Expérimenter, communiquer, tâcher de vivre pleinement. Prouver a soi et aux autres, depuis dix ans déjà
samedi 30 juin 2012
Un recit sur un endroit de Soho
Je ne savais pas bien comment commencer, jusque je ne me suis pas rappelée de Pigale.
Soho, a eu une réputation similaire.
J'avais habitée longtemps sur la Butte Montmarte, refusant la voisinage Pigalle, puis, j'ai descendu pour la marchée Abesse, le vieu bouquiner où je trouvais des anciens livres.
Où est maintenant cette collection des anciens magasins, datant de 1912 à 1915? Je l'avais achetée avec cinq francs! Combien de temps amusant je n'ai passée à la lire. Regarder des images d'autres temps!
Pigale une après midi ensoleillée, une femme avec une poussette et bébé, un vieux monsieur passant par la, un paire des touristes regardant la carte. Après cette photo, j'ai adoptée aussi Pigale.
Soho avait il y a des décades la même réputation, une place ne pas y aller pour une femme comme il faut. Un lieu bohème me faisant peur.
Je vais raconter, combien j'ai hesitee aller dans ce cabaret. Non pas à cause de sa mauvais réputation, mais ne sachant pas si je pourrais paraître sur ses scènes: il ne prend pas des inscriptions à travers le web. Je vais tâcher d'évoquer les regards curieux, en me voyant: vous? Comédienne? Bien. Ils m'ont donnée la chance.
Ils m'ont adorée, gâtée ensuite.
Deux fois, j'étais invitée spécialement d'y participer, et chaque fois me donnant plus de temps à jouer, à raconter. Me poussant à développer plus de matériel. Maintenant, quand j'y vais, je les sens près : on s'est adaptée réciproquement.
Soho, n'est plus effrayant, c'est maintenant chaleureux, appréciant la différence de mon numéro comique et moi, appréciant leur travail : offre d'une bonne soirée pour des passantes près de Picadilly Circus.
Je vais essayer de raconter ceci cette après midi, dans la plus grande librairie de Londres - se trouvant aussi dans le Soho. Oui, il y a aussi des rue homo, des rue sex shop, des rues théâtres, mais en fait, Soho c'est aussi la diversité - et mon chaleureux club de comédie.
vendredi 29 juin 2012
Le moment decisif?
Je suis allée dans un club de comédie à Soho, Londres. 10 minutes bien dit, rires. Des autres très drôles!
En sortant bruit, mouvement. Première réaction, s'enfuir.
Je suis entrée, dans la hall d'une musée, les voilà des poupées énormes orchestre, jouant.
Finalement, je suis sortie, même si je n'ai pas allée au coeur des choses, près de statue sur lequel une groupe montait, s'agitait, criait.
J'ai alors décidée de prendre l'atmosphère que mon petit appareil, mieux de près et en jour me le permettait.
Et j'ai prise quelques images de loin.
Attention à vos objet ! disait cette lumière. Ah!
Ne pas oublier!
Tam tam près de l'entré de métro, très forte, très brouillant, des gens photographiant.
Finalement, j'ai décidée à prendre des photographes qui photographiaient. Il y en avait beaucoup autour..
Ici, l'une qui avait observé et approuvé que je la prenne.
Décisive moment!
Je ne me suis rendu compte qu'en retournant chez moi, et même seulement ce matin en regardant mes photos un à un, de ce que j'ai réussi à prendre. Regardez bien.
Que cherche cette jeune a jupe très courte dans le sac de photographe préoccupée à prendre une image?
J'avais toujours imaginée les pickpockets des jeunes garçons (l'un m'avait volé un jour à Paris pendant que je descendais les marches vers le métro)!
On apprend à tout âge. Et attention, donc même au filles bien habillées et paraissant juste là pour s'amuser!
jeudi 28 juin 2012
Art murale, il y a 7 ans
Ce matin, je suis très fière de ma petite fille, qui n'est plus si petite que cela. Elle est rentré dans les rang des adolescentes.
Le temps passe, en les voyant grandir, se développer, fleurir, quelle joie!
