement les fleurs


Ces fleurs sont mes joies, avec leurs couleurs qui varie de jaune claire vers rouge et maron presque, cette annee je ne les trouve que dans un coin du jardin.

Les autres sont venues et passées? Vont-elles encore paraitre?

Mais la plus grande joie hier soir n'était pas mes belles fleurs poussant même sans moi et même sans soins! Vais-je vous dire?

C'était le grand bain moussant chaud m'envelopant. Je me suis lavé, j'ai fait des douches chaudes - à partir du temps que j'avais la possibilité, mais je n'ai eu occasion à me plonger dans un bain tout au long des cinq semaines! Quelle régale!

En plus, vous écrire dès le matin, en buvant mon café et croquant mon toast!

vendredi 28 avril 2006

Me revoila, revenue!

Voila le souvenir de Bucarest et le logement retappé et devenu agréable.


Et voila ce qui vient m'acceuillir (et les huit autres photos des fleurs de mon jardin ce soir):


Il fait frais ce soir ici mais pleines des nouvelles choses m'attendent et aussi et surtout mes blog-potes! Merci Aben de me faire sentir ce matin que je manquais! Et à vous tous d'avoir patienté, me revoila.

J'étais en fait déjà partie vers la maison.

Adieu Bucarest


Adieu a Bucarest et aussi cette magnifique vue de la fenetre le matin au reveil, l'attrait de la maison, France, Internet et mes petits enfants a vaincu, accompagne de fatigue et lassitude.

J'ecris ceci de l'aeroport de Bucarest, mon avion decole dans une heure. Si je ne suis pas epuisee ce soir, je pourrais, j'espere ecrire dorenavant avec des accents de mon ordinateur, ma petite maison.

Elle n'a pas du vue, mais en sortant dans le jardin, le pele mele des fleurs et herbes sauvages vont m'acceuillir et, j'espere que des demain je pourrais manger dehors.

Ici, les matines sont encore frais, mais les midis de plus en plus chaleureux.

Je dois me distancer pour analyser le bilan des ces cinq semaines tres pleines de travail, mais en grosm, j'ai trouve une mansarde sale et en assez mauvais etat (heureusement pas autant qu'on me le disait) et je quitte un logement agreable.

Bien sur, il y a encore a faire, bien sur, tout les papiers ne sont pas encore finis, bien sur...

J'ai eu de merveilleux acceuil, des gens sympas et aussi des gens changant leur avis et decisions comme leurs che;ises (assez souvent), puis des profiteurs, voleurs, etc.

En tout je crois que le bilan reste plutot positive.

J'ecrirai de cette ville et ce pays telle;ent varie une autre fois. Mon avion part bientot.

Merci d'etre si nombreux fideles!

jeudi 27 avril 2006

Que dit cette image?


A moi, depuis que je l'ai apercu et prise samedi, a chaque fois, elle me dit quelque chose differente.

Ce matin, c'est moi, esayant de trouver la beaute et trouvant encore et encore des choses a faire et des joies, decouvertes, mais aussi des nouvelles frains et problemes "cailloux" sur mon chemin.

Probablement, je resterai encore deux semaines, mais cette fois, a sept heures de matin du chaque jour, je tacherai vraiment etre a mon poste (meme si sans accents) quoique, si je prepare ce que je veux ecrire d'avance je peux copier coller et transferer aussi avec accents) Juste qu'alors je n'ai pas la meme impression de "parler en direct" avec vous!

Et je resterai plus aussi, pour avoir le temps de lire, pas seulement ecrire.

lundi 24 avril 2006

Meme fenetre et plus la meme


Voila l'aspect de la fenetre retappee et ce qu'on voit en regardant en face. Mais j'ai fait des photos des sapins vers gauche, la petite maison belle a droit, les fleurs du cours vers bas et le ciel changeant tout le temps vers le haut.

Ces fenetres, celle-ci et celle de la chambre donnant vers d'autres vues interessantes, me rejouissent souvent et peut-etre seraient, autre mon amie Alina, ce qui me manquera le plus, bientot.

Deux objets de mon enfance


Les objets n'ont pas un prix en soi, mais quand on les recupere apres 45 ans, et qu'avant, ils ont accompagne l'enfance et adolescence, ils prennent une valeur tres grand.

