Quand on va train train quotidienne, même les bonheurs deviennent hélas habituelles.
Des coquelicots entre coquelicots, deviennent non remarquables. Entre marguerites, c'est tout autre chose: elles sautent aux yeux.
La même arrive avec les bleuets, entre d'autres fleurs de champs.
Ses fleurs, plantés sont néanmoins "fleurs de champs" plantés exprès dans la bordure de champs, comme ornement, et non pas "sauvages".
Je suis vieille et femme, et cela n'est pas commode tous les jours et les jeunes l'année dernière n'ont pas trop aimé de m'avoir entre eux. Maintenant, que je me suis rendu compte comment les "prendre" et parler leur langage, et me connecter puis dire ce que j'ai à dire, c'est devenue un avantage.
Après l'avoir reconnu, profitons de nos différences, utilisons-le! On n'écrit pas beaucoup dans les journaux de tous les jeunes garçons qui commencent la comédie, ces jours-ci, mais être entre eux, vieille femme attire l'attention. Hurrah!
Oui, utilisons le mais ne nous arrêtons pas là. Certains ne parlent pendant tout leur cinq minutes que d'être roux ou sans cheveux, ou d’Écosse. Bon, c'est amusant, mais après il faut trouver se qui est commune, ce qui nous réunit, ce que les autres ont sentis aussi ou pourront... un jour.
"Toutes les fleurs, toutes aimant soleil, pas beaucoup la pluie" etc. Nous sommes tellement plus les même dedans en réalité!
Belle réflexion pour accompagner ces jolies fleurs.
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