Cela nous rappelle aussi les années qui sont passées sur nous aussi, même si sur nous c'est moins visible après un "certain age".
J'ai passé même les temps de "certaine age" je suis maintenant au stage de "age certaine". Ce soir, je vais tâcher d'utiliser mon âge pour amuser, faire rire.
Pour une fois, ou de nouveau, j'ai dû trac. Que cela soit demain!
mardi 26 juin 2012
3 Area GovernorsToastmasters
Hier, réunion, des "officiers" Toastmasters de Londres. Ceux qui étaient sortants et ceux qui suivent (comme nous trois dans l'image) à partir, officiellement, le 1 Juillet.
Des fois, j'ai horreur de photo qu'on prend de moi, mais cette fois, je la trouve sympathique.
Je souriais très peu, jusque celle qui prenais l'image - avec mon appareil, après que j'avais prise des autres, ne m'avait pas dit "penche ta tête pour qu'on voit mieux la médaille de celle près de toi".
J'ai penchais ma tête, lui souriant.
Finalement, je crois que la charme viennent à la contact humaine chaleureuse. Dans cette image, il parait que j'en ai.
Hélas, mon sourire et ma tête un peu penchée pour faire ce qu'on m'a dit, fait de dominer l'image, ce que je ne voulais pas du tout.
Est-ce que je parce que j'étais plus près? Je ne crois pas. C'est le sourire spécifique je crois.
En tout cas, nous voilà ensemble et souriant, tous les trois. Une quatrième de notre division K manque, elle n'était pas venue à la réunion de hier.
Chacune de nous aura dorénavant quatre clubs à aider. Un pas en plus dans mon chemin. Dans la hiérarchie, j'ai décidé que je n'irai pas plus loin. Je commencerai autre chose, dans une année. Probablement, enseigner, tenir des ateliers de "raconter des histoires". On verra.
L'année prochaine, en Juillet, c'est encore loin. Et bientôt, j'aurais les 78 ans, craint de nouveau. L'année prochaine, je serais tout près de 80!
lundi 25 juin 2012
Samedi, une petite rue centre Londres
Je n'ai pas aimé le cours Improvisation et je n'y suis pas retournée Dimanche, mais en y allant j'ai vu...
dimanche 24 juin 2012
President et Vice President de mon club
Voilà Katy, la nouvelle président de notre club, et Flavia, la vice président pour relations publiques.
Avec tous les autres dans la nouvelle comité, une très bonne équipe. Je vais laisser le club dans des très bonnes mains. Mais aussi être disponible, comme ancien président à tout aide nécessaire.
Demain, "intronisation" officielle des nouveau "Gouverneurs" des différents Areas de Londres. J'étais nommée Area Governor pour 59, dans lequel il y a 4 clubs, bientôt un cinquième que j'aide former.
Je n'irai pas aujourd'hui à Londres, je vais utiliser ce dimanche à créer mes deux performance de la semaine qui vient. Déjà, ce matin, je me suis réveillée inspirée, en train de créer le récit dans ma tête, mais tout prête avec les scènes que j'y mettrais.
Demain, réunion, après demain aussi, sans un rôle précis, c'est jeudi que je vais au club de comédie de Soho et le lendemain, j'en parlerai de mes aventures à Soho et avec comédie à la grande librairie.
Depuis, que j'ai des scènes dans ma tête, j'en ai moins d'appréhension. Bien sûre, il faudra encore les mettre en mots. Je m'y mets!
samedi 23 juin 2012
Hier, il a plu
A la maison, j'etais encore avec les chaleurs d'été autour de moi.
Voir les photos.
C'est ainsi que je voyage encore longtemps après que je sus rêvenue chez moi.
Mais cettefois, une semaine, non, dix jours très chargées m'attendent réellement.
Deux jour de atelier d'improvisation. Deux très très long après midis. À partir de bientôt.
Puis des réunions après réunions jusque jeudi.
Pour jeudi, je dois préparer dix minutes de comédie. De bonne comédie. Le lendemain, un bon récit, sur mes aventures comiques, dans la plus grandes librairie, son café, devant des gens tout à fait inconnus.