Depuis que je m'en souviens, les trois fauteuils (dont on voit aussi l'un) ont ete dans le salon de mes parents - la mienne aussi, a partir du moment quand on me laissa sortir de ma chambre d'enfant. Ils ont eu une couverture plus sobre et elegant, vert fonce avec traits minces dores.

Quand nous avons reussi sortir de Roumanie, on n'a pas pu recuperer aucun de nos moeubles, et comme mon mari est reste un peu plus que moi, il les a place ces fauteuil chez sa soeur. La tante de mon fils lui a lege et ils sont restes chez sa cousine qui occupe maintenant son appartement.

Quelle plaisir de les avoir enfin recuperes! Ensemble avec le lampadaire, ils levent tout un pan de ma vie.

La lampadaire est reste chez le frere, puis femme du frere qui sont venus habiter en France - mais c'est seulement la semaine derniere que cette derniere a consenti me le donner. Ensemble, les voila enfin ensemble.

Depuis que je me souvenais, ce lampadaire etait au chevet de maman, qui aimait, comme moi, lire au lit.

Si je n'avais rien accompli pendant tout les semaines dernieres, au moins cela c'est fait.

Mais j'ai aussi reussi d'un logement qu'on me disait "une mansarde moissant" sortir un appart lumineux et agreable.

Tout n'est pas encore fini, mais on peut faire qu'autant des miracles en cinq semaines! Pour ma niece il aurait fallu trois ans pour mettre tip top l'appart dessous.

Je reviendrai avec le sentiment des devoirs bien accomplis.

dimanche 23 avril 2006

Plaisirs


Un logement commence devenir "a soi" quand on y met du superflu, et c'est le premier que je viens d'acheter, maintenant que le sentier est fini.

J'espere qu'il plaira a Ionel et Annelise et aux enfants, autant qu'il m'amuse - je l'avais choisi en pensant ce qui leur plaira (quand ils viendront)

Ecrire, du profond de soi

Un vieux texte retrouve, qu'en pensez-vous?


Ecrire profondément, écrire avec passion

Écrire profondément veut dire écrire avec passion sur les sujets qui sont vraiment importants pour nous. Pour écrire profondément, nous apportons tout à notre écriture, l’esprit, le cœur, l’expérience, nos amours et nos haines, des traces de mémoires et les dernières nouvelles qui nous sont arrivées. On écrit comme en transe. Le vent arrête de souffler. La montre arrête à tiquer. L’univers autour s’arrête pour céder place à l’écriture.

Laissez vos personnages vous visiter, débattez-vous avec les émotions et les visions. En proie d’une obsession, vous vous dites « je dois explorer ce truc ! Où est le papier ? Je dois comprendre ce truc en l’écrivant ! » En général, il s’agit d’un ‘truc’ qui n’a pas encore des mots attachés à lui.

Faisons taire nos démons qui détruisent notre détermination et assèchent nos bonnes idées. Disons-lui : chut ! Tranquillisons nos nerfs. Trouvons un endroit tranquille. On doit se relâcher pour permettre au bébé de sortir. Éliminons les pensés envahissants, disons-nous : je suis prête à écrire ! Ne laissez pénétrer dans l’endroit d’écriture les doutes, ne laissez les démons vous attaquer.

Le début est plus souvent quelque chose vu à moitié, une image passagère, un bout d’idée. Comment savoir si c’est le bon ? Quand vous y pensez, vous vous sentez excité, vivant. Et un peu anxieux. C’est important et dangereux à la fois. On peut découvrir quelque chose d’inattendu ou douloureuse. Quand on ose, l’écriture peut aussi vous amener de la peine et cela nécessite de courage et une soif de découvrir.

Prenez un papier et un crayon, laissez les images venir.
Qu’est-ce important ?
Écoutez. Capturez ce qui arrive, images, phrases, questions.
Relisez. Laissez reposer, donnez-leur une chance.
Acceptez que vos sujets (thèmes) puissent vous perturber.
Quand vous êtes prête, prenez un d’eux ou laissez-vous être choisi par eux.
Donnez-vous une minute pour voir s’il vous reste encore important.
Dites-vous : J’écrirai d’un...
Dites-vous : Je vais laisser l’émerger.
Décidez. Où allez-vous écrire ? Combien par jour ? Quand ?
Agissez : réalisez vos plans d’une semaine.

Un thème à ce stage est plutôt une question que vous vous posez, pas une réponse.

On a de million de choix à faire. Le premier choix est de décider si on écrira pour soi ou pour publier ?

Profondément, d’accord, mais populaire ou plus littéraire ? Jouez avec l’idée, le sujet. Donnez-vous un titre provisoire ou alors, écrivez 25 titres sur votre sujet choisi d’une façon différente. Lequel vous attire ?

Mes exemples pour ces textes sur l’écriture :
Nouveauté Façon moderne de voir l’écriture
Facilité Guide pour tous de mieux écrire
Simplicité Savoir et pouvoir écrire
Complet Tout sur l’écriture
Démystifier Les secrets des écrivains
Écrire pour soi ou pour ? Profondément ou / et populaire ?

Commencer à écrire en vous y immergeant. Chaque texte est un voyage en inconnu. Comprenez, acceptez que le 1e jet puisse être horrible, même d’un énième, d’ailleurs. Laissez la vie y entrer et ne vous arrêtez pas pour réviser. Croyez en votre matériel.

Quelquefois on se sent haut, autrefois bas, un mot échappe, on fait des erreurs, beaucoup d’efforts puis on se relaxe, les idées changent, tout cela fait partie de l’écriture.

Acceptons la complexité de l’écriture. Quelquefois on écrit calmement, mais les phrases ne sortent pas, autrefois tout excité on suit à peine tellement cela coule rapidement. On rejette de critiques facilement un jour, puis l’un autre nous heurte profondément. Acceptez ces difficultés naturelles de la création. Acceptez que certains textes ne sortiront pas bien, autant que la joie quand d’autres textes brilleront.

Avant le réveil du matin, les choix sont en train d’incuber.

Devenez amis de votre texte, même si quelquefois on le hait. Travaillez à la relation. Trouvez le problème quand vous sentez que quelque chose cloche, comprenez la difficulté. Laissez vos diverses personnalités interagir sans les forcer dans des trous préétablis.

Évaluer son travail, son œuvre, son bébé, n’est pas simple. Ce que vous vouliez dire est dans les mots présents mais aussi ceux qui sont absents du texte.

Que vouliez-vous montrer ? Que ressort du texte ? Que trouble, dérange ?

C’est dur de regarder droit dans les yeux notre œuvre. On fait des rêves et on hait voir les problèmes. Nous savons qu’il nous demandera du temps à modifier, il nous fait mal quand il ne marche pas, ayant tellement investi dedans déjà. Nous sommes peinés à découvrir des amères vérités et nous avons de joie intense quand enfin, nous découvrons comment procéder. Et de nouveau, nous sommes aussi anxieux. Posons des questions pour trouver des réponses.

Quelquefois vous écrivez une phrase et vous sentez une malaise, un sentiment d’aller en mauvaise direction. L’alarme interne nous avertit que vous êtes arrivés à une décision critique. Mauvais ou correcte ? Lequel ? Où une alarme vous prévient que vous vous enfoncez plus profondément qu’anticipé. Ces alertes, nous écouterons les uns, écarterons les autres, faisant plein des bons et nombreux mauvais choix.

Certains choix nous arrêteront sur le chemin.

Cette crise peut être seulement pour un moment d’évaluation et pas une défaite ou une erreur. Quand on se juge, on se heurte. Il faut attendre le moment quand on peut regarder l’œuvre d’un nouvel angle. Alors, exclamez-vous : c’est ici que le texte a pris un mauvais chemin ! Une fois qu’on se rend compte que le travail est devenu meilleur, de nouveau on se sent bien.

Une fois le choix fait, l’œuvre nécessite une attention sans partage. L’écrivain est passionné, non-conformiste, indépendant, emphatique, réfléchi sans excès. Il n’y a pas de créativité tant qu’on ne se permet pas la liberté de faire un énorme tohu-bohu.