Je connais les gens venant dans les clubs de comédie, même si à chaque fois pas les mêmes. Je ne sait pas qui va venir pur les récit, au café théâtre du librairie.
Le lendemain, encore une première, une compétition,des spectacles bizarres. Que m'a posée de m'inscrire?
Oui, je voulais 'différent'. La semaine qui vient ne sera pas la même que d'habitude pour sûre. Je tremble.
Mais j'ai reçu de très bonne échos de mon 40eme spectacle de comédie, la dernier jeudi. Les gens ont adoré et l'on a parle. Non que c'etait différent que mon habituel, mais il a plus touche que d'habitude. Plus étonnée.
Que la semaine passe vite. Et bien. Mais j'ai tellement de travail encore devant moi!
Oui, il y a de la vie après 70 ans, si l'on survit. Si on s'y met de tout cœur. Puis, on souhaite un peu de tranquillité.
jeudi 21 juin 2012
Belle jour d'été à Canary Wharf
Je dois y aller pour des rencontres et je suis enchantée de la diversité et des sujets que j'y trouve.
Hier soir, j'ai passée la présidence de notre club, je suis prête maintenant à d'autres aventures.
mercredi 20 juin 2012
Canary Wharf Vers la soirée
Hier, je suis arrivée tard à la réunion, pas du tout comme d'habitude: trop tôt. La réunion avait déjà commencée.
Intéressante et, comme j'étais en retard, je n'ai pas du assumer le rôle assignée et j'avais plus d'opportunité l'observer à l'aise.
Bon discussions et goûter après et me voilà, seule à prendre des photos de cette partie de Canary Wharf, ressemblant à la Defence de Paris, mais se trouvant entourée de partout par l'estuaire de la Thamise.
C'était un quai portuaire, auparavant.
Maintenant c'est un quartier financier, qui se construit encore. Et encore.
Revenue un peu fatiguée. Malgré tout, j'ai ressentie mes 77 ans.
Je commence à craindre les jours, cela s'approche, quand je ne pourrais plus dire 77. Mais qui m.empêche de continuer encore quelques mois?
mardi 19 juin 2012
Cela vaut la peine
J'avais tiré 11 du 12, j'étais presque à la fin. On entendait les comédiens, et les rires plus ou moins fortes du public mais sauf au début quand je me suis assise sur les marches (trop fatiguant) je ne ls a pas vues.
Elles étaient toutes bien, mieux que d'autres fois, toutes femmes, jeunes femmes. Et moi. 77 ans, presque à la fin, fatigué d'attente. Tellement, que j'ai mal dit quelques lignes ou oubliée d'autres. Mais je me suis attrapée et continuée sans être perturbé.
Tout valait la peine. J'ai eu un des meilleurs succès, rire fortes et souvent, que jamais.
Celui qui s'occupait du soirée m'a montré : regards, mon bière est sortie de la bouteille, tellement fort tu m'as fait rire. Bon matériel! Une jeune comédienne s'est plainte: s'est dur d'attendre ton niveau. D'autres m'ont simplement félicité.
Oui, quand cela marche ainsi tout fatigue, toutes les heures, préparation et attente vaux la peine.
lundi 18 juin 2012
Je lève mon chapeau
Cette image était mon "profil" longtemps. Prise il y a pas mal de temps, il a pas mal de ironie dedans.
Avec une perruque retrouvée, un chapeau encore tout poussiéreux de non utilisation, cela m'a amusé de "lever mon chapeau" pour quelqu'un.
Je ne me souviens plus qui, mais j'adore encore cette autoportrait prise dans mon jardin à Argenteuil.
Bonne nouvelle!
Hier soir une dame m'a appelé à dire des histoires comique ou non, pendant 20 à 30 minutes dans un nouveau théâtre. Tout contente que j'ai acceptée. Et moi!
Ce matin, je me suis mise à écrire. Réfléchir lesquelles des anciennes récit mettre ensemble, pour former quelque chose, enfin, enfin plus longue!