Chaque fois que nous écrivons, notre ego est présent, mais j’écris malgré le danger. Je travaille et accepte que seulement une partie me plaise. Ainsi on cultive et laisse fleurir notre talent. En relation avec soi, l’idée en germe, l’expression l’œuvre grandit et change, mais aussi en relation avec le lecteur, avec le monde.

Dans la vie, on peut raconter des vérités amères et aussi des fables réchauffant les cœurs. On peut raconter même des vérités dures avec une voix plus légère.

Nous transpirons même en écrivant votre dixième texte, mais de temps en temps enchantés, excités quand quelque chose profond ressort.

C’est une expérience fantastique.

Dimanche, Paques en Roumanie

Beaucoup des roumains orthodoxes, ont veilles a l'eglise cette minuit, revenant a la maison avec des cierges allumes, ma voisine du bas aussi. Je me suis endormie vers onze heures et ne les ai pas vu revenir.

J'ai du chance, tout est fermee ce matin, mais le cybercafe avait la porte grande ouverte. Malgre tout, je suis la seule cliente, il n'y a que ceux qui travaillent ici et leur copains.

Je me suis promis comme cadeau du dimanche, la derniere que je passe ici, cette fois-ci, m'offrir a lire enfin vos blogs, donc je serai plus bref avec ma note ce matin.

Je viens de faire des photos du fenetre, tant de chambre que du salon: c'est quand meme autre chose que ma fenetre a la maison, du ma petit bicoque au fond du jardin! J'ai la coeur un peu serre, je voudrais bien transporter cette "mansard" en France, pres de Paris et mes petits enfants aussi, si possible et avoir le bon du tout. Ainsi sommes nous. En tout cas, rever c'est toujours possible.

vendredi 21 avril 2006

Oeufs pour Paques


Qu'on les ecrit avec grand ou petit 'P', c'est la periode des Paques pour les Protestants, Juifs, Catholiques et dimanche qui arrive, les Orthodoxes aussi.

Hier, entre le bureau de Poste pour payer les taxes locales et l'office de l'Electricite, je suis entree dans l'eglise Roumain Orthodoxe pour allumer deux cierges. Nous etions tres jeunes et tres amureux quand j'avais promis a Sandou d'allumer un pour Michel, un ami a lui mort a 14 ans suite un coup recu lors les luttes greco romaines, a chaque fois que je peux. Je respecte cette promesse, mais j'en ai allumee cette fois aussi un pour lui, decede il y a environ dix ans pas loin d'ici.

Justement, il y avait la messe. Quelle merveilleuses voix ont ces popes et leur aides! Mais ce jeudi, d'avant Paques (auquelles tous se preparent et achetent comme fous) il y a eu aussi de "parastas" qui signifie offert des gateaux fait du ble doux et noix et sucre au souvenir des morts de chaque qui l'a souhaite.

On en fait un, le mois suivant le deces, mais aussi comme j'ai vu avant Paques. Deux long tables pleines de ces gateaux avec boisson et brioche et, quand le temps et arrive, les cierges allumes dessus. Quand enfin le temps de commencer enumerer les noms est arrive, on balancait les gateaux et le pretre (popa) les sacrait.

Ensuite, enfin, quand tous les noms ont ete chantes et enumeres, c'etait offert a tous qui en voulaient bien en prendre dans petits verres de plastique. Quelques pommes rouges aussi, et, comme j'ai dit du brioche.

Je n'en avait pas goute depuis le deces du pere d'Alina, nous avions vingt ans alors et je me suis dit que j'attendrai pour en gouter une nouvelle fois.

La probleme est la modernite. Une grand surface a du promettre a ceux qui donnent de l'argent, offrir des cadeaux a cette occasion. Vers la fin, plein des paquets de plastique sont arrives mais aussi milliers d'autres noms a lire. Deux se sont relayes pour en venir au bout a la lecture et nous devions attendre. Bien sure, les gens qui ont contribues avec argent ne sont pas venus comme les autres a la messe.

D'accord, les vieux ayant besoin venus a l'eglise ont profite des paquets, mais la charme manquait et les pauvres femmes venues avec leur offertes et gateaux de ble soigneusement prepares ont mal compris qu'arrive-t-il.

Vers onze heure, le dernier nom de decede lu, la derniere priere prononce, les gateaux sacres avec vin ou coca cola, enfin le temps de offre est arrive. La fierte est de partir sans rien, et entre temps penser a ceux qui sont partis pour toujours (mais etant toujours dans le memoire de ceux qui les ont aime).

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Dans une semaine, je serai de retour et pourrais aussi visiter tous vos blogs. Vous me manquez et merci pour tous les messages chaudes.

J'ai eu des hauts et des bas, les travaux sont finis, les papiers presque tous aussi. Au lieu d'efforie, je me sens bas: pourquoi? Est-ce que parce qu'a aucun des Paques je n'ai pas ete invite chez quelqu'un? je le passe seule meme a la maison... Est-ce a cause d'embouteillage monstre hier autour du marche quand je suis revenue sans rien et plus que fatiguee? Ou simplement le bas apres que l'effort (surhumaine pour moi pas habitue) est terminee? En tout cas, vous lire et vous ecrire me donne courage: je me sens beaucoup moins seule au monde.

lundi 17 avril 2006

Donner plus du courage


Entre toutes mes images de la promenade fait il y a huit jours au parc autour du lac Herestreu en Bucarest, c'est peut-etre ma favorite.

Probablement ce n'est pas la peine de dire, pourquoi. Que peut etre plus beau que ce qu'on voit dessus (au moins a ce qui parait) donner courage a quelqu'un d'autre, lui apprendre ce qu'il ou elle ne sait pas, l'epauler?

Nous avons trop peu de confiance en nous, d'ailleurs la mienne a baissee sensiblement ces derniers jours depuis que je me suis laissee voler, tromper. Alors, je comprends mieux encore cela ce matin que d'autres fois.

Hier, j'ai assite a une representation theatrale dans laquelle on se moquait des vieilles et des vieux. Certains des acteurs jouaient bien et naturellement, les autres exageraient horriblement. Le regiseur (peut etre meme l'autour) etait a fusiller... au moins au figure bien sur.

Les autres trois avec moi etaient encore plus ages que moi et assez sideres de la facon qu'on se moquait des vieux devenus pires qu'enfants.

C'est le ricochet du terreur comuniste, maintenant on se croit tout permis sans frains et sans reflechir qui on heurte.

Il y a du bon aussi: je viens de garer ma voiture sur le trottoir, on ne paye pas pour ce garer par ici, l'Internet cafee ne coute pas beaucoup, ni les services. On ne vous coupe pas l'electricite si vous ne payez pas deux ans, ne payez pas vos taxes a temps, enfin, c'est le debandade.

Finalement, il faudrait etablir un juste milieu - en ecrivant ceci je me le demande: existe-t-il un juste milieux?

dimanche 16 avril 2006

En passant sans peur


dans le parc Herestreu, autour du lac de meme nom, il passait lentement d'un endroit vert a l'autre, au lieu avoir peur et courir en prenant son temps et en me laissant le prendre clairement.

c'etait il y a une semaine dans mon promenade photographie sur flickr, debut de printemps dont jeunes, moins jeunes et ages sont venus se rejouir en meme temps que nous.

cette dimanche soir, j'irai au theatre, ce qui fut jadis, ici, un des mes distractions favorits

Et je m'en rends compte, que je n'arrive pas a vous quitter, enfin que je suis arrive a me connecter, mais il faut...

Frustration

Voila le texte ecrit sur mon pc, hereusement, depuis j'ai decouverte une cafe internet 23h/24 et meme pas loin, c'est quand j'etais un peu desespere deja...

L’Internet me manquait sérieusement, c’est presque la plus grande chagrin ici et maintenant. Mais Bucarest est une ville des contrastes (elle a était toujours, mais maintenant plus que toujours). Riche et pauvre, belle et moche, vieille et nouvelle, ouverture et fermeture.

Certains, habitent dans des villas somptueuses et très modernisés en même temps, sans pour autant changer à l’ancienne patine, d’autres dans des blocs horribles de communisme, encore d’autres dans des petits endroits tout à fait délabrés. Des nouvelles maisons sont construites, des anciennes refaites et d’autres tombent de plus en plus en presque ruines.