Elle ne m'a pas encore envoyé un email, comme promise, mais j'espère cela arrivera bientôt. Je suis prête à raconter plus longtemps. Combiner histoire et comédie ensemble, aussi.
dimanche 17 juin 2012
Appartement tranquil
Une entrée donne à plusieurs étages.
En tout, seulement six appartements, par chaque entrée. J'ai de la chance ou alors tous sont similaires un peu? Des gens sympa et tranquille que je vois à peine.
Mon voisin de face, vivant seul, comme un ermite, fuit quand il voit passer quelqu'un et je ne l'entends jamais.
Au dessous de moi, il n'y a personne. Il parait qu'il habite avec son (sa?) mère, mais je ne l'ai jamais vue depuis les trois ans que j'habite ici.
En face, une jeune femme "cadre" vivant, eh bien, de temps en temps pas toute seule. Aussi sympa et tranquille et je ne les vois que rarement, elle, ou le "lui" du moment. Mais peut être, je me trompe ne reconnaissant pas le même? Partis, toute la journée, chez eux juste le weekend et les soirs.
En bas, deux appartements aussi. De l'un, un monsieur m'avait réveillée une nuit à trois heurs, il était sortie oubliant son clé de la maison. L'autre, un homme de mon âge, à peine dix ans moins, vivant séparément de sa femme. Il circule en bicyclette et, depuis un temps, s’occupe des fleurs devant la maison.
C'est lui, qui depuis quelques mois, met une vase avec des fleurs à l'entrée. J'ai prise hier moitié: il y en avait assez, celles photographiées ici.
La plupart de temps, comme si j'étais toute seule.
samedi 16 juin 2012
Comment arriver?
Je devais y être ce matin à 9 h.
J'aurais pu aller tout au Sud, avec bus, train, puis en prenant une autre train: quelqu'un m'a offerte de me prendre alors avec sa voiture. Aller Sud pour arriver Nord Est? Non.
J'ai regardé les informations sur le Web "transport Londres": il m'a proposé de prendre deux bus, ou un bus, un train et un bus pour arriver à la station de train, train qui me prendrait à l'aéroport. Puis, prendre le bus de l'Hotel de là.
Enfin, sur mon I Pod, un petit program, me conseil, aller avec un bus vers le Nord, voilà, et prendre de là un bus direct à l'aéroport, sans passer par le Centre Londres. Résonable, et plus rapide.
Hélas.
Arrivée à la station pour prendre le bus "direct" Aéroport, un monsieur vendant du journal à qui, heureusement j'ai demandé d'information me dit: si vous n'avez pas acheté de billet d'avance, le bus ne vas pas s'arrêter ici. Reprenez le bus, allez à bout, achetez du billet et prenez le bus Aéroport de là.
L'élément humain!
Mieux que les infos internet! Me voilà reprenant le bus (le prochain) et allant à bout. Le bus direct Aéroport ne fait que 40 minutes en ne s’arrêtant pas. Mais le bus vers l'hôtel ne circule que chaque demie heure. Attendre encore. Je suis arrivé une heure d'avance, mais j'ai bien utilisé le temps en discutant avec les autres arrivés comme moi "à temps".
La réunion, longue, pleine mais intéressante à durée jusque presque 5 h d'après-midi.
Revenir. Quelqu'un m'a pris jusque l'aéroport avec sa voiture, mais le bus de retour n'est venu que presque demi heure plus tard. J'étais bien fatiguée et l'attente à paru encore plus long. Je me suis presque endormie dans le bus de retour. Me voilà ensuite attendre le deuxième bus, arrivé en dix minutes. Encore demie heure, et me voilà près de la maison.
Commode, les deux bus, c'est vrai, mais longue longue journée!
A demain.
vendredi 15 juin 2012
Bougie Boulevard Bonne Nouvelle
Mais je vais encore pour longtemps revenir à Paris à travers les images que j'ai prise en Mai et que je n'ai pas eu le temps à les mettre sur ma site flickr ou d'en parler ici.
C'est arrivée aussi avec mes autres voyages, souvent de cinq à huit jours, pour ceux qui me lisent ou me regardent, ils croient que je voyage tout le temps.
Tant des plaisirs à revoir!