Avec joie, j’avais découverte tout près de « moi » un Café Internet ouvert jour et nuit, plein de bruit et fumée, mais me permettant envoyer photos et textes et pas cher du tout. La joie, comme hélas trop souvent, était de courte durée : l’endroit est fermé. « On va ouvrir ailleurs » à un moment donné. Je n’ai pas trouvé encore une autre, mais j’ai aussi manqué de temps de chercher.

Les peintres arrivent à huit heure de matin et travaillent jusque quatre voir six heure d’après-midi, puis l’installateur arrive vers sept heures et quelquefois travaille (mal, lui) jusque neuf ou dix. Après avoir déshabillé le mur d’un pièce jusque briques presque (trouvé trois ou quatre diverses couches anciennes très différentes), ils se sont mis à l’égaliser, lundi commencera seulement la peinture « vraie » comme je le connaissais.

L’installateur a réparé bien la fuite sous l’évier de la salle de bains, m’a mis des douilles manquants emporté par l’ancien locataire, une nouvelle serrure sur la porte - bien. Puis, a essayé faire que les toilettes ne fuit plus, qu’à l’intérieur l’eau s’écoule, sans succès. Quand tout marche « normalement » on ne sait pas quelle chance on en a. Mais j’ai de l’eau chaud et un douche, même si l’eau n’arrive pas au 3e qu’avec parcimonie.

J’ai essayé aussi utiliser l’Internet chez un parent éloigné, sympa mais vieux (oui, plus que moi !) et maniaque. Son ordinateur n’aime pas mes images trop larges probablement, et c’était coincé quand j’ai voulu voir l’entré de mon blog. « Tu abîme mon ordinateur, tout que j’ai va disparaître ! » en plus, ils habitent très loin du centre et d’où je suis.

Mon amie, chez qui je suis ce week-end, n’a pas d’Internet qu’à son travail où c’est interdit d’entrer pour ceux n’y travaillant pas. C’est elle qui a eu l’idée magnifique « écris tranquillement à la maison, puis tu ne dois que l’envoyer ». Et voilà.

J’espère que je trouverai un lieu d’où l’envoyer et j’espère que vous n’avez pas disparu et lirez ces lignes. Je sais la frustration de venir et rien trouver et je sais que je doit trouver une remède et reprendre mes entrées journaliers rapidement. Dés mercredi, je n’aurais plus ni peintres ni installateur dans le logement et pour le moment, je m’arrête avec le reste et je me mets à trouver un lieu Internet ou une possibilité journalier à me lier (en plus, payer tous les factures etc.)

C’est ultra agréable d’être gâté, comme je le suis en ce moment par mon amie Alina, en train de préparer un bon déjeuner après qu’elle est sortie exprès le matin pour m’acheter de pain et des œufs frais ! (dimanche avant notre promenade)

Il y a toujours de l'espoire

une fenêtre qui s'ouvre, quand tout parait ferme et noir, j'ai trouve un autre peintre de confiance et les affaires avancent. Il va meme reparer cette fenêtre que j'aime tant dans le logement, d'ailleurs la seule digne de ce nom.

Il y a encore trop a faire, je ferai ce que je peux cette fois-ci, mais j'apprends tellement sur les gens et les cadeaux (vrais ou empoisonnes) et comment la vie se déroule dans ce pays de contrastes, cette ville de très riches, bien portants, modestes et tres pauvres. Les différences sont beaucoup plus grands ou plus voyants qu'en France ou Amérique.

Les comportements, je commence a un peu mieux comprendre.

En tout cas "francaise" ou étrangère veut dire qu'on a des sous et qu'on peut demander davantage de nous, de moi. Je dis "je suis de Cluj" quand je peux...

Transylvanie est une autre contre pour ceux de Bucarest et venus des régions de Oltenie ou Moldavie, puisque c'était si longtemps Austro-Hongrie, les gens ont une morale et comportement diffèrent (aussi une culture très différente, d'après moi) et, même Alina dit "parlent si lentement" - mais travaillent plus et sont tiennent davantage ce qu'ils promettent.

Je suis bien ici, mais je suis (au moins) Transylvanienne.