J'ai eu une connection internet en France, grâce à un voisin ultra sympa, mais c'était lente et je ne voulais pas non plus en abuser. En plus, j'avais mise la plupart de mes images sur le I-Pad qui était avec moi, pour libérer la mémoire de ma caméra photo, et les rapatrier, les mettre sur web plus tard, ce n'est aps aussi aisée.
Enfin, je ne sais pas encore aussi bien les manipuler qu'à partir de mon ancien PC de plusieurs années
J'ai dû vous montrer déjà cette photo, la seule que j'avais déjà mise. Maintenant ici, les autres prise en même temps, qui ont lentement, amené à ce résultat.
Boulevard Bonne Nouvelle, Paris avant mon numéro comique a Prado, assise dan un bar resto orientale. Ensuite, je me suis levée et je suis allée dans un MacDo, du coin que je n'avais pas vu avant. D'autre photos. Intéressantes, mais je crois moins "originales" que celle-ci.
On ne sais jamais à quoi une décision peut mener...
jeudi 14 juin 2012
Femmes travaillant dans les banks
Il y en a beaucoup à Londres, venus de tous les horizons.
C'est rare d'avoir un club spécialement pour femmes et spécialement pour un métier donnée.
C'est la première fois que j'y étais allée, à l'occasion de leurs réunion célébrant la dixième anniversaire.
C'était une plaisir!
En sortant, j'ai admiré le nouveau quartier financier, et ses lumières et sa vie "après travail". La plupart des gens ensemble, buvant de la bière, parlant.
Certains, regardant de loin ou buvant de vin, seul. Je me suis demandé : que célébre-t-il?
mercredi 13 juin 2012
A deux pas de chez moi
Une fois dans ma vie, j'ai loué une maison à côté de Washington. Que de problèmes dans la seule année. "Jamais plus!" je me suis dis.
Bien, c'est vrai qu'à Argenteuil, j'ai habité de nouveau pendant sept ans un petit maison, à part, au fond du jardin, mais c'était seulement deux pièces en fait. Et oui, j'ai assez négligée au moins la plupart de temps, le jardin. Oui, j'ai eu aussi problèmes avec l'eau qui coulait du toit. Oui, oublions.
Mais l'eau qui coulait dans le salon est inoubliable, c'était tout au début que j'ai ouverte ce blog. D'un coup, plusieurs commentaires, me donnant courage, me faisant sentir, même de loin, que je n'étais pas seule.
L'appartement que j'habite au deuxième sans ascenseurs - pas de problème sauf quand j'ai des courses à monter - est lumineux. Tranquille. J'adore!
C'est aussi à 5 minutes d'un coin avec pleines des bus. Pas de métro ou train près, il faut y aller avec un des bus dans la direction souhaitée.
C'est aussi à quelques pas seulement du près "Heath" séparant cette partie de la petite ville (tout en étant partie de la Grande Londres) de l'autre partie. C'est en hauteurs de Greenwich, une pleine couverte de l'herbe l'où on vient avec des cerf volants. Au beau temps, au loin, près de la gare et église, des gens couchés sur l'herbe.
De mon côté, un banc, pas tellement des gens. De l'herbe à la perte de vue, presque. Dans le vent, l'été, l'herbe bouge, ondule, est vivant.
Quelques fois par an, c'est d'ici que les marathons partent, on installe des cabines pour un ou deux jours. Comme il y a de la place, souvent aussi les feux d'artifices partent pas très loin d'ici, mais en fait, surtout de l'autre côté de près aussi.
Je devrais sortir plus souvent en profiter. De temps en temps, je descends du bus plus tôt qu'au centre et je passe par un petit chemin le près jusque de chez moi.
Un petit boite postale caché se trouve au bout de ma rue. Je n'y a pas déposé des lettres que rarement. Avant hier, je me suis apperçue que c'est presque tout caché par la végétation. C'est près d'un autre petit chemin, passant entre jardins, débouchant dans une autre rue.