Je commence a penser enfin a revenir vraiment "chez moi" en France, dans ma petite maison assez sombre pres de Paris, et mon petit jardin qui doit fleurir dans mon absence. En fait, je suis francaise, je me sens bien a chaque fois partout presque ou c'est ma maison, mais je ne me suis jamais sentie vraiment "chez moi" a Bucarest, ou j'avais pourtant habite de 15 a 27 ans.

Maintenant, avec cette logement qui n'est meme pas la mienne, je me sens presque...

Ce qu'il en reste


Ce qu'il en reste de mes premiers baisers du bord du lac Herestrau, Bucarest, dans le park qu'on ne nomme plus "Stalin". Heureusement, les autres arbres ont resistes ou ont ete replantes, et aujourd'hui, d'autres couples commencent pres de la.

Les enfants ceuillent des fleurs, se promenent avec des ballons, plus tard apprennent a patiner sur rollers et ensuite, se tiennent le mains. S'assoivent sur un banc sous les saules au bord du lac.

Vous pouvez voir mes images du dimanche dans le park sur flickr, c'etait une matinee tranquille et agreable avec Alina au debut de printemps.

samedi 15 avril 2006

Prenez, prenez


Mon ami Alina, me dit, c'est du enieme choix et qu'elle n'a jamais du travailler 'avant' et pour cela souhaite que tout revient a comment c'etait pendant la regime de tyrannie et terreur. (Elle l'a fait parler apres que j'avais pris cette photo vite, ensuite elle a refuse d'etre prise comme les autres)

Je me depeche, on ne me donne qu'un quart d'heure, pour le moment et ensuite j'ai une journee tres remplie.

J'ai juste le temps vous signaler que je suis toujours ici, c'est la plein lune et je suis en train de lire le Vicompte de Bragelone en roumain.

vendredi 14 avril 2006

Mon amie Alina


m'a fait faire un matelas de laine, malgre mes protestations et hier soir, apres son travail me l'a apporte et installe. J'ai proteste, mais cette nuit j'ai enfin bien dormi...

Que dire, c'est merveilleuse chose, une vraie amitiee!

Ils ont pose pour moi, puis m'ont vole


Je crois que c'est seulement le plus jeune (j'ai d'autres photos plus pres de lui) mais d'autres me disent qu'ils ont du le faire en groupe. Je ne peux pas savoir.

Chaque jour je m'appercois qu'encore autre chose a disparue. Mais je les ai deja mis au profits et perte. Un autre homme age et sympa fini une autre piece et va faire la fenetre ancienne.

Ce qui me chagrine vraiment est qu'il a plu deux jours (et de nouveau froid) et que je me suis rendu compte que le toit fuit toujours dans le meme endroit ou on me disait repare.

J'ai vraiment eu l'impression d'avoir ete depasse, je ne me suis jamais occupe des choses comme cela. Je me suis sentie vraiment en petits souliers.

Gens rencontres a Bucarest (227)


Comme eux, a la fin d'avoir abandonne autre voies, je me suis mise a chercher un autre Cafe Internet, finalement. Et comme vous voyez, je l'ai trouve enfin et meme pas si loin de logement, juste deux stations de bus ou quelques minutes en voiture. Ce n'est pas tres loin d'ou jadis j'habitais, et bien sur alors nous alions de l'un a l'autre, mon futur mari et moi a pieds.

Dorenavant, comme ceci est un 'non-stop' je trouverai de temps a venir ici chaque jour a un moment donne.

Cette couple de tziganes passait entre les blocs a la recherche des vieux metaux, mais j'ai fait des photos des gens tres divers, donc certains sont deja aujourd'hui sur flickr 'Bucaresteni' si vous voulez les voir.

mercredi 12 avril 2006

'Ma tante vivait ainsi'


me dit mon amie et me raconta comment c'etait dedans. Je ne peux plus ecrire, la patience de ceux d'ou je le fait est finie.

Mais au moins, j'ai eu aujourd'hui access pour un temps... a l'autre fois.

Deux roues sur le trottoir


J'etais aussi etonnee comme vous, en voyant les voitures ainsi, tant l'anne derniere a Cluj, qu'ici a Bucarest.