Horrible souvenirs: un jour, des jeunes ont battu puis inconscient mis un autre jeune dans une voiture et ont allumé le feux. Pendant longtemps, ce chemin était fermée pour "instructions". Sinon, c'est un petit chemin tranquille ou presque personne ne passe.
Et ensuite, je me rends compte que la lampadaire est encore allumée: c'est presque midi.
Autre que les joggeurs et l'homme qui ramasse des detritus dans le prés, je n'ai rencontré personne d'autres le jour des photos des coquelicots.
(Ces photos ont été prise sur ma route de retour).
L'herbe qui bouge dans le vent, oui, c'est merveilleux - et je ne dois pas aller loin pour l'admirer.
Il a plu deux jours, ce matin le soleil est revenu, je sortirai de nouveau.
mardi 12 juin 2012
La différence
Quand on va train train quotidienne, même les bonheurs deviennent hélas habituelles.
Des coquelicots entre coquelicots, deviennent non remarquables. Entre marguerites, c'est tout autre chose: elles sautent aux yeux.
La même arrive avec les bleuets, entre d'autres fleurs de champs.
Ses fleurs, plantés sont néanmoins "fleurs de champs" plantés exprès dans la bordure de champs, comme ornement, et non pas "sauvages".
Je suis vieille et femme, et cela n'est pas commode tous les jours et les jeunes l'année dernière n'ont pas trop aimé de m'avoir entre eux. Maintenant, que je me suis rendu compte comment les "prendre" et parler leur langage, et me connecter puis dire ce que j'ai à dire, c'est devenue un avantage.
Après l'avoir reconnu, profitons de nos différences, utilisons-le! On n'écrit pas beaucoup dans les journaux de tous les jeunes garçons qui commencent la comédie, ces jours-ci, mais être entre eux, vieille femme attire l'attention. Hurrah!
Oui, utilisons le mais ne nous arrêtons pas là. Certains ne parlent pendant tout leur cinq minutes que d'être roux ou sans cheveux, ou d’Écosse. Bon, c'est amusant, mais après il faut trouver se qui est commune, ce qui nous réunit, ce que les autres ont sentis aussi ou pourront... un jour.
"Toutes les fleurs, toutes aimant soleil, pas beaucoup la pluie" etc. Nous sommes tellement plus les même dedans en réalité!
lundi 11 juin 2012
Promenade photo hier
La route n'était pas trop loin.
Les fleurs magnifiques et plantés probablement pour les Olympiades. Fleurs sauvages, marguerites, bleuets et coquelicots.
Il y a avait un léger vent, pas trop chaud, pas trop froid. Un temps idéal.
Tout la journée après mon retour, j'ai joué avec les 100 photos prises (seulement 1 tiers approx. ici) avec mes deux caméras, les changeant ici ou là un peu ou davantage, pour en tirer le meilleure image possible.
Mais ce matin, surprise!
Plus de 4000 sont passés voir mes images. Quelle joie de pouvoir partager!
Non que tous ont regardés mes coquelicots! Certains ont découvertes des anciens portraits ou photos, c'est très divers. Quatre fois plus que d'habitude! En tout cas, j'ai difficulté à y croire.
J'ai décidé à faire davantage des récits en français, ou lectures des poèmes, cela sont aussi lu centaines des fois. J'adore partager. C'est aussi une sorte de communication, même si en général je n'ai aucune idée qui les écoute ou regarde.
Seule, à la maison, avec l'orage dehors, je me sens malgré tout connectée.
dimanche 10 juin 2012
De la bonheur
Ma fille a lu l'article paru dans le Guardian mardi dernière et aussi dans son edition sur le Web.
Elle l'a transmise à ses amis et ses collaborateurs. Elle est fière de sa maman!
Quelle joie.
Bien sûre, ce n'est pas en fait l'article, mais le fait d'avoir changé (en réalité souvent) la vie après un certain âge.
Surtout à ne pas s'arrêter.
"Vivre tant qu'on vit, ne pas mourir avant de mourir"
Pour moi, personnellement, la plus grande accomplissement récent n'était pas de devenir "comique" mais d'avoir fait un Atelier de Raconter des Image à travers laquelle j'ai réussi aider beaucoup. Non seulement mieux comprendre et raconter, mais devenir plus confiant en eux même.
samedi 9 juin 2012
Tous les jours dimanche: les joies de la découverte
Il y a des joies des rencontres, des bonheurs des blogs et des images, des ivresses de la découverte. Cela me justifie d'écrire jour à jour, depuis plus de sept ans maintenant. Et qui sait depuis combien de temps, elle lit mon blog en silence de loin? Elle écrit, depuis aussi longtemps que moi, presque. Elle a commencé peut être deux ans plus tard à peine.
Cette photo je l'ai glanée d'un album appelée mariage. Bonheur. Enfants. Un couple. A rêver. Prise il y a six ans, j'ai l'impression ce c'était un rêve réalisée jour à jour: tous les jours dimanche. Je vais y retourner, tout au début du blog commencé il y a cinq ans. Tant à lire. Tant de plaisirs m'attendent.
Comme je n'ai pas lu encore, je ne sais pas si c'était son mariage à elle, l'auteur du blog ou une copine, si cet homme attractive est le sien ou celui d'un amie. Je rêve. J'imagine. Je vais lire le blog depuis le début.
Je suis tombé amoureux. Ce visage qui la regarde contente de la vie. Elle fait autour d'elle dimanche et fête de la vie, surement pas facile avec autant des enfants et travail et maison et... mais elle réussi, si on regarde cette image. Est-ce le même homme que dans les photos de mariage? Si oui, c'est les bonheurs des jours après jours l'a changé, l'a rendu encore plus attirant.
Je ne sais rien encore et je m'imagine tant. Juste après quelques images (empruntées) et quelques textes lus et très fortement ressentis.
Bien sûr, je viens mettre le blog entre les blog que celui-ci suit. Vous pourrez les suivre aussi, à chaque note nouvelle. Mais pourquoi ne pas y aller et lire en direct. Il sera votre joie à découvrir son écriture, sa sensibilité et cœur. La joie de vivre, le regard spécial.
Une fille, une entrée que je ne pourrais jamais oublier.
Je n'ai pas eu des soeurs ou des frère, mais je m'y suis sentie, cette fille.
Quelle écriture! Quelle maitrise de la langue française. Bien sûr, je meurs d'envie dans ces cas-là. En fait, surtout, j'admire. Mais ce n'est pas dans la langage même si c'est par là qu'on le transmet (et par quelques images aussi) c'est dans la sensibilité et la cœur, l'esprit, l'âme de celui qui compose et aligne les mots et des phrase pour que ce qui reste devient art. Devient vie. Entre dans notre âme et ne nous quitte jamais.
Et les photos aussi, comment les oublier! Je n'en ai mise ici que quelques unes, mais il y en a déjà tant qui sont restés dans ma mémoire, mon âme, mon coeur.
Même parcouru rapidement et avidement ce matin, textes, articles, photos, je me sentais "avec".
Oui, elle a dû se décider à m'écrire une fois qu'elle était passée si près de moi; après avoir visité Fortrum et Masson, écouté le Big Ben sonner. Goûté du thé anglais près de la Tamise. Revenue mouillée de la pluie "si Londonien". Profité malgré tout en plein de ces jours quand moi, je suis restée caché dans mon appartement. Observer dans son écriture, combien des sens elle utilise pour nous les décrire tout cela. Deux ou trois jours et nous les vivons avec elle, et non seulement à travers ses yeux. Je n'ai pas encore eu un thé anglais, depuis que j'habite ici, mais je ressens le goût des petit pains au saumon, je hume l'odeur du thé, je me suis mouillée le cou de la pluie dégoulinante la dernière weekend.
Hélas, à cause des quelques unes qui laissaient des méchancetés au lieux des commentaires, elle a fermé la possibilité pour tous, en Octobre l'année dernière. Dommage. Je crois que c'est laisser certaines mauvais intentionnés gagner et nous autre perdre.
Dorénavant, moi, en tout cas, je vivrais un peu la vie de la grande famille près d'un pré, quelque part, je ne sais pas encore bien où, mais je ferais partie de la famille heureuse, où, depuis peut être sept ans, "tout les jours est dimanche".
vendredi 8 juin 2012
J'ai fais rire... 10 minutes
En plus dans des mauvais conditions.