Dimanche seulement, quand je me suis mise a parquer la voiture que son fils m'a prete pour le mois, que mon amie Alina m'a dit, apres la lois (regles), il faut mettre deux roues sur le trotoire et deux roues sur la rue. Donc, cette voiture dont j'ai fait la photo il y a quelques jours deja etait tout a fait 'bien' stationne.

Bien sur, me dit-elle ensuite, cela depend des rues. Comme quoi, les habitudes et les moeurs...

Frustration (1)


J'ai bien ecrit une belle texte sur la titre 'frustration', mais je n'ai pas la possibilite sur le vieux ordinateur de N. l'intoduire. Je ne peut meme pas aller regarder l'aspect de ce blog, puisque cela arrete son pc. J'espere que ce n'est que celui d'ici et pas generale.

Juste pour vous dire, que je vis, et pleines des choses mauvaises mais aussi bonnes me sont arrives et aussi devant moi. Pleine des choses a raconter quand je pourais d'ou et des images interessants qui attendent des 'meilleurs jours'.

Le logement en mansard est deja pas mal du tout et pas question des murs taches de moisissures (mais comme vous voyez par ce fenetre, il y a encore a reparer) je veux absolument sauver cette belle double fenetre dont on voit ici un bout et pas faire mettre un 'thermopan' modern.

Les peintres sont descendus sur moi et ont laisse bien les murs, mais un ou plusieurs sont partis avec mon radiateur juste achete et plein d'autres trucs que je decouvre a fur et a mesure. Heureusement, appareil photo et ordinateur portable etait bien garde.

Il y a plein de brave gens ici et le prix des services est bas, mais il en faut seulement d'un seul!

La cousine de maman me dit 'il ne fallait pas le prendre de la rue' et ma voisine de bas s'est lamente: et il est roumain, pas un tzigane' revolte.

Bon, l'appart est tres agreablem grande pieces et hautes, et je dois terminer ici, tout va bien!

dimanche 2 avril 2006

service service


pendant que la coiffeuse termine et met de spre et les dernieres touches, la manicure met encore une fois du lac, elle etait gate

au debut, on ne voulait meme pas me prendre "trop occupees" pendant qu'il n'y eu presque pas des clients, je suis sur qu'apres mon pourboir et les images que je vais leur donner, je serais aussi gate, presque comme elle, tout le monde a besoin des sous et dorenavant j'ai l'impression que font tout pour la gagner, deja trois m'ont offert a peindre le mur pendant que l'entrepreneur officiel m'avait dit "on a trop de travail en avril!" deux autres se sont offertes les faire la semaine qui vient

Vrai, ca ne sera pas la joie, avoir les peintres, electricien, etc dans l'appart, mais je suis presque sur de survivre a l'epreuve.

Jacinthes, mon jardin et Gabrielle


mais meme quand je suis chez moi, je craque a chaque fois qu'elle dit "seulement une, mamie!" ou "une petite bouquet pour maman, mamie..." et sur les photos chez Lili a flickr, on voit aussi David travailler dans le jardin, donc il a fait beau aussi dans la region Parisienne, peut etre, pas aussi chaud qu'ici, mais le soir j'ai mis le radiateur un peu, pour la nuit qui refroidit encore.

A demain, si je peux, je vais essayer!

Les odeurs de jacints


de mon jardin, me parviennent a travers les photos de lili, qui vient me les envoyer, pendant qu'ici, a Bucarest, cette dimanche il fait 23 a l'ombre et les fleurs s'ouvrent aussi furieusement.

Hier, on m'a installe l'eau a l'evier de la cuisine et repare le mur arrache pres de la porte de la salle de bains, mais aujourd'hui, je suis gate par famille et amis.

Peut-etre, demain, j'aurai de sonnerie (c'est tres dur de tout facon de descendre trois etages pour ouvrir a quelqu'un qui arrive)

je me sens merveilleusement bien dans cette appartement demuni encore de presque tout le confort, mais j'ai une pince de coeur pour mes fleurs qui se fanerons sans moi, toutefois, ma petite fille s'y est mise deja pour les ceullir, d'apres les photos recus! je suis ravie (pour une fois)