Les gens étaient sympa et le pub restaurant aussi, mais pas séparé certains plus loin ont continué a bavarder entre eux. La bruit était forte malgré le microphone dans notre main.
Une bonne expérience. Il faut tout vivre et essayer... La sympa serveuse ne m'a pas poussée à consommer. Je suis arrivée une heure trop tôt, mais étant la troisième, je suis partie a la pause.
Je me suis souvenue de ma nouvelle texte (mon?) c'est déjà extra, et en plus, je les avais mise dans le bon endroit. Hélas, pour me rendre compte, il faudrait un lieu avec plus des gens ou moins de bruit environnant.
En tout cas, ceux près de nous ont ris!
jeudi 7 juin 2012
Le pire, la meilleure
Le pire qui aurait pu m'arriver, au début de l'année dernière, c'était de me trouver dans un atelier d'apprendre comédie avec ces garçons.
Je ne vais jamais oublier leur visage sans compréhension, après la première fois que j'ai parlé, essayant d'expliquer que ce qu'il ont devant eux ce n'est pas une vieille femme, puisque il y a un gosse a l'intérieur.
Il m'ont laissé mourir. C'est ainsi qu'on dit quand personne ne rit, ne réagit. Dans langage comique.
C'était la première et dernière fois pour moi, dans comédie.
C'était une magnifique lecon.
Je n'ai pas ouverte ma bouche pour deux semaines après cela. Il a fallu une manifestation et le bus qui ne marchait pas, les genoux me heurtant, et la fureur que je ressentais, et la quatrième semaine, mon tour est arrivée et je suis sortie en titubant. "J'ai 77 ans, je peux à peine rester sur mes pieds tellement les genoux me font mal. Qu diable je fais dans ce merde!"
Ce que je ressentais vraiment, mais dit avec leur langage.
Ils ont était stupéfait d'abord, puis ils ont éclaté de rire.
La glace était rompu.
A partir de là lentement, pas aussitôt, ils ont sourit, ils ont accepté ma présence entre eux. Et je crois que je n'aurais pas appris autant si tout aurait allé bien pour moi au début.
Ce début, un peu différemment, je l'utilise encore, il étonne encore, il commence à faire rire encore.
D'abord, reconnaitre ce qu'ils voient, et ensuite, montrer que je peux être ou parler comme eux.
Certains conseille de "purifier" mon langage, mais pour moi, être "différent" est aussi apprendre parler le langage courant des comédiens et clubs de comédie.
Pour eux, c'est commun. Pour moi et de ma bouche est spéciale et étonnante et fait rire. Surtout, me fait approcher de l'audience.
Vous comprenez donc pourquoi, être avec eux, c'était la meilleure chose qui aura pu m'arriver.
mercredi 6 juin 2012
Page double dans le journal The Guardian
mardi 5 juin 2012
Celebration
- Maintenant, j'ai vraiment 41 ans, m'a dit-elle, à un moment donnée.
Les passages de 30 ou 40 ou 50 ou, dans mon cas 70 sont plus dures, même si je me souviens qu'à l'anniversaire de ma 25 ans j'avais réunis autour de moi mes amis et copains leur disant: dorénavant, oubliez mon âge.
Je sentais ma jeunesse s'en aller lentement mais je ne savais pas que il sera presque la dernière fête là bas. Bientôt je vais devenir femme, puis épouse et puis mère. Partir dans d'autre pays, vivre dans autres lieux.
Belle anniversaire hier!
Ma petite fille a crée une magnifique gâteaux, et on s'était réunis autour.
Des câlins, des bonnes discussions et a la fin, des courses. "La dernière fois jusque tu ne vas pas nager." Voilà, les dernières mots de mon fils hier.
J'irai nager.
Bonne anniversaire ma chère belle-fille!
En Roumain on ne souhaite pas de bonne anniversaire, on souhaite "La multi ani!" Beaucoup des années.
En hébreux, on souhaite carrément "A 120 années!"